Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire va abriter l’édition 2016 de la Journée mondiale du cacao et du chocolat, qui sera couplée à la deuxième édition de la Journée nationale du cacao et du chocolat (JNCC) prévue du 1er au 3 octobre dans la même ville.

L’annonce a été faite, jeudi à Abidjan, par la directrice générale du Conseil de régulation, de stabilisation et de développement de la filière café-cacao (Conseil café-cacao, CCC), Massandjé Touré-Litsé, lors d’une conférence de presse.

 « C’est la première fois que la Côte d’Ivoire accueille cet évènement », a relevé Mme Touré-Litsé, affirmant que cela permettra au pays, premier producteur mondial de cacao,  de réaffirmer son leadership dans ce secteur.

La Journée Mondiale du cacao et du chocolat est célébré Le 1er octobre de chaque année, à l’initiative de l’Académie française du chocolat et de la confiserie. Cette décision à celle de l’Organisation mondiale du Cacao (ICCO) d’instituer le « Cocoa Day » en ce premier jour d’octobre, destinée à promouvoir le travail de tous les petits planteurs dans les pays producteurs de cacao.

Avec près de deux millions de tonnes produits dans la période 2014-2015, la Côte d’Ivoire représente plus de 40% de la production mondiale de Cacao. L’or brun représente également 15% du PIB du pays.

AIP

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En Côte d’Ivoire, l'heure est à la fusion entre les coopératives de palmier pour faire face à la crise qui sécoue leur secteurs depuis quelques années.

La société coopérative des planteurs de palmiers à huile de l’Agnéby-Tiassa (SOCOPHAT) et  la Palm Agnéby-Tiassa, ont consacré leur fusion pour devenir la Société coopérative de palme de Sikensi, Agboville, Taabo et Tiassalé (SOCOPALM-SAT), au cours d’une assemblée générale constitutive à la mairie de Sikensi.

Les travaux ont eu lieu samedi dernier en présence de l’Ambassadeur de l’Angola en Côte d’Ivoire, Mario Felix, du corps préfectoral du département de Sikensi et de nombreux planteurs venus de la région de l’Agnéby-Tiassa. Ils ont permis de mettre en place les organes dirigeants de la nouvelle société, notamment le conseil d’administration de 12 membres avec à sa tête le nouveau président élu, Adou N’Dja Emmanuel.

Selon le représentant du président de la Fédération nationale des coopératives de producteurs de palmier à huile de côte d’Ivoire (FENACOPAH-CI), Atta Appia, les buts visés par  l’union  sont la réduction des effectifs des dirigeants et des organisations, ainsi que l’accroissement de la production et la lutte contre la dispersion dans la collecte des produits.

Les dirigeants de la SOCOPALM-SAT envisagent dans les jours à venir une production de 80 000 tonnes de régimes de palme contrairement aux 20 000 à 25 000 tonnes récoltées les années précédentes par chacune des deux sociétés coopératives désormais regroupées, a-t-on appris.

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Le Comité régional  du CICR(Comité international de la Croix-Rouge)-Abidjan a organisé du 05 au 08 septembre 2016, une consultation régionale d’experts comprenant des juges et magistrats des pays de l’Afrique francophone sur le respect du droit international humanitaire(DIH). L’objectif était de mieux comprendre et de renforcer le rôle de ces derniers dans l’application, l’interprétation, la mise en œuvre et le respect du DIH. Le ministre ivoirien de la Justice, Sansan Kambiré, et celui des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeuse, ont pris part à cette rencontre qui s'est tenue à Abidjan. 

 

Droit international humanitaire et fondements juridiques

Le droit international humanitaire se présente comme un ensemble de règles qui s’appliquent en cas de situation de conflits armés, que ce soit un conflit international ou non international et qui vise pour des raisons humanitaires à limiter les méthodes ou moyens de guerre que peuvent employer les parties belligérantes, et aussi à protéger les victimes (les populations civiles, les blessés et les malades).  

