Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Andrew Haviland, a affirmé mercredi la volonté de son gouvernement de voir briser le cycle de transmission du VIH/Sida dans le pay, rapporte l'AIP.

Il s’exprimait lors d’une visite à l’ONG Bouaké Eveil, une structure qui lutte contre cette pandémie à Bouaké.

«  Les Ivoiriens comptent sur vous pour briser le cycle de transmission du VIH/Sida en Côte d’Ivoire. Nous devons trouver les moyens pour atteindre les personnes touchées par cette maladie à Bouaké», a déclaré le diplomate américain en direction des responsables de l’ONG.

Pour l’émissaire américain, la lutte contre le VIH/Sida passe par une meilleure compréhension sur le terrain des obstacles rencontrés pour une mise en œuvre d’actions urgentes et concrètes de mesures efficientes. « Nous devons faire mieux avec les ressources que nous avons », a-t-il soutenu.

Des actions de sensibilisation seront intensifiées, notamment pour toucher notamment les personnes de sexe masculin qui rechignent à faire se dépister dans cette localité, selon le directeur exécutif de Bouaké Eveil, Sidibé Brahima. Cette région continue d’atteindre un niveau satisfaisant de détection et de prise en charge des personnes infectées dans la région de Bouaké, indique-t-on.

L’ONG Bouaké Eveil bénéficie d’un soutien financier et technique du PEPFAR pour l’établissement de services communautaires de prévention, de soins et de traitement du VIH en direction des personnes infectées. Créée en 1995 par des personnes infectées et affectées par le VIH, cette structure a apporté, depuis septembre 2016, son soutien à 5295 adultes et enfants, 269 orphelins et enfants vulnérables.

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Une nouvelle brasserie, Brassivoire, a été inaugurée mercredi au PK 24 par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Fruit d’une alliance entre les groupes Heineken (51%) et CFAO (49%), Brassivoire a coûté 150 millions d’Euros, soit 100 milliards FCFA. Un investissement supplémentaire de 32 millions d’Euros est prévu cette année pour une nouvelle ligne d’embouteillage, a annoncé le PCA et PDG de Heineken, Jean-François van Boxmeer.

Bâtie en 13 mois, après la pose de la première pierre le 15 septembre 2015 par M. Duncan, alors Premier ministre, l’usine occupe une superficie de 12 hectares dans la nouvelle zone industrielle, au nord d’Abidjan.

Première industrie implantée sur ce site, Brassivoire qui va produire 1,6 million d’hectolitres par an offre 200 emplois directs. Un chiffre qui atteindra 700 en rythme de croisière et plus de 40.000 emplois indirects.

Selon M. Duncan qui est revenu sur les performances économiques de la Côte d’Ivoire marquées par un taux de croissance de 9% par an depuis 2012, cette unité apporte une forte contribution à la dynamique industrielle de ce pays qui aspire à l’émergence à l’horizon 2020.

Il a salué l’impact économique important et surtout l’interaction avec d’autres secteurs d’activité notamment l’agriculture, car la bière Ivoire est brassée avec des ingrédients dont le riz local.

Auparavant, le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou, a donné un bref aperçu de l’évolution positive du secteur industriel ivoirien. Il a noté que le projet permettra de renforcer le tissu industriel, de créer des emplois et de générer des recettes fiscales, en plus de l’effet d’entraînement sur tous les autres secteurs d’activités.

La cérémonie d’inauguration de Brassivoire s’est déroulée en présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, de membres du gouvernement, d’autorités administratives, politiques et coutumières d’Abidjan et d’Anyama (commune qui abrite le site). Il y avait également des cadres de Brassivoire, de CFAO et de Heineken dont Mme Charlene Heineken-de Carvalho et M. Michel de Carvalho, membre du Conseil d’administration de Heineken Holding N.V.

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Le groupe industriel panafricain Eranove annonce la signature d'un protocole d'investissement avec la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire qui va souscrire à une augmentation de capital réservée.

 « L’arrivée d’un nouvel actionnaire ivoirien de référence comme la CNPS est une excellente nouvelle pour Eranove qui voit ses capacités de développement renforcées et une grande satisfaction pour Emerging Capital Partners dont l’ambition est d’accompagner des champions régionaux », déclare Vincent Le Guennou, co-CEO d’Emerging Capital Partners (ECP), l’actionnaire majoritaire du groupe Eranove, et président du Conseil d’administration d’Eranove, dans un communiqué transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, ladiplomatiquedabidjan.net).

