Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Cour pénale internationale (CPI)  n’en démord pas malgré l’intention affichée du président ivoirien Alassane Ouattara de ne plus transférer ses compatriotes devant cette juridiction. En effet, contacté via internet par La Diplomatique d’Abidjan (LDA), sur la situation de ses enquêtes en Côte d’Ivoire, la Cour a réagi sans ambages, à travers son Coordonnateur chargé de la sensibilisation en Côte d’Ivoire, Jean-Michel Beaucher : "Bien entendu, les enquêtes du Bureau du Procureur de la CPI en Côte d’Ivoire se poursuivent et comme l’a souvent rappelé le Procureur de la Cour Mme Bensouda, dès qu’elle aura récolté suffisamment d’éléments de preuve pour demander l’émission de nouveaux mandats d’arrêt, elle  le fera", a déclaré M. Beauché. 

"Le Bureau du Procureur poursuit ses activités en toute indépendance et impartialité, et comme l’a récemment mentionné (la procureure) Fatou Bensouda, le Bureau du procureur compte intensifier ses activités d’enquête concernant les autres parties aux violences post-électorales au cours de l’année 2015".

Mais bien avant, Jean-Michel Beaucher a pris soin de rappeler qu’"qu’en l’état actuel des choses, la Cour Pénale Internationale (CPI) a émis trois mandats d’arrêt publics (concernant le dossier ivoirien) : il s’agit des mandats à l’encontre de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et de Simone Gbagbo".

 Du coup, l’usage du terme "autres parties" par ce haut fonctionnaire de la CPI pourrait tout simplement signifier que les personnes visées par ces enquêtes peuvent être de tous les camps sauf celui de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui est en attente de son procès à La Haye. En attendant les résultats! 

Abdoul Razak Dembélé

 

Comment

Le e-Commerce est en train de prendre de l’ampleur sur le continent. En Côte d’Ivoire, depuis plus de deux ans, les Ivoiriens sont entrés de plain-pied dans le commerce électronique. Et bien de plateformes tel que JUMIA offre la possibilité aux consommateurs ivoiriens de faire des achats en ligne depuis la maison, le bureau ou peu importe le lieu, et de se voir livrer leur article sans se déplacer. Pour mieux comprendre ce commerce en ligne, M. Francis Dufay, Directeur Général de JUMIA Côte d’Ivoire, était l’orateur principal d’une conférence-débat sur le thème: «e-Commerce: quel impact dans le développement socio-économique d’un pays ?», organisée par le COMPAD(Les Communicateurs Pour la Paix et le Développement) dans le cadre de ‘’La tribune des COMPAD’’ à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.

Selon Francis Dufay, le principe du e-commerce consiste à une mise en relation d’un vendeur et d’un client sur une plate-forme. Cette relation permet ainsi d’augmenter le choix de l’accessibilité, et surtout le pouvoir d’achat du consommateur en fluidifiant le marché. Le e-Commerce peut être présenté sous deux formes : les biens physiques(tous les articles de grande consommation) et les services( Financement, réservation d’hôtels, restauration, voyages, immobilier etc).

En Côte d’Ivoire depuis plus deux 2 ans, le e-Commerce a pris son envol. Et maintenant, il « est en plein essor » avec l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs comme Kaymu, Discount, fait observer M. Dufay. « Le e-Commerce peut véritablement se développer en Côte d’Ivoire, cela dépendra des acteurs et leurs relations avec la clientèle. Mais déjà, il faut croire qu’il a un avenir prometteur», souligne-t-il, insistant sur la « confiance », élément fondamental dans la prospérité du commerce électronique dans un pays. « Sans la confiance, il n’existe pas de e-Commerce », a-t-il affirmé, donnant l’exemple des grandes plateformes mondiales telles que: Amazone, Ebay, Alibaba, Taobao etc qui ont acquis leur notoriété grâce à la confiance établie avec la clientèle par la qualité des services.

