Il y aura une demi-journée de classe, mercredi, dans l’enseignement primaire dès la rentrée scolaire 2016-2017, annonce le ministère de l’Education nationale.

« A compter de l’année scolaire 2016-2017, la semaine du travail dans l’enseignement primaire compte (ra) cinq jours, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi », indique un arrêté du ministre de l’Education portant modification de la semaine de travail dans l’enseignement primaire dont copie est parvenue lundi à l’AIP.

L’arrêté signé le 12 août précise que les horaires de cours, tous les jours, du cours préparatoire première année (CP1) au cours moyen première année (CM1), sont de 8 h à 12 h le matin et de 15 h à 17h 30 l’après-midi. Quant aux élèves de CM2, ils iront à l’école tous les jours, le matin, de 7h 30 à 12h, et l’après-midi, de 14h 30 à 17h 30.

« L’après-midi de mercredi, le cas échéant, peut être réservé pour les sessions de formation continue », précise l’arrêté ministériel qui abroge toutes les dispositions antérieures.

AIP

Au lendemain de l’élection présidentielle au Gabon, le principal adversaire du président sortant Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, s’est proclamé « vainqueur », dimanche après-midi, tandis que le premier cité dit attendre « sereinement » les résultats.

Dans une déclaration faite devant la presse à Libreville, Jean Ping dit s’être basé sur des chiffres collectés par l’opposition, à travers les procès-verbaux rassemblés dans 20 postes de saisie connectés à un système central, via un réseau satellite, afin de transmettre les chiffres au quartier général (QG) de Libreville.

« Je suis l’élu », a déclaré M. Ping. « Au moment où je m’exprime devant vous, les tendances générales nous donnent vainqueurs », a-t-il ajouté, depuis son QG, remerciant ceux qui ont porté leurs suffrages en faveur de l’alternance et du changement.

Cette déclaration intervient alors que la centralisation des chiffres n’est pas encore terminée et que les résultats officiels ne seront communiqués que mardi à 17 H, selon le ministère de l’Intérieur.

Quelques heures après, Ali Bongo Ondimba a à son tour réagi devant ses partisans. « Pour l’heure, mes chers compatriotes, nous sommes légalistes et nous sommes républicains donc nous attendons sereinement que la CENAP (commission électorale, ndlr) annonce les résultats de l’élection », a affirmé le président sortant.

En attendant mardi, à Libreville ou à Port-Gentil, la deuxième ville du pays, de nombreux habitants ont perdu leur sérénité. Plusieurs commerçants ont préféré fermer boutique, la circulation est fluide. Les Gabonais craignent de nouvelles violences, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle en 2009.

Pousser des personnes à aller au-delà d’eux-mêmes pour atteindre leur rêve, ou réussir dans la mise en œuvre de leurs projets personnels. Faire éclore en nous (étudiants, travailleurs, entrepreneurs, artistes, écrivains, inventeurs, scientifiques, journalistes, bloggeurs, leaders, décideurs etc.), toutes occupations confondues, cette stimulation ou inspiration qu’on recherche, à travers des récits d’expériences personnelles diverses sur les secrets de la réussite des orateurs. Ainsi peut se résumer TED (Technology, Entertainment, Design), un événement unique organisé depuis 30 ans aux Etats-Unis sous le slogan «Propager des Idées». En effet, c’est la conférence intellectuelle la plus cotée au monde qui a vu passer sur scène plus de 1000 orateurs dont les vidéos sont disponibles en ligne sur www.ted.com, et qui a reçu plus de 4 milliards de visiteurs.

« L’envolée des Lucioles » à Abidjan

Du côté de la capitale économique ivoirienne, TEDxAbidjan qui basé en Côte d’Ivoire depuis 2010, est devenu au fil du temps et des éditions le plus grand événement TEDx dans la zone francophone et dans toute l’Afrique.

Pour l’année 2016, l’organisation annonce le lancement de son premier événement dénommé TEDxAbidjanSalon #L’envolée des Lucioles le Samedi 10 septembre 2016 à partir de 11 heures à l’Institut Français d’Abidjan-Plateau, annoncent les organisateurs dans un communiqué transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net)

Pour réussir ce pari, huit conférenciers nationaux sélectionnés dans des domaines variés tels que l’entrepreneuriat, l’art et la culture, le développement durable, le sport, l’architecture, l’éducation, les technologies et les sciences, vont ainsi inspirer une audience d’exception composée de décideurs, managers, leaders d’opinions en partageant leurs idées.

