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Un forage d’eau d’une capacité de 30 mètres cubes / heure sera construit incessamment pour régler le problème des coupures incessantes d’eau à N’Douci (département de Tiassalé, région de l’Agneby Tiassa), a fait savoir le préfet de Tiassalé, Jules Gouesse, lors d’une rencontre organisée jeudi 21 janvier 2015 avec une délégation des populations de N’Douci conduite par le chef traditionnel, Attia Yao Jean Baptiste.
Au cours de cette entrevue, le préfet a informé ses administrés de la construction prochaine d’un forage d’une capacité de 30 mètres cubes / heure dans le campement de Oura Koffikro, dans la commune de N’Douci, pour réduire « la pénurie d’eau qui se pose avec acuité à N’Douci ».
Il a réitéré son engagement, en accord avec la SODECI, à mettre en place un système d’alternance de distribution de l’eau pour le bonheur des usagers.
Mettre balle à terre
Depuis ces dernières semaines, rappelle-t-on, des manifestations de colère sont organisé dans cette petite ville du Sud ivoirien, pour dénoncer la pénurie et d’eau, due à des coupures intempestives. La tension est montée d’un cran cette semaine la descente de ces populations sur la voie principale traversant la ville et bloquant la circulation cette route très fréquentée.
Abdoul Razak Dembélé
Un nouveau Directeur général a été nommé à la tête de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) en remplacement de Souleymane Dogoni. Abou Touré, précédemment Directeur adjoint de l’agence l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA-Titres) a été nouvellement nommé à la tête de la BHCI.
Le gouvernement ivoirien a annoncé, fin décembre, la privatisation de la BHCI en cédant la participation de 51,6% détenue par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses démembrements aux privés.
La BHCI a été créée en 1993 pour le financement de l’habitat avec pour objectif de favoriser l’accession à la propriété des populations à revenus modestes. Toutefois, avait expliqué, le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, « le faible volume de ressources dont elle dispose ne permet pas à la banque d’accomplir la mission qui lui est confiée ».
L’orientation stratégique qu’elle a opérée vers un statut de banque universelle pour remédier à cette situation n’a pas produit les résultats escomptés.
APA
L’usine de fabrication d’huile de gingembre dénommée « Agriland » située sur la voie Tiassalé – N’Douci (région de l’Agneby Tiassa) déverse des matières liquides noirâtres dans le fleuve Bandama, principale source d’approvisionnement en eau potable de plusieurs régions ivoiriennes.
Vives inquiétudes
Ces eaux usées, selon l’AIP, proviennent de deux grandes fosses sous forme de piscine entreposées par l’entreprise « Agriland » à 10 mètres du fleuve Bandama à Tiassalé. Ces matières liquides détruisent les herbes sur leur passage, avant de s’écouler dans le fleuve, suscitant de vives inquiétudes au sein des populations rivéraines.
" Ni toxique ni dangereux", selon Agriland
L’un des responsables de l’usine, Kadjo Raoul, interrogé par l’AIP, nie le caractère toxique de ce liquide. Il a affirmé qu’il ne serait « ni toxique ni dangereux » pour les populations et l’environnement marin. Pour lui, les herbes perdent leur éclat au contact avec ce produit à cause de la forte chaleur qui s’y dégage. L’avenir nous dira.
Armand Tanoh
Un gros défi, c’en est un. Et c’est la directrice départementale de l’Agriculture de Sikensi (Sud), Clagbé Léga Marcelline, qui la lance à la jeunesse locale.
En effet, selon l’AIP, Mme Clagbé Léga a appelé vendredi 23 janvier 2016 les jeunes du département à se mobiliser pour faire de la petite "cité du Dipri", le "grenier du vivrier" de la ville d’Abidjan.
Elle invite à cet effet les "jeunes volontaires" à se signaler au plus tôt pour réaliser des cultures vivrières (bananes, tomates, aubergines, etc.) pour relever ce challenge.
Inverser la tendance
Surtout, pour inverser la tendance, de sorte que les habitants de cette région aux terres très fertiles mais plus utilisée pour les cultures de rentes (Cacao, hévéa…), ne se rendent plus à Abidjan pour s’approvisionner en vivres, mais qu’Abidjan vienne se nourrir dans le grenier du Dipri.
