Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Logistique : Les français Necotrans et l’américain JAS Worldwide nouent une alliance mondiale pour le marché africain 

 

 

Necotrans Holding (Necotrans) et JAS Worldwide (JAS) annoncent le lancement d’une alliance logistique mondiale, effective depuis le 15 avril 2016. 

 

En vertu de cet accord d’alliance, JAS et Necotrans fourniront des services de fret et de logistique sur tous les continents. Les deux sociétés sont désormais représentantes exclusives l’une de l’autre sur leurs territoires respectifs (cf. carte ci-dessous).

 

« En unissant leurs efforts, JAS et Necotrans auront la capacité et le réseau pour répondre aux besoins de leurs clients partout dans le monde. Le Groupe Necotrans est fortement engagé à faire de cette alliance une véritable réussite et à relier le marché africain au reste du monde », déclare Gregory Quérel, président du Groupe Necotrans.

 

Necotrans emploie 5000 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1,2 milliard de dollars US. Le groupe est un fournisseur de services de premier plan pour l’industrie pétrolière et gazière ainsi que pour le secteur minier en Afrique. Présent dans 25 pays africains ainsi qu' au Brésil et en Thaïlande, Necotrans apporte des solutions logistiques adaptées avec un réseau polyvalent et des métiers complémentaires (activités portuaires et logistiques, commission de transport, logistique pétrolière et minière, distribution de véhicules).

 

Avec un effectif de 4000 collaborateurs et un chiffre d’affaires annuel de 1,4 milliard de dollars US, JAS est spécialisé dans les services de transitaires internationaux aériens et maritimes et fournit des services logistiques dédiés aux projets EPC (ingénierie, approvisionnement et construction), Oil & Gas, ainsi qu’au secteur minier.

 

« Nous nous réjouissons de lancer cette alliance entre JAS et Necotrans, déclare Marco Rebuffi, président-directeur général de JAS Worldwide. Cette expansion de nos services avec Necotrans souligne le rôle important que les deux entreprises occupent dans l’industrie mondiale de l’expédition et de la logistique. »

 

Les deux sociétés collaboreront pour fournir des services d’expédition, de fret et de logistique vers 323 destinations dans 101 pays. L’objectif de l’alliance consistera à développer des services de fret et de logistique vers, depuis et à l’intérieur du continent africain. Les clients bénéficieront de l’alliance du réseau de fret mondial de JAS et de l’empreinte africaine de Necotrans.

Armand Tanoh

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Les autorités d’Abidjan entre autres pays entretiennent des consultations régulières avec le Royaume du Maroc sur le sujet du Sahara marocain. C’est ce que Sa Majesté le Roi, Mohammed VI a déclaré lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe qui s’est tenu, récemment, à Riayd en Arabie Saoudite.

Le Souverain a tenu à remercier ses partenaires, notamment la France, l’Espagne, les Etats-Unis, la Côte d’Ivoire et les pays du Golfe, entre autres  d’avoir appuyé toujours la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume. En fait, ce soutien est justifié par la légitimité de cette cause qui est en fait la cause du peuple marocain, qui a tant lutté pour
recouvrir ses provinces du Sud.

L’appui de ces pays au Maroc est dû également au rôle joué par ce pays dans la région, et aux efforts du Royaume en vue de contribuer à la stabilité et à l’intégration régionale au continent africain et dans le monde arabe, qui font face à plusieurs menaces d’ordre sécuritaire.

Par ailleurs, ces pays estiment que le Royaume est un exemple des pays qui ont fait l’exception et esquivé les répercussions calamiteuses du printemps arabe. Ainsi, la stabilité du Maroc a contribué largement aux avancées réalisées dans le domaine économique et social, tout au long des dernières décennies.

La Communauté internationale, y compris la Côte d’Ivoire ont eu raison de soutenir le plan d’autonomie proposé par le Royaume afin de mettre fin au différend artificiel autour du Sahara, surtout que les résolutions des Nations Unies n’ont pas cessé d’appeler à une solution politique pacifique, durable et mutuellement acceptable par les deux parties de ce différend.

