Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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A l’initiative de l’Association « Tâche d’encre » et sous la présidence  du ministère de la Culture et de la Francophonie, le festival international du dessin de presse et de la bande dessinée de Grand- Bassam, « Cocobulles » a démarré  jeudi à  Grand-Bassam sous le thème « Dessin, démocratie et développement ».

Selon l'AIP, De nombreux participants venus des quatre coins du monde dont Plantu, haute figure du dessin de presse vont, pendant trois jours, contribuer à la revalorisation du dessin de presse et montrer qu’il  joue un rôle important dans la quête de la démocratie et du développement, favoriser le rapprochement des artistes ivoiriens entre eux, tisser des relations d’échange et de travail avec les autres artistes des autres pays.

Selon le maire de Grand-Bassam, Georges  Philippe Ezaley, « la célébration de la 4ème édition de ce festival est un nouveau pari, après 10 ans, du fait des difficultés de tous ordres ». Aussi, a-t-il exhorté  les initiateurs à faire de ce festival un événement  incontournable dans sa cité, ville coloniale et  touristique, lieu de rencontres des personnes et des idées, pôle des arts et des cultures. « Vous revenez aux sources après 10 ans. Faites de ce festival un événement  incontournable à Grand-Bassam pour ce nouveau pari », a-t-il lancé.

Selon  le directeur de « Tache d’encre », principal initiateur de l’événement, Zohoré Lassane, « après  10 ans de silence forcé, nous y sommes pour la renaissance  que nous saluons grâce au soutien financier de Cartoonning for peace ».

Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Maurice, a félicité les organisateurs et rendu hommage à Zohoré Lassane qui « permet de rassembler autour des valeurs de tolérance  et de paix ». Pour  lui, ce nouveau départ permettra d’éduquer la population, en particulier, la jeunesse à  travers la caricature sur l’humilité et la tolérance car, « le dessin de presse et la bande dessinée sont des voyants pacifiques qui défendent l’humanisme ».

La cérémonie  d’ouverture officielle a été suivie  de la visite des stands d’exposition au centre de culture Jean Baptiste Mockey.

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Le préfet de la région du Lôh-Djiboua, préfet du département de Divo, Kouakou Assoma, a salué vendredi « la bravoure » des riverains  du grand marché de Divo grâce à qui les dégâts de l’incendie qui a ravagé une partie du marché ont été « minimisés ».

Dans la nuit de jeudi un gigantesque incendie s’est déclaré dans une partie du marché notamment l’espace abritant des magasins de produits cosmétiques.

Les grosses flammes qui menaçaient de s’étendre aux autres parties du marché et surtout à l’ensemble du voisinage ont été longuement combattues par des secours improvisés composés de riverains et de commerçants, rappelle-t-on.

« N’eût été leur bravoure, le feu aurait gagné les habitations environnantes et le sinistre plus grave », a déclaré le préfet en marge d’une rencontre qu’il présidait vendredi.

Les volontaires ont mis environ quatre heures pour venir à bout du feu dont les braises sont encore ardentes au marché à la mi-journée de vendredi, a constaté l’AIP.

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La Côte d’Ivoire sera sur trois fronts à l’occasion des 16e de finale retour  des coupes africaines de clubs qui se disputent ce weekend, sur les stades du continent.

L’Asec Mimosas, pour le compte de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), est en déplacement au Cameroun où il affrontera dimanche, l’APEJES Académie de Mfou. Lors du match aller, disputé le 12 mars, au stade Robert Champroux d’Abidjan Marcory, l’Asec Mimosas s’est imposé sur la marque de (2-0).

Dans le cadre de cette même coupe CAF, le Sporting Club de Gagnoa recevra samedi, au stade Robert Champroux, son homologue de Mogrheb de Fès du Maroc sous le coup de 15 heures. Les Gagnolais ont deux buts à remonter car ils ont été battus à l’aller par (1-3).

Le dernier club ivoirien jouera  au stade Robert Champroux. Il s’agit de l’Association Sportive de Tanda qui accueille dimanche, à 15h30, le club tunisien de l’Etoile Sportive du Sahel de Sousse. Au match aller, le champion ivoirien n’a pas fait le poids devant son homologue Tunisien qui l’a étrillé par (3-0).