 

 « Cette opération valide la stratégie d’investisseur long terme d’ECP qui a levé plus de 850 millions de dollars ces cinq dernières années investis dans plusieurs sociétés africaines », conclut-il. « Nous nous réjouissons de cette opération car elle renforce notre ancrage en Côte d’Ivoire et plus largement notre identité africaine. L’arrivée de ce partenaire institutionnel de référence est également une marque de confiance dans notre modèle économique et nos ambitions. 

 

L’entrée au capital de la CNPS renforce notre volonté de développer l’actionnariat africain », explique pour sa part Marc Albérola, directeur général d’Eranove. L’arrivée de la CNPS vient en effet augmenter l’actionnariat africain historique des managers, des salariés et d’investisseurs privés au sein du groupe Eranove.

« En tant qu’acteur qui contribue à la protection sociale de la population ivoirienne et qui dispose de capacités financières générées par la collecte des cotisations sociales, notre investissement au sein du groupe industriel panafricain Eranove répond à trois objectifs : promouvoir l’actionnariat ivoirien, mobiliser l’épargne disponible au profit du développement économique et social de la Côte d’Ivoire et générer des dividendes en vue d’améliorer la qualité des prestations servies à nos assurés sociaux », explique Denis Charles Kouassi, Directeur Général de la CNPS.

 

Depuis 2015, le groupe Eranove, leader dans les secteurs de l’électricité et de l’eau en Afrique de l’Ouest, développe et opère de nombreux projets structurants pour le continent. En Côte d’Ivoire, un accord a été signé en septembre 2016 avec l’État de Côte d’Ivoire pour une nouvelle centrale électrique de 350 à 400 mégawatts (MW) reprenant la technologie du « cycle combiné » développée avec succès dans la 4e tranche de la centrale CIPREL (543 MW) mise en service, en janvier 2016. 

Au Mali, le groupe Eranove a signé, en juin 2015, un contrat de concession de 30 ans pour la centrale hydroélectrique de Kenié (42 MW), sur le fleuve Niger à 35 km de Bamako. À Madagascar, Eranove co-développe avec le groupe Eiffage la centrale hydroélectrique de Sahofika (200 MW). Au Gabon, plus récemment, un protocole d’accord a été signé le 21 mars 2017 avec les autorités pour la conception, le financement, la réalisation, l’exploitation et la maintenance une nouvelle usine de production et de traitement d’eau potable (140 000 m3 par jour) après avoir signé, en octobre 2016, deux contrats de concession relatifs aux deux centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim (73 MW) et Dibwangui (15 MW).

« L’ensemble de ces projets apporte la démonstration de nos savoir-faire africains et de nos capacités à répondre aux défis de l’accès à l’eau et à l’électricité dans le cadre de partenariats avec les États », ajoute Marc Albérola. Avant de poursuivre : « Au sein du groupe Eranove, nous sommes convaincus que l’Afrique peut tenir les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030 en matière d’accès à l’électricité et à l’eau, mais à condition de renforcer les synergies entre les puissances publiques, les opérateurs privés, les institutions financières internationales et les investisseurs, et en s’appuyant sur les retours d’expériences africaines. » 

Armand Tanoh

 

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Infrastructures, énergie, santé, etc. La société mauricienne de services aux entreprises ABAX étend son réseau avec l’ouverture officielle d’un nouveau bureau à Abidjan. « En étant en Côte d’Ivoire, notre équipe comprend mieux les besoins de nos clients, des entrepreneurs ivoiriens et ceux de la sous-région », a notamment expliqué Richard Arlove, directeur général d’ABAX, le mardi 04 avril 2017 à Abidjan lors d’une conférence de presse. M. Arlove s’exprimait en marge de la 14ème conférence annuelle de l’Association africaine du capital investissement et du capital risque qui s’ouvrait le même jour dans la capitale économique ivoirienne.

 

Cette septième implantation s’inscrit dans la stratégie d’ABAX visant à renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire, centre d’affaires de premier plan et porte d’entrée privilégiée vers les économies très dynamiques de la région. Cette nouvelle implantation vient compléter le réseau de bureaux ABAX, situés à Ébène (Maurice), Dubaï, Johannesburg, Londres, Nairobi et Singapour.