Par ailleurs, le conférencier fait remarquer qu’une telle activité peut avoir des apports notables sur l’économie d’un pays comme la Côte d’Ivoire au niveau de son développement économie numérique, des réseaux logistiques de paiement en ligne, de favoriser le développement de nouveaux acteurs, de générer des gains de productivité bénéfique… Il soutient également que le commerce électronique est un moyen de lutte contre la vie chère et de création de nouveaux emplois qualifiés(webmasters, webmarketing, etc).

C’est pourquoi, tout en revendiquant la place de leader du e-Commerce ivoirien avec ½ millions de visiteurs par mois, M. Dufay précise qu’il emploie, en 2 ans d’existence, 300 personnes en plein temps. Il reconnait toutefois que son entreprise doit encore s’agrandir et se montrer plus performante face à l’arrivée d’autres acteurs sur le marché. «Nous n’avons pas peur de la concurrence, cela veut dire qu’il y a d’autres personnes qui s’intéressent au marché. Il nous revient donc d’améliorer constamment nos services pour garder cette place de leader», a clamé le directeur général de Jumia Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Patrick Brou, coordonnateur général du COMPAD, a relevé que la Côte d’Ivoire, qui fait office de locomotive dans la sous-région, n’est nullement répertoriée dans l’indice du commerce électronique B2C qui voit la Sierra Leone et le Mali arrivés en tête dans la zone CEDEAO. C’est en tout cas, ce que lui fait dire le « Rapport 2015 sur l’économie de l’information » publié par le CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement). C’est pourquoi, le COMPAD en organisant cette conférence-débat veut attirer l’attention des gouvernants sur des sujets d’intérêt national tel que celui du « e-Commerce » qui mérite des réflexions plus approfondies au plus haut niveau pour son développement en Côte d’Ivoire.   

Daniel Coulibaly

Comment

(Note d’information du ministère des Sports parvenue à notre rédaction dimanche 19 avril 2015)

Pour la première fois depuis l'éclatement des rumeurs sur les primes impayées des Eléphants, vainqueurs de la CAN 2015, le ministre des Sports sort de sa réserve. Dans l’attente de la confrontation qu'il a demandée devant le Premier ministre avec la Fédération ivoirienne de football (FIF) et ceux qui gèrent les fonds en Côte d’Ivoire, Alain Lobognon affiche une sérénité face à cette sordide affaire au parfum diffamatoire. Retranché chez lui à Fresco, au bord de la lagune Gôglè, le ministre des Sports décroche ses premières pertuisanes à l’endroit de ceux qui semblent l'accuser.

«Mon honneur ne s'achète pas», précise d’emblée le député maire de Fresco. Expliquant ainsi son silence depuis le déclenchement de cette histoire aussi «chimérique». «Chez nous à Fresco, lorsque l'on t'insulte en public, ton silence est perçu comme vérité. Accusé, bafoué, ma réponse est attendue», reconnaît le ministre Lobognon. Mais avant, il met en garde tous ceux qui s’agitent et surtout les «mercenaires qui prostituent leurs plumes pour quelques centimes». Car, avance Alain Lobognon, «Ma réponse viendra. Ceux qui ne seront pas contents, sont déjà prévenus». Le locataire du 8ème étage de la Tour B, dans l’attente de la réponse à sa correspondance du 17 mars 2015 à la FIF relative aux rumeurs de primes impayées (il marquait son étonnement suite aux rumeurs de primes impayées et sollicitait de la Fédération la liste exhaustive des concernés et des sommes dues), entend tirer toutes les conséquences «le jour où la FIF publiera un début de preuve d'impayés de primes me mettant en cause». Pis, il met au défi tout membre de la FIF capable de justifier des primes impayées aux joueurs «quand un des leurs a reçu 100 millions F CFA d'argent de poche». Surtout que le virement des primes de la finale a même été autorisé, le 5 février 2015, soit 3 jours avant le triomphe des coéquipiers du capitaine Yaya Touré.

