Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Un éléphant qui erre depuis plusieurs mois dans différentes zones de la région du Lôh-Djiboua, Sud-ouest, a réduit en bouillie dans l’après-midi de mercredi, Otiti Marcellin, 11 ans, élève dans le village de  Céliboa, 17 km de Lakota, canton Tiéko, rapporte l'AIP.

Quelques parties des restes du gamin ont pu être collectées et  ramenées au village en vue de cérémonies funéraires, a-t-on appris.

Selon des témoins, l’animal pour des raisons pour l’heure inconnues, a pris en chasse une bande d’enfants qui jouaient avec lui. Dans la débandade, Otiti Marcellin a fait une chute qui lui a été fatale. L’éléphant l’a récupéré avant de le malmener dans tous les sens. Dans cette furie meurtrière, la bête a marqué plusieurs pauses, une patte arrière bien posée sur sa victime.

« On se demande bien si c’est un animal ou autre chose tellement il semblait savoir exactement ce qu’il voulait », a déclaré l’un des représentants du conseil régional à Lakota, Kouadio David.

A céliboa, tout le monde s’interroge sur le brusque accès de violence qui a gagné l’éléphant errant que beaucoup de curieux notamment les enfants allaient contempler en plein milieu naturel. Certaines personnes offraient des aliments au pachyderme qui les dégustait dans un spectacle que de nombreuses personnes ne voulaient pas se faire conter.

L’éléphant n’oubliait toutefois pas de détruire des plantations au passage, semant la désolation chez bon nombre de paysans impuissants devant son impressionnante présence.

Plusieurs appels à l’aide pour débarrasser les populations de cet encombrant ‘’visiteur’’ n’ont pas trouvé d’échos favorables, le transfèrement d’un éléphant étant une opération délicate. L’abattre a été non plus déconseillé car non seulement ce mammifère est une espèce protégée en Côte d’Ivoire mais le tuer peut s’avérer désastreux pour les paysans s’ils ratent leur cible et que l’animal se sent en danger.

Finalement, l’irréparable craint de tous a fini par se produire et l’éléphant, lui, hume toujours l’air frais de Lakota dans une liberté dangereuse pour tous.

Comment

Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), membre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RDHP), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire depuis 2011, ne doit pas s’arrêter à « deux mandats seulement », a estimé vendredi Ibrahim Cissé Bacongo, cadre de la haute direction de ce parti.

« Nous n’avons pas fait ce que nous avons fait et subi ce que avons subi tout le long du chemin périlleux et plein d’embûche qui conduit au pouvoir d’Etat pour deux mandats seulement», a déclaré M. Cissé, présidant l’ouverture du pré-congrès éclaté du RDR pour la zone de Treichville, au Palais de la culture.

« Pour ce qui me concerne, et au nom de la direction du parti, que je représente ici, je ne peux pas me résoudre ou à me résigner à une telle fatalité ; (…) nous devons aller encore plus loin dans les chantiers engagés par le président Alassane Ouattara, et porter encore plus haut notre pays. Nous le pouvons, si nous le voulons », insisté le conseiller spécial chargé des affaires juridiques du président de la République, en présence de militants RDR de Treichville, d’un représentant du maire de la commune, et de représentants d’autres partis membres du RHDP.

Les pré-congrès du RDR se tiennent dans toutes les régions politiques du parti, et prennent fin dimanche. Ils sont destinés à ouvrir le débat en interne, pour permettre aux militants de passer en revue la vie de leur formation et faire des propositions en prélude au congrès du parti prévu cette année.

La présidente du comité d’organisation du pré-congrès du RDR à Treichville, la députée Amy Toungara, a souhaité que ces assises se tiennent dans « la vérité et la courtoisie ».

Ce congrès du parti présidentiel intervient à quelque trois ans de la présidentielle de 2020, dans un contexte où le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), son principal allié au sein du RHDP, lui réclame une alternance en sa faveur pour cette élection. Une exigence que à laquelle le RDR n’a jamais officiellement répondu favorablement.

Récemment, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a annoncé des primaires pour le choix de leur candidat à la prochaine présidentielle.

Comment

 Commandant de la force de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) sur le départ, le Général français Didier L’Hôte a partagé, jeudi,  des conseils avec l’ensemble de ses frères d’armes ivoiriens, les encourageant notamment à garder « confiance » dans leur hiérarchie.

