Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Côte d’Ivoire tourisme ont salué, vendredi, à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Abidjan, le retour de la Compagnie française CORSAIR en Côte d’Ivoire à la faveur d’une rencontre d’information et d’échanges avec une importante délégation de journalistes et hommes d’affaires français sur les opportunités d’investissement et touristiques de la destination ivoirienne.

Les directeurs généraux de Côte d’Ivoire Tourisme, Jean-Marie Somet, du CEPICI, Essis Esmel Emmanuel, et de l’Aéroport international d’Abidjan (AERIA), Gilles Darriou, ont présenté les opportunités d’investissement et atouts touristiques de la Côte d’ivoire qui aspire à l’état de pays émergent à l’horizon 2020.

Selon le directeur général adjoint de CORSAIR chargé des affaires commerciales, Antoine Huet, la compagnie propose des billets « moins chers » sur la ligne Abidjan-Paris, avec une fréquence de quatre vols hebdomadaires. Ces faibles coûts avaient fait baisser les prix des tickets de 15% avant leur remontée à plus de 30% au départ d’Abidjan, dès le retrait de CORSAIR, a déploré l’un de ses représentants ivoiriens, Armand Akobé.

CORSAIR renoue avec la destination Côte d’Ivoire après un arrêt de cette desserte en 2015.  La reprise de cette activité fait suite à des accords avec le gouvernement ivoirien qui prévoient  la baisse de certaines taxes aéroportuaires et avec AERIA pour la baisse de coûts d’exploitations en escale et stationnement tout comme la baisse du coût du kérosène.

Les vols de la compagnie aérienne française ont repris sur Abidjan dans la nuit de jeudi à vendredi, avec à son bord 230 passagers avec une délégation officielle de 27 membres de la compagnie conduite par Antoine Huet, le directeur général adjoint, chargé des affaires commerciales.

La desserte d’Abidjan par cette compagnie à bas prix devrait booster l’accroissement du nombre de passagers et de touristes, dans le cadre général de la politique du gouvernement ivoirien d’accroître le nombre de touristes étrangers tout en soutenant la politique d’investissement du concessionnaire de la gestion de l’aéroport d’Abidjan qui ambitionne de devenir un hub sous-régional après sa certification pour la desserte des aéroports nord-américains.

L’agrandissement et la modernisation de l’aéroport d’Abidjan, les opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire et les atouts touristiques sont des atouts sur lesquels misent les autorités ivoiriennes pour l’atteinte de l’émergence de son économie à l’horizon 2020.

AIP

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Quatre représentants ivoiriens font leur entrée au Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains dont la cérémonie d’installation des membres a eu lieu, mercredi, à la mosquée Al Qaraouiyine à Fès (Maroc), sous la haute autorité de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste.

Il s’agit du Cheick Boikari Fofana, Président du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), Mamadou Traoré, Imam de la Mosquée de Riviera à Abidjan, Mustapha Sonta, Khalif Général de la Tijaniya de Côte d’Ivoire et Younes Touré, Président du Conseil fédéral des Tijanis de Côte d’Ivoire (COFETCI).

 

Le Roi a affirmé, à cette occasion, que cette Fondation constitue un cadre permettant aux Oulémas de remplir le devoir qui leur incombe de faire connaître l’image réelle de la religion tolérante de l’Islam et de promouvoir ses valeurs que sont la modération, la tolérance et la volonté de coexistence.

 

Il a indiqué, également, que cette initiative procède plutôt d’une conception intégrée de la coopération constructive et d’une volonté de répondre concrètement aux demandes de nombre de pays africains frères, en matière religieuse.

 

Par ailleurs, Sa Majesté le Roi considère que cette Fondation, à travers ses différentes filiales dans les pays africains, œuvrera aux côtés de toutes les instances religieuses concernées, à remplir le rôle qui lui revient de répandre la pensée religieuse éclairée et de faire face aux thèses d’extrémisme, de repli sur soi et de terrorisme que certains pseudo-prédicateurs colportent au nom de l’Islam.

