Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, S.E.M. Terence P. McCulley, a présidé ce jeudi 27 août 2015 à la cérémonie de remise d’un important don d’instruments de musique composé d’un orchestre complet au Centre Régional des Œuvres Universitaires d’Abidjan (CROU-A)
Les instruments offerts comprennent des saxophones, des trompettes, des trombones et batteries et les équipements connexes, notamment un clavier électrique, une guitare électronique et des amplificateurs et haut-parleurs. Ces instruments d’un coût de $50,000 (29 million CFA) serviront au rééquipement de l’orchestre de l’université.


Dans son discours, l’Ambassadeur McCulley a souligné l’importance de l’orchestre de l’université. « La fanfare et l'orchestre ont une valeur symbolique importante pour le bien-être des étudiants et de l'université. Au cours de la crise post-électorale, l’ensemble du matériel de musique de l'université a été volé ou détruit. Son remplacement aujourd’hui marque un retour à la normalité. Nous espérons qu’il servira à engager les étudiants dans des activités extra-scolaires pacifiques. »


Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement américain à soutenir l’éducation en général mais aussi l’implication pacifique des étudiants dans le processus électoral. « Le Gouvernement des États-Unis fournit une assistance à travers de multiples initiatives afin de promouvoir la paix à l'université pendant la période électorale. Nous soutenons l'organisation non-gouvernementale ivoirienne Centre régional d'éducation pour la paix, ou RECEPE, dans ses efforts à long terme pour soutenir la paix et la réconciliation sur le campus de Cocody, » a déclaré l’Ambassadeur Terence McCulley.


Le don d’instruments de musique s’inscrit dans le cadre d’un un partenariat entre l’Ambassade des Etats-Unis, à travers l’USAID/OTI et l’ONG RECEPE avec le CROU-A qui a permis l’organisation d’une série d'activités sur le campus, à savoir des concours littéraires et musicaux, des tournois sportifs, des campagnes d'information, des séances de formation, une exposition de photos, un défilé et un concert pour la paix.

Source : Service Communication ambassade des USA à Abidjan

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Une occasion pour les journalistes africains de reconfigurer les relations état-société et de contribuer au développement du continent

 

Le PNUD a lancé aujourd’hui un concours de reportages, Voices2Paris, visant à sensibiliser le public sur les conséquences négatives du changement climatique ainsi que sur les solutions mises en œuvre par des particuliers et des gouvernements dans les pays en développement.

“Nous souhaitons fournir à de jeunes journalistes issus de pays en développement l’occasion unique de contribuer au débat mondial sur le changement climatique à l’approche de la COP21, tout en renforçant leurs capacités et en assurant la reconnaissance de l’excellence », a déclaré Neil Buhne, Directeur du PNUD Genève .

Le PNUD cible des journalistes de 35 ans ou moins, issus de pays en développement, qui sont déjà engagés dans l’écriture publique et qui souhaitent contribuer à une meilleure sensibilisation du public au sujet du changement climatique.

 

Les meilleurs reportages seront publiés chaque jour à l’approche immédiate de la COP21, en portant des messages de lutte et d’espoir émis par les acteurs de terrain en matière de changement climatique dans le monde. Les auteurs des deux reportages gagnants seront invités à assister et à couvrir l’actualité du sommet sur le climat des Nations Unies COP21, qui se tiendra à Paris en décembre.

 

Les jeunes journalistes issus de pays en développement peuvent soumettre leur reportage en anglais et en arabe, chinois, français et espagnol (avec une traduction anglaise), jusqu’au 11 octobre 2015. Les directives de participation sont disponibles sur le site web du PNUD Genève (http://www.apo.af/bXq9up).

Une équipe de journalistes seniors travaillant dans le domaine du changement climatique au sein des meilleurs médias internationaux, des associations de médias régionaux et des représentants des principales organisations internationales feront la sélection des articles et aideront les participants dans l’amélioration de leur production.

 

“Le concours est une excellente initiative pour promouvoir les enquêtes novatrices effectuées par la jeune génération de journalistes. Il s’agit également d’une occasion pour les journalistes africains de reconfigurer les relations état-société et de contribuer au développement du continent », a jouté Sidi El Moctar Cheiguer, Président du Réseau africain des journalistes de l’environnement.