Il s’agit, entre autres, Cécile Fakhoury, curatrice d’Art, Daouda Coulibaly, activiste web, Edith Brou, entrepreneure dans les Médias & TIC, Isabelle Fofana, entrepreneur culturel. L’on note également, parmi les orateurs, Laureen Kouassi-Olsson, dans les finances, Loza Maléombho, styliste, fashion-designer, Mohamed Lamine Bakayoko, entrepreneur, Sahin Polo, ziguehi et activiste social.

Le choix du thème « L’envolée des Lucioles » de ce premier salon indépendant est une symbolique qui veut traduire la libération pleine et entière du potentiel qui réside en chacun. « Le thème est pour ceux en qui est née l’aspiration d’aller toujours plus haut et de franchir des sommets, ce sont les lucioles de leur génération », expliquent le communiqué.

Comment y participer
Ce sont près de 600 participants qui sont également attendus pour cette première édition de TEDxAbidjan Salon. Pour y participer, les tickets disponibles sur : www.teekeo.com. TEDxAbidjan Salon va aussi marquer le début de la grande conférence TEDxAbidjan 2016 prévue pour le 29 octobre 2016 au Sofitel Hôtel Ivoire.

Le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Erik Solheim et le ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable, Dr Allah Kouadio Remi, ont procédé, jeudi, à Abidjan, au  lancement du projet pour l’amélioration de la gestion intégrée et la protection des parcs nationaux ivoirien, le Parc national du Banco servant de site pilote.

Au cours de la cérémonie, le ministre Allah Kouadio Remi a expliqué l’intérêt pour le gouvernement d’œuvrer à la protection du Parc national du Banco (PNB), situé au cœur d’Abidjan, la « vitrine » du réseau national des aires protégées.

« Ce Parc avec une superficie estimée à 3 474 ha constitue le sanctuaire d’une trentaine de végétaux en voie de disparition en Afrique de l’ouest. Il demeure, à ce jour, l’unique patrimoine forestier de l’Etat doté d’un titre foncier et occupe une position stratégique dans le réseau des aires protégées de notre pays », a indiqué Dr Allah à l’espace acoustique de ce parc, soulignant  son ambition de faire des aires protégées « des pôles de développement » combinant plusieurs activités économiques.

Selon le directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim, le Parc national du banco situé au sein d’une agglomération de plus de six millions d’habitants est une véritable « bénédiction ». Ce parc qu’il qualifie de « poumon naturel dégage un air naturel qui fait du bien à l’être humain ». « Nous les êtres humains, nous devons être bons envers la mère nature », a recommandé le responsable des Nations unies après une visite guidée du site.

Ce projet de gestion intégrée des aires protégées de Côte d’Ivoire se veut le fruit des bonnes relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), indiquent les organisateurs.

AIP

La musique ivoirienne est l’une des plus dynamiques de la sous-région ouest-africaine. Elle s’adapte aux époques et aux générations qui la surpassent. Elle regorge de plusieurs courants qui allient aussi bien le modernisme que le traditionalisme. Depuis plus d’une décennie, la génération « coupé-décalée » a pris les rênes de cette musique. Les précurseurs de ce style musical semblent avoir passé le flambeau aux disc-jockeys (DJ) qui en assurent assez bien la promotion. Aujourd’hui, toutes les préférences musicales de la jeunesse ivoirienne actuelle sont portées vers eux. Il en découle un succès tant en Côte d’Ivoire que dans le reste du monde, pour les plus célèbres. Découvrons le top 5 des DJ ivoiriens les plus célèbres, suite à un sondage effectué par Jumia travel, acteur du tourisme et de la culture en Afrique.

DJ Arafat, le plus « influent »

De son vrai nom Ange Didier Houon, DJ Arafat est aussi surnommé commandant Zabra, Yôrôbô, Zeus, Termistocle, Influenmento, etc. Détenteur de deux Kora Awards (trophées de la musique africaine) et plusieurs autres distinctions, Arafat est très célèbre en Côte d’Ivoire, non seulement grâce à ses grands tubes à succès, mais aussi à sa popularité sur les médias sociaux, accentuée par des scandales et rivalités artistiques dont il très souvent auteur principal. Du haut de ses 30 ans, Ange Didier a à son actif une centaine de singles et featurings avec d’autres artistes panafricains. Grâce à l’influence qu’il dégage, il est aujourd’hui l’une des figures emblématiques du coupé décalé après la génération Douk Saga, précurseur du concept.