 

Le choix de la ville de Fès comme siège pour cette fondation se justifie par le statut religieux dont jouit la cité en tant que capitale académique et spirituelle du Maroc, selon le monarque.

 

AIP

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Le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base à Londres, Aly Touré, a été élu président du Conseil International des Céréales.

L’élection s’est déroulée lors de la 43ème session du Conseil International des Céréales à Londres (Royaume-Uni), a-t-on appris lundi.

AIP

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Une convention de financement de 30 millions  F CFA  pour la production de manioc de F CFA a été signée, vendredi, à Toumodi entre le District autonome d’Abidjan et le Conseil régional du Bélier en vue de lutter contre la pénurie de l’Attiéké ((la semoule de manioc cuite à la vapeur).

L’échange officiel des documents paraphés a eu lieu au foyer Allah Thérèse de Toumodi entre le gouverneur du district autonome d’Abidjan Robert Beugré Mambé, et le président du Conseil régional du Bélier Jeannot Kouadio Ahoussou.

 

Cette convention élaborée depuis 2014, concrétise la volonté des deux parties de lutter contre la vie chère. Elle porte sur une enveloppe totale de 100 millions de F CFA et prévoit la culture de 1000 hectares de manioc d’ici 2019 ainsi que  l’installation  d’unités de fabrication d’Attiéké dans la région. Cette première phase du projet concède au Conseil général du Bélier grande zone productrice de manioc de cultiver au moins 200 ha de manioc fin 2016 pour approvisionner le marché ivoirien en manioc et produits dérivés.

 

Le Gouverneur Beugré Mambé remettant le chèque de 30 million F CFA a indiqué qu’il s’agit de « sauver la situation en faisant en sorte que nous produisons en grande quantité le manioc », s’engageant au nom du District d’Abidjan à acheter en grande quantité le manioc de Toumodi.

« Nous allons produire le manioc de façon excédentaire pour nourrir Abidjan et permettre de réduire le coût de l’Attiéké», a promis Jeannot Ahoussou Kouadio. Il a salué le projet de coopération avec le District autonome  d’Abidjan dont l’un des objectifs est de faire de la région du Bélier « la capitale mondiale de l’Attiéké ».

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Dans une dépêche publiée samedi 11 juin 2016 par l’AIP, un pan de l’enfance du président ivoirien Alassane Ouattara est raconté, depuis Dimbokro sa ville natale, par Pandry Kouadio, 75 ans, son ami et voisin de classe à l’Ecole primaire publique (EPP) Plateau 1 de Dimbokro, en 1949.

« Alassane  n’aimait pas se mêler aux enfants turbulents », révèle d’entrée le vieux Kouadio, décrivant un enfant « réservé et appliqué ».

« En classe, il faisait ce qu’il avait à faire et s’éloignait des bruits », se souvient-il, non sans évoquer « les corvées » qui leur étaient imposées par leur maître, un Européen, pour l’entretien de son jardin notamment le ramassage de la bouse de vache pour le jardin. 

Il explique leur randonnée à la recherche de l’eau à puiser au « Pango ». « C’est comme ça qu’on nommait le puits ».

« Alassane et moi, nous nous cachions pour aller nager dans le N’zi (fleuve) et après, il se cachait pour rentrer à la maison, car son grand-frère Sinaly ne voulait pas le voir nager », poursuit-il, rappelant que côté travail, lui et son ami occupait successivement les rangs de premier et deuxième de classe avant qu’ils ne se séparent.

Au quartier Dioulakro, le chef actuel de ce quartier, Sangaré Lancina, ami intime de Sinaly Ouattara, frère ainé d’Alassane replonge dans ses souvenirs. « Je revois encore la silhouette frêle du gamin peu bavard qui nous suivait partout et surtout quand on allait jouer au foot avec les ballons de tennis », raconte-t-il.