 

Les reportages, une fois sélectionnés et notés, seront publiés sur le site web du PNUD et diffusés par les partenaires du projet afin d’assurer une portée maximale aux articles et de soutenir l’adoption d’un programme ambitieux pendant la COP21.

Adoul Razak Dembélé

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Du 31 Août au 6 Septembre, JUMIA présentera la semaine de l'électroménager: une nouvelle série de réductions ahurissantes sur les meilleures marques d'appareils électroménagers avec jusqu'à 50% de rabais.

La fin des vacances s'annonce palpitante sur JUMIA. Les consommateurs à la recherche de nouveaux appareils ménagers ou désireux d'améliorer leur quotidien pour y introduire plus de confort, n'ont pas à regarder plus loin que  leurs écrans d'ordinateurs ou appareils mobiles. JUMIA Côte d'Ivoire proposera à partir du Lundi 31 Août 2015, une offre spéciale de « bons plans » sur une dizaine de marques dont Moulinex, LG, Samsung, Binatone, Philips, Haier, Nasco et Smart Technology, avec des rabais quasi inédits - jusqu'à -50%. Des milliers de produits électroménagers seront disponibles à l'achat pendant sept jours, avec de nouvelles surprises chaque jour. JUMIA promet une nouvelle semaine épique à l'image de la Mobile Week, dont elle reprendra le concept marketing innovant d'« une marque à l'honneur chaque jour ».


Ainsi, la tâche la plus rude pour les consommateurs sera certainement de se décider devant la multitude de bonnes affaires qui leur seront offertes. Un mixeur ultra moderne à 15 000 FCFA, un réfrigérateur à seulement 121 500 FCFA ou 33 000 FCFA pour un magnifique micro-onde dernière génération.

Après les trois semaines de soldes sur toute la mode qui ont permis à des milliers de fashionistas de renouveler leur garde robe, JUMIA crée un nouvel événement shopping unique en Côte d'Ivoire. La première semaine de l'électroménager permettra de clore les vacances en apportant plus de confort à la maison.

Armand Tanoh

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Ethiopian Airlines, la compagnie aérienne africaine la plus grande, la plus rentable et à la croissance la plus rapide, a lancé son nouveau site web complètement relooké et destiné au client présent en ligne. Le nouveau site web offre plus de convivialité à l’utilisateur pour la réservation, la gestion de ses plans de vols, l’enregistrement en ligne. Il permet au voyageur de vérifier les statuts et plans de vol, de se connecter à son compte ShebaMiles, l’accès aux mises à jour les plus importantes et les plus récentes ainsi que la consultation localisée de propositions d’itinéraires, le tout sur la seule page d’accueil.

 

Les visiteurs du nouveau site se voient offrir un menu affiné avec une navigation aisée, permettant, selon les centres d’intérêt, un accès simple aux informations essentielles, sur tous les produits et services d’Ethiopian Airlines. Le recrutement en ligne, les opportunités commerciales tels que les appels d’offres et les appels à concurrence, des informations sur l’entreprise et beaucoup d’autres nouveaux contenus sont également intégrés dans le nouveau site web d’Ethiopian que l’on peut consulter sur www.ethiopianairlines.com.

 

« Nous sommes fiers d’annoncer le lancement de notre nouveau site web. Il a été conçu en ayant à l’esprit nos clients et il reflète leurs préoccupations dans l’utilisation de la technologie au quotidien. Il intègre en plus l’usage d’interfaces adaptées aux appareils mobiles afin de rendre son utilisation encore plus conviviale », a déclaré Tewolde Gebremariam, Directeur Général du Groupe Ethiopian Airlines. « Nous continuerons d’accroître notre contenu en ligne pour fournir à nos clients des informations plus pertinentes sur les produits et services d’Ethiopian », a-t-il ajouté.

 

Ethiopian est un transporteur panafricain et mondial, qui détient la plus jeune flotte du continent. Ses appareils ont une moyenne d’âge inférieure à sept ans. La compagnie dessert actuellement plus de 91 destinations internationales sur les cinq continents et effectue plus de 200 départs quotidiens.

Armand Tanoh

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Frank Appel, PDG du groupe Deutsche Post DHL, s'est rendu cette semaine en Afrique du Sud et au Nigeria. Cette visite a démontré l'importance globale des marchés émergents dans la Stratégie 2020 : Focus. Connect. Grow. du groupe, et plus spécifiquement le caractère encourageant des développements observés en Afrique subsaharienne.

