Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’ambassade de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire salue l’organisation de la 4e édition du Festival international du dessin de presse et de la bande dessinée (Cocobulles) à Grand-Bassam, une ville qui a été frappée par une attaque terroriste le 13 mars 2016.

« Le choix de Grand-Bassam pour la tenue de ce Festival qui célèbre la liberté d’opinion et d’expression est particulièrement symbolique puisque c’est ici qu’il y’a un an, l’obscurantisme et l’intolérance ont frappé, dans une vaine tentative de porter atteinte à cette liberté garantie par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme », a affirmé la représentante de la délégation de l’UE, Andrée Anne.

Elle s’exprimait jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de Cocobulles, placé sous la présidence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.

« L’Union européenne est déterminée à promouvoir et à protéger la liberté d’opinion et d’expression dans le monde entier et a condamné, à multiples reprises, le niveau croissant d’intimidations et de la violence à laquelle des acteurs des médias et d’autres personnes sont confrontés dans de nombreux pays », a-t-elle souligné.

Mme Andrée Anne a exhorté à la culture de paix, de tolérance et de démocratie et à contribuer à la reconnaissance des dessinateurs de Presse comme acteurs des droits humains.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaëlle Jean, a aussi qualifié cette activité de « résistance », de solidarité contre l’attaque « lâche et cruelle » du 13 mars 2016, le fait que la ville de Grand-Bassam qui a été durement frappée par un attentat sanglant, accueille ce festival est un signe des plus puissants.

« Je salue ce choix de solidaire, cette manifestation de résistance, ces crayons brandis comme autant d’armes de construction massive à la mémoire de ceux qui ont péri dans cette attaque lâche  et cruelle », a-t-elle clamé.

AIP

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Une quinzaine d’agents de la direction régionale de l’emploi et de la protection sociale ont participé jeudi à un atelier en vue de renforcer leurs connaissances et compétences sur la prise en charge des orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH/SIDA (OEV).

Il s’agit d’un atelier initié localement par la directrice régionale, Boni Isabelle, pour restituer à son personnel le contenu de la session d’orientation sur la problématique des OEV et leurs familles, à laquelle elle avait déjà pris part fin 2016 à Yamoussoukro, avec son point focal, Yapo Firmin.

Organisée par le PNOEV (Programme national de prise en charge des OEV), la formation de Yamoussoukro était destinée uniquement aux directeurs régionaux et à leurs points focaux. Ils ont été instruits, dans le souci d’une meilleure appropriation locale des interventions des activités en soins et soutien en faveur des OEV et leurs familles.

Nantis déjà de connaissances et d’outils pour mieux superviser les structures de base, dans la prise en charge des OEV, la DR et son point focal ont animé la séance de restitution qui portait entre autres sur les sous-thèmes portant sur le soutien psychosocial, le soutien économique à travers la mise en place des activités génératrices de revenus (AGR), le soutien en soins de santé  et éducation, la mise en apprentissage, le soutien juridique ou de protection etc. à apporter aux OEV et leurs familles.

Selon Mme Boni, les statistiques font état de 2852 OEV simples au niveau du département d’Agboville, de 275 OEV du fait du VIH/SIDA et de 58 OEV infectés par le VHI/SIDA et sous traitement antirétroviral.

AIP

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 La Fédération internationale de football (FIFA) a suspendu jeudi le Mali, pour ingérence politique des autorités maliennes au sein de la Fédération malienne de football (Femafoot).
Le ministre des Sports du Mali avait dissout mardi, le Comité Exécutif de la Femafoot et mis en place un comité provisoire composé de 19 personnes chargées d’organiser, de gérer, d’animer, de promouvoir et de développer le football au Mali jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau fédéral. Une dissolution qui va à l’encontre des règles de la FIFA car l’instance mondiale du football estime qu’il s’agit d’une ingérence politique.
Le Mali est donc exclu de toutes les compétitions internationales à venir et ne pourra plus bénéficier des programmes de développement de la FIFA ou de la Confédération africaine de football (CAF), jusqu’à ce que la suspension ministérielle soit levée.
Pour certains dirigeants du football malien comme Ahmadou Nimaga, président de l’AS Bamako, club de première division, c’est un mal pour un bien. « Réellement ça ne nous fait pas plaisir que l’Etat s’immisce dans le football mais c’était nécessaire et vraiment salutaire pour nous qu’une décision soit vraiment prise. Nous devons repartir sur de nouvelles bases », a-til dit.
Des accusations de détournement de fonds et un conflit sans fin minent la Femafoot, indique-t-on.