Malgré cette histoire au parfum diffamatoire, le ministre Alain Lobognon n’envisage aucunement modifier son attitude et sa vision qui milite non seulement à consolider le programme sportif du président de la République mais surtout à booster le développement des sports en Côte d’Ivoire. Après avoir offert à la Côte d’Ivoire cinq médailles mondiales (deux en athlétisme, trois au taekwondo), un titre de vice-champion du monde aux sports paralympiques, deux CAN de football (cadets et séniors), Alain Lobognon a doté la Côte d’Ivoire de sa toute première Loi sur le Sport. Le mois dernier, il a lancé une étude sur la professionnalisation du sport. Des actions qu’il entend mener malgré les chants d’esprits malins.  «Ma posture ne changera pas. Laissons l'argent du sport aux sportifs et mettons le cap sur le professionnalisme», conseille-t-il.

Tout en dénonçant l’instrumentalisation des cadres de Fresco, il se veut le porte-parole des populations qui attendent «de voir le trophée remporté par la Côte d’Ivoire à la CAN 2015». A travers cette première sortie sur son compte Twitter, le ministre marque son engagement à faire éclater la vérité sur cette affaire de «Primes impayées».

Source : Ministère de la Promotion de la Jeunesse, Sports et Loisirs)

Titre : La Rédaction

-----------------------

Encadré : FIF, sortez les preuves!

Le ministre Alain Lobognaon "met au défi tout membre de la FIF (Fédération ivoirienne de football) capable de justifier des primes impayées aux joueurs quand un des leurs a reçu 100 millions F CFA d'argent de poche". Peut-on lire dans la note d’information du ministère en charge des Sports. Alors, la Fédération ivoirienne de FIF devrait arrêter de faire la langue de bois et dire une bonne fois ce qui se passe réellement. Pourquoi confirmer ces rumeurs de primes impayées sans donner leur montant, encore moins les noms des joueurs concernés ? Il faut éviter d’entretenir le flou autour de cette affaire qui, au-delà d’une question de primes impayées, relève de la gouvernance du denier public.

 

Armand Tanoh  

Comment

Le Président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Ghanéen John Dramani Mahama, condamne les actes barbares, criminels et xénophobes ainsi que les meurtres d’innocents Africains en Afrique du Sud, urgeant le gouvernement sud-africain à agir rapidement pour mettre fin à la recrudescente vague d’attaques à travers la pays.


Dans une Déclaration datée du 16 avril, le Président John Dramani Mahama condamne également les Sud-Africains impliqués dans ces agissements.

L’organisation ouest-africaine juge de pitoyable le fait que les peuples mêmes dont les nations se sont sacrifiées pour aider l’Afrique du Sud à combattre, éloigner et vaincre l’apartheid, soient aujourd’hui considérés comme des indésirables et lynchés de manière aussi barbare.

« Nous félicitons la déclaration de notre frère, le Président Jacob Zuma, et son assurance pour une résolution pacifique, mais nous demandons un plan d’action national urgent, soutenu par une campagne pour le changement de comportement contre la xénophobie en Afrique du Sud », a-t-il ajouté.

 

Source AIP

Comment

Le Président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Ghanéen John Dramani Mahama, condamne les actes barbares, criminels et xénophobes ainsi que les meurtres d’innocents Africains en Afrique du Sud, urgeant le gouvernement sud-africain à agir rapidement pour mettre fin à la recrudescente vague d’attaques à travers la pays.


Dans une Déclaration datée du 16 avril, le Président John Dramani Mahama condamne également les Sud-Africains impliqués dans ces agissements.

L’organisation ouest-africaine juge de pitoyable le fait que les peuples mêmes dont les nations se sont sacrifiées pour aider l’Afrique du Sud à combattre, éloigner et vaincre l’apartheid, soient aujourd’hui considérés comme des indésirables et lynchés de manière aussi barbare.

« Nous félicitons la déclaration de notre frère, le Président Jacob Zuma, et son assurance pour une résolution pacifique, mais nous demandons un plan d’action national urgent, soutenu par une campagne pour le changement de comportement contre la xénophobie en Afrique du Sud », a-t-il ajouté.