A signaler que l’autre partie de ce différend, le front polisario, créé par l’Algérie, n’a pas fait un pas en avant pour parvenir à une solution définitive à ce conflit artificiel.

De cette façon, l’option de l’autonomie dans le cadre de la régionalisation avancée initiée au Maroc reste la solution la plus propice pour une solution juste à ce différend, et cela servira les intérêts de l’intégration régionale et aussi mettra fin à toute tentative de
déstabiliser la région.

 

Une correspondance particulière

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L'Africa Finance Corporation (AFC) est heureuse d'annoncer la nomination de Grant T. Harris comme administrateur indépendant. 
M. Harris rejoint l'AFC après avoir travaillé durant quatre ans auprès du Conseil de sécurité nationale américain à la Maison-Blanche (Washington D.C.). En tant qu'assistant spécial du président Obama et directeur principal pour les Affaires africaines, il a mené les travaux d'élaboration de la politique américaine à l'égard de l'Afrique subsaharienne.

 

M. Harris a joué un rôle particulièrement actif dans l'institutionnalisation du commerce et des investissements comme piliers essentiels de la politique américaine à l'égard de l'Afrique. Dans ce cadre, il a notamment lancé et coordonné la campagne « Doing Business in Africa » [Faire du commerce en Afrique] qui visait à augmenter les activités commerciales et les investissements des États-Unis. M. Harris a également été le principal architecte du sommet États-Unis - Afrique. Ce sommet, organisé par le président Obama à Washington D.C. en août 2014, avait rencontré un succès considérable et généré 37 milliards de dollars d'engagements destinés à augmenter les investissements, le commerce et le développement sur tout le continent africain. 

Avant de travailler pour la Maison-Blanche, M. Harris a occupé diverses fonctions de conseil à des hauts fonctionnaires sur des questions en lien avec l'Afrique. Ainsi, il a notamment conseillé les anciens ambassadeurs américains auprès des Nations unies Susan Rice et Richard Holbrooke. Par le passé, il avait également fait partie de l'équipe en place à la Maison-Blanche sous la présidence de Bill Clinton. M. Harris met à contribution son expérience dans le secteur privé. Il a en effet exercé le droit chez Cleary Gottlieb Steen & Hamilton LLP où il a conseillé et assisté des entreprises de la Fortune 100 et de la Fortune 500 dans la gestion de leurs transactions commerciales sur les marchés internationaux. 

Après avoir quitté la Maison-Blanche, M. Harris a fondé Harris Africa Partners LLC. Il y prodigue des conseils aux clients du secteur privé sur la manière d'investir et de faire du commerce en Afrique. 

Le Dr. Sarah Alade, présidente du conseil d'administration d'Africa Finance Corporation, a déclaré : « Nous sommes ravis que Grant rejoigne l'Africa Finance Corporation en tant qu'administrateur indépendant. Il a une grande expérience de l'Afrique où il a tissé de nombreux liens grâce aux diverses fonctions de haut niveau qu'il a occupées en matière de conseil sur les affaires continentales. Nous pourrons également profiter de ses solides connaissances en matière commerciale et juridique et du réseau de relations qu'il a développé avec des organisations disposées à faire du commerce avec le continent. Il représentera un atout majeur pour l'Africa Finance Corporation et ses actionnaires. » 

L'AFC, une institution financière internationale et multilatérale d'investissement, a été fondée en 2007 avec un capital de base par actions d'un milliard de dollars US pour servir de catalyseur à des investissements dans le secteur privé destinés aux infrastructures dans toute l'Afrique.

Armand Tanoh

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La société ATS, spécialisée dans le service et la distribution de poids lourds, d’équipements industriels et de marques premium en Afrique de l’Ouest et Centrale (Iveco, Astra, Michelin, Varta, Energizer, Petronas), a conclu un partenariat avec AD Poids Lourds, du groupe français Autodistribution, pour 28 pays d’Afrique subsaharienne dont la Côte d’Ivoire.