Lors de la conférence de presse d’avant match, de mercredi, au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF), les entraîneurs et joueurs de l’AS Tanda et du Sporting Club de Gagnoa ont affirmé leur détermination à tout mettre en œuvre pour renverser la vapeur. « Le courage, la volonté et la détermination feront la différence. Nous allons remonter la pente. C’est un match de football et nous allons relever ce défi », a promis l’entraîneur du Sporting Club de Gagnoa, Akessé Lewis.

AIP

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Les travaux du comité de négociation de la trêve sociale vont démarrer certainement la semaine prochaine, a annoncé jeudi, le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Pascal Abinan Kouakou, relayé par l'AIP. Selon le ministre Abinan, cette décision fait suite à l’élaboration consensuelle d’un projet d’Arrêté portant création du comité de négociation d’une trêve sociale dans le secteur public, entre le gouvernement et les organisations syndicales des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Il a expliqué que ce comité va être constitué des représentants du gouvernement, du Conseil national du dialogue social, des organisations syndicales, des membres de la société civile. « Le comité de négociation va prendre en compte toutes les questions restées en suspens », a précisé le ministre, espérant que cela va contribuer à établir une paix durable dans le secteur public.

«La question du stock des arriérés est une question importante pour nous. Elle doit être réglée pour que nous allions à l’apaisement que nous souhaitons tous», avait affirmé le 8 mars, le porte parole des syndicats des fonctionnaires, Zadi Gnagna Théodore. Il fonde l’espoir que dans ce cadre de négociation des propositions soient très rapidement prises pour protéger également les responsables syndicaux dans l’exercice de leurs activités syndicales.

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La Côte d’Ivoire, sur le chemin de l’émergence, se dote de tous les moyens nécessaires pour la promotion de sa destination. En plus de ces énormes potentiels de tourisme de loisirs et d’affaires, plusieurs chantiers immobiliers sont en cours de réalisation. L’objectif des grands projets de construction de sites touristiques est de faire du pays la première destination de l’Afrique de l’ouest. Ainsi, une part belle est faite aux porteurs de projets touristiques, aux investisseurs de l’industrie touristique  et bien d’autres promoteurs. C’est le cas des projets tels que le métro d’Abidjan, l’aménagement de la baie de Cocody et le projet de l’aérocité d’Abidjan.

Bientôt le métro à Abidjan

C’est un projet qui aidera énormément la population ivoirienne en ce qui concerne le transport urbain. Ouvert depuis mi 2015, le métro d’Abidjan est un projet de réseau ferroviaire qui desservira la capitale. D’un coût global estimé à environ 328 milliards de francs CFA, cette première ligne ferroviaire de métro s’étendra sur 37 kilomètres à partir de la commune d’Anyama, au nord, jusqu’à l’aéroport, au sud, en passant par le Plateau, la commune des affaires. Le métro d’Abidjan dont le premier coup de pioche est prévu pour cette année devrait transporter au quotidien environ 300.000 passagers. Ce grand moyen de transport pourra faciliter le déplacement des touristes et visiteurs de la Côte d’Ivoire.



La baie de Cocody

Fruit de la coopération ivoiro-marocaine, la baie de Cocody est un chef d’œuvre en construction sur la lagune ébrié. Débuté depuis un an, c’est l’un des plus grands chantiers actuels dans la capitale abidjanaise. Ce site comportera un barrage hydraulique, une marina, un parc urbain de promenade, un programme d’équipements sportifs, culturels, ludiques et commerciaux. D’une valeur de 137 milliards de franc CFA, les travaux de ce projet titanesque devrait prendre fin d’ici 2019. La baie de Cocody sera ainsi transformée en un site attrayant, aménagé pour le bien-être des abidjanais.

L’aérocité d’Abidjan

Ville futuriste, l’aérocité  d’Abidjan sortira de terre autour de l’aéroport international Félix Houphouet Boigny, sur une superficie de 3700 hectares longeant la lagune ébrié dans le district de Port Bouet. C’est un ensemble résidentiel de haut standing composé entre autres de villas, immeubles, hôtels cinq étoiles, un spa, une marina qui sera construite au sein de cette ville. Ce projet devrait donner un autre visage au tourisme ivoirien tout en contribuant à l’essor de bien d’autres activités économiques.