Le constat est que le respect du DIH demeure un défi pour la plupart des pays africains qui ont été ou encore sous le poids des conflits armés, et dont les violations sont qualifiées de crimes de guerre. 

Les magistrats sont donc appelés à juger de la situation et à déterminer s’il y a culpabilité du détenu et éventuellement imposer une sanction. 

Malheureusement, les fondements juridiques contre ces crimes que juge la CPI (Cours pénal international) n’existent pas dans les lois de la plupart de nos pays africains.

C’est pour en arriver à  cette étape de sanction, et surtout déterminer le rôle des magistrats africains dans le processus de la mise en œuvre du DIH  que le CICR s’est donné la tâche d’initier une consultation régionale d’experts sur le respect du droit international humanitaire à Abidjan. 

La nécessité d’outiller les magistrats

La consultation a permis aux différents participants de mieux appréhender la problématique du DIH. Si tous sont d’accords pour des sanctions contre les auteurs des violations les plus graves du droit international humanitaire, ils se rendent à l’évidence que la question du fondement juridique pour les décisions des juges reste un frein au processus.   

A ce niveau, lors des travaux de clôture de cette rencontre régionale le jeudi 8 septembre 2016, le ministre ivoirien de la Justice Sansan Kambiré a relevé la nécessité d’outiller nos magistrats pour mieux leur permettre de jouer leur partition dans cette lutte contre l’impunité des violations massives des droits humains. C’est pourquoi, il a suggéré une intégration du DIH comme un module dans les curricula de formation dans nos écoles de magistrature. « Si nous souhaitons nous Africains juger les crimes de guerre, il nous faudra commencer par mettre nos législations respectives en conformité avec le Droit international humanitaire, afin de mettre à la disposition des magistrats des fondements juridiques pour leurs décisions », a soutenu M.  Kambiré, soulignant que l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà lancé la machine à travers la reforme du code pénal et le code de procédure pénal en cours. Avant d’exhorter les participants à être les défenseurs du DIH, sans manquer de remercier le CICR pour cette initiative.  

De son côté, le représentant régional du CICR, Jean-Jacques Tshamala a exprimé sa satisfaction pour la réussite de cette concertation régionale, soulignant les facteurs qui ont contribué, à savoir: le degré de participation et la qualité des panelistes, modérateurs, rapporteurs et présidents des  différentes sessions, etc. Il reste convaincu que les conclusions de cette consultation serviront de base du développement et au renforcement des activités du CICR avec le secteur judiciaire. 

Avis de participants

Juste à la fin de cet atelier de renforcement des capacités quelques participants se sont prononcés sur lé déroulement de cette rencontre. 

Dr Marie-Louise Tougas, conseillère juridique régionale de la CICR-Afrique de l’Ouest : «(…)En Afrique francophone, on a, malheureusement, plusieurs pays qui font face à des situations de conflits armés(Mali, la Centrafrique, la RD Congo, etc). Ces violations sont nombreuses, c’est pourquoi, il est impératif d’œuvrer à mieux faire connaitre les règles du droit international humanitaire et aussi à assurer leur respect. Ainsi, le CICR travaille avec les différents acteurs impliqués les porteurs d’armes (militaires et groupes armés), les autorités étatiques et les magistrats. Nous avons constaté que dans plusieurs pays africains les magistrats n’ont pas reçu nécessairement une formation sur le DIH, ce qui fait que face à une telle situation ils ne sont pas tous outillés de la même façon pour juger. C’est donc sur cette base et aussi de la demande du secteur judiciaire que le CICR a initié cette consultation régionale afin de développer des outils de formation pour mieux faire contre le DIH et aussi du rôle des magistrats quant à son respect, surtout que la menace de sanction joue un rôle dissuasif. Ce qui implique que les magistrats ont un rôle important dans la mise en œuvre du DIH…».

