Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Abidjan, 31 jan (AIP)- Les Eléphants de Côte d’Ivoire, opposés aux Lions indomptables du Cameroun en quart de finales du championnat  d’Afrique des nations, samedi à Huye (Rwanda), ont battu leurs adversaires à l’issue de la prolongation (3-0), se qualifiant pour les demi-finales.

 

Les Ivoiriens auront patienté jusqu’à la 95e minute pour faire craquer les Camerounais. Sur un corner de Serge Yao Nguessan, Koffi Davy Boua, d’un foudroyant  coup de tête, réussit à battre le portier adverse, Nyame, au second poteau.

 

A la 102ème, Djobo Atcho surprend les défenseurs camerounais et double la mise de la tête sur un centre de Yannick Zakri depuis le flanc droit du terrain.

 

Le plus beau pour clore, le coup de grâce intervient à la 112e minute d’un tir lointain de Yao Serge Nguessan, parti non loin du rond-point central, qui surprend Nyame.

 

Les poulains du sélectionneur national Michel Dussuyer croiseront en demi-finale le vainqueur du match  Tunisie-Mali qui se joue ce dimanche.

AIP

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Le journaliste Jérôme Kouakou de RTI Man a été désigné Super Ebony 2015, c’est-à-dire le meilleur parmi les meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire dans les catégories Presse écrite, Radio et Télévision, au titre de l’année 2015. Il devient ainsi le premier journaliste de province à remporter ce prix.

Jérôme Kouakou a été désigné au terme de la 17ème Nuit de la Communication/Soirée des Ebony organisée samedi nuit à Heden Golf Hôtel d’Abidjan par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Selon Zio Moussa, un membre du Jury qui a fait l’annonce des lauréats, il s’agit d’un journaliste qui « n’est pas un habitué des palaces et des palais mais un journaliste de terrain, un journaliste de province ».

Le Super Ebony a reçu son Prix des mains du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, parrain de la cérémonie, et ce, en présence de la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine. Il a reçu, entre autres, une somme d’un million de francs CFA et un véhicule tout-terrain de marque KIA d’une valeur de 16 millions FCFA.

Jérôme Kouakou s’est dit honoré de recevoir le prix des mains du Premier ministre, ce grand bâtisseur. Il a glorifié le Seigneur « parce que c’est Lui qui inspire », tout en exprimant sa gratitude à ses patrons de la RTI, sa famille et notamment à son épouse.

Les lauréats des prix sectoriels sont:

Prix Ebony Presse écrite : Germaine Boni de Fraternité Matin

Prix Ebony Radio : Jérôme Kouakou de RTI Man

Prix Ebony télé: Michel Digré (RTI)

Prix Jean Pierre Ayé de la meilleure interview : Jérôme Kouakou, RTI Man

Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête : Jérôme Kouakou, Radio Man

Prix Joseph Diomandé du meilleur reportage: Germaine Boni de Fraternité Matin

Prix SIFCA Agriculture : Eméline Péhé Amangoua de ‘La Tribune de l’Economie’.

Prix de l’Economie Nady Rayess : Check Koné de ‘La tribune de l’Economie’

Prix Maurice Bandaman (ministre de la Culture et de la Francophonie) : Eugène Attoubé de la RTI

Prix ANADER relatif au travail des enfants : Kouadio N’Guessan Armel de Radio Côte d’Ivoire

Prix Canal + du meilleur présentateur du journal télévisé (Nouveau prix) : Marie Laure N’Goran  de la RTI

Le Jury du prix Ebony est présidé par le journaliste Eugène Dié-Kacou.

Par ailleurs, après le verdict, la ministre de la Communication a annoncé les lots offerts par le Premier ministre, à savoir une somme globale du 27,5 millions FCFA dont 12 millions pour les organisateurs (UNJCI), un million pour chacun des neuf autres lauréats et deux millions FCFA pour le Super Ebony, 500.000 FCFA pour chacun des cinq doyens ayant reçu le prix d’honneur, et un million FCFA pour les membres du Jury.