L’ANADER pour l’accompagnement technique
Clagbé Léga Marcelline assure les populations de la disponibilité de ses services et de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) pour conseiller et encadrer les jeunes volontaires de Sikensi dans l’exploitation des bas-fonds et autres cours d’eau pour pratiquer les cultures contre-saison. Reste à savoir si les jeunes du département répondront à l’appel.
Armand Tanoh
L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Terence Patrick McCulley, a procédé à l’inauguration de la bibliothèque municipale de Grand-Lahou, rebaptisée "Bibliothèque Barack Obama", après sa réhabilitation à hauteur de 27 millions de francs CFA, et équipée par la représentation américaine à hauteur de 7 millions de francs CFA.
Cette bibliothèque, qui compte quelques milliers de livres, "permettra d’avoir une jeunesse responsable et de véritables acteurs du développement économique et social à travers l’acquisition du savoir à partir des ouvrages", a fait savoir l’ambassadeur McCulley.
Pour sa part, le maire de Grand-Lahou, Jean Djaya, a estimé que cet ouvrage aidera les enseignants et les élèves du département à se cultiver et se former qualitativement. "Cette bibliothèque est primordiale car non seulement elle constitue un accès à la culture et au savoir, mais aussi elle contribuera à l’amélioration de l’éducation de nos administrés", a-t-il dit.
En 2014, l'ambassade des USA, à travers l'USAID avait réhabilité et rééquipé la bibliotèque municipale de Yopougon, rappelle-ton.
Abdoul Razak Dembélé
L’équipementier allemand SIEMENS, l’un des géants mondiaux du génie logiciel et de l’électronique, a offert vendredi, dans le cadre d’un partenariat type, du matériel didactique électronique de dernière génération à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, pour le renforcement des capacités techniques du personnel d’encadrement et des étudiants en cycle ingénieur.
Ce matériel a été remis aux autorités académiques de cette grande école, à la tête desquelles le docteur Koffi N’Guessan, directeur général, par M. André Bouffioux, à l’occasion de l’inauguration du laboratoire de l’école d’industrie de l’INP-HB, entièrement équipée en matériel ‘’SIEMENS’’ d’autonomisation industrielle et de gestion des réseaux électriques. « Avec ce contrat de collaboration avec l’INP-HB, SIEMENS œuvre pour une industrialisation durable en Afrique, en formant les futurs leaders industriels du continent « , a fait savoir M. Bouffioux, exhortant les étudiants à saisir cette opportunité pour se hisser au niveau des meilleurs sur le continent.
Le premier responsable de l’INP-HB, Dr Koffi N’Guessan, a pour sa part exprimé la gratitude de son institution face à ce début de partenariat, et rassuré son hôte sur le bon usage qui sera fait de l’équipement reçu. Puis, il a à son tour exhorté les apprenants à en tirer le maximum d’enseignements pour leur formation, et à en donner de la valeur ajoutée par un bon positionnement sur le marché de l’emploi.
SIEMENS, bien connu sur le marché ivoirien pour avoir été au milieu des années 90 la marque de lancement d’un opérateur de la téléphonie mobile, est spécialisé dans la technologie des télécommunications, de l’énergie(électrification), ainsi que dans l’autonomisation et les infrastructures.
AIP
Les administrations douanières de la région Afrique occidentale et centrale (AOC) de l’organisation mondiale des douanes (OMD) ont été invitées à s’engager davantage dans la gouvernance informatique, au terme de la deuxième réunion du groupe de travail régional sur le développement informatique tenue du mercredi au vendredi à Abidjan.
Cette réunion des gestionnaires des systèmes information des administrations douanières a également recommandé la conformité des systèmes informatiques aux normes et standards régionaux et internationaux. Les participants ont encouragé la création de guichets uniques et la dématérialisation des procédures douanières. Ils ont appelé les administrations douanières à veiller à la mise en œuvre des actions urgences inscrites au plan de développement informatique de la région.