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Une entreprise ivoirienne, SANIA, acteur majeur de l’industrie agricole en Afrique de l’Ouest intervenant dans l’hévéa, la canne à sucre et le palmier à huile, a remporté le prix « Silver » des « Trophées de la Coopération Sud-Sud » de la 5ème édition du Forum international Afrique développement.

Ce prix a été remis au président du conseil d’administration du groupe SIFCA, Alassane Doumbia, vendredi, à Casablanca, à la clôture du forum.

« Nous sommes très heureux de recevoir ce prix qui récompense le travail abattu par l’ensemble des équipes de SANIA pour à la fois la croissance et l’autosuffisance alimentaire  en Afrique », a commenté M. Dooumbia, soutenant qu’il (prix) « permettra d’aller plus de l’avant sur nos ambitions de développement en Afrique et ailleurs dans le monde ».

Dans le cadre des « Trophées de la Coopération Sud-Sud » qui récompensent les entreprises les plus méritantes le premier prix, « Platinum », a été remporté par LILA, société tunisienne de production et de commercialisation d’articles hygiéniques en Afrique. Le deuxième prix, « Gold », a été décerné à HPS, une société marocaine spécialisée dans l’édition des solutions de paiement électronique dédiées aux institutions financières, présente dans 85 pays dans le monde.

En outre le Jury a décerné un « Prix spécial » à Coris Bank, banque ouest-africaine pour ses efforts dans la promotion de l’accès au financement des TPE et PME de la zone UEMOA.

AIP

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Un serpent qui cracherait des billets de banque au cimetière, voici l’information qui  fait le tour de la ville de Divo depuis maintenant une semaine et qui a conduit plusieurs milliers de personnes au lieu de repos éternel à la recherche de la fortune.

Pauvreté, recherche de gain facile, cupidité ou tout simplement curiosité, le tout Divo ou presque a fait ces derniers jours un tour au cimetière municipal pour empocher sa part de billets de banque, une denrée rare en ce moment.

A l’origine de ce branlebas collectif, une rumeur sur un « brouteur » entendu cybercriminel, qui aurait disparu au cimetière au moment où il tenterait de jouer un sale tour à sa petite amie. Au lieu de transformer sa dulcinée en reptile, c’est lui-même qui serait devenu ce gros serpent censé produire en illimité des billets CFA craquants neufs.

Un véritable canular que les divolais, dans leur grande majorité, prennent néanmoins  pour argent comptant se bousculant au cimetière à la recherche du serpent et surtout de ses prouesses.

Le régisseur du cimetière, Kouassi Konan Patrice, a qualifié vendredi de « rumeur » tout ce qui « se dit en ville ». « Aucun serpent ne crache de l’argent ici. Je ne sais pas d’où vient cette rumeur », a-t-il déclaré sur les antennes de la radio régionale, Radio Sud Bandama.

Le premier adjoint au maire, Dago Basile, s’est lui aussi rendu au cimetière et a tenu à dissuader les populations de s’y rendre à la recherche d’argent. « C’est un cimetière municipal et il ne faut pas y aller profaner inutilement les tombes », a conseillé l’élu.

En dépit de ces démentis les populations, habituées à voir les brouteurs flamber dans les rues de Divo, restent convaincues qu’il existe bel et bien un serpent venu du ciel pour les arracher de la pauvreté.

AIP

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Agboville, 17 mars (AIP)- Un projet d’un coût total de près de 11 milliards de francs CFA démarrera en fin d’année 2017 pour soulager les habitants de la commune d’Agboville en matière d’approvisionnement en eau potable, a annoncé le chef d’exploitation de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (SODECI), N’Gbla Frédéric, approché par l’AIP.