 

Armand Tanoh

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Le village de Seman, situé à 4 km de Yamoussoukro, ambitionne de produire plus de 2500 T de riz de luxe chaque année à travers un projet dénommé « Awlobo« , initié depuis quatre mois dans le village.

 

L’annonce a été faite par le directeur du projet, Florent Gbogou, vendredi à l’occasion des premières récoltes sur une superficie de 50 hectares. « Ce sont plus de 2500 tonnes de riz qui seront produites par an avec plus de 350 tonnes de riz paddy par cycle de quatre mois avec un rendement de plus de sept tonnes par hectare » , a expliqué M. Gbogou. Il a fait savoir qu’avec un prix de 175 FCFA/kg, chaque cycle donnera un bénéfice net de 28,5 millions FCFA, soit au total 85,5 millions FCFA de bénéfices qui seront distribués aux membres en fin d’exercice.

 

Le projet pilote « Awlobo » est financé sur fonds propres à près de 17,4 millions FCFA à ce jour et regroupe sur 50 ha de bas-fonds sur les 400 ha entièrement aménagés dans le village. Il compte 60 jeunes filles et hommes qui ont reçu vendredi sur les parcelles rizicoles, une visite de prospection des partenaires techniques et financiers conduits par le  vice-gouverneur du district de Yamoussoukro, DibyJean-François Koblavi, cadre du village.

 

Les partenaires techniques et financiers représentés par Mme Jeanne-Louise Gondo présidente de « Makadow group » , spécialisé dans la recherche d’appuis au monde rural et Mame Diouf, d’un groupe financier canadien en Côte d’Ivoire, ont salué l’initiative des populations de Seman. Ils leur ont promis des motoculteurs, des moissonneuses et batteuses dans le but accroître la surface de culturale du riz, avant de s’engager à acheter toute la production locale du riz.
AIP

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Le Président tchadien, Idriss Deby Itno, a été élu à la présidence tournante de l’Union africaine (UA) pour un an,  samedi à l’ouverture du 26ème sommet ordinaire de l’organisation panafricaine qui se déroule à Addis-Abeba, en Ethiopie.

 

Deby succède ainsi à son homologue zimbabwéen, Robert Mugabe. Le nouveau président en exercice de l’UA a promis de s’employer à la restructuration de l’UA et à la résolution des crises et conflits qui minent le continent.

 

Le Président tchadien a insisté sur la solidarité et l’unité pour la résolution de ces crises dont celles en cours au Soudan du Sud, en Libye, en Somalie, au Burundi, au Sahel et dans le bassin du lac Tchad.

 

Le 26ème sommet de l’UA se tient sur deux jours, en présence d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains dont l’Ivoirien Alassane Ouattara, ainsi que des invités spéciaux comme le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi.

 

AIP

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Le rapport conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) et de la Ligue Ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO) rendu public, jeudi, a taxé ‘’ d’acte sans suite’’ l’arrestation et l’inculpation d’Amadé Ouérémi , ex-chef combattant, impliqué dans les massacres de Duékoué, dans l’ouest ivoirien lors de la crise postélectorale.

Selon le rapport, l'arrestation et l'inculpation en mai 2013, d'Amadé Ouérémi, avaient représenté une avancée significative dans la procédure car elles constituaient ‘'la première mise en cause d'un élément'' proche des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).

Amadé Ouérémi, de nationalité burkinabé, était un supplétif des FRCI qui a joué un rôle actif dans la ‘' prise ‘' de DuéKoué (457 km à l'ouest), le 29 mars 2011.

‘' Les enquêtes menées par la FIDH, le MIDH et la LIDHO ont permis de déterminer qu'au cours de l'attaque de la ville, les populations ont été ciblées et des centaines de civils ont été massacrés, particulièrement, au quartier +Carrefour+'', souligne le document.

Pourtant, déplorent les organisations de défense des droits humains, 18 mois après son ‘'arrestation et son interrogatoire'', sur le fond, le 27 juin 2013 par le juge Losséni Cissé, ‘' les informations'' transmises par Amadé Ouérémi n'ont pas toujours été utilement exploitées.