« L’objectif était d’avoir la capacité nécessaire sur le droit international humain pour l’appliquer de manière satisfaisante à toutes les situations de violations du DIH…», a dit le juge Mamadou Badio Camara, président de la Cour suprême du Sénégal.

La concertation a aussi enregistré, comme conférenciers, le juge Theodor Meron, président du mécanisme pour les Travaux pénaux internationaux, ancien président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie(TPIY), juge Sefon Moussa de la Côte d’Ivoire, Mme Emmanuelle Ducos, vice-présidente chargée de l’instruction et coordinatrice du Pôle crimes contre l’humanité…, le Colonel Somari Fundi Gaston, Avocat Général des Forces armées de la RDC, et le Colonel Mvondo Akoutou Jean-Legrand, directeur de la Justice militaire du Cameroun.

Pour rappel, le CICR a initié cette consultation régionale avec le partenariat de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), les ministères ivoiriens de la Justice et des Affaires étrangères.

16 pays de l’Afrique francophone dont le Cameroun, le Togo, le Congo, le Gabon, le Sénégal, le Mali, la Guinée-Conakry ont répondu à cette invitation. Elle avait pour thème général: « Les magistrats et le droit international humanitaire en Afrique francophone.

 

Daniel Coulibaly

 

 

 

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UJYOP(Union des journalistes résidant dans la commune de Yopougon) renaît de ses cendres. Elle vient d’élire son nouveau président. Il s’agit de Franck Ettien Tano. Il a été élu le samedi 10 septembre à l’issue d’une Assemblée générale tenue dans un complexe hôtelier à Yopougon. Sur 33 votants, il a obtenu 19 voix contre 14 pour le candidat sortant, Maurice Kouassi, qui a été félicité pour son fair-play.

 

Juste après son élection, Franck Ettien Tano a tenu à remercier tous les journalistes et professionnels de la communication qui ont effectué le déplacement, preuve qu’ils se soucient de la vie de l’Union. Avant d’afficher sa  ferme volonté de remettre sur les rails l’UJYOP pour un nouveau départ.

Pour ce faire, il s’est engagé entre autres à faire une restructuration, et un grand recensement de tous les journalistes et professionnels de la comunication résidants dans la commune du maire Gilbert Kafana Koné qui s’est fait représenter à cette cérémonie. 

« J’ai toute la responsabilité maintenant de conduire notre union vers un lendemain meilleur. C’est un autre engagement que je prends », a-t-il déclaré, sans manquer de traduire toute sa considération à Maurice Kouassi. 

Le Lieutenant Valery représentant le parrain de ce 3ème congrès de l’UJYOP, Fady El Banni, président de la Fédération ivoirienne de Scrable, a salué l'esprit de fraternité des uns et des autres, annonçant la somme de 500 mille Fcfa que le M. Fady mettra à la disposition de l’Union pour son siège, après qu’il l’aura reçu.

Ce qu’il faut souligner, c’est que des dispositions électorales voulues par l'Assemblée générale ont été mises sur pied afin de permettre une meilleure tenue de l’AG placé sous le thème: « Le rôle des journalistes dans le développement d’une collectivité : le cas de Yopougon ». 

Pour rappel, l’UJYOP a été créé en 1993. La présidence est assurée pour 3 ans renouvelable une seule fois. L’Union se donne pour objectif de promouvoir la confraternité, la solidarité et entrepreneuriat, Participer à la recherche de solutions aux difficultés des membres, Contribuer à l’animation culturelle et au développement socio-économique de la commune, Prôner et préserver la paix et la cohésion sociale, etc. 