24 milliards de dollars US d d’actifs gérés

Selon Richard Arlove, son entreprise s’est intéressée à la Côte d’Ivoire en raison de sa stabilité, mais aussi la vision du pays à se positionner comme un hub pour la sous-région. Le montant des actifs clients administré par ABAX est de l’ordre de 24 milliards de dollars US (soit 12.000 milliards FCFA), indique ses dirigeants.

Pour la directrice du bureau d’Abidjan Anjeelee Chinamal, « l’ouverture de ce bureau est une étape importante dans l’expansion panafricaine d’ABAX, jusqu’alors absent physiquement de l’Afrique de l’Ouest, devenue la deuxième destination préférée des investisseurs étrangers devant l’Afrique de l’Est ».

Les entreprises et entrepreneurs peuvent, à travers les offres de cette compagnie, bénéficier de l’expertise mauricienne, notamment dans les services financiers ou pour l’établissement de zones franches qui a déjà commencé avec le projet pilote de Village des technologies de l’Information et de la biotechnologie (VITIB) de Grand Bassam

« Les entreprises et entrepreneurs ivoiriens peuvent nous contacter pour les accompagner. Nous ne finançons pas directement, mais nous avons un réseau de financement, notamment des banques et autres fonds pour aider au financement », a-t-elle ajouté.

ABAX propose également d’autres services aux entreprises, notamment la facilitation des partenariats stratégiques, la gestion des fusions-acquisitions.

 

Armand Tanoh

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HEINEKEN et CFAO inaugurent ce mercredi 5 avril 2017 la brasserie ultramoderne née de leur joint-venture, Brassivoire, dans la zone industrielle d’Anyama, à 24 kilomètres au nord de la capitale économique ivoirienne. La cérémonie a eu lieu en présence du Vice-Président de la République S.E.M. Daniel Kablan Duncan, du Premier Ministre S.E.M. Amadou Gon Coulibaly et du Ministre de l’Industrie et des Mines, M. Jean-Claude Brou, ainsi que des hauts représentants des deux groupes partenaires.

HEINEKEN était représenté par Mme Charlene Heineken-de Carvalho et M. Michel de Carvalho, membre du Conseil d’Administration de Heineken Holding N.V., ainsi que par son Président du Conseil d’Administration et PDG, M. Jean-François van Boxmeer. CFAO était représenté par M. Richard Bielle, son Président-Directeur Général, ainsi que par M. Jun Karube, Président et CEO de Toyota Tsusho Corporation, actionnaire du groupe CFAO. Brassivoire était représenté par son Directeur Général, M. Alexander Koch.

1,6 million d’hectolitres par an

La brasserie inaugurée ce jour a été construite en 13 mois. Elle représente à terme un investissement total de près de 100 milliards de FCFA (150 millions d’euros) et produira 1,6 million d’hectolitres par an. Brassivoire commercialise depuis le mois de novembre 2016 la bière « Ivoire », qu’elle distribue sur le territoire ivoirien avec les marques Heineken® et Desperados. 200 emplois directs ont été créés depuis la pose de la première pierre de la brasserie en septembre 2015. L’utilisation du riz en complément du malt d’orge dans la fabrication de la bière « Ivoire » contribuera au développement de la filière rizicole dans le pays. 

Pour Alexander Koch, Directeur Général de Brassivoire, « l’inauguration de notre nouvelle brasserie marque pour nous le démarrage d’un véritable projet agro-industriel en Côte d’Ivoire, dont l’impact se mesure déjà très concrètement en termes d’emplois et qui devrait s’étendre à d’autres secteurs, notamment la filière rizicole ». « Nous voulons proposer de nouveaux standards, en phase avec les nouveaux besoins des consom¬mateurs ivoiriens. Notre nouvelle bière « Ivoire », brassée avec fierté par nos collaborateurs ivoiriens pour tous les Ivoiriens, a reçu un accueil extrêmement chaleureux de la part des consommateurs ; nous en sommes fiers et honorés. Notre ambition est d’être un partenaire de la croissance ivoirienne. », a-t-il ajouté.

