Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’Association des docteurs vétérinaires de Côte d’Ivoire (ADVCI) organise mercredi et jeudi, à Abidjan, des journées nationales de leur corporation  en vue de réfléchir sur leur contribution au développement durable des productions animales en Côte d’Ivoire à travers une plateforme d’échanges sur les technologies innovantes, les politiques sectorielles et l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur.

A l’ouverture, le ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué la tenue de ces journées qui permettront de faire la promotion des vétérinaires et leur apport dans la production des protéines animales.

« Je puis vous assurer de mon engagement à ce que les recommandations pertinentes qui découleront de vos travaux, trouvent un écho favorable auprès des hautes autorités de ce pays », a promis le ministre Kobenan Adjoumani, cité par l'AIP, relevant la  « forte dépendance »  de la Côte d’Ivoire en produits carnés.

Selon le président de l’ADVCI, Dr Cyprien Yapi, l’objectif est de contribuer au développement durable de des productions animales à travers  une plateforme d’échanges sur les technologies innovantes, les politiques sectorielles et l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur. Il a appelé les professionnels de la profession vétérinaire à jouer un rôle de premier plan et à posséder des aptitudes requises pour assumer la gamme de carrière.

La première édition des JNV se déroule dans les locaux de la salle de conférences des Affaires étrangères du Plateau.  Elle est placée sous la présidence du député de Kouassi-Datékro, Dr Sonan Jean-François et le parrainage du ministre de tutelle, Kobenan Adjoumi. Le thème de la première édition est « Optimisation des productions animales dans le cadre du développement durable en Côte d’Ivoire », précise-t-on.

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L’ONG Ivoire développement durable (Ivoire DD) dirigée par Mme Danielle Dona Fologo, a procédé mercredi à l’école primaire publique de Paillet à la remise de 17 255 t de vivres à 32 cantines scolaires d’Abidjan, d’Adzopé et de Dabou, afin de garantir le repas aux enfants jusqu’à la fin de l’année scolaire et ce en présence de la directrice des cantines scolaires, Mme Koné Soukoulé, indique l'AIP.

Ce don constitué de 14,4 t de riz, 1 918 t de sardines et 1040 l d’huile, est estimé à 11 500 000 F CFA et va permettre de nourrir les enfants pendant 20 jours, soit 4 800 rations journalières.

Selon Mme Dona Fologo, cette action a été possible grâce à l’organisation de l’opération « les cantines du cœur » initiée lors du gala annuel des « Enfoiriens », de la Fondation Orange, des anonymes, ainsi que des associations, dont l’association des femmes libanaises.

Créée en 2007, Ivoire DD, s’est engagée depuis 2012 dans un projet d’appui à des groupements agricoles de femmes en vue de l’approvisionnement en vivres des cantines de leur village. L’ONG compte en 2018 offrir des vivres aux cantines de Bouaké.

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Le club Shalom Côte d’Ivoire a procédé mardi au lancement de ses activités pour l’année 2017, en présence du nouvel ambassadeur d’Israël, Dr Eli Ben-Tura, qui nouait officiellement contact pour la première fois avec l’association depuis sa prise de fonction en décembre 2016, annonce l'AIP.

Présent dans plusieurs Etats, les clubs Shalom regroupent des personnes ayant bénéficié de bourse Mashav de l’Etat israélien. Pour ces anciens de Mashav, le club Shalom est un lieu d’échanges dans lequel sont organisées des activités sociales et professionnelles. Il s’agit également pour eux de maintenir le lien avec l’Etat hébreux tout en œuvrant à mettre l’expertise acquise au service de leurs différentes communautés.

Le club Shalom Côte d’Ivoire existe depuis 1996. Quelque 600 Ivoiriens à ce jour ont pu bénéficier d’une bourse Mashav. Plus de 300 ont joint le réseau Shalom qui, selon son président  Jean-Marie Atta, ambitionne d’intensifier ses actions en matière de Santé et d’Education.

Il a relevé des difficultés financières qui entravent l’action du groupe et a appelé à une aide de l’ambassade d’Israël.

L’ambassadeur Eli Ben-Tura a révélé qu’il avait été autorisé l’octroi par les chancelleries d’une subvention de cinq millions de francs CFA aux différents clubs Shalom pour le développement de projets communautaires. Il a appelé à la mise en place en Côte d’Ivoire d’un groupe de réflexion pour le choix du projet susceptible d’être soutenu.

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L’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD) a organise depuis mardi, un séminaire de deux jours sur la bonne gouvernance et le développement en Afrique, à la CRRAE-UMOA à Abidjan-Plateau.