 

Source AIP

Comment

Un jeune homme, présumé criminel, chef d’une bande d’adolescents appelés "microbes" qui sèment la terreur depuis quelques années à Abidjan, en s’attaquant à la machette à de d’innocentes personnes. Il était connu sous le pseudonyme "Zama". Arrêté par des forces de l’ordre, menotté, puis abandonné à la vindicte populaire. Il est lynché à mort par la foule en colère, révoltée, puis découpé en morceaux avant d’être brûlé sous un tas de pneus. Tel a été le sort de "Zama" le mardi 14 avril 2015.

Au grand soulagement des populations riveraines qui, légitiment, poussaient un soulagement après des années de psychoses et de terreur à cause aux agressions sanglantes à eux infligées par le gang des "microbes". Mais aussi, au grand mépris des droits de l’homme. Une scène qui rappelle encore les atrocités de la crise ivoiriennes, marquée par des exactions de tous genres, où la rue régnait en maître absolu et épargnait ou arrachait la vie à qui elle voulait. La rue, c’est cette foule sans esprit. Cette troupe sans leader. Ce groupe, qui n’est guidé que par un seul instinct : la violence.

Hier, durant la crise postélectorale, des ivoiriens ont tué et brûlé d’autres ivoiriens ainsi que des étranger sous le seau de l’"article 125". Un supplice du feu qui consistait brûlé vifs les victimes, soupçonnés d’appartenir au camp politique adverse. Fini la crise. Mais la barbarie poursuit sa route dans les cœurs et les esprits de certains ivoiriens.

Début 2015, la Côte d’Ivoire a été marquée par un inquiétant et répugnant phénomène d’enlèvement et assassinats d’enfants, créant une psychose généralisée. Un fléau que l’Unicef avait même condamné à l’époque, appelant des mesures de protections des enfants dans le pays. Si les autorités ivoiriennes et les populations se sont hermétiquement dressées contre se phénomènes, cela n’a pas empêché des personnes, agissant en groupe, de se faire justice. Ainsi, très souvent, d’innocentes personnes, soupçonnées d’être des "enleveurs d’enfants", ont été l’objet de lynchage à Abidjan tout comme à l’intérieur du pays. Au moins victimes de ces lynchage a trouvé la mort. Des agissements qui ont fini par s’estomper avec leur condamnation ferme par les autorités qui ont appelé au calme, et sévèrement mis en garde contre les débordements.   

Aujourd’hui, avec le lynchage à mort de "Zama", qui déjà arrêté et menotté aurait dû être remis à la justice, interpelle sur la réalité des droits de l’Homme dans la conscience ivoirienne. Comment peut-on assister à une telle scène sans que personne ne réagisse ? Autorités, société civile, précisément les organisations de défense des droits de l’Homme, élus locaux d’Attécoubé où les fait se sont déroulés, hiérarchie des forces de l’ordre… aucune réaction !  

Au moins, on aurait pu annoncer une enquête au sein de la police pour situer les responsabilités et voir ce qui n’a pas marché pour que le suspect se retrouve à la merci d’une foule révoltée, après son arrestation. Juste pour faire bonne figure aux yeux du monde. Mais rien de tout cela. La loi de la rue, qui consiste à se rendre justice, va-t-elle toujours régner en Côte d’ivoire, ce pays fraichement entré dans le cercle des nations ayant abrogé aboli la peine de mort ? La justice ne peut pas ordonner la mise à mort du pire des criminels, mais l’Homme se donne le droit d’ôter la vie à l’Homme au mépris de la justice. Attention ! L’"émergence" ivoirienne est en train de se construire la culture des droits humains.

 

Armand Tanoh

Comment

Un jeune homme, présumé criminel, chef d’une bande d’adolescents appelés "microbes" qui sèment la terreur depuis quelques années à Abidjan, en s’attaquant à la machette à de d’innocentes personnes. Il était connu sous le pseudonyme "Zama". Arrêté par des forces de l’ordre, menotté, puis abandonné à la vindicte populaire. Il est lynché à mort par la foule en colère, révoltée, puis découpé en morceaux avant d’être brûlé sous un tas de pneus. Tel a été le sort de "Zama" le mardi 14 avril 2015.