Jean-François van Boxmeer, Président du Conseil d’Administration et PDG de HEINEKEN ajoute pour sa part que « la construction de cette nouvelle brasserie scelle l’entrée du groupe HEINEKEN en Côte d’Ivoire. Elle constitue une étape majeure dans notre stratégie régionale et démontre que l’Afrique reste pour nous un territoire d’opportunités et d’avenir. »

De son côté, Richard Bielle, Président-Directeur Général de CFAO, explique que « Brassivoire est un modèle vertueux de coentreprise qui repose sur les atouts de chacun. CFAO apporte ses compétences en matière de distribution et de connaissance des marchés locaux dans la sous-région, HEINEKEN propose un savoir-faire brassicole inégalé. Les marchés dans lesquels nous évoluons favorisent ce type de modèles et les valorisent afin de créer un tissu industriel nécessaire à la transformation du continent. »

Brassivoire est le fruit d’une coentreprise entre HEINEKEN (51%) et CFAO (49%), suite à 20 ans de collaboration à succès dans les Brasseries du Congo (BRASCO) en République du Congo. 

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Les responsables de la société chinoise CRBC ont évoqué, dans un courrier officiel dont l’AIP s’est procurée copie mercredi, la question de leur sécurité sur le chantier, annonçant l’arrêt des travaux de bitumage de l'axe Odienné-Gbéléban (Nord-ouest) jusqu’à nouvel ordre.

Selon le courrier, les responsables chinois qui ont attaqué dimanche les employés sur le chantier craignent pour leur sécurité et décident d’arrêter les travaux jusqu’à l’arrestation des responsables des travailleurs.

Le directeur des travaux qui a mené «la chasse à l’homme » sur le chantier et les patrons de CRBC armés de machette pour chasser les travailleurs n’ont toujours pas été arrêtés. Le premier responsable de CRBC est arrivé mardi soir à Odienné. Il devrait rencontrer le préfet de région mercredi matin.

Rappelons qu’un affrontement opposant dimanche employés ivoiriens et employeurs chinois de la société RB chargée du bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban a fait deux blessés à l’arme blanche et des motos endommagées.

Un incident qui intervient suite à un arrêt de travail décidé par les employés nationaux, samedi et dimanche, en raison du non-paiement des heures supplémentaires.

Mardi, le préfet d’Odienné, N’Guessan Ahoutou Vincent, après une réunion de crise avec les deux parties, a notamment exigé réparation aux employeurs pour les biens des employés détruits et le remboursement des frais de soins des blessés. 

 

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La Côte d’Ivoire, qui a connu une décennie de crise militaro-politique (2002-2011)  est complètement débarrassée des mines et autres engins explosifs improvisés, annonce le ministre de la Défense, Alain Richard Donwhai.

« Il n’y a plus de mines en Côte d’Ivoire ; nous avons détruit au total 1526 mines aussi bien sur site qu’en stockage » avec l’aide de l’ONUCI (Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire), a confié à l’AIP M. Donwhai, en marge de la cérémonie officielle en Côte d’Ivoire de la Journée internationale de sensibilisation aux mines et d’assistance aux mines à Abidjan.

Mais « il n’y a pas eu d’explosion de mine en Côte d’Ivoire pendant la crise », a précisé le ministre de la Défense, réaffirmant l’engagement et la solidarité de son pays aux côtés de la communauté internationale dans la lutte contre ce phénomène face auquel « les populations sont impuissantes ».

Après le départ des troupes de l’ONUCI, la Côte d’Ivoire a pris le relais des opérations contre les mines, par le truchement de la  Commission nationale  de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, a-t-il signalé.

Lors de cette cérémonie, le secrétaire général du Conseil national de Sécurité, Fidèle Sarassoro, et le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU, Babacar Cissé, ont appelé au renforcement de la lutte pour l’éradication de ces engins dans le monde.

« Les engins explosifs improvisés font, chaque année, des milliers de morts et de blessés parmi les civils. Ces dispositifs pernicieux sont dissimulés dans des logements et des écoles, semant la terreur parmi les populations locales », a notamment indiqué M. Cissé, livrant un message du secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Cette cérémonie, tenue à l'hôtel du District d'Abidjan, a également été marquée par une exposition, un concours de dessein et la remise de diplômes à des enfants de troupe de l'Ecole militaire préparatoire et technique (EMPT) de Bingerville ayant mené une campagne de sensibilisation contre fléau auprès des populations d'Abidjan et sa banlieue, à l'initiative du Service de la lutte antimines des Nations Unies (UNMAS).

La mine  ou mine terrestre est une charge explosive conçue et placée de façon à être déclenchée par l’action involontaire de l’ennemi, au passage de personnes (mine antipersonnel) ou de véhicules (mine antichar ou antivéhicule).