Une contribution de Dominique Eliane Yao de Jumia Travel

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Une dizaine d’entreprises adjudicataires des principaux marchés de travaux, dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID), ont été mises en demeure mercredi par le préfet de région, Fadi Ouattara, d’achever les travaux en souffrance dans un délai d’un mois, annonce l'AIP.

« C’est un sursis qu’on vous donne. Si en un mois vous n’avez pas pu terminer les travaux, votre contrat sera résilié », a-t-il martelé, avouant s’expliquer difficilement  ce grand retard accusé par les entreprises qui avaient trois ou six mois de délai contractuel pour achever les travaux, mais qui sont encore à la traine après plus de deux ans .

L’administrateur civil a fait savoir aux responsables des « entreprises défaillantes » que ce délai est de rigueur dans la mesure où la BAD, principale bailleur de fonds du PAIA-ID, qui a envoyé une mission d’évaluation sur le terrain le 22 février dernier, souhaite que tout soit achevé dans un délai de 100 jours.

Il a, par ailleurs, exhorté l’équipe de coordination du projet à tout en œuvre pour le règlement diligente des factures afin de permettre aux entreprises d’être plus performantes dans la réalisation des travaux.

Le PAIA-ID, d’une durée de cinq ans, vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté en milieu rural. Les principales réalisations attendues du projet, d’un coût total estimé à 18,7 milliards FCFA,  concernent l’aménagement de 923ha de bas-fonds pour la riziculture irriguée et des cultures maraichères.

Elles concernent également la réhabilitation ou la construction de 620km de pistes rurales  pour améliorer la circulation et désenclaver les zones de production et la réhabilitation ou la construction  des infrastructures d’adduction en eau potable, notamment, des châteaux d’eau, des pompes à motricité humaine (PMH) et des systèmes d’hydraulique villageoise améliorée (HVA).

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La directrice du complexe socio-éducatif de Tabou, Soumba Coulibaly a indiqué jeudi que 16 cas de viols ont été enregistrés à Tabou  en 2016, selon l'AIP.

Mme Coulibaly a donné cette information à l’occasion de la  journée dédiée à la femme, organisée par le complexe socio-éducatif, en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires opérationnels.

Selon elle,  en 2016 sur 67 cas de violences tous types confondus, ses services ont enregistré 43 cas de déni de ressources et 16 cas de viols. Elle a par ailleurs invité  les victimes à dénoncer leurs bourreaux parce que  » beaucoup de cas viol ne sont pas déclarés. »

 » J’invite les parents à scolariser les jeunes filles parce que l’analphabétisme expose la femme  à toutes sortes de violences et d’injustices « , a ajouté la directrice du complexe socio-éducatif, remerciant  les organisations humanitaires implantées à Tabou pour leur engagement dans la défense des droits des femmes et dans la lutte contre la pauvreté en mettant en place des activités génératrices de revenus au profit des femmes.

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L’entreprise, Olhéol Industrie spécialisée dans la transformation de graine de coton en huile de table et en tourteau de coton pour l’alimentation du bétail, est confrontée à des difficultés d’approvisionnement en matière première, occasionnant des problèmes économiques dans sa vie.

Selon l'AIP, Le directeur chargé de la restructuration d’Olhéol Industrie, Koné Zanga, l’a fait savoir à la presse, mercredi, en dénonçant le non-respect de l’engagement de l’Etat qui consiste à garantir l’approvisionnement des triturateurs en graine de coton.

«Il y a des difficultés sur le terrain qui ne permettent pas aux triturateurs d’avoir la graine suffisante pour travailler», a-t-il affirmé.

A l’en croire, sur la période de 2009 en 2016, Olhéol n’a trituré qu’une quantité cumulée de 122.000 tonnes alors que l’usine a une capacité annuelle de 200.000 tonnes. Durant cette période, la quantité la plus élevée fournie à l’entreprise se situe autour de 50.000 tonnes. Ce qui voudrait dire que l’usine tourne en deçà de ses capacités. Par conséquent, Olhéol enregistre des pertes de plus de 700 millions F CFA par an, n’arrive pas à satisfaire toutes ses commandes et a du mal à traiter avec ses partenaires commerciaux et autres financiers.

