Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le représentant régional, Afrique de l’ouest et centrale de l’office des nations unies contre la drogue et le crime, Pierre Lapaque a salué les efforts engagés par le gouvernement ivoirien dans la lutte contre la traite des personnes, l’invitant cependant à prendre plus de sanctions pénales.

« Pour la Côte d’Ivoire, les choses vont correctement, évidement on peut aller plus loin, il faudrait qu’il y ait plus de sanctions pénales, il faudrait plus de procès pénaux pour que des messages clairs soient envoyés aux trafiquants », a déclaré le représentant régional de l’ONDC, à l’issue, lundi, à Abidjan, d’une audience que lui a accordée la ministre de la Solidarité et de la Cohésion Sociale, Mariatou Koné.

Pierre Laporte a dit être venu apporter le soutien de son organisation à la Côte d’Ivoire sur la problématique de la traite des personnes, notamment la validation du plan d’action et du document de stratégie.

« La Côte d’Ivoire avance parce que nous avons une loi sur la traite des enfants. Il est question maintenant d’élargir la loi à toutes les personnes », a souligné la ministre de la Solidarité et de la Cohésion Sociale qui a indiqué qu’en plus de la loi, le gouvernement ivoirien doit valider le document de stratégie et le plan d’action et procéder à la formalisation du comité national de lutte contre la traite des personnes.

Le gouvernement ivoirien, selon la ministre, a montré son engagement en inscrivant dans le plan national de développement, sa contrepartie dans la mise en œuvre du projet de lutte contre la traite des personnes.

Près de 25 millions d’enfants font l’objet de traite dans le monde, selon ONUDC.

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 Le sommet de la télévision va ouvrir la prochaine édition du DISCOP AFRICA prévue du 31 mai au 02 juin prochain, a appris l’AIP de source proche des organisateurs.

La 12ème édition de DISCOP AFRICA, placée sous le haut patronage du ministre ivoirien de la Communication va accueillir près de 1.000 participants à ce grand rendez-vous panafricain de l’industrie de la télévision, selon la société Basic Lead. 

Une journée de conférences intitulée « Le sommet de la télévision » va marquer dorénavant chaque ouverture officielle de l’édition ivoirienne de DISCOP AFRICA qui va se dérouler au Sofitel Ivoire Hôtel d’Abidjan.

Au programme de ce premier sommet, la transition vers la télévision numérique terrestre (TNT) et les prochains défis de la télévision à péage en Afrique francophone, les nouvelles « grammaires » de production et de distribution de contenu audiovisuel qui s’imposent dans le paysage multiplateforme africain, les rapports entre la télévision et le cinéma, et la protection des droits et l’internationalisation de contenu conçu et produit en Afrique.

« L’arrimage des infrastructures télévisuelles au tout numérique est une exigence technologique à laquelle les pays africains comme le nôtre ne peuvent déroger », selon Me Affoussiata Bamba-Lamine, cité par le communiqué.

La ministre de la Communication ouvrira le sommet et lancera un débat sur le thème de l’influence des industries de la création audiovisuelle dans l’émergence de l’Afrique.

De nombreux acteurs internationaux de l’économie audiovisuelle et numérique, concernés par les opportunités qu’offre l’Afrique subsaharienne, interviendront au cours du sommet de la télévision qui accueillera également des sociétés telles que Afrostream, Canal+, Côte Oouest, Diffa, Iroko, INA, Lagadère Entertainement, TV5 Monde, Studion Co2, etc.

Ce sommet soutiendra également la Côte d’Ivoire et ses institutions dans leur démarche visant à identifier de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes, à favoriser les retombées économiques indirectes, et à enclencher des relations d’affaires fructueuses et efficaces pour l’ensemble du pays, signale-t-on.

Lancé en 2008, DISCOP AFRICA s’est rapidement imposé comme le rendez-vous incontournable et le plus attendu d’Afrique pour les industries de la création et de la vente de contenu télévisuel et multiplateforme où, pendant trois jours, se rassemblent, acheteurs, vendeurs, distributeurs et producteurs de films, programmes TV, de droits d’adaptation et de chaînes « packagées ».

L’évènement a lieu deux fois par an, à Abidjan, au début de l’été, et à Johannesburg à la fin de l’automne.

Pour l’édition 2016 qui mettra la Turquie à l’honneur, ce sont plus de 450 sociétés provenant de 70 pays qui sont attendus pour trois jours de rendez-vous professionnels et de rencontres avec des experts reconnus qui apportent un soutien concret et pratique aux secteurs du développement, du financement, de la production et de la distribution de contenu cinématographique et télévisuel.

