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Au total 58,3% de parturientes sont abandonnées par le personnel soignant sur les lits d’accouchement, révèle une étude exploratoire sur les violences faites aux femmes en milieu hospitalier commanditée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSPH) avec l’appui financier de ONU-FEMME à travers le Fonds français Muskoka.
Les résultats de cette étude ont été restitués, lundi en présence du directeur de cabinet adjoint du MSPH, Niangue Joseph. Elle a été réalisée dans le cadre du programme d’appui à la réduction de la mortalité maternelle, et vise à déterminer les types de violences faites aux femmes en milieu hospitalier, afin d’évaluer leur ampleur et trouver des solutions. Il a couvert trois centres hospitaliers, à savoir le centre de Protection maternelle et infantile (PMI) de Yopongon, l’hôpital général d’Abobo nord et le centre hospitalier de San-Pedro, avec un échantillon de 956 femmes interrogées.
Il ressort en outre de cette étude que 66% des patientes n’ont pas été informées sur leurs maladies et préoccupations, afin d’éviter des pathologies, 31% des femmes enquêtées ont eu des difficultés à avoir des médicaments, 29% ont été victimes du non respect de l’ordre d’arrivée par les sages-femmes, quand 13,7% déplorent leur mauvais accueil.
Pour l’émissaire du représentant résident de ONU-FEMME, Nicolas Betsi, cette étude est un outil de plaidoyer pour l’amélioration des prestations des services hospitaliers. Il a souligné que l’étude recommande entre autres la sensibilisation de la population et des agents de santé au respect des règles de fonctionnement des services de la santé reproductive, l’amélioration des systèmes d’orientation, et d’information dans les services d’accueil des structures sanitaires, le renforcement des capacités du personnel de santé sur l’accueil, la prise en charge des personnes et la déontologie du travail.
AIP
« Entreprendre avec sa différence » un organisme à caractère social, organise la première édition du festival panafricain des différences d’Abidjan (FESPADIA) du 15 au 17 septembre à Abidjan, selon une note d’information dont l’AIP a reçu copie lundi.
Au cours d’un cocktail de charité, qui a eu lieu le 16 août, deux personnes en situation de handicap, Jacob Roger Gouria et Brigitte Mensah ont indiqué que cet événement, qui sera une première en Afrique, vise à montrer que les personnes en situation de handicap sont aussi « pétries de talents artistiques ».
Ce festival a pour thème : « la personne en situation de handicap, aussi un maillon pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ». Outre les expositions, il y aura des panels sur la question du financement de projets des personnes en situation de handicap.
« Ce festival a une particularité parce qu’il a été conçu et sera animé par des personnes en situation de handicap », a déclaré Me Mensah, précisant qu’il va réunir sur une même scène, des artisans, des artistes et des industriels en situation de handicap qui vont montrer au grand public, leur savoir-faire.
AIP
"Votre Honneur, j'ai le regret de dire que tout ce que j'ai entendu jusqu'à présent est véridique et reflète les événements; (...) je plaide coupable!", a déclaré Ahmad Al Faqi Al Mahdi, le lundi 22 août 2016, après la lecture des charges à son encontre. C’était à l'ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale à La Haye aux Pays Bas.
Il est reproché au jihadiste d'avoir ordonné et participé à la destruction des mausolées classés au Patrimoine mondial de l'humanité, une première dans l'histoire de la CPI. Il aurait, selon le dossier d’accusation, participé à toutes les étapes de la destruction: de la planification à l'exécution, en passant par le sermon du vendredi précédant l'attaque. Des actes pour lesquels Ahmad Al Faqi Al Mahdi a choisi de plaider coupable pour "demander pardon aux habitants de Tombouctou et au peuple malien". "Je demande leur pardon et je leur demande de me considérer comme un fils ayant égaré son chemin", a-t-il déclaré.
Né il y a une quarantaine d'années dans la tribu maraboutique des Kel Ansar, à Agoune, à 100 km à l'ouest de Tombouctou, cet homme barbu à l'abondante chevelure bouclée, décrit comme réservé, voire introverti, a été le maître d'oeuvre de la démolition de ces monuments classés au Patrimoine mondial de l'humanité.