Exploitant les informations recueillies, la FIDH explique dans le rapport que M. Ouérémi s'est expliqué sur le fonctionnement du ‘' groupe armé'' de 126 éléments qu'il dirigeait mais, également, sur ‘' les consignes'' qu'il recevait de la part de la hiérarchie des FRCI, pour la prise de Duékoué.

Le rapport, sur la base des informations données par Amadé Ouérémi, cite le lieutenant Coulibaly, précédemment commandant de la ville de Kouibly (614 km à l'ouest), aujourd'hui responsable militaire de la zone de Tabou (474 km au sud-ouest) comme étant le ‘' contact'' de M. Ouérémi qui l'a ‘' sollicité'' pour combattre à Duékoué.

‘' Selon Ouérémi, le lieutenant Coulibaly lui a ainsi livré des armes de guerre utilisées pour la prise de Duékoué sur instruction du Commandant Losséni Fofana dit Loss, tout comme les tenues militaires utilisées qui provenaient de la ville de Man (570 km à l'ouest) où était basé ce dernier'', précise le rapport.

Sur le terrain, poursuit le document de 30 pages, Ouérémi se battait aux côtés du lieutenant Dramane Traoré alors responsable de Bangolo, ville voisine de Duékoué, distante de 38 km, et du lieutenant Nadia Koné, tous ‘' sous les ordres directs du commandant Losséni Fofana, alors responsable de la zone pendant la crise et qui dirige, désormais, la Brigade de sécurisation de l'Ouest (BSO)'', souligne encore le rapport.

Pour la FIDH, le MIDH et la LIDHO, ces informations tirées de l'interrogatoire d'Amadé Ouérémi ‘'devraient amener les personnes suspectées à venir s'expliquer devant la justice et donner leur version des faits''.

Afin que l'instruction puisse tirer toutes les conséquences des déclarations de M. Ouérémi devant la justice, lesdites organisations ont sollicité le 13 juin 2014, que soient ‘' réalisés des actes d'enquête visant à corroborer les déclarations d'Amadé Ouérémi'' et de procéder à ‘' l'audition et le cas échéant à l'inculpation des personnes qu'il mettait en cause'', indique le texte.

Le rapport que leurs auteurs remettront aux autorités ivoiriennes ‘' aujourd'hui'' souligne que cet exemple et bien d'autres, illustrent les ‘' difficultés'' et les ‘' faiblesses'' de la justice ivoirienne à mener des enquêtes concernant les éléments FRCI. 

Dans une interview accordé à APA le mois dernier, le Garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'Homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly indiquait que les enquêtes concernant les différentes procédures pour lesquelles Amadé Ouérémi, ex-chef milicien, fait l'objet de poursuites, sont en cours. 

‘'Amadé Ouérémi est toujours en détention. Les enquêtes concernant les différentes procédures pour lesquelles il a fait l'objet de poursuites sont en cours'' avait, notamment, déclaré le ministre Gnénéma Coulibaly.

APA

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Le Prince Ali Al Hussein, candidat à la présidence de la FIFA, insiste que s'il est élu à la tête de l'instance dirigeante du football mondial, il entend poursuivre une approche adaptée au football africain.

« J'évaluerai les besoins de chacune des nations du continent ; des fonds alloués aux frais de déplacement, aux normes d'entraînement et à l'assistance médicale, afin de les aider en conséquence. Il n'y aura plus d'approche uniforme. Les besoins des différentes nations africaines sont aussi divers que le territoire lui-même » a déclare-t-il dans un article d'opinion intitulé « Mon objectif pour l'Afrique », dont copie a été transmise à La Diplomatique d’Abidjan. [Téléchargez le texte intégral ici]

Il souligne que par le passé la FIFA aurait pu en faire d'avantage pour l'Afrique. « Je continuerai à soutenir le bon travail qu'a effectué la FIFA au niveau ‘matériel’, par exemple en investissant dans des stades, des terrains artificiels et des infrastructures à travers le continent. Mais je veillerai également à ce que les « logiciels » concernant les règles, les pratiques et l'éthique répondent aux normes les plus strictes. » Il a mentionné les obstacles que la durée des déplacements et les calendriers d'entraînement européens représentent pour les équipes africaines et il s'est engagé à y apporter des changements.