Durant son séjour en Afrique du Sud et au Nigeria, Franck Appel est notamment allé à la rencontre d'employés et de clients, et a visité différents sites logistiques. Franck Appel affirme la volonté du groupe de se concentrer sur les marchés émergents et déclare : « Aujourd'hui, les revenus des marchés émergents contribuent pour plus de 20 pour cent aux revenus du groupe Deutsche Post DHL, mais nous nous attendons à ce que ce chiffre atteigne 30 pour cent d'ici 2020. C'est pourquoi nous allons continuer à cibler une croissance organique, en investissant dans les marchés présents et futurs les plus prometteurs. DHL est déjà solidement implantée en Afrique mais nous voyons plusieurs excellentes opportunités d'augmenter encore notre présence dans la région subsaharienne. La situation géographique exceptionnelle de l'Afrique du Sud comme porte sur l'Afrique, et le produit national brut (PNB) en pleine croissance du Nigeria, qui voit ses marchés se diversifier, n'en sont que deux indices parmi tant d'autres. »

DHL poursuit ses investissements à grande échelle en Afrique subsaharienne. DHL Express, qui opère à travers 51 pays et territoires dans la région, a prévu des investissements de plus de 17 millions d'euros en 2015. Les grands projets en cours incluent la mise à niveau des sites et des systèmes de traitement des expéditions dans toute la région.

En octobre 2014, DHL avait annoncé des investissements à hauteur de 30,5 millions d'euros en Afrique du Sud par ses divisions Supply Chain (14,5 millions d'euros) et Global Forwarding (16 millions d'euros). Ces engagements, qui apportent des infrastructures de pointe, des systèmes informatiques et des services de classe mondiale pour soutenir le fonctionnement du commerce en Afrique, sont indicateurs des projets de croissance à long terme du groupe pour la région.

DHL Global Forwarding, premier fournisseur de services de fret aérien, maritime et routier, dispose d'un site de 16 millions d'euros situé dans le parc industriel du Plumbago, avec 12 000 mètres carrés d'entrepôts et 5 500 mètres carrés de bureaux. Certifié TAPA « A », ce nouvel entrepôt est une installation de classe mondiale en Afrique du Sud et renforce les capacités de croissance du pays en tant que plateforme de distribution pour toute la région.

Résultats d'un investissement de 14,5 millions d'euros, les 25 000 m² du site d'entrepôt de DHL Supply Chain sont conçus pour répondre aux besoins de son portefeuille de clients technologiques ainsi que ceux de certains clients du secteur de la grande consommation.

Frank Appel remarque : « Notre proximité avec le marché et notre réactivité face aux besoins des clients sont les principes fondamentaux de DHL. Nous avons mis en place des installations de très haut niveau en Afrique subsaharienne en soutien à notre réseau mondial, et je suis ravi d'être le témoin direct des efforts continus de nos employés à fournir le meilleur niveau de service possible. Nous nous sommes engagés envers l'Afrique subsaharienne et nous continuerons à développer le succès de nos quarante années d'activité dans la région. »

Armand Tanoh

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Des potentiels investisseurs intéressés, mais tiédis par la lenteur du dossier. Des occupants illégaux installés depuis des décennies sur site devant l’abriter, qui refusent catégoriquement de libérer les lieux, défiant le gouvernement. L’Aérocité, projet phare du transport aérien en Côte d’Ivoire après la certification de l’aéroport d’Abidjan à la norme américaine TSA, devient de plus en plus une chimère. Tant le gouvernement à maille à partir avec les milliers de familles installées irrégulièrement sur la zone d’impact du projet, tout autour de l’aéroport. 

Adjouffou, Gonzagueville, Jean Folie… des quartiers précaires et populaires, très peuplés, dont les habitants restent hermétiquement fermés à toute idée de quitter les lieux. Une situation dont la complexité nécessite un retour sur l’histoire du peuplement de ces secteurs.

