Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le deuxième sommet Allemagne Afrique a eu lieu à Nairobi, la capitale kényane, le 10 février 2017. L’AIP a abordé ce sujet avec Son excellence Clauss Bernard Auer,  Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire au cours d’une interview à son bureau à Abidjan Cocody dans laquelle il  parle de l’opportunité de ce forum mais aussi des relations ivoiro-allemandes.

AIP : Le forum Allemagne-Afrique a eu lieu récemment à Nairobi, pourquoi ce forum et pourquoi maintenant ?

Ambassadeur : Merci pour cette occasion  de parler de mon pays et des relations ivoiro-allemandes. Le forum économique à Nairobi était le deuxième de cette nature. Il s’agit d’une initiative de notre Ministère de l’Economie pour intéresser les entrepreneurs allemands aux marchés africains et offrir une plate-forme  pour que les entrepreneurs africains et les entrepreneurs allemands  puissent se rencontrer. C’est une initiative qui s’ajoute à d’autres initiatives nationales comme Chine-Afrique, France-Afrique ou Japon-Afrique. Les entrepreneurs allemands et africains ont besoin de ce genre de forum.

AIP : Le forum s’est intéressé à deux secteurs que sont l’énergie et les nouvelles technologies, pourquoi ce choix ?

Ambassadeur : Cela sont deux domaines particulièrement intéressants. L’Allemagne est un pays avec un très haut niveau technique qui est leader dans le domaine de l’énergie renouvelable et a aussi des intérêts dans la protection environnementale en particulier la réduction des gaz  de CO2. C’est dans ce sens que nous voulons promouvoir nos technologies en matière d’énergie renouvelable. L’Allemagne est aussi un leader dans le high-tech et l’Afrique est un jeune marché émergent dans ce domaine. Et là, je crois qu’il y a beaucoup de synergies.

AIP : L’organisation de ce forum a-t-il  un lien avec la politique d’immigration de l’Allemagne ?

Pas directement. Il s’agit de mettre ensemble les entreprises allemandes et africaines pour qu’elles s’intéressent les unes aux autres et pour que la croissance économique dans mon pays et dans les pays africains soit forte et profite à tout le monde. Dans un sens plus large, chaque activité qui mène à une stabilisation, à une croissance économique, à une amélioration de la situation sociale, financière et politique en Afrique est dans nos intérêts. Nous voulons lutter ensemble avec nos partenaires africains contre l’immigration irrégulière et une croissance économique forte est évidemment le moyen le plus adapté pour le faire.

AIP : Excellence, les investissements allemands en Afrique, si nos chiffres sont exacts s’élèvent à environs 10 milliards d’euros chaque année. Trois pays que sont le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Algérie se partagent 90% de ce chiffre, quelles est la taille des investissements allemands en Côte d’Ivoire et peut-on espérer à une croissance de ces investissements sur le sol ivoirien ?

Ambassadeur : Je n’ai pas un chiffre exact des investissements allemands en Côte d’Ivoire mais je crains qu’ils soient faibles. Pourquoi ces trois pays que vous avez cités ont les plus gros investissements allemands? Le Nigéria et l’Algérie sont des pays producteurs du pétrole et du gaz. Nous avons intérêt à nous approvisionner chez eux. Quant à l’Afrique du Sud, nous avons une longue relation historique et une forte population allemande dans ce pays.

Pour augmenter les investissements allemands en Côte d’Ivoire, ce sera un long processus. Avant la crise, il y  avait toutes les grandes sociétés et banques allemandes comme Mercedes, BASF, Bayer Leverkusen, etc.  Mais comme beaucoup d’autres entreprises étrangères, elles sont parties quand les choses tournaient mal. Rétablir la confiance prend du temps. Aujourd’hui il y a de plus en plus de sociétés allemandes qui reviennent, parmi eux, la Commerzbank, 2ème plus grande banque allemande, bientôt la KFW, banque de développement, suivra. Bayer Leverkusen, une grande entreprise dans le domaine de la fabrication de médicament et MERK qui vient d’ouvrir une représentation pour toute l’Afrique de l’Ouest, sont déjà présents et bientôt Siemens ouvrira un bureau. On sent que cette confiance qui est nécessaire pour les investissements revient petit à petit. Mais il reste encore du chemin à faire.