"'Gardien du temple intransigeant"
Diplômé de l'Institut de formation des maîtres de Tombouctou, ancien fonctionnaire de l'Education malienne qui a vécu en Libye et en Arabie saoudite, il a fréquenté très tôt l'école coranique. "Parmi les 82 élèves de la madrassa, Ahmad avait de loin la mémoire la plus phénoménale. Il avait tout le Coran dans la tête", se souvient El Hadj Mohamed Coulibaly, son ancien maître coranique dans les années 1980 à Nara, dans la région de Koulikoro.
Un moment directeur d'école à Douentza (centre-nord), Ahmad Al Faqi Al Mahdi est de retour à Tombouctou peu avant l'entrée des jihadistes en avril 2012. A cette époque, "chargé des affaires religieuses" au sein de la représentation locale de l'Association des jeunes musulmans du Mali, il fait figure de "gardien du temple", intransigeant sur les principes et prônant ouvertement l'application de la charia.
Il côtoie alors Sanda Ould Boumama, qui deviendra porte-parole d'Ansar Dine, un groupe jihadiste majoritairement touareg. Père de trois garçons, il est marié à la nièce de Houka Ag Alfousseyni, juge islamique de la ville, un appui qui favorisera son ascension après l'avènement des jihadistes.
La carotte et le bâton
Il se rapproche des nouveaux maîtres de Tombouctou, dont il devient l'idéologue, et le chef de la hisbah, la brigade islamique des moeurs qu'il met en place en avril 2012. Il rejoint alors les rangs d'Ansar Dine.
A la tête de sa brigade, "il utilisait la carotte et le bâton. Il pouvait brutalement fermer des boutiques pour obliger les gens à se rendre à la mosquée", notamment le vendredi, témoigne un religieux de Tombouctou sous couvert d'anonymat.
Moralisateur, Ahmad Al Faqi Al Mahdi n'a pas hésité, selon des témoins, à fouetter lui-même des femmes qu'il jugeait "impures". A contrario, il lui est arrivé de réunir des fumeurs pour les convaincre de renoncer à leur addiction, plutôt que de les flageller séance tenante, selon le même religieux.
"Le shérif de la ville"
Il avait un côté "shérif de la ville", résume un élu local, selon lequel il se prenait parfois pour "le chef des imams" de Tombouctou.
En 2012, l'ancien enseignant expliquait à un journaliste de l'AFP qu'il avait brièvement reçu à Tombouctou que son rôle était de "justifier toutes les décisions appliquées au nom de la charia, au nom du Coran", jugeant "absolument normal de couper la main d'un voleur". "Le Prophète a dit de casser les mausolées parce que tous les gens sont égaux et donc, dans un cimetière, une tombe ne doit pas être plus élevée qu'une autre", avait–il affirmé, entouré de combattants armés jusqu'aux dents.
Devant la CPI, un de ses avocats, Jean-Louis Gilissen, a décrit "un homme intelligent, raisonnable, un intellectuel", qui "cherchait à faire prévaloir sa vision du bien et du mal".
"Il voulait introduire, et si nécessaire, imposer la pureté", a souligné son conseil, "et l'Histoire nous a appris combien la recherche de la pureté peut se révéler dangereuse".
Source : Hoffington Post
La Côte d’Ivoire est classée quatrième meilleure nation africaine aux Jeux Olympiques (JO) 2016 qui se sont achevés dimanche à Rio de Janeiro (au Brésil) avec les deux médailles dont une en or et l’autre en bronze obtenues au taekwondo, apprend-on du Comité national olympique (CNO).
La Côte d’Ivoire qui occupe la 51è place au plan mondial de ces jeux est devancée sur le continent par le Kenya (13 médailles), l’Afrique du Sud (10 médailles) et l’Ethiopie (8 médailles). Sur l’échiquier international, les Etats Unis viennent en tête avec 121 médailles et sont suivis par la Grande Bretagne avec 67 médailles et la Chine qui en totalise 42.
Ouverts le 05 août, les JO 2016 ont refermé leurs portes dimanche par une cérémonie de clôture au cours de laquelle le témoin a été passé au Japon qui organisera la prochaine édition de 2020. La Côte d’Ivoire y a participé avec 12 athlètes, rappelle-t-on.
AIP
La société Star Energie de Côte d’Ivoire a signé samedi à Pékin avec son homologue chinois China Energy Engineerring Corporation (CEEC), un accord de production de 372 Mégawatt d’électricité en vue d’augmenter la production ivoirienne.
L’accord a été conclu en présence de l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire, M. Dosso Adama, rapporte une note d’information de la chancellerie.