Le Prince Ali évoque ses liens personnels avec l'Afrique et propose des moyens spécifiques pour développer une nouvelle génération de talents africains. « Je compte augmenter le programme d'aide financière de 250 000 dollars à 1 million de dollars par an et introduire des bureaux de développement régional de la FIFA. Leur gestion sera confiée à des professionnels employés par la FIFA, qui seront en mesure de voyager et de visiter les associations nationales, pour évaluer leurs besoins en matière de développement, pour les aider à présenter leurs demandes de financement, pour les soutenir dans la réalisation des projets de développement et pour simplifier le processus de demande de fonds de développement. »

Armand Tanoh

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Les vols au départ d'Addis Abebba partiront les mardis, jeudis et dimanches matin pour repartir de l’aéroport de John F. Kennedy en soirée le même jour avec une escale à Lomé au Togo.

Sur cette route, la compagnie publique éthiopienne  utilisera un Boeing 787 configuré avec 24 sièges en business et 246 sièges en classe économique.

Des possibilités de  correspondances seront offertes à Lomé par sa partenaire ASKY Airlines, « y compris vers Lagos, Abidjan, Dakar, Libreville, Douala, N’Djamena, Kinshasa, Bamako, Conakry, Ouagadougou et Niamey».

Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), Ethiopian Airlines se positionne au rang de première compagnie africaine en termes de bénéfices et de chiffre d’affaires.  La compagnie de Star Alliance dessert actuellement 92 destinations sur cinq continents.

 

Source : http://www.agenceecofin.com/

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Après la signature, en juin 2015, d’un accord cadre d’achat d’électricité entre Platinum Power, opérateur indépendant d’électricité panafricain, et l’Etat ivoirien, La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source proche de l’entreprise spécialisée dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables, qu’elle vient d’ouvrir une filiale à Abidjan pour développer son activité sur place.

 

 

En Côte d’Ivoire, les engagements du géant marocain de l’énergie portent sur le développement, le financement, la construction et l’exploitation des centrales hydroélectriques de Gao et Tayaboui à l’Ouest, ainsi que sur les installations de raccordement au réseau national ivoirien.

 

450 milliards FCFA d’investissements

Ces complexes hydroélectriques mis en développement par Platinum Power en Côte d’Ivoire représentent une puissance potentielle globale de 300 MW, soit 15 % de la puissance installée supplémentaire que le gouvernement ivoirien ambitionne d’ajouter pour atteindre 3 500 MW en 2020, et un investissement de 7 Milliards de Dirhams (soit 450 Milliards FCFA).

 

Le développement de ces projets a été amorcé en février 2014 par la signature d’un Protocole d’Accord entre Platinum Power et l’Etat de Côte d’Ivoire.

 

Au Cameroun aussi

Platinum Power qui poursuit son développement en Afrique a également ouvert, après Abidjan, une filiale locale à Yaoundé. Une initiative qui confirme, selon l’entreprise, sa volonté de valoriser les compétences locales. Le Gouvernement camerounais a confié à Platinum Power en juillet dernier le développement du projet de Complexe Hydroélectrique de Makay, situé dans la région du Centre, dans le département de Nyong-et-Kell.

 

Doté d’une capacité de 400 mégawatts et représentant un investissement de 800 millions d’euros, développé dans le cadre d’un partenariat public-privé, le Complexe Hydroélectrique de Makay, devrait entrer en service à l’horizon 2020. L’avancement de ce projet est tel qu’il nécessite aujourd’hui une présence locale plus forte et a motivé Platinum Power à ouvrir un bureau dans la capitale camerounaise.