Et d’ajouter: « Il était, je dirais très entreprenant  et sans histoire. Il nous admirait, son frère et moi. Pour la petite histoire, nous faisions l’école buissonnière, Sinaly et moi, et le gamin est allé dire à son père », dit-il, laissant le soin de deviner la suite.

Haut de ses 80 ans, l’instituteur à la retraite, appelé affectueusement le vieux Sangaré par tous à Dimbokro, relève la grande complicité entre Synali et lui et affirme que cela continue de faire sourire le Président Ouattara chaque fois qu’ils  se rencontrent.

Armand Tanoh

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Des maisons vendues sans être construites. Des frais de souscription encaissés avoir de terrain. Des nombres de maisons réalisées qui sont deux à trois fois moins que le nombre de souscription. Ainsi que résume l’imbroglio dans lequel est plongé le gouvernement ivoirien, dans la mise en œuvre de son programme des logements sociaux

Le projet en quelques mots


Lancée en grandes pompes début 2012 par le président Alassane Ouattara, le programme présidentiel des logements sociaux et économiques vise à permettre à chaque ivoirien, en fonction de ses moyens, de s’offrir un toit à faible coût. Et cela consistait à construire, en cinq ans, 60.000 logements sociaux et économiques dont 50.000 à Abidjan et 10.000 en province.

Le projet, censé trouver une solution à un déficit cumulé d’environ 400.000 logements dans le pays dans les années 2010, a suscité un grand engouement au sein des populations ; qui ont massivement souscrits auprès de la quarantaine de promoteurs agréés par l’Etat dans le cadre des projets.

En effet, le programme veut que les souscripteurs, d’un niveau de salaire cumulé inférieur à 300.000 FCFA pour les logements sociaux et plus pour les logements économiques et de standing, paient un apport initial de 10% du prix du logement. Ensuite, les promoteurs leur livre un logement selon son option, dont le prix n’excède pas 12 millions de FCFA pour les logements sociaux, payable sur 15 ans ou plus selon le type de maison.

Mais voilà que jusqu’à ce jour (juin 2016), soit près de huit mois après la fin du premier quinquennat d’Alassane Ouattara, aucune cité n’a encore été livrée aux bénéficiaires de ce programme. Et l’espoir tant porté par le projet est en train de virer en désarroi voire en désillusion chez les souscripteurs, laissant se développer en eux, un sentiment de frustration de s’être fait grugés.

Déphasage entre encaissement et construction

Les blocages auxquels fait face cet important projet sont de divers ordres, mais la mauvaise foi de certains opérateurs véreux y compte pour beaucoup. Certains d’entre eux, n’ont pas hésité, après avoir reçu le foncier de l’Etat, à encaisser plus de premier apport que de maisons à construire. L’un d’entre eux, par exemple, a réalisé moins de moins de 100 maisons, non encore habitables, pour plus de 800 souscription, a-t-on appris lors d’une rencontre entre ces entreprises et le ministre du Logement social et de l’Habitat, Gnamien Konan,  le 9 juin 2016 à Abidjan.

Ce déphasage entre nombre de souscriptions et maison réalisées ne se limite pas qu’à Abidjan. Car même à l’intérieur du pays, dans plusieurs villes dont Bondoukou, Yamoussoukro, Bouaké, à part les villas témoins, aucune maison n’a été construite, alors que les opérateurs désignés pour ces localités ont bien encaissé l’argent des souscripteurs. A cela s’ajoute le fait que les terrains reçus sont souvent utilisés à d’autres fins.

Détournement stratégique

En effet, des opérateurs ont tout simplement opté pour un détournement stratégique du projet de sorte à privilégier les logements économiques aux logements sociaux. Si bien que là où des logements sociaux étaient prévus, l’on assiste à la construction de logements économiques qu’on veut vendre à des personnes ayant plus de pouvoir financier et à des prix pouvant aller jusqu’à deux à trois fois plus cher que les prix homologués avec le gouvernement.  « C’est devenu une affaire ‘qui a plus d’argent ?’ », se plaint Touré Armande, enseignante qui a souscrit pour un logement social et n’espère plus entré en possession de sa maison.

