Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
La Côte d’Ivoire, un des leaders africains de l’électricité, a besoin d’augmenter ses tarifs en 2017 pour maintenir l’efficacité du secteur, a estimé vendredi à Abidjan, un responsable de la
Banque mondiale dont l’institution finance la filière.
"L’année prochaine, il y aura un nouveau réajustement tarifaire pour rendre le secteur de l’électricité plus viable", a déclaré Pierre Laporte, chef des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE, privatisée en 1990 et propriété du groupe franco-africain Eranove), qui fournit le courant à 1,3 million d’abonnés ivoiriens, "n’est pas encore financièrement viable", a poursuivi M. Laporte lors d’une conférence de presse.
Pour lui, le "prix de l’électricité (pratiqué par la CIE) n’est pas suffisant pour couvrir le coût de la production".
L’augmentation des tarifs de l’électricité avait provoqué en juillet dernier, des manifestations qui avaient dégénéré en violences dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire.
Le gouvernement ivoirien a expliqué cette hausse par le fait que "l’Etat (continuait) de subventionner l’électricité à hauteur de 60 à 80 milliards de francs CFA par an" (91,4 à 121,9 millions d’euros). L’Etat veut limiter le plus possible l’effort qui est fait afin d’affecter des ressources à d’autres secteurs.
Au nom de l’orthodoxie budgétaire, les bailleurs internationaux ont récemment fait pression pour une augmentation des tarifs d’électricité subventionnés par l’Etat en Côte d’Ivoire.
Première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction de son réseau depuis la fin de la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
Les autorités projettent d’investir 18 milliards de dollars (environ 16 milliards d’euros) dans le secteur d’ici à 2030, en grande partie grâce à des capitaux privés.
AFP
Les bailleurs de fonds ont marqué leur accord pour le financement du programme d’aménagement et de gestion intégrée du bassin versant du gourou en octroyant à la Côte d’Ivoire la somme de 219,2 milliards F CFA sur un financement attendu sur 20 ans, de 245 milliards F CFA, a annoncé vendredi la ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto, à l’issue d’une table ronde sur la question débutée jeudi.
Ce financement, a-t-elle indiqué a été octroyé par la banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 82 milliards F CFA, l’Agence française de développement (AFD) 2,2 milliards F CFA, la BID 55 milliards F CFA et la BOAD, 80 milliards F CFA, en attendant dans les prochains jours la manifestation de la banque mondiale, la JICA, la BADEA, la BEI et la banque sahélo-sahélienne.
« En ce qui concerne le bassin du Gourou les travaux que nous allons réaliser dans le cadre de ce projet viendront donc comme pour parachever tout ce qui est déjà réalisé au niveau de la baie de Cocody. Ce qui est réconfortant c’est que sur les 245 milliards attendu pour la période de 20 ans, nous avons réussi à mobiliser plus de 89% de ce niveau qui est attendu. Ce qui veut dire que déjà nous avons l’assurance de pouvoir réaliser les travaux à court et moyen terme », s’est félicitée Anne Ouloto.
Elle a expliqué que sur le court terme, c’est-à-dire de 2017 à 2020, 68 milliards F CFA étaient nécessaires. « Nous avons eu 219 milliards F CFA ce qui veut dire que nous pourrons réaliser les travaux sur la période du court et du moyen terme en même temps. Cela nous permettra d’aller vite et d’améliorer les conditions de vie de nos populations, de réduire donc les maladies et de réduire les nuisances, tout cela dans un délai très court parce qu’il y a la paix en Côte d’Ivoire parce que les bailleurs font confiance à notre gouvernement », a indiqué Anne Ouloto.
Le premier ministre, Daniel Kablan Duncan clôturant cette réunion, s’est félicité de la confiance renouvelée à la Côte d’Ivoire par « ce geste extraordinaire », estimant que « la meilleure façon de dire merci aux bailleurs, c’est que les populations sentent le changement ». Il a traduit les remerciements de son gouvernement à l’endroit des donateurs à l’issue de cette table ronde tenue à l’auditorium de la Primature à Abidjan.