Historique d’un peuplement

En effet, l’arrivée des premiers habitants de ces quartiers remonte aux années 1950, avec la creusée du canal de Vridi dont des ouvriers y avaient érigé des abris de fortune pour se rapprocher de leur lieu de travail. Il s’agissait, à cette époque, essentiellement de personnes d’origines étrangères, notamment de pays de l’Afrique de l’Ouest. A ceux-là, majoritairement Maliens et Burkinabè (voltaïques à cette époque), viennent se greffer des pêcheurs ghanéens et béninois, qui y bâtissent des cabanes, pour leurs différents séjours sur la côte abidjanaise.

Puis, avec le développement de la zone portuaire et l’implantation accélérée d’usines et d’entrepôt à Vridi, mais aussi la construction du Wharf de Port-Bouët, des employés et ouvriers de ces entreprises et chantiers, comprenant cette fois-ci des Ivoiriens, vont s’ajouter aux premiers habitants des lieux.

Ainsi de suite, jusqu’à ce que, dans les années 1970, le premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, dans sa vision de doter la Côte d’Ivoire d’un aéroport moderne, avec un cité aéroportuaire à la dimension du miracle économique que vivait le pays au même moment, décide de recaser les occupants des quartiers riverains de l’aéroport, quelque 500 familles, sur de nouveaux sites.

Les sites de "Nouveau Koumassi", "Marcory Sans Fil" et le plateau du Banco à Yopougon, qui sera plutôt rebaptisé Port Bouët 2, sont retenus pour cette opération. Mais Port Bouët 2 constitue le principal secteur désigné par l’administration pour recaser la majorité des déguerpis. Tout se passe comme prévu, même si les promesses de lotissement, de viabilisation et de construction d’infrastructures pour Port-Bouët 2, ne sont pas entièrement tenues par l’Etat. Toute chose qui éloigne les habitants de ce quartier du centre-ville, et de leur lieu de travail.

Le miracle économique ivoirien douché par la détérioration des cours du café et du cacao sur le marché international à la fin des années 1970, le projet d’élargissement de l’aéroport est rangé au placard par le gouvernement, le temps de faire face à la crise. C’est ainsi que des habitants de Port-Bouët 2, mais aussi d’autres anciens déguerpis, revendent leurs nouveaux terrains et domiciles, et viennent se réinstaller dans les environs de l’aéroport pour se rapprocher de leur lieu de travail. "On les avait déjà prévenus dès le départ que le jour où l’Etat aura besoin de sa terre, il va les déguerpir et ils étaient d’accord", clarifie un agent de la mairie de Port-Bouët.

Les autorités ivoiriennes restant inactives devant ce nouveau mouvement de peuplement des alentours de l’aéroport, les installations anarchiques vont se suivre par vagues successives jusqu’à ce qu’à qu’on ait affaire à ce jour à plusieurs quartiers à forte concentration démographique. Selon une source proche du ministère du Transport, l’on peut estimer à au moins 10.000 le nombre de familles concernées par la zone d’impact du projet de l’Aérocité, entre-temps sorti du tiroir par l’actuel président Alassane Ouattara.

Aujourd’hui, le gouvernement, qui tient fermement à réaliser ce grand chantier, doit affronter l’intransigeance des habitants des secteurs périphériques de l’aéroport, dont le déguerpissement, en l’état actuel des choses, relève d’une véritable quadrature du cercle. Récemment, une tentative de déguerpissement dans la même commune dans le cadre de la construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam a soulevé de vives tensions entre populations et forces de l’ordre dans le village Anani. Pourtant vu les enjeux socioéconomiques du projet, un recul du gouvernement ne devrait pas être envisageable. "Les tractations se poursuivent", dit-on.

Enjeux socioéconomiques d’un projet qui vaut 1000 milliards

 

Aérocité 3

L’Aérocité d’Abidjan consiste en la réalisation d’une véritable ville aéroportuaire. Un vaste espace de 3700 hectares dans le périmètre de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, qui abritera hôtels, supermarchés, parcs d’exposition et autres infrastructures commerciales. Bref, quartier d’affaires répondant aux meilleures normes internationales. Mais pour la réalisation de cette merveille aux 30 mille emplois en perspective, l’Etat ivoirien devra mobiliser la bagatelle de 1000 milliards de francs CFA.

Une somme qui, selon bien d’experts, n’est pas impossible à rassembler, vu que l'affluence va booster avec la certification américaine, qui aussi permettre à plusieurs compagnies et pays à ouvrir des lignes directes avec Abidjan. Mais pour ce faire une accélération du dossier de l'Aérocité est nécessaire pour rassurer les partenaires et investisseurs qui commencent à refroidir leurs ardeurs pour le projet, à cause de sa lenteur.