Aussi certains promoteurs vendent les maisons en construction aux plus offrants, ne se gênant pas pour les arracher aux souscripteurs déjà inscrits chez eux pour payer leurs logements par apport bancaire. D’autres ont plutôt réalisé des projets immobiliers normaux sur les terrains à eux offerts, pour les revendre aux Ivoiriens de la diaspora.

Il y a aussi un autre problème : celui des dossiers n'ayant pas trouvé de site. En effet, ces souscripteurs ont bien payé leur apport initial aux opérateurs qui pourtant n’avaient pas de terrain. Ou encore, des promoteurs ont pris de l’argent avec des souscripteurs pour des villes ou espaces où ils n’ont pas de terrain octroyé. Ainsi, ces dossiers restent stockés  et en souffrance dans les services des promoteurs immobiliers.

Aujourd’hui, l’objectif de 60.000 logements n’est pas encore atteint ne serait-ce qu’au quart. Mais du côté des souscripteurs, on se défend en pointant du doigt le gouvernement qui n’aura pas tenu ses engagements en ne réalisant pas les travaux de viabilisation, techniquement appelé Voiries et réseaux divers (VRD).

VRD en question

« Pourquoi livrer des maisons quand on sait que les bénéficiaire n’auront pas d’installations et infrastructures d’assainissement. Il faut des routes, des canaux d’évacuation, l’accès à l’électricité, à l’eau, etc", affirme-t-on du côté des opérateurs.

Pourtant, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan avait, en personne, procédé le 25 janvier 2015 à Bingerville dans la banlieue Est d’Abidjan, au lancement des travaux des VRD primaires sur les sites des logements sociaux. Pour la réalisation de ces travaux, l’Etat a même décaissé la somme de 39, 65 milliards de FCFA, avait précisé le Premier ministre lors de cette cérémonie. Et les entreprises NSE, EKDS, Albedo et Franzetti qui ont été retenues pour ces travaux, avaient reçu, ce jour, une enveloppe globale de plus de 1,1 milliard de FCFA pour démarrer le chantier. Mais jusque-là, ces travaux sont encore à la traine.

En attendant, des promoteurs ont décidé prendre elles-mêmes en charge certains travaux de VRD, surtout au niveau de Bingerville. Mais cela ne suffit pas pour créer la sérénité chez les qui sont aux prises entre désarroi et désillusion.

Désarroi des souscripteurs

Pour cet agent municipal résident à Yopougon (Abidjan), « nous sommes très loin des attentes». Il estime que tout n’a pas été dit au départ aux souscripteurs. Ce dernier, qui n’a plus que 10 ans d’activité avant la retraite a perdu tout espoir de se procurer une maison. « Aucune banque ne va accepter de me donner un prêt dont le remboursement va courir sur plus de 10 ans", désespère-t-il.

Face au très faible voire inexistant engagement des banques dans l’accompagnement des opérateurs dans ce projet des logements sociaux, d’autres souscripteurs se demandent comment faire pour payer le reste de l’argent dû pour acquérir leur maison.

Dans cette situation, les autorités ivoiriennes ne cachent pas elles-mêmes d’être dépassées par les choses. « Le gouvernement a perdu le contrôle du programme de logements sociaux», a admis le ministre Gnamien Konan, héritier malgré lui, d’un dossier déjà très mal ficelé par ses prédécesseurs. Ainsi, pour relancer la machine et redonner espoir aux souscripteurs, le gouvernement a décidé de « reprendre les choses en main ».

Stratégie de relance du gouvernement, rachat à 100% des logements sociaux

Pour ce faire, le ministre du Logement a annoncé que le gouvernement ivoirien va racheter tous les logement sociaux déjà construits et livrables. Ce, à travers le Fonds solidarité habitat. Un choix stratégique selon M. Gnamien pour privilégier les populations les plus démunis. Mais comment cela va-t-il se faire ?