AIP : Quels sont les différents domaines dans lesquels les entreprises allemandes  investissent ?

Ambassadeur : Surtout dans le domaine de la santé avec les industries pharmaceutiques, mais aussi l’énergie comme la Côte d’Ivoire est un marché très prometteur.

AIP : Comment se portent les relations entre l’Allemagne et la Côte d’Ivoire et êtes vous satisfait de la présence allemande dans notre pays.

Ambassadeur: J’ai passé trois ans en Côte d’Ivoire et je suis fier de constater que les relations ivoiro-allemandes se portent très bien et se sont développées pendant ce temps. Il y a un mois, notre ministre de la Coopération était à Abidjan. C’était la première visite ministérielle depuis des années. L’échange entre nos deux pays est beaucoup plus actif qu’au début de mon séjour. La Côte d’Ivoire est l’un des cinq pays partenaires au sein du G20. Ce jour même (lundi 10 avril 2017), j’ai un visiteur allemand ici qui discute avec le Gouvernement ivoirien des particularités de ce partenariat.

Aussi sur le plan culturel, nos relations sont très bonnes : 200.000 élèves ivoiriens apprennent l’Allemand, ce qui est un grand atout pour nos relations et un compliment pour ma langue. Le Goethe Institut à Abidjan est le centre de cet échange culturel mais il y a aussi beaucoup d’artistes ivoiriens qui vont en Allemagne et représentent leur pays chez nous. Personnellement, j’adore Ivoires Marionnettes que j’invite souvent à ma résidence.Il reste l’échange économique qui doit se développer, mais  là nous sommes sur la bonne voie.

(AIP)

(Interview réalisée par Noël Ahoulou Konan)

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Par Serge Ntamack, Directeur Régional Affaires Publiques, Microsoft Afrique                                                                  

 

Plus de 554 millions de données ont été volées au cours du premier semestre 2016, soit une augmentation de 31 % par rapport aux six mois précédents  - et ces chiffres sont uniquement ceux des entreprises ayant signalé leurs vols.

Malheureusement, de nombreuses organisations qui ont connu une violation de leurs données au cours de cette période ne savaient pas qu'elles avaient été ciblées ou n'ont pas révélé l'attaque aux autorités de régulation et au grand public.

Ceci laisse penser que le chiffre de 35 données archivées compromises chaque seconde est assez en-deçà de la réalité et que le dommage pourrait être beaucoup plus grand que prévu.

Sensibiliser sur la confidentialité des données

Le 28 janvier de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale de la Protection des Données, qui vise à sensibiliser et promouvoir les meilleures pratiques en matière de protection de la vie privée et des données. Sous le thème du respect de la vie privée, de la sauvegarde des données et de l’établissement de la confiance, les parties prenantes profitent de cette journée pour encourager les entreprises à se conformer aux lois et règlements en la matière. Ils exhortent également le public à réfléchir à la quantité de leurs renseignements personnels disponibles gratuitement et au degré d'accès qu'ils accordent à des choses telles que les plates-formes des médias sociaux et les applications de smartphone.

Mais suffit-il d'avoir ces débats une fois par an, surtout lorsque le vol d'identité représentait le type de violation le plus répandu dans la première moitié de 2016 ?

Dans un monde où le mobile et le cloud tiennent une place prépondérante, la protection des données est un problème complexe pour les entreprises, puisque les données ne résident plus uniquement dans le périmètre de leur réseau. Une augmentation du nombre d’appareils appartenant à des employés sur le lieu de travail entraîne un risque accru de fuite de données par le biais d'applications et de services comme le courrier électronique, les réseaux sociaux et le cloud public, tous hors de contrôle de l'organisation.