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Le ministre Adama Koné, ministre auprès du Premier ministre, Chargé de l’Economie et des Finances, a présidé une réunion du CTC(Comité technique de concertation), organe technique du CCESP(Comité de concertation Etat/Secteur privé), dont le président est le Premier ministre Daniel Kablan, le jeudi 8 septembre 2016 pour faire le point des avancés des travaux dans le cadre du partenariat public/privé. Il a indiqué que l’un des objectifs à atteindre est « d’accroître la part de l’investissement privé d’une prévision de 10,7% du PIB en 2015 à 15 % du PIB en 2020 ». 

 

Dans son mot introductif, Adama Koné a salué la présence des ministres à cette concertation, témoignant de l’intérêt que les uns et les autres accordent au partenariat Etat/Secteur privé. Et de poursuivre pour dire que l’un des objectifs à atteindre est « d’accroître la part de l’investissement privé d’une prévision de 10,7% du PIB en 2015 à 15 % du PIB en 2020 », ajoutant qu’il faut avoir en esprit la nécessité de solidifier les bases du cadre de concertation en œuvrant à un dialogue permanent axé sur la recherche de solutions consensuelles aux problématiques posés. Surtout que le pays s’est doté d’un plan national de développement 2016-2020 d’une enveloppe de 30 000 milliards Fcfa, avec un niveau d’investissement de 18166 milliards Fcfa attendus du secteur privé. 

Cette 2ème réunion du CTC a porté sur le financement de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, l’organisation de la 2ème édition de la Journée nationale du partenariat Etat/Secteur privé, le projet E-démarches administratives, état d’avancement des préoccupations du Secteur privé, etc.  

Les ministres Paul Koffi Koffi de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Patrick Achi des Infrastructures économiques, Anzoumana Moutayé de l’Entrepreneuriat national, de la Promotion des PME et de l’Artisanat, Pascal Abinan Kouakou de la  Fonction publique et de la modernisation de l’Administration,... ont pris part à cette réunion de concertation. 

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Abidjan, la capitale économique ivoirienne accueille du 17 au 18 novembre 2016, à l’Hôtel Radisson Blu.  la 3éme édition du « CHAMPIONS & SME AFRICA FORUM », LE FORUM DE FINANCEMENT DES PME ET DES CHAMPIONS AFRICAINS, présenté comme  l’unique rencontre entièrement dédiée au financement et à l’accompagnement des Champions de la croissance africaine.

 

Selon les organisateurs, il réunira, pendant 2 jours, 300 dirigeants de PME et Champions africains, une sélection de 20 Start Up, une centaine de dirigeants d’Institutions financières africaines et internationales, des décideurs publics et des Experts en développement d’entreprises. 

Organisée en partenariat avec le Fonds Africain de Garantie, la SFI/IFC (International Finance Corporation), la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières) et Afric Search etc, le « CHAMPIONS & SME AFRICA FORUM » offrira de nouvelles solutions pratiques et opérationnelles aux problématiques de financement et de croissance des PME en Afrique. B2B meetings entre dirigeants de PME et décideurs financiers, Master classes thématiques, Sessions sectorielles sur les opportunités d’affaires en Afrique, SME Solution Center, Champions & Sme Talks, etc. seront autant d’espaces dédiés aux dirigeants de PME pour accéder aux meilleures sources de financement afin de faciliter leur développement. Enfin, les « CHAMPIONS & SME AFRICA AWARDS » de African Guarantee Fund viendront couronner la meilleure PME, la Start Up de l'année ainsi que la meilleure Institution Financière accompagnant les PME.

 

Daniel Coulibaly

Source : ServCom

 

 

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Fondé en 1996 par Didier Acouetey, le Groupe AfricSearch, spécialisé dans la détection de talents, la gestion et le développement des ressources humaines pour l’Afrique, célèbrera ses 20 ans sur les bords de la Lagune Ebrié à Abidjan- Côte d’Ivoire, le jeudi 15 septembre 2016, à Radisson Blu Hôtel.