"Je me réjouis de vos travaux qui doivent dissiper les inquiétudes en permettant aux administrations douanières d’offrir des services de qualité pour la satisfaction des clients d’une part, et pour mériter de la confiance des gouvernants d’autre part", a déclaré le directeur général adjoint des douanes, le colonel Da Pierre. Il a pris l’engagement au nom du directeur général des douanes, le général Issa Coulibaly, de porter les recommandations auprès de ses pairs lors de la 21è réunion de la Conférence des directeurs généraux des douanes prévue dans les mois à venir en Côte d’Ivoire.
Des groupes de travail régionaux ont été mis en place par la Conférence des directeurs généraux dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de la région OMD de l’Afrique occidentale et centrale pour mener des réflexions sur plusieurs axes dans la perspective d’améliorer la qualité et les performances managériales des administrations douanières.
Lors de la 20è Conférences des directeurs généraux à Abuja au Nigéria en 2015, il a été décidé de supprimer quatre groupes de travail et maintenir uniquement celui sur le développement informatique dirigé par la Côte d’Ivoire, eu égard à l’importance de l’informatique dans le processus des procédures douanières.
AIP
La grève des travailleurs de la Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF) de Ferkéssédougou ( Nord, région du Tchologo) déclenchée le 08 janvier dernier , s’est durcit , vendredi , avec un mouvement de colère des ouvriers qui a viré en de violents affrontements avec les forces de l’ordre, faisant au moins deux morts parmi les grévistes qui ont incendié deux cargos de la gendarmerie et plusieurs hectares de cannes à sucre , a appris l’AIP de sources concordantes.
« Ils (les forces de l’ordre) ont tué deux personnes parmi nous. Nous avons aussi brûlé des hectares de cannes à sucre », a confié à l’AIP, l’un des manifestants, en début d’après midi, alors que la situation était encore tendue au niveau des plantations et de l’usine qui emploie quelque 3500 personnes dont 1200 postes permanents.
Les employés de la Sucaf protestent notamment contre le « non respect » d’un accord obtenu avec les autorités des ministères de l’Industrie et de l’Intérieur qui prévoyait la mise en œuvre de mesures incitatives pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cet accord obtenu après moult négociations n’a pas été respecté par les responsables de la SUCAF, selon les agents grévistes. Se disant « floués » par leurs patrons, les employés ont durci leur mouvement.
Selon des habitants des villages riverains des plantations de cannes à sucre, joints au téléphone par l’AIP depuis Ferkessédougou, les manifestants « ont détruit des pivots d’irrigations et d’autres matériels de travail, et incendié deux cargos de la gendarmerie ».
Du côté de la SUCAF, le chargé de communication de l’entreprise, Kouadio Gilles, annonce de « nombreux dégâts enregistrés, suite à ces actes de destruction », regrettant que ces événements auront « des incidences certaines sur la production sucrière de la campagne prochaine ».
Pour l’heure, la gendarmerie locale, contactée par l’AIP, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, alors que la situation était encore tendue aux alentours de l’entreprise, laissant entendre des coups de sommation.
Les ouvriers de la SUCAF disent s’insurger contre une réforme engagée par le patronat, occasionnant une baisse de catégorie et de salaire consécutive à une externalisation de certains secteurs de l’entreprise, rappelle –t-on.
Un calme précaire régnait en milieu d’après-midi, tandis que les grévistes, de leur côté, affirmaient préparer « une autre action de grande ampleur ».
AIP
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Dubncan va procéder au lancement de l’axe Odienné-Gbéléban dans la région du Kabadou au Nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Selon une source proche de la primature qui l’annonce à la Diplomatique d’Abidjan (www.ladiplomatiquedabidjan.net), au-delà de cette voie de 73 km, M. Duncan va également lancer les travaux de construction du pont de Dioulatiedougou dans la même région.
43 milliards de FCFA
On se souvient, l’an dernier, l’Etat ivoirien a réhabilité le pont séparant la Côte d’Ivoire à la Guinée, juste après la ville de Gbéléban, grâce à un financement français via le Contrat de désendettement et de développement à hauteur de 3,244 milliards. Cette infrastructure devait être suivie par la construction de la voie reliant Gbéléban à Odienné pour un coût de 43 milliards de francs CFA.