Outre ce défi, se trouve la tendance des utilisateurs finaux à devenir de moins en moins conscients de la sécurité, tandis que le monde devient de plus en plus hyper-connecté.

Vie privée contre confort d’utilisation

Il ne fait aucun doute que l'Internet des Objets et la collecte et l'analyse des données nécessaires facilitent notre vie et nous permettent d'être plus productifs. Cependant, cela se fait potentiellement au détriment de notre vie privée - et pourtant, cela ne semble pas nous poser de problème.

Nous acceptons aveuglément les autorisations lors de l'installation de nouvelles applications sur nos smartphones, sans les remettre en question, par exemple, une application de jeu qui nécessite l'accès à la caméra et au microphone du téléphone. Nous acceptons les termes et conditions d'utilisation des médias sociaux sans comprendre les autorisations que nous signons. Alors que nous sommes si indifférents au sujet de nos informations personnelles, aurions-nous une attitude différente concernant des informations commerciales ? Ce n’est probablement pas le cas.

Le problème est que les employés utilisent ces mêmes appareils pour partager et accéder à des informations commerciales. En fait, 87 % des cadres supérieurs admettent régulièrement télécharger des fichiers de travail via un courriel personnel ou un compte cloud et 58 % ont accidentellement envoyé des informations sensibles à la mauvaise personne. Lorsque la sécurité n'est pas la préoccupation principale de vos employés, il incombe à l'organisation de veiller à ce que les données soient protégées à la source.

Confidentialité, collaboration et expérience des employés

Une collaboration efficace au sein des entreprises signifie que vous devez être en mesure de partager des informations avec des collègues et de permettre la mobilité. Le personnel demande de plus en plus la possibilité de travailler à partir de n'importe où et sur n'importe quel appareil.

Lorsque les informations se déplacent au-delà des limites du réseau d'entreprise et à travers des périphériques et du stockage mobile en dehors du contrôle de l'entreprise, il devient encore plus crucial d'avoir des solutions qui empêchent la perte de données.

Toutefois, le simple contrôle sur les personnes qui ont accès aux informations de l'entreprise ne garantit pas que les données resteront au sein de l'entreprise. Il est encore trop facile de copier des données sur des périphériques de stockage mobiles ou de les coller dans une application informatique officieuse. Les systèmes de prévention des pertes de données et les systèmes de gestion des droits d'information sont également imparfaits.

Au vu de toutes ces menaces et de tous ces constats,  Microsoft a construit des solutions de protection de l'information autour de trois piliers de sécurité clés : la protection de l'identité, la résistance aux menaces et la protection de l'information. Ce dernier se concentre sur : la protection de l'appareil, la séparation des données (personnelles et commerciales), la protection contre les fuites, la protection des échanges.

La protection des périphériques est ainsi gérée à l'aide de BitLocker, qui protège les données lorsqu'un appareil est perdu ou volé.

Tout le reste est couvert par des solutions telles que Windows Information Protection (WIP) et Azure Information Protection (AIP), qui aide les entreprises à protéger leurs données au moment de les déplacer des serveurs vers les périphériques, et Windows Defender Advanced Threat Protection (ATP) qui aide les entreprises clientes à détecter, enquêter et à répondre à des attaques avancées et ciblées sur leurs réseaux et fournit une couche de protection après violation. 

L'un des principaux objectifs de ces solutions est de pouvoir être mises en œuvre sans nuire à l'expérience des employés. Les employés auront tendance à tolérer des inconvénients jusqu’à ce qu’ils trouvent le moyen de contourner les restrictions de sécurité et d'utiliser l'informatique parallèle pour accéder à et partager l'information.

Les solutions WIP et AIP aident à protéger les applications et les données de l'entreprise contre les fuites accidentelles sur les périphériques des entreprises et les appareils personnels sans nécessiter de modifier l'environnement et d'autres applications, tandis que l'ATP permet de détecter les menaces qui sont passées entre les mailles du filet, fournit aux entreprises des informations pour enquêter sur l'infraction à travers des points de terminaison, et offre des recommandations de réponse. Ils collaborent avec Azure Rights Management pour étendre la protection des données lorsque celles -ci quittent l'appareil.