Fiche Technique

Ce Projet prévoit la construction d’hôtel de luxe dont les premières, Radisson Blue, Onomo, sont déjà sortis de terre, quand un complexe immobilier comprenant 40 à 50 villas dans un compound sécurisé devra être réalisé.

L’Aérocité d’Abidjan, c’est aussi un parc aquatique de plusieurs hectares, avec des bungalows (hébergements touristiques), un hôtel 5 étoiles, des bureaux et des commerces, un parc des expositions-centre de congrès proposant à terme 27.000 m2 de surfaces d’expositions, extensibles à 10.000m2 (parvis aménagé), et un parking de 1100 places.

Alors, peut-on construire sans nuire ? Peut-on préparer des omelettes sans casser d’œufs ? Le gouvernement doit prendre ses responsabilités si l’émergence aéroportuaire figure vraiment sur son tableau de bord pour la perspective 2020. Sinon, l'Aérocité restera encore longtemps un beau rêve couché sur du papier. Car le meilleur décollage de l'économie ivoirienne, c'est celui qui se fera à partir de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.

Armand Tanoh

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Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a informé mardi à Yamoussoukro que son département est engagé dans une dynamique irréversible de création de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) dont le lancement est prévu pour le mois de septembre.


" Elle a pour vocation la mise à disposition de tous les apprenants, des ressources pédagogiques numériques dans tous les domaines de formation avec des formats texte et vidéo", a fait savoir le ministre Gnamien Konan qui présidait les travaux d’un atelier de finalisation de la plateforme technique de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire mardi à l’institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

"Les premiers certificats de l’UVCI seront délivrés d’ici deux ans", a promis le ministre justifiant que l’UVCI est une alternative innovante pour accompagner les efforts importants déjà déployés au niveau académique par tous les établissements supérieurs de la Côte d’Ivoire qui ont configuré leurs offres de formation supérieure au format Licence-master -doctorat (LMD).

Gnamien Konan a indiqué que l’atelier de finalisation de la plateforme technique de l’UVCI "phase préparatoire" du lancement de l’université virtuelle, doit consister à assurer que les ressources pédagogiques qui seront mises en ligne sur la plateforme de l’UVCI sont de qualité et correspondent bien aux parcours de formation des étudiants des différents établissements.

"Il vous revient également d’apprécier leur pertinence par rapport aux enjeux de la professionnalisation de nos formations supérieures, pour une meilleure adéquation formation emploi", a recommandé le premier responsable de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il a par ailleurs demandé aux experts informaticiens de finaliser le site internet de l’UVCI pour le rend re lisible et attrayant de sorte que toutes les ressources pédagogiques soient intégrées sur la plateforme sous un format lisible pour les apprenants.

L’atelier de finalisation de la plateforme technique de l’UVCI réunit les acteurs du monde universitaire de Côte d’Ivoire et de France et spécialistes des Universités numériques et va durer quatre jours.

"Il consiste en plus des textes à sélectionner, à visualiser les ressources vidéo à choisir pour chaque unité et enseignant, et à construire le parcours de formation licence qui sera validé par l’ensemble des commissions scientifiques" a expliqué Pr Ménawa Mamadou le point focal de l’équipe projet de l’UVCI.

Avec AIP

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Le 2e Forum de l'investissement commercial Afrique - Japon se tiendra du 31 août au 2 septembre à Addis Abeba, en Éthiopie, et réunira quelques-uns des acteurs majeurs des milieux d'affaires et des gouvernements japonais et africains. Accueillie par le gouvernement éthiopien, la conférence vise à renforcer les liens entre les milieux d'affaires africains et japonais, à partager les meilleures pratiques et à faire connaître les opportunités sur le continent. Ce Forum, organisé par le groupe de presse panafricain, IC Publications, et l'éditeur japonais multimédias spécialisé dans les affaires et la finance, Nikkei Business Publications (Nikkei BP), mettra l'accent sur des secteurs d'investissement clés tels que les infrastructures, la finance, l'agrobusiness, les matières premières, l'énergie, la logistique et la technologie. Il proposera également un dialogue sur le thème du « partenariat Afrique-Japon : la croissance par le biais de la collaboration ».