Avec des bureaux à Paris, Washington, Dakar, Lomé, Abidjan, Cotonou, Douala et Johannesburg, AfricSearch est reconnu comme l’un des premiers cabinets internationaux œuvrant à la promotion et au développement des compétences sur le continent africain. Le thème central de cette célébration sera « Capital Humain Africain: Réinventer le futur ».

L’Afrique, comme le reste du monde, est confrontée à une crise de chômage touchant majoritairement la jeunesse. 10 à 12 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail en Afrique, mais très peu réussissent à trouver un emploi, notamment dans le secteur privé. Ainsi, en dépit de la croissance économique et l’augmentation de l’investissement observées ces dernières années en Afrique, cette croissance s’est traduite par un faible volume de création d’emplois. À moins que des actions immédiates et fortes ne soient entreprises, le chômage massif des jeunes deviendra l’une des menaces majeures du développement harmonieux de l’Afrique. 

La célébration des 20 ans d’AfricSearch offre l’occasion unique d’échanger sur les meilleures pratiques en matière de création d’emplois dans le monde, de mettre en exergue les compétences dont l’Afrique a besoin pour son développement,  ainsi que les modèles éducatifs qui peuvent favoriser une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de compétences.

Au programme : la genèse du cabinet AfricSearch, des échanges sur la nécessaire révolution des compétences en Afrique, le lancement de « l’Observatoire Africain de l’Emploi et des compétences », des remises de prix, etc. avec plusieurs invités parmi lesquels : M. Amadou GON COULIBALY, Secrétaire Général de la Présidence de Côte d’Ivoire ; le Ministre du Commerce de Côte d’Ivoire, M. Jean-Louis BILLON ; le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Emploi des Jeunes et du Service Civique, M. Sidi TOURE ; Mme Yacine FAL, Représentante Résidente de la Banque Africaine de développement au Maroc ; M. Noël BENDJO, Président de la Fondation Benianh ; M. Amadou DIAW, Président et fondateur de l’Institut Supérieur de Management de Dakar ; M. Paulo GOMES,  Président Groupe CONSTELOR – Ancien Directeur Afrique à la Banque Mondiale ; M. Félix AMENOUNVE – Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières ; M. Thierry ZOMAHOUN - Directeur général de l'Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS).

L’Edition AfricTalents Abidjan 2016 suivra les vendredi 16 et samedi 17 Septembre 2016 au Sofitel Abidjan. Les entreprises opérant sur le continent africain, en quête de talents, y rencontrent jeunes diplômés et Cadres expérimentés à la recherche de challenges. Ce concept continue d'impacter la grande mobilité des compétences, sur un marché de plus en plus dynamique et très concurrentiel.

 

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Un jeune cadre de la diaspora ivoirienne, Ousmane Toure, conseiller à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France et membre du Conseil régional du Kabadougou, a renforcé le plateau technique l’hôpital de Tiémé, avec un don de divers équipements de soin.

Touré à fait ce don dimanche à Paris, lors de l’’assemblée générale extraordinaire de l’Association de développement de Tiemé en France, annonce une note d’information dont copie a été transmise mercredi à l’AIP. Il s’agit d’un lot comprenant 50 Béquilles, deux fauteuils roulants, 10 prothèses, 100 paires lunettes, des sérums et deux cartons de médicaments, en plus d’un don en espèce à l’Association.

 

Le président nouvellement élu de cette organisation, Sylla Ben Bakary, a exprimé les « remerciements sincères de toute la communauté des Tiemekas » au donateur, pour lequel des bénédictions ont été formulées.  « Que Dieu vous bénisse », a formulé, à l’adresse de Touré Ousmane, le président Sylla, qui à été choisi à l’unanimité des membres présents, et à présenté son nouveau bureau et les grandes lignes de son mandat.

 

Cette action de Touré Ousmane intervient après une autre opération au cours de laquelle il a offert des présents aux meilleurs écoliers d’EPP Gbéléban 1 dans la ville de Gbéléban.