Selon Gnamien Konan, l’idée est d’abord de racheter tous les logements sociaux, et de les revendre sans frais supplémentaire aux souscripteurs qui pourront bénéficier de facilités de remboursement à terme. Mais au cas où des promoteurs seraient intéressés à vendre également des logements économiques à l’Etat dans le cadre de cette initiative, ils devront faire une offre globale qui comprend au moins 65% de logements sociaux et 35% de logements économiques.

Là encore, on se demande bien si l’Etat dispose de ressources suffisantes pour tenir ce pari. En attendant, tous les regards des souscripteurs restent tournés vers le président Alassane Ouattara

Abdoul Razak Dembélé

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Plus de 500 enfants et jeunes migrants en difficultés en Côte d’Ivoire, identifiés dans le cadre du Projet d’appui aux enfants et jeunes travailleurs migrants (PRAEJEM) de Save The Children, ont été retirés des activités avilissantes qu’ils exerçaient et placés dans un contexte d’apprentissage de métiers en vue de leur insertion socio-professionnelle, ont annoncé, mardi, à Bouaké, les responsable dudit projet.

Parmi ces enfants identifiés dans 12 zones d’intervention du projet, 80% sont analphabètes et 40% de nationalités étrangères et des nationaux ayant quitté leurs régions d’origine pour d’autres localités, a révélé son coordonnateur, Lazare Kouadio, soulignant que la population cible est de 1238 enfants et jeunes travailleurs migrants à retirer des activités avilissantes et insérer dans le tissu socio-économique sur la période de mars 2015 à février 2018 au niveau de la Côte d’Ivoire.

Lors d’une visite de terrain, le directeur pays de Save The Children en Côte d’Ivoire, Famari Barro et ses collègues du Mali et du Burkina Faso ainsi que un conseiller de l’ambassade d’Espagne, ont encouragé quelques bénéficiaires du projet dont Traoré Djibril et Diabaté Kadi originaires respectivement du Mali et du Burkina Faso et qui apprennent la couture au quartier Dar Es Salam de Bouaké. Les deux ambitionnent de devenir de grands professionnels de leur secteur.

Financé par l’Union Européenne à 80% et mis en œuvre par l’ONG Save The Children, le Projet d’appui aux enfants et jeunes travailleurs migrants (PRAEJEM) est doté d’un budget global de 4,78 millions d’Euro (environ trois milliards de FCFA).Il vise à améliorer les conditions de subsistance de la population cible. Il est exécuté dans trois pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso et profite à différentes catégories d’enfants et jeunes en mobilité dont ceux travaillant dans l’agriculture et les mines, les concasseurs manuels des carrières granitiques et les enfants talibés.

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La Côte d’Ivoire, par le truchement de sa fédération, a ratifié, jeudi, à Grand-Bassam, la charte Heads Up, lors de l’assemblée générale extraordinaire de la confédération Africaine de Boxe (AFBC), tenue en présence du président de l’Association Internationale de Boxe Amateur (AIBA), Ching-Kuo Wu.

Cette charte votée à 95% par les délégués des fédérations membres de l’AIBA, stipule désormais que  le port des casques est défendu aux boxeurs lors des compétitions nationales et internationales, a expliqué M. KuoWu, relevant que cette disposition vise à « révolutionner la pratique de la boxe dans le monde ».

Il a félicité le président de la fédération ivoirienne de boxe, le Général Gaoussou Soumahoro, pour « avoir fait entrer la boxe ivoirienne dans l’AIBA ».

Le représentant du ministre des Sports et des Loisirs, M. Diaby, a affirmé l’engagement du Gouvernement ivoirien à accompagner toutes les  initiatives destinées au développement de la boxe.

AIP

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Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan préconise d’identifier les défis auxquels les artisans sont confrontés, afin d’y faire face, évoquant, entre autres la mise en place d’un système de financement adapté aux activités et besoins des artisans, promouvoir l’innovation et la qualité,  et développer la commercialisation de l’exportation des produits artisanaux.