 

Partenaire stratégique de l'Afrique, le Japon a toujours soutenu la cause africaine depuis l'organisation de la première Tokyo International Conference on African Development (TICAD) in 1993. Depuis, la nature des relations Japon-Afrique a considérablement évolué. Le commerce entre les deux partenaires pèse désormais 25 milliards $. En 2014, les investissements japonais ont représenté 3,5 milliards $ sur les 4,2 milliards $ effectués par les nations asiatiques pour financer des projets en Afrique, notamment dans les secteurs des infrastructures, des hydrocarbures, de l'eau et de l'assainissement. Le Japon investit près de trois fois plus en Afrique que la Chine. Contrairement aux idées reçues, il est aujourd'hui l'investisseur asiatique le plus actif en Afrique. Outre la priorité accordée à la croissance induite par l'agriculture, les investissements importants de multinationales japonaises, telles que Toyota et Honda, montrent que l'Afrique est de plus en plus considérée comme une région à fort potentiel commercial.

 

Le Forum de l'investissement commercial Afrique-Japon se déroulera pour la première fois en Afrique. Il fait suite à la Conférence Japon-Kenya sur les infrastructures qui s'est tenue à Nairobi en juillet 2015. Avec la recherche d'opportunités d'expansion et d'investissement bénéfiques aux deux régions, il est prévu que le TICAD ait lieu en alternance en Afrique et au Japon. En 2016, la conférence internationale sur le développement africain, qui a lieu tous les trois ans, se tiendra probablement au Kenya. Ce serait alors la première fois que l'Afrique accueille cette conférence.

 

Alors que les délégués se préparent à se rendre dans la capitale éthiopienne la semaine prochaine, plusieurs intervenants de haut niveau, ayant une excellente connaissance et expérience du commerce international et du programme de développement durable en Afrique, ont confirmé leur participation, notamment le Premier ministre de la République démocratique fédérale d'Éthiopie, S.E. Ato Hailemariam Desalegn qui prononcera le discours d'ouverture. Parmi les autres intervenants, figurent  S.E. Joaquim Chissano, ancient Président du Mozambique ; Tewolde Gebremariam, PDG d'Ethiopian Airlines ; S.E. Paulo Gomes, Président du Conseil de la Africa-South-East China Chamber of Commerce ; La Banque Africaine de Développement (BAD) ; Aboubaker Omar Hadi, Président de Djibouti Ports and Free Zones Authority, Hiroshi Kato, Vice-Président de la Japan International Cooperation Agency (JICA). Une délégation de chefs d'affaires japonais, dont Moriyuki Aida, Directeur pour la région EMEA de la Japan Bank for International Cooperation, sera également présente.

 

Omar Ben Yedder, directeur général d'IC Publications et éditeur du magazine African Business, a annoncé que plus de 300 participants africains, japonais et internationaux étaient attendus au deuxième Forum de l'investissement commercial Afrique-Japon, dont des représentants des services financiers, de l'industrie, de l'agrobusiness, de la construction, de l'énergie, de la technologie, des biens de consommation courante et de la promotion des investissements.

 

« Nous espérons, qu'au cours de ces trois jours, que les sessions interactives seront fructueuses et donneront aux participants japonais une meilleure compréhension des opportunités en Afrique. Notre partenaire Nikkei Business emmènera avec lui une délégation du Japon ; l'intérêt est palpable et nous souhaitons créer une plate-forme qui permettra de renforcer les liens et d'établir de nouveaux partenariats, dans le contexte de la promotion des investissements africains et japonais. Des études de cas seront présentées afin que nous puissions apprendre les uns des autres et définir les meilleures pratiques. Et, bien entendu, les opportunités de dialogue en tête-à-tête et d'échanges seront nombreuses. »

Des sponsors de poids

Portek, DLA Piper, Ethiopian Airlines,  Amatheon Agri, Toyota Tsusho, Marubeni, Fairfax Africa Fund, Nippon Electricity Company, African Development Bank Asia, Koyo Holdings, Bolloré, JETRO, JICA et la Japan Sewing Machinery Manufacturers Association (JASMA) sont les principaux sponsors du Forum, organisé en partenariat avec l'Union africaine, la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, Development Business et le Corporate Council on Africa et Africa Matters.