« Chers frères d’armes, ayez confiance en vos chefs civils et militaires. Ils en veulent, ils travaillent avec acharnement et sérieux pour le bien de tous. Alors, agissez en soldats. C’est votre seule raison d’être », a-t-il confié, lors d’une cérémonie d’hommage en son honneur, à l’état major des armées au Plateau.

L’officier général français recevait la distinction de commandeur de l’ordre national de Côte d’Ivoire, en reconnaissance à sa contribution au retour à la paix dans le pays et singulièrement pour son appui technique aux forces armées ivoiriennes.

En référence aux remous qui secouent la grande muette depuis le début de l’année avec des revendications portant notamment sur des primes, il a appelé les soldats ivoiriens à regarder l’avenir avec « rigueur » afin de jouer leur partition dans le parcours vers une « normalité absolue » en Côte d’Ivoire.

Pour lui, il s’agit pour les Forces armées de Côte d’Ivoire de s’affirmer comme une institution majeure et républicaine. « Bannissez la médiocrité, alors vous deviendrez un modèle d’institution à suivre pour beaucoup de vos concitoyens », a lancé, le général L’Hôte, non sans rappeler que, quand bien même  la liberté de pensée est admise dans armées, l’obéissance reste non négociable. « Ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Maintenez le cap haut», a-t-il insisté.

En poste depuis 2015, le général de division Didier L’Hôte a passé 38 mois à la tête de la force de l’ONUCI dont le départ définitif est prévu pour le mois de juin . Né en mai 1960, à Dax il est saint-cyrien et officier des troupes de marine. Il a servi successivement au 3ème puis au 8éme régiment de parachutiste d’infanterie de marine avant de commander le 2ème régiment d’infanterie  de marine.

Avant la Côte d’Ivoire, il a servi, en Afrique, au Tchad, en République de Djibouti, en République centrafricaine, au Gabon, au Sénégal, au Rwanda, au Congo, au Mali, en Tanzanie. Il a également pris part à des missions au Kossovo, en Bosnie Herzégovine, en Macédoine, au Liban et en Afghanistan.

Comment

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), à travers la commission de finances du secteur privé et le cabinet Espartners (Esp), a lancé jeudi, la deuxième édition de la ‘’Finance s’Engage’’ à la Maison de l’entreprise au Plateau, rapporte l'AIP.

Cette édition 2017 se tiendra le 26 octobre, annoncé Daouda Coulibaly, président de la commission de financement du secteur privé. Elle permettra notamment de récompenser les banques, les institutions de microfinances et les établissements financiers qui auront respecté leurs engagements lors de l’édition 2016, autour des Awards du financement mais aussi et surtout d’interroger à leur tour l’ensemble des acteurs financiers autour des Petites et moyennes entreprises (Pme), a-t-il ajouté.

Cette deuxième édition, selon Daouda Coulibaly, ‘’marquera l’engagement individuel et collectif des Pme vis-à-vis des banques. Un contrat d’engagement sera signé entre les deux parties afin de briser définitivement le mur du silence et d’ouvrir l’horizon vers un dialogue sain et contractif’’.

Le 24 novembre 2016, lors du lancement officielle de l’édition 2017 de la ‘’Finance s’Engage’’, au siège de la Banque africaine de développement (Bad), 13 banques, deux établissements financiers et quatre institutions de microfinances ont pris l’engagement de débloquer 1276 milliards de francs cfa en faveur des Pme.

Selon le co-fondateur & Ceo de Espartners, Eric Kacou,  une étude menée autour de 4212 entreprises dans 10 villes du pays a révélé que sur 91% des entreprises qui ont besoin de financement, 33% seulement font la démarche d’aller vers les banques et 50% d’entre elles obtiennent le financement.

Pour lui, l’écart existant entre l’offre et la demande reste encore trop élevé car l’offre représente 1/3 des besoins de financement qui s’élèvent à environ 3600 milliards  de francs CFA.

Comment

 Quatre individus armés de kalachnikov ont emporté la somme de 33 065 000 fcfa dans une attaque perpétrée jeudi, vers 7 heures sur un véhicule de type 4×4 de marque Toyota, ayant à son bord six hommes d’affaires en partance pour le Ghana pour des achats de marchandises, rapporte l’AIP.