 

AIP

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La Société Libyenne de la Poste, des Télécommunications, de la Technologie et de l’information (LPTIC) a décroché la quatrième licence de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, devenant ainsi le quatrième opérateur du pays, a annoncé, mercredi, le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Dans le cadre de la redynamisation des services des télécommunications, particulièrement du segment de la téléphonie mobile, le gouvernement avait demandé d’optimiser les ressources spectrales en limitant à quatre, le nombre de licence globale de type C1A, a rappelé au cours d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.

Selon lui, la procédure d’octroi d’une quatrième licence conduite par l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) et le ministère de l’économie numérique et de la poste, ‘’a abouti au choix de la l’entreprise libyenne LPTIC qui opère déjà dans plusieurs entreprises TIC ailleurs dans le monde’’.

‘’ Les critères d’évaluation sont les business plan proposés par les candidats, le modèle économique, les marges, le taux de rentabilité interne, les contreparties financières et les assurances par rapport à la reprise d’une partie du personnel des sociétés qui n’opèrent plus’’, a poursuivi M. Koné, par ailleurs ministre de l’économie numérique et de la Poste.

Le Conseil des ministres, ‘’a approuvé le choix de ce quatrième opérateur et autorisé le gouvernement à finaliser le processus d’attribution de la quatrième licence’’, a ajouté le porte-parole du gouvernement, rappelant qu’il y a eu le ‘’renouvellement des licences des trois opérateurs (Orange, MTN et Moov) en activité en règle par rapport à leurs engagements vis-à-vis de l’Etat’’.

En mars dernier, il avait été décidé du retrait des licences des ‘’opérateurs jugés défaillants’’. Il s’agit de Café mobile, Comium, Green et Warid.

APA

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Quelque 260 femmes commerçantes bénéficieront bientôt, en Côte d’Ivoire, d’un projet  pilote d’alphabétisation fonctionnelle par les technologies de l’information et de la communication (TIC) une initiative conjointe de MTN Fondation et Nestlé Côte d’Ivoire, en partenariat avec le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et, le Bureau de l’UNESCO à Abidjan.

Selon un communiqué publié mercredi par les initiateurs du projet dans le cadre la commémoration de la Journée internationale de l’alphabétisation, célébrée chaque année le 8 septembre, il s’agit de marquer « leur engagement pour la réduction du taux d’analphabétisme des femmes et pour la scolarisation de la jeune fille ».

Les bénéficiaires, des commerçantes exerçant sur des marchés de Port Bouët et de Yopougon, seront alphabétisées via la méthode AmBC promue par BYTE Informatique, grâce à un financement conjoint de MTN Fondation et Nestlé Côte d’Ivoire d’un montant de  37 millions de FCFA.

L’UNESCO et le ministère de l’Education seront chargés de mettre en œuvre pendant neuf mois un programme d’alphabétisation, en vue de faire acquérir aux apprenantes les compétences de base, notamment la lecture, l’écriture et le calcul, mais également des compétences de vie courantes.

Selon l’enquête sur le niveau de vie des ménages (ENV 2015), le taux d’alphabétisation en Côte d’Ivoire  est de 45,0%. Chez les hommes, l’on relève Ainsi, 53,3% de taux d’alphabétisation et 36,3% chez les femmes, frange la plus touchée par la pauvreté.

Les  initiatives antérieures en faveur de l’alphabétisation des femmes ayant montré des limites à raison de leurs diverses fonctions sociales, les initiateurs de ce projet estime que les TIC « offrent aujourd’hui, de nouvelles opportunités d’apprentissage et des applications pratiques, qui, une fois maitrisées, permettent à l’apprenant de s’auto-former, d’accéder aux connaissances et aux compétences par lui-même ou avec l’assistance a minima d’un encadreur ».

Il devrait également à terme permettre aux acteurs intervenants dans l’alphabétisation de "disposer d’une approche innovante et certainement plus performante".

AIP, titre LDA

 

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