Selon le premier responsable de la SODECI, la vétusté des installations datant de 1967 sont largement dépassées.

Il y a eu, a-t-il dit, un renforcement desdites installations depuis 1978 et plus rien n’a été fait pour permettre à la SODECI de suivre à la fois la démographie galopante et l’extension de la ville.

Face aux sérieuses difficultés d’approvisionnement en eau potable que connait la ville d’Agboville, N’gbla Frédéric a indiqué que  l’étude du projet est déjà finalisée et le financement disponible.

Il ne reste plus que le choix de l’entreprise à faire pour que les travaux puissent démarrer le plus tôt possible. Ce, en vue de permettre la réalisation d’une nouvelle station de traitement, d’un nouveau château d’eau, à partir desquels plusieurs localités proches de la commune seront alimentées, a énuméré le chef d’exploitation de la SODECI.

Pour faire face à la demande qui est plus forte, la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire procède par rationnement, obligeant des ménages d’attendre tard la nuit pour se ravitailler en eau potable.

La situation est même plus grave pour des quartiers reculés non encore connectés au réseau de canalisation de la SODECI qui devront attendre la seconde phase du projet.

AIP

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Plus de 4000 rendez-vous d’affaires ont été concrétisés à l’occasion de la 5ème édition du Forum International Afrique Développement (FIAD) a fait savoir le président du groupe Attijariwafabank, M. Mohamed El Kettani à la clôture de cette cencontre, vendredi, à Casablanca (Maroc).

Les secteurs qui ont compté le plus de demandes de partenariat sont la construction de bâtiments et le développement urbain, l’agriculture et l’agro-industrie, l’énergie, les industries alimentaires, les services financiers, le commerce de gros et le négoce. En matière de coopérations, l’import-export, la coopération logistique, la franchise et distribution croisée puis l’investissement et les joint-ventures ont été les plus enregistrés, a précisé M. Kettani.

Sous le thème « Les nouveaux modèles de croissance inclusive en Afrique », la 5ème édition du Forum International Afrique Développement (FIAD), placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a connu un franc succès, dans la lignée des  quatre premières éditions.

En s’octroyant une place naturelle dans le concert des rencontres d’échanges économiques et commerciaux de notre continent, le FIAD a, une fois de plus, tenu ses promesses en rassemblant un grand nombre d’opérateurs économiques et décideurs politiques, plus de 2.000 en provenance de 30 pays du continent africain, autour des problématiques de développement durant l’édition 2017.

« Cette 5ème édition du Forum nous a permis une nouvelle fois de prendre la mesure du défi commun que nous devons relever mais aussi, des immenses opportunités qui ne cessent de se présenter chaque jour. Au terme de ce Forum, je suis plus que jamais confiant dans notre capacité commune d’agir, d’anticiper, de réaliser tout ce potentiel », a déclaré Mohamed El Kettani.

Et d’ajouter, « je suis convaincu que les relations fraternelles entre opérateurs économiques ébauchées à l’occasion de notre Forum, généreront des projets porteurs de croissance et d’emplois pour tous. Et je renouvelle le vœu que chacun d’entre nous puisse, une fois de retour chez lui, communiquer à ses partenaires, clients ou fournisseurs, l’enthousiasme observé lors de ce Forum, et les inciter à s’engager encore davantage dans la voie de l’intégration Sud-Sud ».

Le Forum international Afrique développement a été porté sur les fonts baptismaux, il y a sept ans. Il est né de l’idée que le développement de l’Afrique ne peut être opéré qu’à travers un engagement fort, constant, résolu de ses opérateurs économiques pour concrétiser des projets créateurs de valeurs et de richesses pour tous. Il est un espace de dialogue, d’échanges, de solidarité, de fraternité visant l’intégration économique en Afrique.