AIP
Le premier centre emplisseur de la Société africaine de pétrole et d’hydrocarbures raffinés (SAPHYR), un nouvel opérateur œuvrant dans le domaine de la fabrication et la distribution de gaz domestique en Côte d’Ivoire, a été inauguré, jeudi, sur le site de la nouvelle zone industrielle PK 24 sur l’autoroute du nord, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, jean–Claude Brou.
Selon le directeur général de SAPHYR, Jean Paul Kacou-Marceau, la création de cette industrie de pétrole et d’hydrocarbure, vise la réduction « des risques » de pénurie de gaz butane dans le pays.
Le ministre Jean-Claude Brou a pour sa part lancé un appel aux Ivoiriens à investir dans « des secteurs porteurs », notamment « le domaine industriel, afin d’en tirer le meilleur profit ».
Il a indiqué que SAPHYR donne « un message fort aux Ivoiriens pour l’investissement », saluant le fait que les actionnaires de cette entreprise « sont exclusivement des nationaux ».
Avec une capacité de production de 2500 bouteilles de gaz par jour, le centre d’emplisseur, de SAPHYR a été réalisé à un coût global de plus d’un milliard de francs CFA.
La société existe depuis le 15 mars 2015, et demeure la première entreprise ivoirienne produisant des bouteilles de gaz composite.
Le ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, et le ministre des Eaux et forêts, Dacoury Tabley, ont apporté, jeudi, la compassion du gouvernement aux populations de Frondobo (Tiémélékro) suite au décès du chef de village, Nanan Kouamé N’zi, tué le 04 août par un rhinocéros.
Pr Mariatou Koné a demandé aux populations du village de prier « pour le repos de l’âme de Nanan, afin que le seigneur l’accueille dans son royaume ».
Relevant la peine éprouvée par le chef de l’Etat qui a déploré les circonstances de la mort de Nanan Kouamé N’zi, la ministre Mariatou Koné a remis, au nom du président Alassane Ouattara, une « somme symbolique » de six millions de FCFA, représentant la contribution du gouvernement aux obsèques du chef du village.
Le porte-parole des populations, Marcellin Kouakou Tapa, a exprimé la gratitude des habitants de Frondobo au gouvernement pour cette marque de réconfort dont il fait preuve.
L'animal sera transféré
Le ministre des Eaux et forêts, Dacoury Tabley a pour sa part rassuré les populations de Frondobo sur l’imminence du transfèrement de ce rhinocéros vers un site approprié. « Je vous rassure de l’enlèvement du rhinocéros bientôt de votre localité comme vous le souhaitez, afin d’éviter tout autre incident. Le gouvernement a entendu toutes vos demandes et a donné son accord pour le transfert de l’animal», a déclaré Dacoury Tabley, lors d’une cérémonie de compassion du gouvernement, jeudi, en compagnie du ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, à Frondobo.
L’émissaire du gouvernement a affirmé que dispositions sont en train d’être prises avec les experts d’Afrique du Sud pour capturer et transporter l’animal vers un lieu sûr, soulignant l’importance de la préservation de cet animal, une espèce menacée d’extinction et qui fait l’objet de protection mondiale. Il a affirmé que tous les regards internationaux sont tournés vers notre pays qui ne dispose que ce dernier d’un spécimen de quatre rhinocéros importés d’Afrique du Sud.
« Pendant près de 10 ans, le rhinocéros a vécu en symbiose avec vous et de façon paisible. Et malgré le tragique incident qu’il a causé, vous l’avez préservé. Soyez encore un peu patients et suivez les recommandations des agents des Eaux et forêts », a conseillé le ministre Dacoury.
En 1990, le gouvernement ivoirien, pour enrichir la réserve de faune d’Abokouamékro, a importé un groupe de quatre rhinocéros d’Afrique du Sud.