 

AIP

 

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La cour d'assises d'Abidjan jugera au mois de mai ou juin, Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne, pour "crimes contre l'humanité", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Selon cette source, la session d'assises durant laquelle elle comparaîtra s'ouvrira le 9 mai et durera deux mois. Mais, a-t-elle précisé, "les débats la concernant vont être programmés beaucoup plus tard, probablement vers la fin du mois de mai".

La Cour de cassation ivoirienne a rejeté le 21 avril le pourvoi de Mme Gbagbo ouvrant définitivement la voie à son procès pour "crimes contre l'humanité" et "crime de sang".

Simone Gbagbo, épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo - actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) -, a été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison, notamment pour "attentat contre l'autorité de l'Etat", lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle est actuellement incarcérée à Abidjan.

Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l'ancienne "Dame de fer", à la personnalité très controversée, est également poursuivie pour "crimes contre l'humanité" par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à La Haye, affirmant être en mesure d'assurer à l'ex-Première dame une justice exemplaire sur le sol ivoirien.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé début février qu'il "n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que son pays avait désormais une "justice opérationnelle".

La crise postélectorale est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

AFP

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La Côte d’Ivoire ainauguréle plus grand Datacenter d’Afrique de l’Ouest, le jeudi 28 avril 2016. Cette infrastructure, située Village des technologies de l'information et de la biotechnologie de la ville (VITIB) de Grand Bassam dans la banlieue abidjanaise, est le fruit d’un investissement de l’opérateur Orange, numéro un ivoirien de la téléphonie mobile.

Interconnecté aux réseaux mondiaux hauts débits grâce à une boucle locale par fibre optique, le Datacenter d’Orange a deux points d’interconnexion situés à Abidjan et Dakar. Sur le même site, Orange prévoit l’ouverture prochaine d’une salle informatique de 300 m2.

Il permettra à l’entreprise à ces clients divers solutions de sauvegarde et de gestion de données, dont le cloud.

Cette réalisation d’Orange Côte d’Ivoire intervient deux ans après l’ouverture d’un datacenter par son principal concurrent MTN-CI situé à Yopougon.

Armand Tanoh

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé, jeudi, les mesures d’interdiction d’achat et d’importation d’armes qui pesaient sur la Côte d’Ivoire depuis 2014, et confirmé la fin de sa mission de maintien de la paix (ONUCI) dans le pays en juin 2017.

Cette décision prise avec « effet immédiat » concerne également la levée des sanctions ciblées contre des personnes, notamment le gel d’avoirs et des interdictions de voyager.

En novembre 2014, l’ONU avait décrété un embargo sur les armes contre la Côte d’Ivoire, alors divisée entre deux parties, le Nord occupée par la rébellion des Forces nouvelles et le Sud contrôlé par le gouvernement, rappelle-t-on.

Cette levée d’embargo fait suite à une autre mesure similaire, en 2014, qui ciblait l’exportation et la vente du diamant ivoirien.

La Côte d’Ivoire s’est remise d’une décennie de crise sociopolitique (2002-2011) qui s’est soldée par des violences postélectorales ayant fait quelque 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.

AIP

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6,928 milliards de FCFA. C’est la bagatelle que la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) vient d’accorder à la République de Côte d’Ivoire, en vue vue du financement du projet de construction et d’équipement d’un Centre hospitalier régional à Yopougon, dans la banlieue ouest d’Abidjan.

 

Ce prêt qui était encore au stade de projet été adopté par le gouvernement ivoirien lors d’un Conseil des ministres.

 

 

Abdoul Razak Dembélé

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Le jury du prix du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a décerné mercredi l’édition 2016 de cette distinction au président américain Barack Obama, "en reconnaissance de sa haute contribution au renforcement de la compréhension et de la paix du monde".

"Après analyse de la situation mondiale, le jury du prix du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a estimé que le rapprochement entre les peuples était essentiel pour instaurer la paix et la coopération internationale. En conséquence, le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est décerné à M. Barack H. Obama", indique une décision du jury de ce prix dont copie a été transmise à l’AIP.

Barack Obama succède ainsi au président français François Hollande, dernier lauréat du prix.

La cérémonie de remise de ce prix, placé sous l’égide de la Directrice générale de l’UNESCO, se tiendra "en terre africaine, au Sénégal", a également décidé le jury.

Créé en 1989 par l’UNESCO, le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix porte le nom du premier président de la République de Côte d’Ivoire.

Il est décerné chaque année par cet organisme l’ONU pour " honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO".

Son jury est présidé par l’ex-président du Mozambique Joaquim Chissano.

AIP

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Cent cinquante hommes d’affaires du mouvement des entreprises de France (MEDEF), ont séjourné du luindi 26 au jeudi 28 avril 2016 en Côte d’Ivoire pour y marquer le repositionnement économique français après avoir perdu 10% de la part de marché.