La 5ème édition a été marquée par un « Marché de l’investissement » qui a mis à l’honneur huit pays subsahariens, à savoir le Burkina Faso, Madagascar, le Rwanda, la République du Congo, la Tunisie, l’Egypte, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

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Le Réseau Equitas de Côte d’Ivoire (REQCI) qui veut prévenir les cas de torture en Côte d’Ivoire en incitant à la ratification du protocole facultatif de la convention contre la torture par l’Etat, a organisé à cet effet vendredi, à Abidjan, un séminaire-atelier de renforcement de capacités de quelques Ong défenseurs des Droits de l’Homme.

Son président, Ali Ouattara a expliqué que bien qu’ayant ratifié la convention contre la torture en décembre 1995, la Côte d’Ivoire « reste silencieuse sur la question du protocole facultatif », essentiel à la prévention de la torture. « C’est pour prévenir la torture et les mauvais traitements et réduire  considérablement la surpopulation carcérale par l’accélération des procédures, qu’il importe à l’Etat de Côte d’Ivoire de ratifier ce protocole », a-t-il indiqué.

Le représentant du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Ndjoumou de Achille, procédant à l’ouverture de ce séminaire a d’emblée indiquée que la Côte d’Ivoire a entrepris des réformes visant à promouvoir davantage les droits de l’Homme. « La Côte d’Ivoire est un Etat protecteur des Droits de l’Homme, elle a fait de grand bons (…), soyez rassurés que l’Etat s’est mis en marche pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés », a-t-il déclaré.

L’ambassadeur du Canada, Patricia Mc Cullagh s’est félicité de l’implication du REQCI dans l’atteinte de cet objectif, estimant que la convention contre la torture est un instrument important pour les Droits de l’Homme. « Il ne faut pas se décourager des obstacles certains, c’est un combat de longues haleine », a-t-elle lancé, invitant les Etats à mettre tout en œuvre pour éviter les pratiques inhumaines et dégradantes qui portent atteinte aux droits de l’Homme.

La Côte d’Ivoire, dans le souci de protéger et promouvoir les droits humains, a adhéré en ratifiant la convention contre la torture. Hors cette convention connait un protocole facultatif relatif au monitoring des lieux de détention en abrégé OPCAT. Sa ratification devrait permettre la mise en place d’un mécanisme de contrôle visant à prévenir des violations des Droits de la personne humaine.

AIP

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Le secrétaire général national  du Syndicat pour la revalorisation des enseignants du secondaire (SYRES) de Côte d’Ivoire, demande au gouvernement d’organiser des  états généraux de l’Education en Côte d’Ivoire afin de résoudre les problèmes du système éducatif.

Lors d’un entretien jeudi,  avec l’AIP, le secrétaire général national  du SYRES-CI, a appelé à la tenue de ces assises pour favoriser une véritable revalorisation des conditions de travail des enseignants et d’apprentissage des élèves.

Il souhaite que le système éducatif dans son ensemble soit révisé pour actualiser les programmes scolaires et les objectifs de l’éducation, la formation des enseignants et ensuite se pencher sur la situation économique des enseignants.

Arnaud Boka a, par ailleurs, exhorté le ministère à associer les syndicats dans ses prises de décisions pour une meilleure gestion du système éducatif, soulignant également qu’il faut créer un environnement propice afin de permettre aux acteurs de l’école d’être en confiance.

« Cela sera bénéfique non seulement pour les acteurs mais surtout pour les apprenants », a-t-il insisté.

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Des projets de gestion des eaux usées en Côte d’Ivoire seront présentés jeudi prochain à Abidjan par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires aux autorités ivoiriennes, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars sous le thème «Eaux usées», rapporte l'AIP.

Soutenant les efforts des autorités pour une meilleure gestion des eaux usées dans le pays, la BAD entend mettre, à l’occasion de cette journée, en évidence les liens entre la gestion des eaux usées et les objectifs de développement durable, mais également de se concentrer sur ses nouvelles approches pour faire des eaux usées une source de richesse en Côte d’Ivoire.

Proposée dans l’Agenda 21 au cours du sommet de Rio en 1992 et adoptée le 22 février 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies, la journée mondiale de l’eau est consacrée à la mise en œuvre des recommandations sur les économies d’eau et l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable, un droit fondamental reconnu par l’ONU depuis le 28 juillet 2010, rappelle-t-on.

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