Selon le président de l’institution, Pr Aïdara Daouda, l’objectif de cette rencontre est d’analyser la relation entre la bonne gouvernance et le développement et de mieux cerner les concepts de bonne gouvernance et de développement ou encore mieux comprendre les fondements, les effets de la lutte contre la mauvaise gouvernance comme la corruption.

Le  secrétaire de l’Académie du domaine des Sciences juridiques, politiques et des Gestions économiques, Pr Aké N’gbo, a donné les grands axes qui vont meubler le séminaire qui verra la participation en termes de communication, de différents spécialistes comme des économistes, des sociologues, des juristes, des experts-comptables et des Institutions tel que les professeurs  Wantchekon léonard, Babacar Gueye, Meleu Mathieu ainsi que de plusieurs autres spécialistes de la question ’’ a-t-il mentionné.

Le  séminaire ouvert ce mardi a enregistré une centaine de participants issus de l’administration publique et privée, des institutions internationales, des universités et des centres de recherche et la société civile, des partis politiques, des ONG, des responsables du forum des confessions religieuses et des chefs traditionnels.

Les deux dernières sessions de ce séminaire seront consacrées à la rédaction et à l’adoption d’un rapport général et des recommandations qui seront  remis aux autorités compétentes. Ce séminaire bénéficie de l’appui du conseil municipal du Plateau dont le maire a offert la somme de 5 millions de francs CFA à l’ASCAD, a-t-on appris.

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Décédé le 23 mars au Maroc, l’ex-chef d’état-major des armées ivoiriennes (CEMA), le général de division Mathias Doué Yehamun, sera inhumé le 20 avril à Abidjan, rapporte un communiqué du ministère de la Défense., annonce l'AIP.
L’enterrement de l’ex-CEMA sera précédé d’une messe de requiem à la cathédrale St Paul d’Abidjan et d’une cérémonie d’honneurs militaires à la place d’armes de l’état-major des armées.
La levée de corps est prévue le 19 avril et la présentation des condoléances à la famille est fixée pour les 17 et 18 avril au domicile du général Mathias Doué aux II-Plateaux, précise le document.
Né en 1946, le général de division, Mathias Doué fut, entre autres, ministre de la jeunesse du gouvernement du général Robert Guéï, puis CEMA entre 2000 et 2004.

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Les juges de la Cour d’assises ont rendu leur verdict dans l’affaire Simone Gbagbo. La première dame qui était poursuivie pour crimes contre l’humanité, a été reconnue non coupable pour ce chef d’accusation par la Cour, ce mardi 28 mars 2017 à Abidjan.

Les juges n’ont donc pas suivi le réquisitoire du parquet qui avait requis « la prison à vie » à l'encontre de l'accusée.

Malgré ce verdict, Simone Ggagbo reste sous le coup d’une première condamnation pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire. Cette crise avaient fait à l’époque 3000 morts. 

 

AT

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Les partenariats public-privé sont au cœur de la 1ère conférence Euromoney qui s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Côte d’Ivoire 2020 : créer une dynamique en soutenant la croissance », rapporte l'AIP.

Ouverte par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Koné Adama, cette conférence rassemble durant deux jours à l’hôtel Radisson Blu, à Port-Bouët (Abidjan Sud), des experts nationaux, régionaux et internationaux du monde de la finance ainsi que des hauts dirigeants d’entreprises et de milieux d’affaires.

L’objectif est de leur présenter les opportunités de la Côte d’Ivoire en matière d’investissements ainsi que l’environnement des affaires qui s’y rapportent, et également d’échanger sur les différentes contraintes qui pèsent sur la croissance ivoirienne notamment celles liées au financement durable.

Cette conférence permet aussi de proposer aux participants des pistes d’actions pertinentes à même de donner à la Côte d’Ivoire, les moyens de poursuivre sa dynamique de croissance économique entamée depuis 2012, a souligné l’argentier ivoirien.

Pour sa part, le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan a insisté sur le rôle de moteur de la croissance dévolu ou attendu du secteur privé, pour ce pays qui ambitionne l’émergence à l’horizon 2020, sous l’impulsion du président Alassane Ouattara.

A juste titre, M. Duncan est revenu sur les réformes et initiatives menées par le gouvernement et qui ont valu plusieurs distinctions internationales au pays. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire dispose de fondamentaux historiques solides, avec une croissance économique annuelle moyenne de 9% depuis 2012 et un taux d’investissement de 12% du PIB, entre autres.

Ce pays qui demeure la 1ère puissance économique de l’UEMOA (huit pays ayant en partage le franc CFA, 100 millions d’habitants) et classé 3ème voire 2ème économie de la CEDEAO (15 pays, 300 millions d’habitants), présente de nombreuses opportunités d’affaires, a situé le vice-président. Et ce, dans les secteurs de l’agriculture, des TIC, des mines, de l’énergie, de l’agro-industrie, des infrastructures, du logement, du tourisme et de la santé.