« Nous avons perdu 10% de part de marché », a reconnu le président du MEDEF, Pierre Gattaz rappelant que la France était à 25% depuis 20 ans. Pour Pierre Gattaz, la France demeure cependant le premier investisseur en Côte d’Ivoire. « Mais, il faut se battre », a-t-il commenté.

« Il faut réagir, il faut apporter du service, de la valeur ajoutée, de bons services, de bons produits de qualité, je crois que la France, c’est d’apporter des choses durables », a-t-il soutenu.

Cette délégation qui comprend 75 dirigeants de PME représente tous les secteurs d’activité, les services, les cabinets d’avocat, de formation, les infrastructures, etc.

« Nous avons souhaité le retour des entreprises françaises, pas seulement des grandes entreprises françaises mais surtout les PME », a indiqué le président du patronat ivoirien, Jean Kacou Diagou qui a souligné la proximité au niveau de la langue, des procédures et des habitudes.

La délégation est à Abidjan, depuis lundi, pour un séjour de trois jours marqué par des signatures d’accords, de visites de terrain et de rencontres avec les opérateurs économiques et autorités ivoiriennes.

Signature d'un contrat de partenariat et un protocole d’accord signés en présence de Duncan

Un contrat de partenariat et un protocole d’accord ont été signés, mardi, en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan et du président du mouvement des entreprises de France (MEDEF), le patronat français, Pierre Gattaz.

Le protocole d’accord signé entre le français SODETRAM et l’ivoirien BATIPOSE TP CI,  vise une coopération technique et commerciale dans le secteur des travaux maritimes. Le contrat de partenariat quant à lui, a été signé entre le français UNAGORA et l’ivoirien NSIA Technologie, en vue de nouer un partenariat privilégié dans le domaine des Open Source pour le transfert de technologie et de connaissance.

« Il faut que les petites et moyennes entreprises viennent en Côte d’Ivoire. La France est l’un des pays les mieux placés par son histoire, sa culture commune pour accompagner ce développement dans la durée en créant des emplois locaux à forte valeur ajoutée », a indiqué Pierre Gattaz au sortir d’une rencontre avec le Premier ministre ivoirien.

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Le programme Thimo-Bad vient d’octroyer six millions de francs cfa à 22 jeunes à Bonoua (Sud) pour la réalisation de projets d’insertion socio-économique, et qui en ont réceptionné les chèques, le 19 avril en présence des autorités municipales.

Ce programme, initié par la Banque africaine de développement pour la commune de Bonoua, vise à appuyer 1000 jeunes dans 18 communes. La fin de la phase 1 du projet Thimo-Bad et le lancement de sa seconde phase a eu lieu, le 7 avril, à la mairie du Plateau, à Abidjan.

AIP

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La fondation britannique  Wellcome Trust  a alloué un soutien important  de 15,6 milliards de F CFA (26 millions d’euros) à des équipes scientifiques en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Sénégal et en Ouganda, pour mener des recherches d’envergure internationale dans le domaine de la santé et pour former la prochaine génération, indique un communiqué de presse dont l’AIP a reçue copie mardi.

Cette impulsion donnée à la recherche ouvre de nouvelles perspectives pour les scientifiques africains.   Cet apport financier supplémentaire du programme « Deltas Africa » est destiné à améliorer la santé en Afrique en menant des recherches en lien avec les problèmes régionaux les plus pressants. Les quatre nouveaux programmes de recherche traiteront un certain nombre de besoins en matière de santé tels que l’émergence des maladies infectieuses, la santé néonatale, la santé de la population ou encore l’éradication du paludisme

Le Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS) en Côte d’Ivoire, dirigé par le professeur Bassirou Bonfoh, bénéficie ainsi d’un montant  de 3, 96 milliards de F CFA de (5,25 millions de livres ou environ 6.6 millions d’euros), pour le « partenariat scientifique africain pour l’excellence en recherche interventionnelle ». Ce centre se focalisera sur le concept ‘One Health’ (une seule santé), selon lequel la santé humaine et animale ainsi que l’environnement sont interconnectées, pour aborder les principaux défis liés à la santé des écosystèmes.

En marge de  cet événement le CSRS organise mercredi, à Grand Bassam, une réunion de consultation des sept consortia financés par  Wellcome Trust entre 2009 et 2016. Cette rencontre donnera l’occasion de présenter les réalisations des  chercheurs, d’obtenir les avis de Wellcome et d’autres institutions qui ont contribué à leur financement.

Wellcome Trust est une fondation de charité en médecine dont le siège est en Grande Bretagne. En termes d’avoirs, c’est la seconde plus riche fondation  après celle  de Bill et Melinda Gates.

AIP

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