«L’on dit partout qu’Olhéol n’a pas d’argent mais une entreprise ne fonctionne qu’avec des partenaires commerciaux et des partenaires financiers sur la base de la confiance c’est-à-dire, quand on sait que vous avez de la matière première, vous allez pouvoir produire, vous avez un débouché. Le cas d’Olhéol ce n’est pas la fabrication, ce n’est pas le débouché, c’est la matière première», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le directeur chargé de la restructuration a relevé que depuis mai 2016, les employés ne travaillent pas normalement mais les salaires sont payés. Par exemple, pour la campagne 2016-2017 en cours, les activités de l’usine sont arrêtées par manque de graine de coton parce que les égreneurs n’ont pas pu honorer la commande minimale d’Olhéol qui s’élève à 60.000 tonnes. Alors, l’administration a décidé de procéder à un licenciement économique de 94 personnes sur les 157 employés permanents restants.

Les syndicats des travailleurs, réunis sous l’égide de l’Union régionale des travailleurs du centre-nord-Bouaké (URTCN-B), avaient dénoncé, le 1er mai 2016, l’insuffisance de graine de coton qui impacte négativement les unités de transformation en Côte d’Ivoire. Ils ont recommandé au gouvernement ivoirien de prendre une mesure d’interdiction de l’exportation de la graine de coton, comme cela se fait dans certains pays de la sous-région, pour permettre aux industries ivoiriennes de survivre.

AIP

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Les participants à l’atelier  de renforcement des capacités des pays francophones de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus à Abidjan, ont recommandé jeudi, une implication des  gouvernants africains dans la prévention, le dépistage et le traitement de la maladie, rapporte l'AIP.

« Il faudrait que nos autorités s’impliquent dans le traitement de ce cancer qui est un danger public et que si rien n’est fait dans 10 ans, nous serons devant d’une catastrophe », a prévenu Pr Namory Kétia, expert-invité, à la cérémonie de clôture au Palm club à Cocody.

Pr Namory a également livré le contenu de ces assises qui ont permis de mettre en place un processus permettant aux différents pays de commencer la mise en œuvre d’un plan national contre le cancer à savoir la prévention par la vaccination des jeunes filles de 10 à 15 ans, mais également le dépistage des femmes de 25 à 40 ans afin de traiter les symptômes avant qu’ils ne deviennent le cancer.

L’expert a aussi préconisé un diagnostic précoce en renforçant les capacités des laboratoires et du personnel de santé et dans le cadre du traitement, la création des comités pour prendre de bonne décision thérapeutique.

Plus de 40 participants dont des experts en cancérologie, virologie et anatomopathologie venus du Burkina- Faso, du Gabon, de Madagascar, du Togo, du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire ont participé à ces assises qui visent à contribuer à la réduction de la charge de morbidité et de mortalité du cancer du col de l’utérus en Afrique

 

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Les concours administratifs, pour la, session 2017 s’ouvrent ce vendredi 17 mars 2017, avec 348 concours pour 9096 postes budgétaires, a annoncé jeudi, le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Pascal Abinan Kouakou, rapporte l'AIP.

« Les inscriptions aux concours administratifs se dérouleront du vendredi 17 mars au vendredi 9 juin », a précisé le ministre. Il s’exprimait lors d’un déjeuner de presse organisé à la cantine de son cabinet sis au Plateau. [Pour tout savoir sur les différents concours (de recrutement et professionnels), rendez-vous sur le site internet du ministère de la Fonction publique]

M. Abinan Kouakou a expliqué que l’organisation des concours administratifs est scrupuleusement encadrée par des textes législatifs et réglementaires, notamment la loi n°92-570 du 11 septembre 1992 portant statut général de la Fonction Publique (article 33 ; 34 ; 57 et 58). En outre, les frais d’inscription aux concours administratifs au titre de l’année 2017 qui sont fixés à 23 000 FCFA, comme l’année dernière.

Le ministre a exhorté les candidats à cultiver le goût de l’effort afin de garantir leur chance de succès, affirmant que toute autre voie les exposerait aux agissements répréhensibles des arnaqueurs et autres « vendeurs de concours ».

Faisant le bilan de l’organisation du concours administratifs 2016, le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration a rappelé que le nombre total d’admis est de 8321, y compris avec le recrutement de 3200 personnels santé, sur 71417 candidats inscrits.

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