 

Nabil Saimi, Administrateur Général de Platinum Power Cameroun explique : « Ces ouvertures de bureaux confirment notre engagement pour le transfert de savoir-faire vers les pays concernés, et pour la valorisation des compétences locales durant chaque phase de développement des projets. »

 

A propos de Platinum Power

 

Véritable pionnier dans son secteur, Platinum Power est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal, avec un pipeline de près de 1 000 MW de projets hydroélectriques, éoliens et solaires. Platinum Power est une société de droit marocain, dont l’actionnaire de référence est le fonds d’investissement américain Brookstone Partners, basé à New York, et présent sur le continent depuis six ans via son entité africaine Brookstone Africa.

 

Armand Tanoh

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La mascotte des 8è Jeux de la Francophonie de 2017 en Côte d’Ivoire, dévoilée mercredi, au Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville a été baptisée « Faro» en vue de traduire parfaitement les trois valeurs essentielles que véhiculent lesdits jeux à savoir la solidarité, la diversité et l’excellence. Dosier.

Selon le directeur du Comité national des jeux de la Francophonie (CNJF), François Alla Yao, il s’agit d’un Eléphant aux couleurs nationales (Orange-Blanc-Vert) qui va servir « d’interface vivante » entre les 8è jeux et le monde extérieur. Associée à la mémoire, à la sagesse, à la longévité, à la prospérité, et à la bienveillance dans la symbolique occidentale, ses couleurs pourront subir quelques « variantes au niveau des effets pour les déclinaisons » dans les 21 disciplines sportives et concours culturels qui vont être pratiqués durant les 8è jeux.

 

Mot d’origine Malinké ou Bambara, « Faro » qui traduit la joie de vivre a pris le sens de « Faire le malin ou vanter ses exploits » dans un genre musical du terroir, les organisateurs espèrent que la mascotte qui n’est que l’emblème du pays « va procurer de la sympathie, de la joie, de l’humour et de la bonne humeur » à tous ceux qui effectueront le déplacement en terre ivoirienne pour participer à ce rendez-vous intercontinental.

 

Le choix de la mascotte des 8è jeux de la Francophonie de 2017 a fait l’objet d’un concours organisé par le CNJF. Le dessin émane de Kouamé Adou Paul et le nom est de la proposition d’Agbélé Marc Valérie. Ces deux lauréats ont reçu les félicitations du Comité de pilotage présidé par le Premier ministre.

 

"Immense défi de célébrer la paix retrouvée" (Duncan)

Pour le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, ces jeux de représentent un immense défi pour le pays qui aura l’occasion de célébrer la paix et la cohésion sociale retrouvées.

 

« L’organisation de ces jeux représentent un immense défi vu les obligations qu’elle pose à notre pays. En dehors des trois valeurs de solidarité, de diversité et d’excellence, nous voulons que ces jeux soient l’occasion de célébrer la paix et la cohésion nationale retrouvée », a déclaré M. Duncan, par ailleurs président du comité de pilotage desdits jeux.

 

Selon le chef du gouvernement ivoirien, le comité qu’il dirige sous la houlette du président de la République, Alassane Ouattara, s’attèle à donner force, forme et corps à leur démarche dans la mise en œuvre des meilleures stratégies afin ces jeux en terre ivoirienne soient « cette grande messe joyeuse de la jeunesse » attendue de tous les 80 pays de l’espace francophone.

 

Il a salué la signature de l’accord tripartite Comité national des jeux de la Francophonie (CNJF), Comité international, partenaires du privé car ces jeux sont aussi l’occasion pour le gouvernement de « bâtir un projet structurant de développement économique et social dans la vision du Chef de l’Etat, de donner à la Côte d’Ivoire, « l’image d’un pays en plein essor, porteur de grandes espérances pour les populations ».

 

Le Premier ministre Duncan espère qu’avec l’implication de tous les patriotes, ce défi pourra être relevé pour donner un signal fort au monde entier qu’après une décennie de « grave » crise, « la Côte d’Ivoire, terre d’espérance, pays de l’hospitalité et modèle de l’espérance promise à l’humanité est de retour ».

La communication, fer de lance de promotion

Le ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, a également à cette occasion invité les structures sous tutelle de son département, à communiquer abondamment sur les Jeux de la Francophonie de 2017 en terre ivoirienne, en vue d’en assurer la promotion et le succès.