Serge Beynaud alias le mannequin des arrangeurs

En deuxième position de ce sondage vient le concepteur de la danse à succès « Okinninkpin ». Depuis le début de sa carrière musicale, il y a une décennie, Serge Beynaud a gravi les échelons avec des récompenses, des Awards qui couronnent le succès et l’originalité de ses productions artistiques. Il est auteur-compositeur, mais aussi arrangeur de plusieurs artistes célèbres du milieu coupé décalé. Il est le deuxième choix des mélomanes dans ce sondage.

Bébi Philip ou Mister BBP

Auteur, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Bébi Philip se veut un artiste à part entière. C’est l’une des figures connues et adulées du coupé décalé en Côte d’ Ivoire et en Afrique de l’ouest. Surtout connu pour son professionnalisme et la beauté de ses arrangements, N’Guessan Philippe Bébi Amessan (à l’état-civil) occupe une place de choix dans le cœur des mélomanes ivoiriens. Ses collaborations, singles et tubes à succès arrangés de ses mains de maître lui valent sa troisième position dans ce sondage.

Debordeau DJ

Appelé aussi le Tchôkôrôba, Digbeu Tanguy Patrick ou Debordeau Leekunfa débute sa carrière en 2004 par des prestations dans des maquis en tant que disc-jockey. Il se révèle véritablement au peuple ivoirien suite à la chanson Kpangor, son featuring à succès avec Arafat DJ, son ami. Depuis ce tube, l’artiste de 32 ans n’a cessé d’apporter des mélodies aussi rythmées que dansantes à ses fans. Il occupe l’avant dernier escalier du sondage.

Kédjévara DJ

Fils d’Antoinette Allany, une artiste bien connue du showbiz ivoirien, la carrière de Kédjévara connait un véritable succès suite au tube Tchoukou-Tchoukou qui le positionne haut et lui permet de gravir les échelons et de se fidéliser auprès des amateurs du coupé décalé en Côte d’Ivoire et ailleurs dans le monde. Il referme la marche de notre top 5.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a autorisé la création de la banque de La Poste de Côte d’Ivoire, a annoncé mardi le nouveau Directeur général de l’institution, lors d’une visite de prise de contact avec les agents de la direction régionale de Korhogo.

« Je veux vous annoncer (…) que le chef de l’Etat nous a autorisé à créer la banque postale », a dit Isaac Gnamba-Yao.

La banque de la poste de Côte d’Ivoire proposera des services innovants, qui satisfaisant aux attentes des populations qui n’ont pas les moyens d’aller vers les banques traditionnelles. « Il faut penser à un système qui permette à la vendeuses de marchés de sécuriser sa recette après la fermeture du marché à 17 heures ou de recevoir les paysans qui reviennent des champs le soir », envisage M. Gnamba-Yao.

Sa solution pour atteindre les populations des localités les plus reculées est le renforcement du maillage actuel du territoire par la réouverture des agences fermées, la création de nouvelles dans les nouvelles sous-préfectures et l’installation de points relais-poste qui seront des services postaux dans les gros villages.

AIP

Des experts ivoiriens ont validé, jeudi lors d’un atelier à Abidjan, un plan d’actions visant à soutenir la transition de la Côte d’Ivoire vers l’agriculture intelligente face au climat (AIC), en vue de garantire sa sécurité alimentaire.

Ces travaux organisés par le ministère de l’Agriculture et du développement durable (MINADER), ont regroupé une soixantaine de participants, et bénéficient du soutien financier du royaume de la Norvège. Il s’agit d’une initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui entend ainsi développer les capacités suffisantes et renforcer les liens entre les institutions de recherches, les organisations paysannes, les services gouvernementaux décentralisés et les communautés rurales.

Selon le représentant du MINADER, Bernard Kouassi Kouamé, cette rencontre permettra de lancer les bases d’un environnement politique et financier favorable fournissant aux agriculteurs le savoir et l’accès aux ressources et services pour la transition vers des systèmes de production durables, productifs, résiliables et économiquement viables.