Redéployée en 2015 comme filiale du groupe de logistique Necotrans et dirigée par Emmanuel Quérel, ATS a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros et a conclu depuis deux ans et demi la commande de 1 000 camions chez son partenaire Iveco. Implantée au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Cameroun, la société poursuit ainsi son ambition de devenir l’acteur majeur du service autour du véhicule industriel sur le continent africain. « Ce partenariat va nous permettre d’enrichir notre gamme de pièces distribuées et de services rendus à notre clientèle. C’est exactement notre volonté. AD Poids Lourds nous apporte une expertise reconnue », explique Emmanuel Quérel.
 
Créé en 1988, AD Poids Lourds, dirigé par Pascal Paret, Directeur de l’activité « Poids Lourds » du groupe Autodistribution, est aujourd’hui le réseau indépendant leader de la distribution de pièces et services pour les véhicules industriels multimarques en France. Il intègre tous les types de véhicules industriels (porteurs, tracteurs, remorques, véhicules utilitaires légers, autocars et bus) et dispose pour cela d’un maillage national dense. AD Poids Lourds propose à ses clients l’externalisation, totale ou partielle, de la maintenance de leur parc de véhicules industriels. AD Poids Lourds compte en France plus de 200 points d’entretien et de réparation, gère un parc de plusieurs milliers de cartes grises et distribue plus de 160 000 références de pièces multimarques.
 
« Par cet accord avec ATS, qui apporte sa connaissance des marchés africains et le dynamisme de son réseau, AD Poids Lourds va ainsi pouvoir accélérer son développement en Afrique, en misant sur la qualité et le service », explique Pascal Paret.
 
Le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont les premiers pays choisis pour le démarrage de ce partenariat qui prendra effet dès juin 2016.

 

 

Abdoul Razak Dembélé

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Les  opérateurs économiques, requérants de terrains pour l’exercice de leurs activités industrielles doivent suivre trois étapes conformément à la procédure d’occupation des terrains à usage industriel, a expliqué lundi le Directeur général de l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), Youssouf Ouattara lors d’une conférence de presse.

Intervenant lors de la 2ème édition de la plate-forme d’échange ‘’Zoom sur ‘’ initiée par  le  Secrétariat exécutif du comité de concertation Etat/ secteur privé( CCESP), à la maison de l’entreprise au plateau, M Ouattara a décliné les étapes de la procédure en  exhortant les opérateurs économiques à se l’approprier.

Il s’agit de l’étape du dépôt de dossier pour la demande d’occupation de terrains à retirer au Guichet unique du centre de promotions des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) (à 50.000 F CFA),  de l’obtention de l’arrêté d’occupation de terrains à usage industriel, qui confère un droit d’occupation du terrain pour une durée de dix ans, enfin  la conclusion d’un bail emphytéotique qui permet une utilisation sur une durée plus longue des terrains mis à disposition.

Il a, entre autres,expliqué qu’il revient à l’AGEDI de classer et traiter les dossiers selon des critères de priorité, à savoir le secteur et la nature de l’activité,  l’importance et la célérité de l’investissements, les emplois générés, le planning de mise en valeur industrielle. « l’Agence veille aussi à offrir des plate-formes industrielles respectant les normes de protection de l’environnement », a-t-il ajouté.

Cette procédure régit par un décret s’applique aux terrains appartenant au domaine de l’Etat, situés à l’intérieur d’un espace qualifié de zone économique à vocation industrielle et aux terrains situés en dehors de celui-ci  (…). Elle  concerne tout opérateur économique, personne physique ou morale exerçant une activité industrielle ou connexe.

AIP

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L’artiste ivoirien Dickael Liadé est décédé à Paris où il résidait depuis plusieurs années, a appris l’AIP dimanche de sources concordantes, qui restent imprécises sur la date de la disparition du chanteur de Polihet, rythme tradi-moderne d'origine bété, peuple du centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

"Un grand malheur vient de nous frapper. Notre frère Dickael Liadé vient de nous quitter. Nous venons de le constater, on sort de l’hôpital", ont annoncé un groupe d’artiste de musiques tradi-modernes ivoiriens établis en France, dont Nahounou Paulin et Djohn Djongoss, dans une vidéo diffusée sur facebook.