Dans notre monde hyper connecté, il est important de trouver un équilibre entre le confort que donne le fait d'être connecté en permanence et la valeur de la vie privée, et d'avoir le contrôle de nos données.

 

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Vingt-cinq ivoiriens issus de diverses paroisses du pays sont en Israël depuis le 9 avril dans le cadre d’un pèlerinage en terre sainte organisé par la direction nationale des œuvres catholiques (DNOC), rapporte l'AIP.

« L’une des missions que la Conférence des évêques nous a confié est l’organisation des pèlerinages pour nos chrétiens afin de raffermir leur foi. Et chaque année, à des périodes précises, nous les conduisons dans divers endroits qui ont un lien avec l’histoire du salut. L’un de ces moments est la période de Pâques », a expliqué le directeur national des Œuvres catholiques, l’abbé Donatien Low N’Guessali.

Du 10 au 15 avril, les pèlerins ont eu à visiter la basilique de l’annonciation, l’église de Cana où Jésus transforma l’eau en vin, le mont Tabor au-dessus duquel le Christ fut transfiguré, les restes de Capharnaüm, le village de saint Pierre, les vieilles églises aux abords du lac de Tibériade, le Jourdain et d’autres sites importants dans les villes de Jérusalem et de Bethléem.

Des sites qui ont permis de reconstituer la vie de Jésus de sa naissance à sa crucifixion puis à sa résurrection.

Pour la messe de la nuit pascale, les 25 ivoiriens se sont retrouvés avec d’autres pèlerins et des catholiques francophones dans la basilique de saint Pierre de Jérusalem pour célébrer la résurrection de Jésus.

Selon un pèlerin, Aka François, le voyage en Israël pendant la semaine sainte et  le parcours qui a été programmé constituent un moment de rencontre avec le Christ vivant puisque « l’on voit et touche du doigt les lieux où le messie a vécu ».

C’est la preuve, a-t-il ajouté, que la Bible n’est pas un roman de science-fiction.

Le séjour des pèlerins ivoiriens en Israël prendra fin mercredi et la DNOC envisage un autre pèlerinage en juillet avec un groupe plus important pour une visite des mêmes lieux, a indiqué le père Low N’Guessali.

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À l’occasion de la 54ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2017) qui s’est déroulée du 25 février au 05 mars au Parc d’exposition de la Porte de Versailles, l’AIP a échangé avec Mme Condé Touré Diénébou, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et du Développement rural de Côte d’Ivoire et commissaire général de l’organisation du SARA 2017. Interview

AIP : Qu’est-ce que c’est que le SARA ?

Condé Touré Diénébou (CTD) : Le SARA, c’est le Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan. C’est une activité du gouvernement ivoirien pour faire la promotion du secteur agricole. Donc, c’est une plateforme que l’Etat de Côte d’Ivoire ouvre pour tous les acteurs du secteur agricole, qu’ils soient Ivoiriens, Africains… En tout cas, tous les acteurs du monde agricole.

AIP : Qu’est-ce qui justifie votre présence au SIA ?

CTD : Vous savez que le SIA, c’est le plus grand Salon agricole au monde. Tous les pays du monde se rencontrent au SIA. La Côte d’Ivoire participe au SIA depuis plus d’une vingtaine d’années. Et cette année, notre participation est axée sur la promotion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan qui doit se dérouler du 17 au 26 novembre 2017. Donc, nous sommes venus faire la promotion de ce Salon auprès des entreprises françaises et également auprès des autres pays qui participent à ce Salon.

C’est la plateforme pour rencontrer les autres pays et leur dire que l’Afrique de l’Ouest a ouvert une tribune agricole qui est le SARA, le Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan. C’est un des plus beaux Salons en Afrique subsaharienne et nous les invitons à venir y participer.