« Tous ces investissements ne pourront se faire qu’avec les partenariats public-privé », a résumé M. Duncan. Il a noté que la Côte d’Ivoire qui dispose actuellement de 94 PPP pour une enveloppe de 25 milliards de dollars US reste à l’écoute et à la disposition du secteur privé pour sa croissance.

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La conférence des parties à la convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte Atlantique de la région de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud ou Cop 12 a été l’occasion pour la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, Anne Désirée Ouloto d’inviter à une synergie d’actions pour la sauvegarde des écosystèmes marins et côtiers, rapporte l'AIP.

Procédant lundi, à Abidjan, à l’ouverture de ces assises accueillies par la Côte d’Ivoire sur le thème, « Politique de gestion intégrée des océans en Afrique », elle a invité les pays africains sujets à ce phénomène de pollution et de destruction des côtes et du milieu marin, à agir « ensemble en toute responsabilité avec bon sens et rapidité pour le bien de l’humanité », estimant que « le chantier est immense ».

Selon Anne Ouloto, les actions de l’homme sont en grande partie à la base des dommages que subissent les ressources marines et côtières. « Nul n’ignore que 80% de la pollution marine provient des activités humaines », a-t-elle indiqué, ajoutant que le manque de coordination au niveau national et régional, annihilent les efforts visant à adresser la question.

Elle a mis en relief la nécessité de cette convention qui, selon elle, permettra de renforcer des liens de coopération entre les Etats, surtout « qu’il y va de la sauvegarde des écosystèmes marins et côtiers, au regard des multiples services qu’ils fournissent », a-t-elle précisé. Elle a expliqué que la Cop 12 va évaluer le programme de travail du secrétariat exécutif de 2015 à 2017, avant d’élaborer le programme des trois années à venir.

Le secrétaire exécutif de la convention d’Abidjan, Abou Bamba a expliqué que les enjeux de cette conférence sont d’ordres environnementaux et politiques, notamment l’identification des problèmes auxquels sont confrontés les océans et les côtes en Afrique et le cadre de gouvernance devant permettre d’adresser tous les problèmes avec les acteurs.

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Le manuel de référence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est désormais traduit en trois langues nationales ivoiriennes, rapporte un communiqué de presse de l’organisation régionale transmis mardi à l’AIP

Ces traductions, fruit d’un partenariat entre la CEDEAO et l’Organisation des Nations unies pour la Science et la Culture (UNESCO), ont été remises le 21 mars à Abidjan, à la ministre ivoirienne de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Mme Kandia Camara, annonce l'AIP.

C’était en présence du représentant permanent du président de la Commission de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Babacar Carlos Mbaye, du représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Ydo Yao, et de la représentante du maire de Cocody, Mme Noëlle Affoué.

Après avoir fait la genèse du manuel de référence de la CEDEAO et expliqué les raisons de sa traduction dans trois langues nationales ivoiriennes, Ydo Yao a remercié Mme Kandia Camara et ses collaborateurs pour la qualité du travail réalisé, les traducteurs et les éditeurs des documents, et salué l’excellence du partenariat avec la CEDEAO.

Pour sa part, la ministre a exhorté la communauté éducative de son pays à s’approprier le précieux document traduit, afin que l’enseignement tant attendu en langues locales, dessine davantage les contours d’une école ivoirienne plus inclusive, plus performante et plus compétitive.

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Le Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) du ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) ont initié un séminaire de renforcement des capacités des agents des commissariats de police, des brigades de gendarmerie et des cantonnements des eaux et forêts de la ville d’Issia dans le Centre-ouest de la Côte d'Ivoire, rapporte l'AIP.

Selon le représentant  du HCR, Goua Bi Irié,  cette formation qui s’est tenue vendredi, à la salle de conférence de la préfecture, tient compte du rôle important que jouent les forces de l’ordre dans la protection et la sécurité des personnes et des biens en Côte d’Ivoire.

Ce séminaire a mobilisé, outre les forces de l’ordre, des agents de mairie et de sous préfecture venus des sept sous-préfectures du département. Quatre modules notamment les communications sur le mandat du HCR et du SAARA et la protection internationale ont été enseignés lors de cette formation. Le séminaire a permis également de relever le rôle qui incombe aux  forces de l’ordre dans le cadre de cette protection.

L’autorité préfectorale représentée par le secrétaire général de la préfecture d’Issia, Golly Assoaga a souhaité que cette formation puisse s’étendre à l’ensemble des forces de l’ordre du département d’Issia.

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