 

Pour plus d'informations sur le Forum de l'investissement commercial Afrique-Japon, rendez-vous sur http://ic-events.net/event/africa-japan/. Vous pouvez également lire le supplément du numéro d'août-septembre du magazine African Business pour en savoir plus au sujet des relations entre l'Afrique et le Japon. La publication est aussi disponible sous forme électronique à l'adresse http://www.exacteditions.com/africanbusiness et sur les App Stores Apple et Android.

 

A propos du magazine African Business

 

 

African Business est le magazine d'affaires panafricain le plus vendu. Très respectée pour la qualité de son travail, l'équipe rédactionnelle a remporté plusieurs prix internationaux. African Business offre à ses lecteurs tous les outils nécessaires pour leur permettre de conserver une longueur d'avance en termes d'informations sur le continent africain qui évolue rapidement. Les suppléments abordent des secteurs très divers, notamment les transports, l'énergie, les mines, la construction, l'aviation et l'agriculture.

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La société postale, de télécommunications et de technologie de l’information et de la communication de la Lybie (LPTIC) annonce le "regroupement stratégique" des actifs libyens dans des entreprises de téléphonie mobile et fixes en Afrique subsaharienne, dont GreenN en Côte d’Ivoire.

Cette mesure, décidée par le gouvernement provisoire de Libye, "permettra LAP GreeN de profiter de l’expérience professionnelle exceptionnelle de LPTIC et du soutien de son équipe de direction de haute qualité, ainsi que de la consolidation d’expertise et les opportunités de croissance qu’offre le portefeuille de LPTIC", explique un communiqué de LPTIC.

Le regroupement du portefeuille d’actifs libyens dans la télécommunication en Afrique sub-saharienne, concerne la Côte d’Ivoire, le Soudan et l’Ouganda. Ces actifs faisaient auparavant partie du portefeuille consolidé du Libyan Investment Authority (LIA), dont le Conseil d’administration a approuvé le transfert des actifs à LPTIC.

"Notre priorité est d’assurer que la base d’actifs opère efficacement et durablement. Une fois cela réalisé, nous chercherons à examiner des nouvelles opportunités de croissance et de démontrer notre valeur non seulement dans l’économie libyenne, mais aussi dans d’autres économies en croissance dans la région", projette le président de la société LPTIC, Faisal Gergab.

Cette restructuration intervient alors que le gouvernement ivoirien envisage la fusion en une seule compagnie de trois entreprises de téléphonie mobile dont  GreenN, qui ne représentent que 6% du marché, en raison de leur santé économique fragile et leur incapacité à remplir pleinement leur cahier de charge.

GreenN détenait quelque 785.000 abonnés en Côte d’Ivoire à la fin du premier trimestre 2015, loin derrière les trois grands leaders du secteur en Côte d’Ivoire, Orange, MTN et Moov (respectivement 9,489 millions ; 8.306 millions ; 3,655 millions d'abonnés), selon l’Autorité de régulation des télécommunications/tic de Côte d'ivoire (ARTCI).

LPTIC qui est également l’actionnaire majoritaire de l’entreprise Oricel en Côte d’Ivoire, emploie plus de 15.000 personnes à travers ses filiales, souligne-t-on.

 

Avec AIP

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Une nouvelle fois, les Services de Sécurité marocains viennent de se mettre à l'honneur en démantelant, le 25 août 2015, un vaste réseau de recrutement de combattants pour DAESH.
Une opération, menée conjointement avec les Services de Sécurité espagnols dans un timing parfait dans les deux pays et qui s'est soldée par l'interpellation, pour l'heure, de 14 personnes.


Ce nouveau succès dans lutte contre le terrorisme et l'extrémisme religieux est la résultante d'une parfaite coopération entre les Services marocains et espagnols ; un  niveau de coopération exemplaire qui fait, malheureusement encore défaut avec certains services de sécurité européens et qui nuit, en conséquence, à une lutte efficace contre cette pieuvre qu'est l'extrémisme religieux et le terrorisme.


Avec ces multiples arrestations de recruteurs de combattants pour DAESH, les Services de Sécurité viennent de lancer un message clair : l'extrémisme religieux et le terrorisme n'ont et n'auront jamais le droit de cité au Maroc. Leurs adeptes seront continuellement traqués et présentés devant la justice.

 

Farid Mnebhi

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