Gualbert Gbéhounou, représentant du représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a assuré de la disponibilité de cette organisation « à soutenir et à accompagner l’effort national » en matière de sécurité alimentaire.

AIP

Le nouveau Directeur général (Dg), Isaac Gnamba-Yao, qui ambitionne d’amener la poste de Côte d’Ivoire à retrouver son rayonnement d’antan, est revenu mardi, à Korhogo, sur les trois premières grandes décisions qu’il a prises, après sa prise de fonction le 28 juillet.

M. Gnamba-Yao, qui était en visite à la direction régionale de Korhogo, a indiqué que ces décisions ont été prises suite à des prises de contact avec les partenaires sociaux, les syndicats, les mutuelles et les associations de la poste.

Le management participatif avec possibilité pour le personnel d’évaluer le Dg

La première de ces décisions est la mise en place d’un « collège managérial », a confié le Dg. Instrument de gestion, ce collège sera un « cadre d’échanges » trimestriels d’informations entre le personnel et la direction : « la nouvelle façon de manager la poste sera basée sur le management participatif », justifie M. Gnamba-Yao, qui souhaite que cette tribune permette « au Dg de recueillir les suggestions du personnel, et surtout, au personnel de critiquer, voire d’évaluer le travail du Dg ».

« Il faut faire en sorte que les collaborateurs soient informés et participent aux prises de décisions. Parce que c’est l’ensemble des idées des postiers qui va nous permettre de réussir la mission », a poursuivi M. Gnamba-Yao, qui assure avoir la confiance du chef de l’Etat pour mener son ambitieux programme de modernisation et de redynamisation de la poste.

Une assurance maladie aux retraités dans un délai de trois mois

La deuxième décision, suite à la rencontre avec le personnel, est relative à la mise en place d’une assurance-maladie-retraite « car les postiers, à la retraite, sont malheureux parce qu’ils n’ont pas d’argent pour se soigner », déplore le nouveau Dg.

Aussi annonce-t-il qu’une commission technique, présidée par un membre d’un des syndicats, a été créée, à l’effet de rencontrer les compagnies d’assurance, afin que cet instrument de prévoyance sociale soit mis en place dans les trois prochains mois.

Le plan de départ volontaire à la retraite de la poste est bien attrayant, mais pèche par l’absence d’une assurance-retraite, observe le Dg qui souhaite que les travailleurs de la poste avancent désormais vers la retraite sans soucis et sans crainte. « Sinon, on va prendre l’argent et tout va rentrer dans la santé », a-t-il expliqué.

Honorer les travailleurs de la poste de Côte d’Ivoire

Enfin, la troisième décision est la reconnaissance par la nation du mérite et du travail des postiers.

A cet effet, le nouveau Dg a décidé de faire décorer tous les agents ayant au moins 25 années de service. Le forum postal africain, qui se tiendra en Côte d’Ivoire en décembre,  devrait servir de cadre à cette cérémonie de reconnaissance. Les retraités depuis 2010 seront rappelés à cette occasion pour recevoir également des médailles, a souligné M. Gnamba-Yao.

Par Erik Solheim, Chef de l'Environnement des Nations Unies
Lors de ma dernière visite en Côte d’Ivoire, alors que j’étais le Ministre Norvégien de l’Environnement et du Développement International, le pays se remettait de la crise. Nous avons vu des corps sans vie gisant dans les rues et rencontré beaucoup de personnes en deuil.

A cette époque, en 2011, les bouleversements politiques perturbaient non seulement la Côte d'Ivoire, mais aussi de nombreux pays à travers le monde. Plusieurs de ces pays sont d’ailleurs toujours en crise alors que la Côte d’Ivoire ne l’est plus. Ceci est un témoignage de la volonté et de l'optimisme des Ivoiriens ainsi que du leadership du Président Ouattara qui ont remis leur pays sur les rails. Le pays dispose désormais d'un des taux de croissance les plus forts dans le monde, et est une locomotive ouest-africaine.

Je suis heureux d’être en visite à nouveau cette semaine, cette fois en tant que Chef de l'ONU Environnement. J’ai vu la Côte d’Ivoire se développer rapidement ces 5 dernières années. Je souhaite voir la Côte d’Ivoire continuer à construire et améliorer son économie dans le long terme. Pour ce faire, le développement économique ne doit pas se faire au détriment de l’environnement. Tout développement non durable ne peut conduire une nation bien loin.