Le ministre Sangafowa Coulibaly fait la promotion du SARA au SIA 2017

Le ministre Sangafowa Coulibaly fait la promotion du SARA au SIA 2017

AIP : Avez-vous noué déjà des partenariats avec des entreprises, des investisseurs, des potentiels investisseurs ?

CTD : Au niveau de la France, nous avons l’ADEPTA qui est notre partenaire pour la mobilisation des entreprises françaises adhérentes, mais également pour toute entreprise française qui souhaiterait participer au Salon. Nous rencontrons également d’autres partenaires. (…) Ici, nous avons pu également rencontrer la délégation tunisienne qui est intéressée par notre Salon, et donc, nous faisons du lobbying pour pouvoir vendre notre Salon.

AIP : Des innovations en vue pour le prochain SARA ?

CTD : Pour le prochain SARA, nous avons des innovations. Vous savez que dans le SARA, il y a neuf pôles, cette année, nous allons transformer l’un des pôles et nous ouvrons un nouveau pôle qui sera un pôle d’innovation. Innovation, en termes de matériel de travail, innovation en termes de résultats de recherche scientifique, innovation en termes de procédés ou processus de transformation. Donc, nous allons ouvrir ce pôle que nous appelons effectivement Innovation. C’est la grande innovation du SARA 2017.

Mais également, nous avons un grand événement que nous allons tenir en 2017. En 2015, si vous vous rappelez, nous avons démarré le Salon avec les assises du SARA (le 02 avril, ndlr). C’était une occasion de faire le point de la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA), première génération. Cette année, nous n’allons pas tenir les assises du SARA, pendant la tenue du Salon, nous allons organiser une Table ronde sur le PNIA, 2ème génération.

AIP : Quel sera le pays invité d’honneur étant donné qu’en 2015, c’était de Maroc ?

CTD : En 2017, c’est l’Afrique du Sud qui sera le pays à l’honneur.

AIP : Peut-on revenir sur le bilan du SARA 2015 qui s’était tenu du 03 au 12 avril ? Selon les organisateurs, toutes les attentes ont été comblées, les chiffres ont même dépassé les prévisions…

CTD : Exactement ! En 2015, nous avons enregistré plus de 600 entreprises qui ont participé avec un peu plus de 3 000 exposants. Nous avons enregistré la participation de 11 pays étrangers venant de tous les continents du monde. Nous avons enregistré un peu plus de 200 000 visiteurs grand public, un peu plus de 6 000 visiteurs professionnels. Le Salon a été visité par toutes les grandes institutions nationales avec à leur tête, les plus hautes autorités.

Nous avons organisé une conférence sur le thème de la Promotion de l’investissement agricole durable, nous avons organisé des ateliers, des panels… Nous avons organisé des rencontres B to B qui ont permis aux participants de nouer des relations d’affaires, des relations commerciales avec des personnes que certains ont pu rencontrer.

Le Salon a fait l’objet de couvertures médiatiques. Nous avions au SARA 2015, un peu plus de 80 organes de presse, avec la présence de plus de 200 journalistes. Donc, le SARA 2015, comme l’a dit le Premier ministre (Daniel Kablan Duncan, ndlr) à la clôture, bien qu’au début on avait trouvé que c’était un défi, le défi a été tenu car nous avons plus ou moins réalisé tout ce qui avait été prévu.

Pour le SARA 2017, nous avons mis la barre très haute. Et donc, c’est un plus gros défi à relever par ce que pour nous, il n’est pas question que nous fassions une pâle copie du SARA 2015. Nous sommes tenus d’améliorer notre Salon parce que pour nous, le SARA, c’est la vitrine agricole de l’Afrique de l’Ouest. Notre ambition, c’est d’améliorer le SARA.

AIP : Quelles leçons avez-vous apprises au SIA 2017 ?