M. Duncan s’exprimait, vendredi, à Abidjan, à l’ouverture de la 8ième conférence du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA) en présence du ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat  et de la Promotion des PME, Azoumana Moutayé de quelques ministres africains chargés de l’artisanat, des  représentants  du conseil mondial de l’artisanat.

 

L’artisanat joue un rôle primordial dans les économies des Etats africains en général et singulièrement en Côte d’Ivoire avec un taux de 12% du produit intérieur  brut (PIB) et une part de 40% de la population active, selon le Premier ministre ivoirien.

 

Ces assises s’inscrivent dans le cadre du « renouveau » du secteur de l’artisanat dans une Afrique en pleine mutation, a fait savoir M. Moutayé, affirmant que dans ce contexte, il appartient aux ministres de la CODEPA  d’adopter des recommandations concrètes et opérationnelles, afin « de permettre à l’artisanat de jouer pleinement son rôle transversal de soutien aux activités de création d’emplois durables et décents » et de créateur de richesses.

 

Cette conférence  a été précédée, mercredi, par les travaux des experts qui ont planché sur le financement de l’artisanat, la protection sociale des artisans et la propriété. Les recommandations seront  présentées aux ministres membres du CODEPA, afin d’être adoptées ou amendées.

65 artisans formés aux métiers du bois reçoivent leurs parchemins

Soixante-cinq artisans formés aux métiers du bois ont reçu, mardi, à Odienné, leurs parchemins dans le cadre d’un projet intitulé « perfectionnement de 65 menuisiers ébénistes de la région du Kabadougou dans la fabrication et à la gestion ».

La formation s’est déroulée, du 17 août  au 30 octobre 2015, autour de quatre modules, à savoir  la technique de menuiserie et d’ébénisterie,  la maintenance des machines et outils à main, l’hygiène et sécurité des lieux et la gestion d’une Petite et moyenne entreprise. Elle vise à sortir ces artisans de l’informel et leur permettre de participer à l’économie de la région.

Le directeur de l’atelier d’application et de production (Aap), Gobré Antoine, a salué cette formation financée par le fonds pour le développement de la formation professionnelle (Fdfp). La plupart de ces artisans n’ont pas eu une formation dans un établissement professionnel, et donc ayant appris le métier sur le tas.

AIP

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A l’ouverture de la première réunion 2016 du Groupe de travail sur la vaccination (GVT) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, jeudi à Abidjan, la représentante par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Dr Djamila Khady Cabral, a affirmé qu’un enfant sur cinq ne reçoit  toujours pas les vaccins essentiels dont il a besoin pour son âge.

Ces vaccins concernent notamment les maladies de la fièvre jaune, la rougeole ou la poliomyélite, a indiqué la patronne de l’OMS, dénonçant le rythme de progression moins soutenu de la couverture vaccinale au cours de dernières années à cause de la fragilité des systèmes de santé et les facteurs familiaux et communautaires.

 

Dr Cabral a exhorté les participants à cette première réunion à aller au-delà des considérations de forme et à consacrer leurs efforts dans l’analyse critique de la situation de la vaccination dans leur région ainsi que l’identification des besoins afin d’aboutir à une réelle coordination de l’appui à apporter aux pays.

 

L’objectif général de la rencontre des membres du GTV est de réviser et adapter les termes de référence élaborés au niveau global au contexte sous-régional afin de disposer d’une structure capable de répondre aux défis du système de santé et de vaccination dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

 

Les travaux de cette rencontre ouverts par le directeur de cabinet adjoint de la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Niangué Joseph, dureront deux jours. Elle réunit une trentaine de participants issus d’organismes telles que l’Alliance mondiale pour le vaccin et la vaccination (GAVI), de l’UNICEF, l’OMS, et des représentants d’administration de pays membres.

 

AIP

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