Les six occupants du véhicule qui, fort heureusement, n’ont pas subi de violences physiques ou autres animosités de la part de leurs bourreaux, restent tout de même sous le choc à la suite de cette mésaventure matinale.

Selon notre source, Labalé Moumouni, au volant son véhicule et accompagné de cinq autres amis, sont pris dans une embuscade, peu après le village de Niandégué à quelques 20 km de Bouna, par des quidams qui, ayant braqué des fusils d’assauts contre eux, leur intime sévèrement l’ordre de descendre de la Toyota pour une fouille.

Les hommes d’affaires qui seront finalement étalés au sol, seront donc dépouillés des fortes sommes d’argent en leur possession. Après l’opération, les ravisseurs prennent la poudre d’escampette fendillant à cœur joie les broussailles, laissant derrière eux des hommes désespérés dont certains hallucinaient.

Ils fondent donc un espoir dans l’enquête en cours, ouverte par les éléments de la brigade mobile de gendarmerie de Bouna, pour faire la lumière sur cette affaire et dénicher les auteurs et complices de cette attaque.

Comment

La Fondation SIFCA a accordé deux subventions d’une valeur globale de 9 951 000 FCFA à la compagnie Tumanum et à l’Association ivoirienne de Capoeira Owlave, deux organisations culturelles ivoiriennes.

Selon un communiqué de presse de la Fondation, la première évolue dans la recherche, la formation et la création artistique en drummologie (décryptage des tambours parleurs) et la seconde dans la rééducation et la réinsertion des enfants issus de milieux défavorisés à travers l’apprentissage de la Capoeira.

Cette subvention permettra d’une part, à la compagnie Tumanum de payer son billet d’avion afin de participer à la 5ème édition du Festival international de percussions et d’arts traditionnels qui se déroule 18 au 28 avril en Egypte. D’autre part, elle permettra à l’Association ivoirienne de Capoeira Owlave de mettre en œuvre son projet de réinsertion des jeunes défavorisés à travers l’apprentissage de la Capoeira.

Au nom de Mme Billon Henriette, la secrétaire générale de la Fondation SIFCA, Mme Ouégnin Melissa a remis les chèques à M. N’Zian Toussaint, directeur artistique de Tumanum et à Mme Kablan, présidente de l’Association ivoirienne de Capoeira Owlave.

« Par ce geste, la Fondation SIFCA continue de contribuer ainsi à la promotion de la culture et à l’amélioration des conditions sociales des jeunes issus de milieux défavorisés », conclut le communiqué de presse.

Comment

Le ministre auprès du président de la République chargé de l’organisation des VIIIes Jeux de la Francophonie, Robert Beugré Mambé a rencontré mercredi, au cours d’un déjeuner à Marcory, des responsables d’entreprises publiques et parapubliques, pour solliciter leur appui dans la mobilisation des ressources financières au profit de l’évènement.

Selon une note d’information transmise ce jeudi, à l’AIP, le premier responsable de l’organisation de ces jeux en Côte d’Ivoire a précisé que cette aide peut se présenter sous diverses formes : financières, logistiques-matérielles et d’échanges marchandises. Il a rassuré les entreprises en insistant sur la gestion transparente de ces fonds à mobiliser qui seront logés dans un compte ouvert pour la circonstance et gérés par les structures compétentes de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le Directeur général du Port autonome d’Abidjan, Hien Sié, au nom de toutes les entreprises présentes, a salué l’appel du ministre et a affiché la volonté citoyenne des entreprises à œuvrer aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’organisation réussie des VIIIes Jeux de la Francophonie.

Ce clin d’œil du ministre, par ailleurs Gouverneur du District autonome d’Abidjan, s’inscrit dans la volonté de l’Etat de fédérer toutes les forces vives nationales telles que décidée par la Côte d’Ivoire, au lendemain de sa désignation pour organiser les Jeux, en travaillant en étroite collaboration avec les entreprises nationales du secteur public et parapublic.

Dans cette même veine, des ententes tripartites ont été signées  avec la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et la Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).

Les VIIIes jeux de la Francophonie se dérouleront à Abidjan, du 21 au 30 juillet. Plus de 80 États et gouvernements (chefs d’Etat, Ministres,…), 4 000 jeunes sportifs, artistes, 15 000 personnes accréditées dont plus de 3000 bénévoles et 700 journalistes, des vedettes et personnalités internationales sportives et culturelles et plus de 500 000 000 de spectateurs attendus sur les sites de compétitions et concours.