L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, a invité mercredi à Abidjan, les états de l’union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) à ratifier la convention médicrime pour lutter contre le trafic de faux médicaments.
« C’est l’occasion pour la France de lancer un appel aux états de l’EMOA pour la ratification de cette convention par le grand nombre d’Etats », a-t-il déclaré à l’occasion d’un débat sur les faux médicaments animé par Igor Strauss, journaliste à RFI et par Marceline Gnéproust, journaliste à Fraternité-Matin en présence d’experts internationaux et nationaux dans le cadre de la semaine de la lutte contre les faux médicaments.
Selon M. Serre, cette convention est la première au niveau international qui criminalise le commerce de faux médicaments et à cet égard, la France vient de la ratifier. Jusqu’à présent, a-t-il souligné, les criminels dans ce secteur bénéficiaient de l’impunité.
Pour lui, en plus de la ratification de cette convention, il faut garantir l’accès à des produits de qualité à un coût abordable en insistant sur deux volets à savoir le renforcement des agences de médicaments car les recours des stocks de prix trop élevé favorise le recours aux faux médicaments et c’est d’ailleurs pourquoi, a-t-il précisé que la France accompagne la Côte d’Ivoire pour la création de la première agence de régulation de médicaments en Afrique de l’ouest.
Il a également souligné que, concernant la question de prix des médicaments, le président français, François Hollande, a demandé au G7, une régulation des prix de médicaments pour permettre l’accès de tous aux thérapies les plus innovantes et faire en sorte que partout dans le monde, le prix de médicaments puisse être maitrisé et régulé pour que les personnes malades puissent être traitées avec dignité et espoir.
La convention Médicrime est une convention internationale qui constitue, pour la première fois, un instrument juridique contraignant dans le domaine du droit pénal en criminalisant la contrefaçon mais aussi la fabrication et la distribution de produits médicaux mis sur le marché sans autorisation ou en violation des normes de sécurité, note-t-on.
AIP
Le gouvernement ivoirien, notamment le ministère de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement a initié jeudi à Abidjan en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, une table ronde des bailleurs sur le financement du programme d’aménagement et de gestion intégrée du bassin versant du gourou dans sa phase 2.
Le Premier ministre procédant à l’ouverture des travaux s’est félicité de l’engagement des partenaires au développement à accompagner la Côte d’Ivoire, notamment la Banque Africaine de développement (BAD) qui a octroyé environ 18 milliards F CFA dans l’exécution de la phase d’urgence de ce projet qui a permis de résorber les problèmes d’inondation au carrefour de l’Indénié.
Il a expliqué que ce projet dans sa seconde phase, « est un projet majeur pour la Côte d’Ivoire », invitant « les amis bailleurs de fonds à être généreux » à l’occasion de cette table ronde qui à terme devra permettre de mobiliser l’appui financier nécessaire pour la mise en œuvre de la phase 2 du projet de gestion intégrée du bassin versant du Gourou.
La ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto a mis en relief son ambition « d’écrire avec les bailleurs de fonds une nouvelle page de la Côte d’Ivoire belle et assainie ». Elle a expliqué que la seconde phase de du projet, Gourou 2 découle du plan d’aménagement qui sera soumis aux bailleurs.
« La situation d’angoisse de nos populations a bien été prise en main mais l’assainissement n’est hélas pas terminé, il nous faut poursuivre cette initiative en faveur de solutions définitives et durables pour les générations futures », a-t-elle plaidé pour espérer obtenir à long terme, notamment sur 20 ans, environ 246 milliards F CFA. A court terme, ce sont environ 68 milliards F CFA qui sont recherchés, souligne-t-on.
Le Bassin versant du gourou a en partage les communes d’Abobo, d’Adjamé, de Cocody et une partie du Plateau. La table ronde des bailleurs sur le financement du programme d’aménagement et de gestion intégrée du bassin versant du gourou s’achève vendredi avec l’annonce des bailleurs.