Parce que la question n’est pas celle de la primauté entre l’environnement ou l’économie. Sur le long terme, tout ce qui nuit à l’environnement nuira à l’économie. Pour développer une économie au-delà du court terme, la Côte d’Ivoire aura besoin d’intégrer la nature et le développement d’une manière inclusive.

La Côte d’Ivoire a ici l’immense opportunité de jouer le rôle de leader. Ce pays a une ambition formidable d’être une économie émergente à l’horizon 2020 et sortir un grand nombre de la pauvreté dans le processus. Quel meilleur exemple que de le faire sans pour autant nuire à l’environnement?

L'ONU Environnement continuera d'être un partenaire pour faire que cela se produise. Nous sommes présents à Abidjan depuis 2010 et l'année dernière, nous avons ouvert notre bureau sous régional en Côte d'Ivoire pour nous concentrer sur l’appui aux efforts environnementaux ici en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.

Nous voyons déjà des exemples prometteurs. Pendant ma visite, j’aiderai au lancement du projet du Parc National du Banco and la ville d’Abidjan. C’est encourageant de voir que le projet Banco
occupe une place élevée dans l’agenda du Gouvernement, tout comme l’amélioration de la gestion des aires protégées en Côte d’ivoire d’une manière générale.

Et il y a beaucoup de domaines de potentiel. Etant un pays côtier et compte tenu de sa position de leader dans la sous-région, je vois une grande opportunité pour la Côte d’Ivoire de prendre les devants dans le domaine de la bonne gouvernance des océans et montrer un exemple des meilleures pratiques à travers l'Afrique afin de montrer un exemple de meilleures pratiques en Afrique.
Bien sûr, les défis auxquels est confrontée la Côte d'Ivoire en tant que pays en phase de reconstruction post conflit, sont importants

Il y a un besoin de construction et de reconstruction de plus d’infrastructures publiques. Pour des infrastructures fiables à long terme qui ne contribuent pas au changement climatique et qui préservent les écosystèmes naturels, le gouvernement et les fournisseurs devront évaluer l’impact des travaux publics sur l’environnement. À court terme, leur coût pourrait s’avérer élevé mais à long terme, les bénéfices sur l’environnement et l’économie sont substantiels.

L'énergie est un autre exemple. Les pays de la région souffrent de pénuries régulières d'électricité, et le manque d'électricité fiable a étouffé l'industrialisation de l'Afrique. La Côte d'Ivoire est l'un des principaux producteurs d'énergie de la région, mais à mesure que le pays se développe, il aura besoin d'une croissance comparable dans la production d'énergie. Fort heureusement, il existe de nombreuses sources fiables d'énergie renouvelable ici, à commencer par le soleil et le vent. Le coût de ce type d'énergie continue de chuter et la Côte d'Ivoire – et l’Afrique  dans son ensemble- sont bien placées pour tirer profit de cette tendance.

En effet, le travail sur les énergies renouvelables à travers le continent trouve sa niche ici.
En tant que pays hôte de la Banque Africaine de Développement, la Côte d'Ivoire est aux premières loges de l’Initiative africaine sur l’énergie renouvelable dont la Banque est l’un des administrateurs. Après avoir levé plus de 10 milliards $ grâce au soutien de la communauté internationale, cette initiative vise à installer 10.000 mégawatts d'énergie renouvelable supplémentaire sur le continent d'ici à 2020. Ce qui représente environ 5 fois la production annuelle de la Côte d'Ivoire. L'ONU Environnement continuera de travailler en étroite collaboration avec la Banque sur ce sujet et dans d'autres domaines tels que l'agriculture durable et le changement climatique, au profit de l'ensemble du continent.

Ce travail n’est pas toujours facile mais c’est la solution la plus facile.

La Côte d’Ivoire a démontré sa capacité à se relever de ses difficultés les plus grandes. Il y a 5 ans, soutenir le pays dans sa réhabilitation était une priorité pour moi en tant que Ministre. Aujourd’hui, dans ma nouvelle position de Chef de l’ONU Environnement, j’ai hâte d’apporter mon aide à la Côte d’ivoire dans la consolidation de sa croissance nouvelle et son succès de façon durable.

Erik Solheim

Directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement

Sous-secretaire général de l'ONU chargé des questions d'environnement

Ministre Norvégien de l’Environnement et du Développement International