Au grand soulagement des populations riveraines qui, légitiment, poussaient un soulagement après des années de psychoses et de terreur à cause aux agressions sanglantes à eux infligées par le gang des "microbes". Mais aussi, au grand mépris des droits de l’homme. Une scène qui rappelle encore les atrocités de la crise ivoiriennes, marquée par des exactions de tous genres, où la rue régnait en maître absolu et épargnait ou arrachait la vie à qui elle voulait. La rue, c’est cette foule sans esprit. Cette troupe sans leader. Ce groupe, qui n’est guidé que par un seul instinct : la violence.

Hier, durant la crise postélectorale, des ivoiriens ont tué et brûlé d’autres ivoiriens ainsi que des étranger sous le seau de l’"article 125". Un supplice du feu qui consistait brûlé vifs les victimes, soupçonnés d’appartenir au camp politique adverse. Fini la crise. Mais la barbarie poursuit sa route dans les cœurs et les esprits de certains ivoiriens.

Début 2015, la Côte d’Ivoire a été marquée par un inquiétant et répugnant phénomène d’enlèvements et assassinats répétés d’enfants, créant une psychose généralisée. Un fléau que l’Unicef avait même condamné à l’époque, appelant des mesures de protections des enfants dans le pays. Si les autorités ivoiriennes et les populations se sont hermétiquement dressées contre se phénomènes, cela n’a pas empêché des personnes, agissant en groupe, de se faire justice. Ainsi, très souvent, d’innocentes personnes, soupçonnées d’être des "enleveurs d’enfants", ont été l’objet de lynchage à Abidjan tout comme à l’intérieur du pays. Au moins victimes de ces lynchage a trouvé la mort. Des agissements qui ont fini par s’estomper avec leur condamnation ferme par les autorités qui ont appelé au calme, et sévèrement mis en garde contre les débordements.   

Aujourd’hui, avec le lynchage à mort de "Zama", qui déjà arrêté et menotté aurait dû être remis à la justice, interpelle sur la réalité des droits de l’Homme dans la conscience ivoirienne. Comment peut-on assister à une telle scène sans que personne ne réagisse ? Autorités, société civile, précisément les organisations de défense des droits de l’Homme, élus locaux d’Attécoubé où les fait se sont déroulés, hiérarchie des forces de l’ordre… aucune réaction !  

Au moins, on aurait pu annoncer une enquête au sein de la police pour situer les responsabilités et voir ce qui n’a pas marché pour que le suspect se retrouve à la merci d’une foule révoltée, après son arrestation. Juste pour faire bonne figure aux yeux du monde. Mais rien de tout cela. La loi de la rue, qui consiste à se rendre justice, va-t-elle toujours régner en Côte d’ivoire, ce pays fraichement entré dans le cercle des nations ayant aboli la peine de mort ? La justice ne peut pas ordonner la mise à mort du pire des criminels, mais l’Homme se donne le droit d’ôter la vie à l’Homme au mépris de la justice. Attention ! L’"émergence" ivoirienne est en train de se construire sans la culture des droits humains. Et dans un contexte préélectorale émaillé par des propos virulents de politiques de tous bords.  

 

Armand Tanoh

Comment

Ca y est. Stromae est en Côte d’Ivoire pour un concert le 23 mai 2015 à l'open Air Heden Golf Hôtel d'Adibjan. Ce spectacle s’inscrit dans le cadre d’une première tournée en Afrique subsaharienne du chanteur. 

Il s’agit de 8 pays :  le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Cap Vert, le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Congo-Kinshasa(RDC) et le Rwanda qui sont concernés par cette tournée telle que détaillée par le chanteur Belge d’origine rwandaise sur sa page facebook, le vendredi 17 mai 2015.