CTD : Avec l’équipe du SARA qui est ici, nous nous sommes dits depuis 2015 qu’il n’y a pas de honte à copier ce qui est beau, ce qui est bon ailleurs. Nous sommes en train de regarder, nous ouvrons nos yeux, nous prenons note de ce que nous voyons et nous allons voir comment contextualiser ce que nous voyons ici et re-contextualiser cela chez nous parce que nous sommes quand même sous les tropiques.

(Interview réalisée par Coulibaly Maryam A. S./AIP)

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Il n’y a plus de représentants ivoiriens en coupes africaines des clubs avec l’élimination dimanche, de l’Association Sportive de Tanda et de l’Asec Mimosas en coupe de la Confédération africaine de football (CAF), rapporte l'AIP.

Ces deux derniers clubs ont été sortis lors de la manche retour des 16e de finale du tour de cadrage. Ayant été battu (1-2) à Libreville par le Centre de formation Mounana du Gabon, au match aller, l’Asec Mimosas n’a pas pu se qualifier au stade Robert Champroux d’Abidjan-Marcory. Les Mimos qui n’avaient besoin qu’un but pour composter le ticket pour la phase de poules, ont été contraints au nul blanc.

Il en est de même pour le champion en titre de Côte d’Ivoire. Victorieuse des sud-africains de Platinium Star à Abidjan par (2-0), l’AS Tanda est tombée en Afrique du Sud au terme des séances de tirs aux buts (4-5). L’équipe de Platinium Star a réussi à renverser la vapeur à la fin du temps réglementaire.

L’AS Tanda et l’Asec Mimos emboitent le pas au Sporting Club de Gagnoa éliminé en 16e de finale de la coupe CAF par l’Etoile Sportive du Sahel de Tunisie et le Séwé Sports de San Pedro, bouté hors de la compétition par Port Authority de Gambie, au tour préliminaire de la ligue des champions, rappelle-t-on.

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L’ex-ministre des transports Gaoussou Touré, par ailleurs député d’Odienné a affirmé, dimanche, à Odienné, lors d’une conférence de presse à sa résidence, que le conflit entre employés et employeurs chinois sur le chantier de bitumage de l’axe routier Odienné Gbéléban est définitivement réglé, rapporte l'AIP.

Selon lui, ce dénouement heureux est à mettre à l’actif du préfet de région qui a mis en place un comité de conciliation pour la résolution définitive des conflits sur le chantier. Il a rappelé les points d’accord entre les deux partis pour le rétablissement de la paix.

Il s’agit entre autres de la déclaration des travailleurs à la CNPS, le paiement des employés avec des bulletins de salaire, le paiement des heures supplémentaires, la prise en charge des blessés de l’affrontement et le remplacement des motos endommagées par les employeurs chinois, a indiqué Touré Gaoussou.

Il a exprimé sa reconnaissance au préfet de région, Germain Goun François qui a mis en place une cellule de réflexion. Ce qui a permis la reprise des travaux. L’ex-ministre a rassuré le bon déroulement des travaux sur  le chantier de la route Odienné-Boundiali, au dire des informations recueillies auprès de la société Soroubat.

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Le député de la commune d’Odienné, Gaoussou Touré a invité les cadres à une synergie d’actions pour la mobilisation de 100 milliards de francs de CFA en vue de l’aménagement du district du Denguélé  et la production de riz à Odienné, rapporte l'AIP.

Selon lui, le monde pourrait être confronté à la problématique de l’autosuffisance d’ici 2025. Pour prévenir une rupture du riz importé, il appelle toutes les intelligences du Denguélé à mobiliser la somme de 100 milliards FCFA dans le cadre de l’aménagement de la région pour la culture de riz.

«Nous ne pouvons pas compter sur l’état pour ce projet, nous allons faire appel à des partenaires pour nous accompagner dans la réalisation de ce projet qui pourra nous éviter la famine d’ici à 2025 », a indiqué le député de la commune d’Odienné.

Plusieurs projets dont le projet soja avaient été réalisés à Odienné, et pour Gaoussou Touré, la somme des expériences acquises depuis de longues années devrait permettre la réussite du projet de riz à Odienné.