Ce chantier qui va durer près d’un an, vont permettre de désenclaver le département de Gbéléban du reste de la région du Kabadougou.
Décidément, on n’en finira pas de si tôt avec cette affaire d’écoutes téléphoniques qui commence depuis ces derniers mois à mettre à mal les relations entre Abidjan et Ouagadougou.
On le sait, l’affaire connait une accélération depuis quelques jours avec l’émission d’un mandat d’arrêt international du Burkina contre le président de l’Assemblé nationale ivoirienne, Guillaume Soro, pour sa présumée implication dans le putsch manqué contre les autorités de la transition burkinabé en septembre dernier.
Une accusation motivée par des enregistrements de conversations téléphoniques entre deux hommes présentés comme M. Soro et l’ex-ministre des Affaires étrangères burkinabé Djibril Bassolé, au cours desquels il est question d’apporter un soutien logistique et financier au hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), conduits par le général Gilbert Diendéré, principal auteur de ce coup d’Etat.
Voilà que ce vendredi 22 janvier 2016, Radio France internationale (RFI) diffuse dans son édition du Journal Afrique des bandes sonores d’écoutes, enregistrées selon ce média par les services de sécurité burkinabé, dans lesquelles on entend des voix attribuées au chef d’Etat-major de Côte d’Ivoire, général Soumaïla Bakayoko, et au lieutenant-colonel Koné Zakaria, qui encourage respectivement le général Diendéré et son Fatou Diendéré à ne pas baisser les bras et à continuer dans l’action du putsch.
Au moment de ces échanges téléphoniques, rappelle-t-on, le général Diendéré est en difficulté, reclus avec ses hommes sur leur base à l’ouest de Ouagadougou, alors que l’armée loyaliste a encerclé la ville. Ecoutes.
Zacharia Koné à Fatou Diendéré (épouse du général Diendéré)
« Ne vous en faites pas, ici vous avez beaucoup de soutiens la vieille, beaucoup de soutiens ! Même si c’est un affrontement, vous avez beaucoup de soutiens. Que ce soit en hommes, que ce soit d’autres… On ne peut pas tout dire. Mais c’était ma première fois de voir le général Bakayoko couler une larmes »
Général Bakakoyo à Diendéré
« Parce que si tu ne fais pas ça et que tu restes coincé comme ça… Tôt ou tard, l’issue va se resserrer, se resserrer, se resserrer et tu n’auras plus aucune marge de manœuvre. Et là, d’abord, ils vont tout mettre sur toi. Ça il faut le savoir. Politiquement ils vont te dire tu es le plus gradé, tu es un général. Ils vont estimer que c’est toi qui as mis les gens dans cette situation-là. Et si tu ne fais pas attention, tes propres petits vont se retourner contre toi. Et après c’est vous et vos familles qui vont payer. Donc s’il y a des garçons là-bas, vraiment c’est des choses qui… parce que dans ce cas, je dis, il n’y a pas deux solutions. Tu comprends ? Si tu laisses faire calmement pour te dire : ‘bon, Dieu le veut’, une fois que tu arrives chez eux là-bas, c’est pour finir avec toi, ça c’est clair ! Je suis au regret de le dire… Si ce n’est pas eux, ce sont tes propres petits qui vont se dire, bon ben vraiment pourquoi ils t’ont suivi jusqu’à présent. Conclusion, tu es condamné à mener l’action. Donc monte un truc bien. Quoi que ce soit, je ne sais pas. Mais dès que les gens disent "non c’est très simple, c’est parce que ce garçon peut plus déposer (les armes NDLR). C’est que les garçons n’ont qu’à venir nous prendre ici et puis on n’en parle plus". Nous on dit, "tout ça, on ne peut concevoir ça", et là, le grand chef là, Mogho Naba, va appeler les gens, ainsi de suite… »
Comme on le voit l’affaire des écoutes téléphoniques est vraisemblablement en train de prendre une autre tournure. Et l’axe Ouaga-Abidjan d’en subir une bonne part de dégradation.
Armand Tanoh