Selon d’autres sources vivant à Paris, contactées par l’AIP depuis  Abidjan,  l’auteur du titre à succès "Vava", une chanson qui appelait déjà dans les années 90 les Ivoirien à l’unité nationale, serait décédé depuis "environ une semaine" à son domicile parisien, mais son corps aurait été découvert dimanche.

Dickaël Liadé a débuté sa carrière au début des années 90, après avoir appris aux côté de Gnaoré Djimy, le créateur du polhiet décédé en 1996.

AIP

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 Le Roi du Maroc, Mohammed VI, a réaffirmé, mercredi, à Ryad (Arabie Saoudite) la Marocanité du Sahara lors du premier sommet ayant réuni les souverains du Maroc et ceux des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).

Sa Majesté le Roi  a indiqué, à cette occasion, que le Maroc ne cédera pas aux « manipulations et manœuvres » orchestrées contre l’intégrité territoriale du Royaume, se référant à de récentes déclarations du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, qualifiant la présence marocaine au Sahara d’ »occupation ».

« Nous saisissons cette occasion pour vous exprimer la fierté et la considération que nous inspire votre soutien constant à notre pays dans la défense de son intégrité territoriale.  Les pays du Golfe ont toujours fait leur l’affaire du Sahara marocain », a-t-il soutenu, expliquant que « déjà, en 1975, ont participé à la Marche Verte lancée à l’époque pour la récupération de nos provinces du Sud, des délégations d’Arabie Saoudite, du Koweït, du Qatar, du Sultanat d’Oman et des Emirats ».

« Depuis lors, les Etats du Golfe n’ont ménagé aucun effort pour faire triompher notre Cause juste et défendre la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire », s’est félicité le roi Mohammed VI.

Et d’ajouter que « le Maroc a toujours coordonné au sujet de ce conflit artificiel avec ses amis traditionnels comme les USA, la France, l’Espagne, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée ou le Gabon ».

Le Maroc a proposé en 2007 une initiative d’autonomie élargie à ses provinces du Sud dans le cadre de la régionalisation avancée lancée par le Roi Mohammed VI afin de parvenir à une solution durable et mutuellement acceptable. Cette proposition a été faite par le Royaume en conformité avec les résolutions des Nations Unies, appelant pour un accord pacifique, et est soutenue par plusieurs pays, notamment la France, les Etats-Unis, la Côte d’Ivoire, et l’Espagne.

Armand Tanoh

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La Côte d’Ivoire accueille ce dimanche après-midi le chef du gouvernement de ce pays, Habib Essid.

Troisième partenaire économique de la Tunisie en Afrique subsaharienne avec un volume d’échanges global de plus de 22 milliards de francs CFA (environ 77,769 millions de dinars tunisiens), la Côte d’Ivoire importe essentiellement sur les composantes mécaniques industrielles, les matériaux de construction, des produits agroalimentaires et pharmaceutiques, les articles de textile, etc., pour un montant de plus de 18 milliards de francs CFA (environ 63,144 millions de dinars tunisiens), selon le chargé des dossiers économiques de l’ambassade de Tunisie en Côte d’Ivoire, Mohamed Hedi Hammadi. En revanche, au niveau des exportations qui portent principalement sur les bois, l’huile de palme, le café, le cacao et le coton, se chiffrent à environ quatre milliards de francs CFA (13,125 millions de dinars tunisiens), a-t-il ajouté.

C’est pour renforcer les relations historiques privilégiées qui lient les deux pays et consacrer la tradition de concertation et de dialogue entre leurs hauts responsables qu’à l’invitation de son homologue ivoirien, Daniel Kablan Duncan, M. Essid effectuera une visite de travail et d’amitié de trois jours dans la capitale économique.

Au cours de sa visite, le chef du gouvernement tunisien, outre une série d’entretiens avec des responsables ivoiriens, va prendre part aux travaux du Forum économique ivoiro-tunisien avec une importante délégation d’hommes d’affaires tunisiens, ainsi qu’à la 8ème session de la grande commission mixte ivoiro-tunisienne qui sera une occasion pour consolider le cadre juridique régissant la coopération entre les deux pays, à travers la signature d’une série d’accords dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des affaires sociales et de l’agriculture, a-t-on appris.