Cet accord, d’un montant de 367 000 000 Euros (soit 241,447 milliards), devrait permettre à la Côte d’Ivoire d’augmenter sa capacité énergétique dans toute la zone côtière puisqu’il sera construit à Songon, selon le président du conseil d’administration, M. Amon Richard.
Ouvrant la série des allocutions, M. Dosso Adama Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Populaire de Chine a, au nom du chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, exprimé toute sa gratitude de voir la confiance toujours renouvelée de l’Etat chinois envers son pays.
Au nom de la société China Energy Engineerring Corporation, M. Yu Gang a salué la confiance des Ivoiriens en la technologie chinoise ces dernières années, montrant ainsi que leur expertise dans la production d’énergie s’exporte très bien.
La société CCEC qu’il dirige fournit depuis sa création son appui technique à plus de 80 pays dans le monde, constituant de ce fait, selon M.Yu, l’une des meilleures dans ce domaine. C’est pourquoi il invite les Ivoiriens à croire et à soutenir ce projet qui augmentera considérablement la production nationale.
Clôturant la série des allocutions, le directeur de Star Energie a quant à lui rassuré ses partenaires que la signature puis la réalisation prochaine de ce projet ouvrira la porte à d’autres projets aussi importants les uns que les autres en Côte d’Ivoire. Il a rassuré ses partenaires que tout sera mis en œuvre afin que la fin du projet pour 2018 soit une réalité.
Ce projet permettra de couvrir les besoins de plus en plus grandissants des entreprises, des usines, mais aussi des foyers d’habitation en énergie, développant ainsi l’activité économique du pays qui se veut émergent en 2020.
Le lancement des travaux est prévu pour le dernier trimestre de l’année 2016 sur le lieu du chantier en Côte d’Ivoire.
AIP
Le sénégalais Ismaila Dieng (photo en haut à droite) a été nommé au poste de directeur de la communication et des relations extérieures du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), annonce l’institution financière panafricaine.
M. Dieng qui assumait la responsabilité de chef de l’équipe Afrique sein du département de la communication au Fonds monétaire international (FMI) prendra fonction le 1erseptembre prochain, précise la source.
Titulaire d’une maîtrise en journalisme de l’École supérieure de journalisme de l’université de Columbia aux États-Unis et d’une licence de l’université de Dakar au Sénégal, il a bénéficié d’une bourse Bagehot Fellow en journalisme économique de l’université de Columbia et a également été boursier de la Fondation Reuters à Green Oxford.
Ismaila Dieng a entamé sa carrière en tant que journaliste économique pour Sud Quotidien, le Journal de l’économie et Marchés tropicaux avant de diriger le département communication d’Oxfam (Grande-Bretagne) pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Au Fonds monétaire international depuis 2009, Ismaila Dieng a conduit plusieurs campagnes de communication sur des questions sensibles dans de nombreux pays, notamment la réforme des facilités du FMI pour les pays à faible revenu, la Conférence Africa Rising 2014 et la crise Ebola.
Il a également travaillé dans plusieurs autres départements au sein du FMI, notamment au département de la recherche où il a dirigé le travail des médias sur les Perspectives de l’économie mondiale et le département Asie-Pacifique.
Outre le sénégalais Ismaila Dieng, nommé Directeur de la communication extérieure, deux autres personnalités rejoignent la Banque Africaine de Développement, à savoir le sud-africain Vincent Nmehielle, nommé au poste de Secrétaire Général du Groupe de la BAD à compter du 1er septembre et de la tchadienne Hélène N’Garnim-Ganga au poste de Conseiller juridique général, avec effet à partir du 19 septembre.
Nmehielle est un juriste de renommée internationale qui jouit d’une vaste expérience et d’une grande expertise dans le droit international, la gouvernance d’entreprise et la gestion de problèmes complexes de gouvernance impliquant de multiples parties prenantes. Il cumule 26 ans d’expérience dans la pratique du droit privé, l’enseignement universitaire du droit international et dans la fonction publique internationale notamment dans les domaines suivants : application du droit international, politique, justice, gouvernance et développement en Afrique.
Il est titulaire d’une licence en droit (LLB) de l’université de science et de technologie de Rivers State au Nigeria et est agréé comme avocat auprès de la Cour suprême du Nigeria. Il est également titulaire de diplômes de troisième cycle en droit, dont une maîtrise en droit international de l’université de Notre Dame aux États-Unis, et un doctorat en droit international de l’université George Washington aux États-Unis.