 
« Je vous mets en mission et vous donne l’ordre de prendre toutes les dispositions nécessaires, à l’effet de concourir à la promotion des 8è Jeux de la Francophonie à Abidjan 2017, en assurant une bonne couverture médiatique de cet important événement international », a-t-elle déclaré, lors de la remise des parchemins aux représentants des structures concernées dont l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

 

Il s’agira pour ces organes ainsi que ceux des médias privés, a-t-elle expliqué, de faire connaître ces 8è jeux pour susciter « la pleine et entière adhésion » du peuple ivoirien à cet important évènement sportif et culturel à travers des supports de communication tels que les articles, des affiches publicitaires et autres moyens de vulgarisation par des plans de communication en interne sur les périodes 2016 et 2017.

 

La première responsable de la Communication a partagé sa foi que la presse dans son grand ensemble saura relever ce « grand challenge » afin que la prochaine édition en Côte d’Ivoire soit pour les 80 nations attendues, une « belle et majestueuse fête populaire dont tout le monde se souviendra longtemps » afin qu’il soit l’un des signes annonciateurs du pays à l’horizon 2020.

Réunion du Conseil d’orientation en mars prochain à Abidjan

 

La 12ème réunion du Conseil d’orientation des Jeux de la Francophonie de juillet 2017 se tiendra à Abidjan, du 1er au 04 mars 2016, a révélé mercredi, le président du Comité national des Jeux de la Francophonie (CIJF), Sériba Mahaman Lawan, lors du dévoilement de la mascotte « Farot », au Palais de la culture d’Abidjan-Treichville.

 

Tout en réitérant ses remerciement au Président de la République et à son équipe gouvernementale d’avoir autorisé la tenue de cette rencontre dans leur pays, il a émis le vœu que l’année 2016 soit celle de l’aboutissement de tous les efforts et initiatives qui ont été pris, afin que tous les athlètes qui viendront des 80 pays, aient droit à des « jeux mémorables et de bonne qualité ».

 

Au nom du CIJF, M. Sériba s’est réjoui d’avoir été invité à la cérémonie de dévoilement de la mascotte, un objet d’art « plein de symboles forts et l’une des images les plus marquantes de l’histoire de la Francophonie », en donnant l’assurance de le poster à l’issue de la cérémonie sur le site de son comité afin qu’elle soit vue de tous les pays membres de la Francophonie.

 

C’est au 14ème sommet de la Francophonie tenu en octobre 2012, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, que la Côte d’Ivoire a sollicité l’organisation des 8ème Jeux de la Francophonie. En attendant le "fârotage"!

 

Dossier réalisé par Abdoul razak Dembélé, avec AIP

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Le ministre de salubrité urbaine et de l’assainissement, Mme Anne Désirée Ouloto, a annoncé, jeudi, l’apurement total des arriérés dus aux acteurs des filières déchets ménagers, vidange et assainissement.

« J’ai conscience que le préalable pour garantir la précollecte, la collecte des ordures et le curage des caniveaux, c’est le paiement régulier des opérateurs », a déclaré Mme Ouloto, lors d’une réunion de prise de contact avec les opérateurs du secteur assurant que cela devra être fait dans les jours à venir.

Elle a donc invité les opérateurs de collecte des déchets ménagers à sortir de « leurs angoisses » révélant que le gouvernement s’est engagé à assainir l’environnement financier. « Il urge que nous offrions aux populations du district d’Abidjan notamment un système moderne de collecte et de gestion des ordures ménagères. Ce processus est donc urgent et irréversible », a-t-elle soutenu.

Selon le porte-parole les opérateurs du secteur, Bamba Lamine,  les arriérés s’élèvent globalement à près de 20 milliards de francs CFA.

A Abidjan, la production journalière de déchets est estimées 3600 tonnes soit environ 1,3 millions de tonnes par an avec un taux moyen de collecte estimé à 70%, d’après  le ministère de la salubrité urbaine et de l’assainissement.

 

Source : AIP, titre LDA

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