La Côte d’Ivoire a définitivement renoué avec la paix et la stabilité depuis l’élection présidentielle de 2015, après près de 10 ans de crise militaro-politique, conclue par une crise postélectorale qui a fait officiellement quelque 3000 morts.

AIP

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Le Chargé d’Affaires de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, Andrew Haviland, promet une amélioration de l’accès des étudiants de Bouaké aux informations relatives aux différents programmes développés par son pays en faveur des jeunes, afin de leur permettre de profiter de ces opportunités, rapporte l'AIP.

Lors d’un échange qu’il a eu avec les étudiants, M. Haviland a promis l’augmentation de la capacité de connexion à l’Internet à partir de l’American Corner, un espace d’information et d’étude sis au sein du campus, pour leur permettre d’accéder, aux informations relatives aux projet les concernant, afin de leur épargner le déplacement sur Abidjan.

Ces étudiants «sont pleins d’énergie, ils ont des idées très intéressantes et cherchent des opportunités», a noté M. Haviland, avant de souligner que tous les efforts déployés par la mission diplomatique vise à satisfaire leurs désirs.

Le Chargé d’Affaires de l’ambassade des États-Unis a remis un chèque de 10.000 dollars américains (soit plus de six millions FCFA) au directeur de l’American Corner pour renforcer les capacités du centre.

Par ailleurs, il a annoncé que son pays investira à partir de l’année prochaine dans la construction de collèges de proximité et d’établissements d’enseignements technique et professionnel. Un autre programme est en conception en partenariat avec le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

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Les employés du chantier de bitumage de l’axe Odienné- Gbéléban ont refusé ce mardi de reprendre le travail, récusant la direction de l’entreprise RB assurant les travaux qui, selon eux, est à la base des arrêts récurrents des travaux.

«Nous arrêtons le travail à compter d’aujourd’hui jusqu’au départ du directeur des travaux, Cai Yaodhang, et de Chenk Huen. Nous pensons que ces deux responsables constituent une menace pour l’avancement des travaux. Hier (lundi), nous avons repris le travail, en fin de journée, la direction nous a retiré les véhicules de ramassage des employés. Nous avons marché 14 km sous la pluie. Ce matin, ils envoient les véhicules nous chercher. Mais nous n’allons plus tomber dans leur piège », ont confié à l’AIP le délégué Fofana Sékou et plusieurs des collègues.

Les travailleurs déplorent une passivité des autorités d’Odienné qui, selon eux, devaient chercher à comprendre le problème, au lieu d’accabler les employés qui ne revendiquent que de meilleures conditions de travail.

Depuis samedi, les travaux de bitumage de l’axe-Odienné-Gbéléban connaissent une perturbation, suite à un arrêt de travail lancé par les employés de l’entreprise RB. A la suite d’une négociation engagée par le préfet d’Odienné, les employés ont repris du service lundi. Mais ce mardi matin, les travailleurs ont à nouveau débrayé au motif du retrait des véhicules de ramassage lundi soir, obligeant ces derniers à marcher 14 km pour regagner la ville d’Odienné après les travaux de la journée, rappelle-t-on.

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Une  fondation  chinoise spécialisée dans les actions caritatives a offert par l’entremise de l’ambassade de Chine, du matériel didactique au lycée Saint-Marie  samedi, en présence de Son Excellence Tang Weibin, ambassadeur de Chine et Mme Bakayoko marie véronique, représentant le ministre de l’éducation nationale, rapporte l'AIP.

Heureuse de cet acte de la Chine vis-à-vis de l’école Ivoirienne, la représentante du ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle madame Bakayoko Marie véronique a dit sa reconnaissance à l’ambassade de chine pour tous ce geste fort remarquable. « Par cet acte il s’agit de renforcer la collaboration bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la république populaire de Chine, nous ne pouvons que nous féliciter de la vitalité des relations sino-ivoiriennes », a-t-elle conclu.

L’ambassadeur son excellence Tang Weibin  a félicité le gouvernement Ivoirien pour la parfaite collaboration avec son pays la Chine. Pour lui, le gouvernement chinois a toujours mis un accent  sur l’éducation de la gente féminine.

«  Le but de ce don, c’est de favoriser le rapprochement entre le peuple de Chine et  la Côte d’Ivoire. Après cette fondation d’autres viendront investir en Côte d’Ivoire car c’est un pays d’avenir que la Chine accompagnera toujours pour atteindre ces objectifs l’émergence à l’horizon 2020 », à- t-il conclu.

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