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Un astéroïde d'environ 600 mètres de large va passer mercredi à proximité de la Terre, mais sans présenter le moindre danger, selon la Nasa. "Bien qu'il n'y ait aucune possibilité que l'astéroïde entre en collision avec notre planète, il sera très près pour un objet spatial de cette taille", a précisé l'agence spatiale américaine, dans un communiqué. 

Baptisé 2014-JO25, l'astéroïde mesure à peu près 650 mètres de large et passera à 1,8 million de kilomètres de la Terre, c'est à dire un peu moins de cinq fois la distance qui nous sépare de la lune. La dernière fois que 2014-JO25 nous a rendu visite remonte à 400 ans et on ne le reverra pas avant 2.600 ans. Le gros objet spatial passera près de notre planète après avoir contourné le Soleil puis il continuera sa route vers Jupiter avant de retourner vers le centre du système solaire.

En 2004, Toutatis, un astéroïde bien plus gros - 4,6 km de long sur 2,4 km de large en forme de cacahouète - était passé à 1.549.719 km, c'est à dire quatre fois la distance de la Terre à la Lune. La Nasa avait également estimé qu'il ne présentait aucun risque pour notre planète, tout au moins pendant 558 ans, époque à laquelle il repassera à proximité de la Terre, mais cette fois plus près. 

La prochaine visite d'un gros objet volant n'est pas prévu avant 2027, lorsque l'astéroïde 199-AN10, de 800 mètres de largeur, s'approchera à 380.000 km (la distance Terre/Lune). La visite du 19 avril est une "opportunité exceptionnelle" pour les astronomes et les amoureux du ciel, a souligné la NASA. Sa surface étant deux fois plus réfléchissante que celle de la Lune, il devrait être visible avec un petit télescope pendant une ou deux nuits.

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Les autorités de Grand Bassam ont récemment procédé à la pose de la première pierre d’un complexe technologique dédié aux jeunes de la localité. D’un cout global de 150 millions de francs, cette infrastructure ultra moderne comportera une salle multimédia pour la formation en NTIC équipée de 24 ordinateurs haut de gamme, des caméras de surveillance, une salle de vidéoconférence d’utilité multiple, etc, rapporte le quotidien Fraternité Matin.

Un autre pan du bâtiment servira de bureau administratif. Le complexe, selon le maire Phillipe Ezaley, abritera aussi un centre d’insertion des jeunes. Le complexe technologique sera édifié sur un espace de 600 m² avoisinant le stade Alassane Ouattara en construction. Le démarrage des travaux des projets sociaux sus-cités aura lieu le 24 Avril prochain.

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Le président du comité d’organisation des pré-congrès régionaux du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), Adama Bictogo, a publiquement présenté ses excuses à l’ensemble des militants afin qu’ils créditent ces assises par leur mobilisation, rapporte l'AIP.

«La meilleure manière d’organiser un parti, c’est de donner les moyens à ceux qui sont sur le terrain et non à ceux qui sont toujours assis dans les bureaux. Nous, cadres du RDR, ne l’avions pas fait, nous vous demandons pardon. C’est pourquoi, les pré-congrès doivent êtres une occasion pour vous de dire tous ce qui ne va pas et nous trouverons des réponses», a déclaré Adama Bictogo.

Recevant, vendredi, les commissaires politiques et les secrétaires de section, au Palais de la culture, à Treichville, M. Bictogo a exprimé les regrets de la haute direction de son parti face aux difficultés des militants, leur promettant de "ne plus garder de résolution dans un tiroir".

Il a invité les militants du RDR à garder espoir et à croire en son président Alassane Ouattara et au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui travaillent pour le pays et pensent aussi aux militants de leur parti.

Ces assises régionales qui auront lieu du 27 au 30 avril, visent à remobiliser les militants autour d’une "espérance forte pour construire la Côte d’Ivoire nouvelle dans la dynamique, la méthode et la vision du président du parti".

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