Il a exercé comme avocat avant de rejoindre le milieu universitaire, où il a travaillé et s’est hissé au rang de professeur de droit à l’université de Witwatersrand en Afrique du Sud et a occupé le poste de directeur du programme sur le droit, la justice et le développement en Afrique de l’université de Witwatersrand, rapporte Financial Afrik.
Jusqu’à sa nomination, il était le conseiller juridique et le directeur des affaires juridiques de la Commission de l’Union africaine, où il a exercé comme conseiller juridique principal des organes de décision de l’Union africaine, notamment l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement et le Conseil exécutif entre autres. Il apporte avec lui une grande expérience et beaucoup de tact au service des structures de gouvernance de haut niveau, favorisant la mise en place de systèmes de gouvernance institutionnelle et l’instauration de consensus entre divers groupes.
Mme Hélène N’Garnim-Ganga est actuellement la Représentante- résidente de la Banque africaine de développement au Mali. Elle totalise 25 ans d’expérience dans la gestion des aspects juridiques de la gouvernance d’entreprise, de projets stratégiques et de programmes opérationnels.
Sur le plan académique, Hélène N’Garnim-Ganga est titulaire d’une maîtrise en droit de la Faculté de droit de l’université Harvard aux États-Unis et d’une maîtrise en droit international de l’université de la Sorbonne, Paris I en France. Elle est également titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) de l’Université Assas, Paris II en France.
C’est une avocate accréditée, qui a réussi les examens des barreaux de New-York et de Paris. Elle a commencé sa carrière comme conseillère juridique principale dans un cabinet privé international installé à New York et à Paris. Au rang de ses responsabilités figuraient plusieurs projets de financement, d’exploitation minière et de privatisation. En qualité d’avocate principale, elle a participé à la première opération de privatisation effectuée en Algérie dans le secteur de l’acier et a supervisé la rédaction de plusieurs textes législatifs à l’instar de la loi sur les télécommunications au Tchad qui a été finalement adoptée par le parlement.
AIP
L’agence des États-Unis pour le développement international (USAID) veut doter les députés d’outils nécessaires dans le plaidoyer et la recherche de financement.
S’exprimant, mercredi, lors de la présentation des résultats des travaux du séminaire de Grand-Bassam tenu du 27 au 28 juillet sur le thème « Plaidoyer et Recherche de Financement » organisé par l’USAID dans le cadre du programme d’appui à l’Assemblée nationale, le député de Daoukro, Florence Allah Brou, a indiqué que les connaissances acquises lors de ce séminaire leur permettront de mener à bien les missions qui leur ont été confiées dans leurs circonscriptions.
« Après l’élaboration du plan d’action, l’identification des problèmes et les connaissances acquises sur la manière de faire un plaidoyer et de rechercher des financements, nous pouvons espérer que les conditions sont réunies pour que ce programme d’appui de l’USAID à l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire atteigne ses objectifs » a commenté le député de Daoukro qui procédait à la restitution des travaux aux membres de la plate-forme collaborative communautaire mise en place dans le cadre du programme d’Appui de l’USAID à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Elle a donc lancé un appel aux membres à plus d’engagement et d’implication dans cette plate-forme collaborative communautaire pour l’amélioration des services publics au bénéfice des populations.
AIP
Le ministère bavarois de l’Education offre, dans le cadre des échanges pédagogiques entre l’Allemagne et la Côte d’Ivoire, un programme d’assistants en langue aux étudiants germanistes ivoiriens en année de Master ou en formation doctorale.
Selon une note d’information transmise à l’AIP par le Service Presse, Culture et Coopération économique de l’Ambassade d’Allemagne, la phase pilote dudit projet aura lieu pendant l’année scolaire 2016/2017.
« À cet effet, trois étudiants ivoiriens ont été sélectionnés, en avril 2016, avec le concours du DAAD, le Goethe Institut et l’Ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire », souligne le texte.
Ces lauréats, futures assistants en langue pour 10 mois (de septembre 2016 à Juin 2017), devront enseigner le français dans des lycées et collège de la Bavière. Ce séjour leur permettra, après les 12 heures de cours prévues par semaines, de poursuivre leurs travaux de recherche dans les bibliothèques allemandes.
Les trois premiers assistants en langue de ce programme, dont le départ en Allemagne est prévu pour fin août 2016, ont été reçus par Dr Claus Bernard Auer, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire. Il s’agit de N’Dri Kouadio Martial, Aka Oi Aka Donatien Constant et Achi Adou Fabrice.