AIP
Deux tricycles taxis sont en essai à Odienné pour résoudre la problématique du transport urbain assuré jusque-là par des motos, a constaté l’AIP à Odienné.
Selon Famoussa Camara, conducteur d’un de ces nouveaux taxis, son engin dispose de six places assises et protège les clients contre le soleil et les pluies pour 200 fcfa par passager.
Des usagers estiment que ces nouveaux taxis sont « plus sécurisants » que les taxis motos. D’autres par contre déplorent leur configuration, affirmant qu’ils ne sont rien d’autres que des tricycles. Un usager, Kouassi Roger, souhaite la mise en circulation de taxi-auto pour assurer le transport urbain.
Les conducteurs des motos taxis quant à eux se disent « sereins », assurant que « personne ne peut nous prendre notre place. Là où nous circulons, les nouveaux taxis n’y ont pas accès », a confié Doumbia Brahima conducteur de moto taxi.
AIP
Le lancement officiel de la signature de la charte ivoirienne pour la responsabilisation politique des jeunes a eu lieu mercredi 19 octobre 2016, à l’Hôtel Ivotel-Abidjan. Il s’agit d’une charte de 6 chapitres comportant 11 articles que doivent parapher les partis politiques de Côte d’Ivoire.
Cette charte est une initiative de 14 jeunes ivoiriens qui ont pris part au PYPA(Programm For Young Politicians en Africa) basé au Burkina-Faso. Selon Armand Bohi, coordonnateur du projet PYPA-Côte d’Ivoire, le but est d’inciter les différents partis politiques à accorder une place de choix à leur jeunesse dans les instances de décisions et/ou sur les listes des candidats aux échéances électorales. « (…) il faut faire confiance aux jeunes et faire d'eux un véritable acteur de développement », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Dr Abdoul Karim Saidou, coordonnateur de PYPA Afrique de l’Ouest, qui a effectué le déplacement d’Abidjan, afin d’apporter son soutien à cette initiative, a indiqué que ce programme est une opportunité pour les jeunes leaders africains de se former et se mettre au service de leur pays respectif, tout en travaillant en réseau pour assurer la relève. « L’Afrique ne pourra construire son avenir qu’en responsabilisant sa jeunesse dans les partis politiques et au niveau social », a-t-il soutenu.
Le processus de signature a déjà débuté avec des partis politiques comme Lider, UDP…, suivront les autres parmi lesquels le bloc RHDP (PDCI, RDR, MFA,…), le FPI, l’UDCY, etc.
La charte ivoirienne pour la responsabilisation politique des jeunes comporte 6 chapitres avec 11 articles. Il a bénéficié de l’expertise de plusieurs partenaires dont la Fondation Friedrich Naumann, le Centre ESD, la Fondation internationale du parti du Centre, etc.
Le PYPA
Financé par l’Agence suédoise de coopération au développement international (ASDI), le PYPA permet chaque année à une quarantaine de jeunes leaders politiques africains, au niveau régional, de renforcement leurs capacités en vue d’accroître leur participation et influence en politique et dans la société dans le but de consolider la démocratie et des droits humains. Entre 2012 et 2018, le programme sera mis en œuvre en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo.
Daniel Coulibaly(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
Le tirage au sort des phases finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2017 s’est déroulé mercredi à Libreville au Gabon (pays organisateur), plaçant dans la poule C, en plus de la Côte d’Ivoire (tête de serie), le Togo, le Maroc et la République démocratique du Congo (RDC).
Les différents groupes de cette CAN se composent comme suit:
Groupe A: Gabon, Guinée-Bissau, Cameroun, Burkina Faso.
Groupe B: Algérie, Zimbabwé, Sénégal, Tunisie.
Groupe C: Côte d’Ivoire, Togo, Maroc, RDC.
Groupe D: Ghana, Ouganda, Egypte, Mali
La compétition débute le 14 janvier à Libreville avec en match d’ouverture Gabon-Guinée Bissau.
AIP