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La Nouvelle pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (Nouvelle PSP-CI), centrale d’achat de médicament du pays, dément les allégations de détournement de deux millions de comprimés antituberculeux dans ses services, qui auraient été ensuite revendus sur les marchés ivoiriens, selon un rapport d’enquête du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

D’après ce rapport publié par le Bureau de l’Inspecteur général (BIG) du Fonds, il y a 15 jours, le constat a été établi que deux millions de comprimés RHZE, « antibiotiques puissants et essentiels dans le traitement de la tuberculose », représentant quatre mois d’approvisionnement, manquent au niveau de la Nouvelle PSP-CI), et seraient probablement la source nationale de la plupart des ventes illicites sur les marchés locaux.

« Cette information est erronée ; il s’agit plutôt d’une erreur technique de la part des enquêteurs du BIG qui ont mal interprété des données de livraison de janvier 2013 à l’ex-Pharmacie de la santé publique (aujourd’hui Nouvelle PSP-CI) pour aboutir à un gap de 2,157 millions de comprimés », a réagi le directeur général de la Nouvelle PSP-CI,  Pr Yapi Ange Désiré, lors d’un entretien accordé, vendredi, à l’AIP à son bureau.

En effet, « le rapport fait état de 6.515.000 de comprimés livrés à l’ex-PSP à cette période, alors qu’il s’agissait de 6515 boites de RHZE (« 6,515.000″, tel qu’écrit en anglais sur l’état de colisage dont une copie a été remis à l’AIP), qui correspond à un total de 4.379.424 comprimés », a-t-il expliqué.

« Alors, les deux millions de médicaments prétendument détournés au niveau de nos services, qui ne sont que la différence entre les 6,5 millions de comprimés estimés par les enquêteurs et les 4,379 millions réels et dont les traces existent sur les documents, n’ont été que sur la base d’une erreur technique des enquêteurs », a poursuivi le Pr Yapi, qui a également mis à la disposition de l’AIP une copie d’un « bon  de réception » daté du 26 février 2013 faisant état de 4.379.424 comprimés RHZE reçu par l’ex-PSP du fournisseur.

« A l’analyse de ce rapport, nous constatons plusieurs insuffisances tant dans la méthode d’investigation que sur la qualité des données ; donc nous nous désolidarisons de ses conclusions, car il ne reflète pas la réalité », a dénoncé le directeur de la nouvelle PSP, qui a regretté le fait que ses services n’aient pas reçu le projet de ce rapport en vue d’y apporter leurs observations.

Née de la réforme de l’ex-Pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire, la Nouvelle PSP-CI, avec un statut d’Association sans but lucratif, détient le monopole de la distribution des produits pharmaceutiques aux établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire, grâce à une convention en date du 21 novembre 2013 approuvée par le gouvernement ivoirien.

Le structure, dotée depuis lors d’équipements de pointe dont des entrepôts ultramodernes, des camions dotés de traceurs GPS et de cadenas intelligents qui enregistrent les position géographiques d’ouverture et de fermeture des malles pharmaceutiques partout sur le territoire nationale.

AIP

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Le concert apothéose de la 9ème édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA 9), qui était prévu à Korhogo (Nord) dimanche soir, a été annulé par les organisateurs suite au décès de l’artiste congolais de Papa Wemba dans la matinée du même jour à Abidjan.

L’annonce a été faite par Traoré Salif dit A’Salfo, leader du groupe ivoirien Magic System dont la structure d’événementiel Gaou production est organisatrice du FEMUA, lors d’un point de presse qu’il a co-animé avec le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Marice Kouakou Bandama.

Le décès de Papa Wemba, 67 ans, est survenu suite à une malaise lors d’un concert dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre de ce festival.

Le « doyen de la musique congolaise » s’était écroulé sur scène au moment de sa prestation, avant d’être transféré d’urgence à l’hôpital. Selon A’Salfo, il s’est mort à 5 heures du matin ce dimanche.

Le gouvernement ivoirien, à travers son ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a exprimé sa compassion à la famille du chanteur.

AIP

 

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