AIP
Le Burkina Faso est le quatrième pays de l’UEMOA où la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a déployé son service d’informations boursières sur le téléphone mobile dénommé « Infos BRVM ».
Le lancement officiel a eu lieu mercredi en partenariat avec l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Burkina.
Ainsi, désormais, partout au Burkina Faso, tous les abonnés de la compagnie de téléphonie Airtel au Burkina pourront recevoir en temps réel des informations sur la BRVM afin de leur permettre de renforcer leurs connaissances sur la bourse et prendre des décisions éclairées d’investissement.
Les investisseurs institutionnels et particuliers du Burkina pourront donc recevoir sur leur téléphone mobile, via le réseau Airtel, le résumé quotidien du marché (cours, indices et capitalisation), les informations liées à la vie du marché (paiement de dividendes, d’intérêt, augmentation de capital, etc.) et des contenus à caractère pédagogique.
Pour M. Edoh Kossi Amenounve, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR, l’information et l’éducation des populations joue un rôle déterminant dans le développement des marchés financiers en Afrique. « C’est pour cette raison que la BRVM a mis au cœur de sa nouvelle stratégie de développement, l’innovation et l’utilisation maximale des technologies de l’information et de la communication pour rendre l’information accessible aux populations de l’UEMOA », a-t-il dit.
Représentant le Directeur Général d’Airtel Burkina à cette cérémonie, M. Emmanuel Tassembedo a traduit la fierté de la compagnie pour avoir été choisi comme partenaire pour le lancement au Burkina Faso de Infos BRVM. « Ce service est non seulement un outil d’intégration sous régionale, mais vient également contribuer au développement de la culture boursière au sein de la population Burkinabè et à diffuser l’information boursière auprès des investisseurs », a-t-il ajouté.
Le service Infos BRVM initié par la BRVM compte un peu plus de 50.000 abonnés en Côte d’Ivoire et est disponible pour le moment au Togo, au Niger, en Côte d’Ivoire et maintenant au Burkina Faso, note le Service Communication et Relations Publiques BRVM – DC/BR.
AIP
La ministre de l’Education nationale, Mme Kandia Camara, a élevé jeudi, Mme Suzanne Maïga Konaté, Représentante résidente de l’UNFPA, en fin de mission en Côte d’Ivoire, à la dignité d’Officier dans l’Ordre du mérite de l’Education Nationale, en guise de reconnaissance de la nation pour son appui et sa constante sollicitude à l’endroit du pays depuis sa prise de fonction en 2009.
A cette occasion, Mme Kandia Camara lui a témoigné, en des termes choisis, l’affection et l’admiration qu’elle lui voue. « Il y a sept ans, la Côte d’Ivoire traversait des moments difficiles. En amie, vous avez accepté d’aider la Côte d’Ivoire à sortir de cette situation difficile. (…) Quelle localité n’avez-vous pas visitée ? Qui n’avez-vous pas encadré ? Quelle population n’avez-vous pas rencontrée ? », s’est-elle interrogée, rappelant que même le Président de la République a salué les efforts de l’UNFPA qui ont été couronnés de résultats probants.
Au nombre des acquis de la collaboration entre l’UNFPA et le Ministère, Kandia Camara a énuméré l’élaboration d’un plan national de développement inclusif situant le dividende démographique en bonne place dans le paradigme du développement, en soulignant la transition démographique et la révolution contraceptive pour lequel l’éducation des jeunes occupe une place de choix.
Tout comme l’élaboration d’un plan accéléré de réduction des grossesses à l’école et son lancement à Bondoukou, la campagne « Zéro grossesse en milieu scolaire » par la diffusion de leçons de vie sur la santé sexuelle et de reproduction dans le contexte des curricula de formation au niveau des 36 directions régionales de l’Education nationale, l’offre de services de la santé de la reproduction, de planning familial et de prévention du VIH (SR/PF/VIH) dans 97 % des structures de santé scolaires et universitaires et le nombre de jeunes ayant bénéficié de cette offre, qui est passé de 266 en 2012 à 81 272 en 2014, entre autres.
Commentant cette reconnaissance de l’Etat ivoirien, Mme Suzanne Maïga Konaté a déclaré être très émue et très touchée. « Les mots me manquent pour qualifier ce geste qui est la plus belle récompense de notre partenariat, le plus grand feedback pour mon institution et la plus grande motivation pour mes collègues », a-t-elle avoué.
AIP