Le plus « Formidable »(titre d’une de ses chansons ») des chanteurs Belges donnera un concert dans chaque pays . Au Rwandais, ça sera un peu particulier pour Stromae. Car, c’est le pays dont son père est originaire, et il s’y rendra pour la première fois de sa vie. Fils d'un père rwandais et d'une mère flamande, Stromae s’est déjà rendu en Afrique du Nord ou Magreb avec des concerts à Alger, Rabat et Tunis en 2014. Mais c'est la première fois qu'il organise une série de concerts en Afrique subsaharienne.

Les dates de la tournée de Stromae en Afrique subsaharienne via sa page facebook.

Le 13 mai 2015 : au Monument de la Renaissance à Dakar.

Le 16 mai 2015 : au Gamboa Festival de Prala.

Le 19 mai 2015 : à la maison du parti de Bonanjo à Douala.

Le 23 mai 2015 : à l'open Air Heden Golf Hôtel d'Adibjan.

Le 06 juin 2015 : au stade de Libreville.

Le 10 juin 2015 : au palais des Congrès de Brazzaville.

Le 13 juin 2015 : au théâtre de Verdure de Kinshasa.

Le 20 juin 2015 : au stade Amahoro de Kigali.

Daniel Coulibaly

Comment

La publication "d’écrits virulents", "teintés d’insolence, de menaces ouvertes, voire de propos insurrectionnels ou d’accusations sans fondement", "sur un ton de belligérance appuyée dans un climat de campagne présidentielle anticipée", "font peser de graves menaces sur le processus électoral à venir", dénonce le Conseil national de la presse dans un communiqué parvenu vendredi à l’AIP.

Sans citer les organes incriminés, le CNP note que ces publications consistent "en la retranscription systématique de discours d’acteurs politiques, tantôt en des éditoriaux visant des personnalités politiques" et fait observer que ces pratiques "contreviennent gravement aux règles de la profession".

L’instance de régulation appelle les directeurs de publication "à redoubler de vigilance en veillant à un traitement responsable de l’information" et les journalistes à éviter "de se comporter comme des acteurs politiques, comme cela est régulièrement constaté".

La presse ivoirienne est incriminée par tous les observateurs comme l'un des acteurs-clés des différentes péripéties de la crise depuis sa survenue en 2002 jusqu'au dénouement sanglant de la présidentielle de 2010 qui a causé plus de 3.000 morts.

AIP

Comment

Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a annoncé vendredi 17 avril 2015 à Abidjan, l’organisation du 18 au 25 juin d’une session "test" de l’ouverture d’un Institut d’études stratégiques et de défense (IESD) à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la paix, "un instrument de réflexion et d’anticipation".

"Centre d’excellence ne délivrant pas de diplôme, cet institut, à vocation sous-régionale, contribuera au renforcement des capacités sur des thèmes transversaux à travers des échanges d’expériences sur les conflits de plus en plus asymétriques comme le terrorisme", a indiqué le ministre lors d’un déjeuner de presse, au mess des officier de l’Etat-major de l’armée.

"Il s’agit d’un instrument de réflexion et d’anticipation visant à préparer les cadres à l’exercice de fonctions stratégiques tout en suscitant l’intérêt des populations sur les questions de défense et de sécurité par la promotion du lien Armée-Nation", a-t-il indiqué en présence du Chef d’Etat-major et de la haute hiérarchie des Forces républicaines.

La session de lancement qui précédera la création de l’institut, est consacrée au thème "Les relations Armées-Nations, quel modèle pour l’Afrique ?" et sera organisée par le Conseil national de sécurité, le ministère de la Défense en collaboration avec la Direction de la Coopération et de la Sécurité de défense de la France, l’Institut français des hautes études de défense nationale et l’ONUCI.

L’IESD sera le dernier palier de la pyramide de formation des forces armées ivoiriennes après l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville, l’Ecole des sous-officiers d’active (ENSOA) de Bouaké, les écoles de la gendarmerie de Toroguhé et Abidjan et l’Ecole des forces armées (EFA) de Zambakro à Yamoussoukro. Sa création s’inscrit dans le cadre de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS).

 

Source : AIP

Comment