Au niveau de la programmation des jeux, il est prévu 10 concours culturels (chanson, conte, danse, littérature, photo, arts plastiques et visuels, etc), deux activités de développement (création numérique et écologique), neuf  disciplines sportives (athlétisme, lutte libre et lutte africaine, basket-ball, football, judo, etc), des cérémonies d’ouverture, de clôture et le gala des lauréats dont les images seront retransmises en direct auprès de millions de téléspectateurs sur les chaînes du monde entier, un village des partenaires offrant environ 200 stands et de multiples animations périphériques.

Comment

Ce sont près de 7 575 cas d’accidents de travail qui ont été enregistrés l’année dernière, rapporte une déclaration du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean Claude Kouassi, à l’occasion de la 15ième journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, relayée par l’AIP.

Citant la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), ce taux est passé de 7.073 en 2014 et 7.394 en 2015 à 7.575 en 2016, indique le document. Quarante-huit cas de maladies professionnelles en 2016, 15  en 2014 et 34 en 2015 ont été également enregistrés.

Selon le Ministre Kouassi, la persistance des accidents de travail et des maladies professionnelles a un impact négatif sur l’économie des Etats et sur leur développement. « En Côte d’Ivoire, les charges de réparation des accidents de travail et des maladies professionnelles s’élèvent à trois milliards de francs CFA», a-t-il déclaré.

Le gouvernement a estimé que ces efforts devront être soutenus par l’adoption des stratégies et des outils modernes basés sur une saine évaluation des risques professionnels pour élaborer et mettre en œuvre des programmes de préventions plus adaptés.

D’ores et déjà, l’Etat de Côte d’Ivoire a institué des textes pour la pratique de l’hygiène et la sécurité dans le travail et compte faire  l’état des lieux cette année.

Comment

Le sous-directeur en charge de la statistique au ministère de la Communication et de l’Economie numérique et de la Poste, Kacou Anini Yves, a annoncé, mercredi, l’arrivée prochaine à Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué) d’une délégation de la Banque Mondiale pour expliquer le programme e.Agriculture.

Lors d’une séance de travail en présence des autorités administratives et des acteurs du secteur agricole, Kacou Yves a indiqué que le programme e.agriculture vise à permettre aux producteurs d’utiliser de façon efficiente  les techniques de l’information et de la communication dans le monde agricole.

« Cette technologie permet de booster presque tous les secteurs d’activités et l’introduction des TIC dans l’agriculture vise à aider nos populations à produire plus, à mieux produire et à commercialiser facilement », a-t-il expliqué. Il a invité les acteurs du secteur agricole à s’approprier le projet en vue de leur bien-être.

AIP

Comment

Un comité de sensibilisation de la prévention de la rage a été mis en place pour renforcer la stratégie de lutte contre la maladie dans la zone de Bouaké où elle a causé plusieurs décès humains au cours de ces dernières années.

Installé, lundi, dans le cadre du projet de lutte financé par la fondation Golbal Alliance for Vaccines and immunization (GAVI), le comité est composé d’agents vétérinaires et de tierces personnes. Il aura pour mission de sensibiliser sur les risques encourus par les personnes atteintes, les précautions pour éviter la maladie et celles à observer en cas de morsures d’animaux. La mission du comité s’étendra également à la sensibilisation sur les autres zoonoses (maladies transmissibles de l’animale de l’homme).

La rage est une maladie qui se contracte par morsures, griffures ou léchage d’animaux tels les chiens et les chats déjà contaminés. Le projet GAVI d’élimination de la maladie en Côte d’Ivoire a été lancé à Bouaké en avril 2016. Il est financé par la fondation GAVI et exécuté par le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) et d’autres partenaires nationaux et internationaux à Bouaké et à San Pedro.

Dans le cadre de ce projet, un chenil pour la mise en observation des chiens mordeurs et trois motos pour accroître la mobilité des agents chargés des activités de surveillance de la rage ont été remis à Bouaké en août 2016. Une campagne de sensibilisation avait été également menée par l’équipe de coordination dans la sous-préfecture de Bouaké.

Comment