Une nouvelle structure universitaire privée a ouvert officiellement ses portes, jeudi, en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et de plusieurs personnalités du monde politiques et universitaires, à la Riviera-M’Badon.

Pour le directeur de cabinet du Premier ministre et facilitateur du projet, Ahoua N’Doli, la création de l’ université internationale de Côte d’Ivoire qui sera « à terme une antenne de l’université Clermont-Ferrand d’Auvergne et affiliée au Centre d’étude et de recherche sur le développement international (CERDI) », témoigne de la « ferme » volonté de ses initiateurs de participer « aux efforts louables » du président Alassane Ouattara et de son gouvernement pour donner un accès à une « formation de qualité afin de participer au développement économique du pays » aux filles et aux fils de Côte d’Ivoire.

Selon Ahoua N’Doli, cette université logée sur un site provisoire sera construite, dans quelques années, sur un espace de trois hectares « déjà acquis sur la route de Grand-Bassam ». Il a affirmé qu’elle sera réalisée par une prise de capital d’un  partenaire qui en assurera la gestion financière pendant huit ans tandis que le CERDI en assurera la gestion académique.

Le Pr Bamba N’Galadjo, recteur de la nouvelle université internationale de Côte d’Ivoire, a révélé qu’elle accueillera des étudiants dans les filières des sciences économiques et de gestion, et des sciences de l’informatique et des TIC ainsi que celle du pétrole et des mines lorsqu’elle sera sur son site définitif.

L’université qui enregistre à  son début 200 étudiants va « stabiliser son effectif dans 10 ans à 3000 étudiants »,  a ajouté son recteur.

Pour le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, cette initiative entre dans politique du président de la République pour qui « la formation est un grand pilier de sa grande ambition d’émergence de la Côte d’Ivoire », avec un système éducatif « réformé ».

Duncan a estimé que la contribution du privé dans l’enseignement doit être encouragée.

AIP

Le Japon, à travers son ambassadeur  en Côte d’Ivoire,  Hiroshi Kawamura, s’est engagé à apporter un appui financier de plus de 301 milliards de FCFA pour la collecte de 3.000 armes et 100.000 munitions, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes légères en Côte d’Ivoire.

Le diplomate japonais s’exprimait jeudi à Yamoussoukro, à l’occasion d’une cérémonie de remise d’équipements de bureau et d’engins roulants aux commissions décentralisées de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC) des villes d’Abengourou, Soubré, Ouangolodougou, Tegréla et de Minignan.
Le programme, financé à travers le PNUD contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC), est à sa deuxième phase. Elle verra la formation de 50.000 personnes.

La première phase qui a débuté en 2012 s’est achevée en 2015. Elle a permis la collecte de près de 100.000 armes, 400.000 munitions et plus de 2.000 grenades, de renforcer les capacités de la ComNat-ALPC, la signature et la ratification de la convention internationale sur les ALPC, ainsi que la mise à disposition d’un manuel de procédure de gestion des armes et la réhabilitation d’armureries.

« C’est au vu de ces résultats et de la grande importance accordée par le Japon aux questions sécuritaires que mon pays a approuvé le financement de la deuxième phase, en vue de poursuivre cet indispensable appui à la Côte d’Ivoire qui s’étendra sur deux ans, de 2015 à 2017 », a souligné l’ambassadeur Hiroshi Kawamura.

Le président de la ComNat-ALPC, Kouadio Yao, a exhorté la population ivoirienne, « potentielle victime directe ou indirecte du fléau causé par les ALPC », à demeurer unie et en synergie d’actions pour une lutte efficace contre les armes légères et de petits calibres.
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Le nouveau Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Maurice Yaméogo, a présenté sa lettre officielle d’accréditation au Ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse.

Lors de cette cérémonie tenue mercredi, le chef de la diplomatie ivoirienne a brièvement présenté le faciès épidémiologique de la Côte d’Ivoire et abordé quelques défis en matière de santé pour le pays. Il a exprimé sa gratitude à l’OMS pour avoir bénéficié de son soutien du temps où il était lui-même Ministre d’Etat, Ministre de la Santé et de la Population.

« Nous allons travailler dans le sens des priorités nationales. Nous nous engageons à relever avec vous les défis sanitaires que vous avez évoqués tantôt. Nous voudrions pouvoir compter sur votre appui et votre disponibilité pour nous permettre de faire avancer ce pays sur le chemin de la réalisation des objectifs du développement durable », a répondu Dr Yaméogo.

« La Côte d’Ivoire a de grandes potentialités économiques et des atouts y compris en ressources humaines de qualité pour la santé, déterminées à s’investir pour  le bien-être du pays », a-t-il conclu.

Dr Jean-Marie Yaméogo a ensuite remis au Ministre des Affaires étrangères, les lettres par lesquelles la Directrice Générale de l’OMS Margaret Chan et la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Rebecca Moeti, l’accréditent auprès du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire comme Représentant de l’OMS.

Il remplace à ce poste, Dr Allarangar Yokouidé (2012 – 2016), affecté en République Démocratique du Congo.

AIP

L’administration ivoirienne des douanes de Côte d’Ivioire a arrêté de nouvelles mesures visant à lutter contre la fraude dans le transit des marchandises à destination des pays de l’hinterland.

Il s’agit, entre autres, de « la suspension provisoire des chargements de destination pour les marchandises manifestées pour la Côte d’Ivoire », « l’interdiction de l’escorte douanière pour les marchandises dites sensibles », et « l’interdiction de la réexportation directe ou en suite d’entrepôt de produits par voie ferroviaires à destination de l’hinterland ».

« Ce sont des mesures conjoncturelles qui visent à donner un signal fort de la détermination de la direction générale des douanes à lutter contre le déversement des marchandises en transit sur le territoire douanier national », a expliqué le directeur des régimes économiques, le colonel Issa Ouattara, qui présentait, jeudi, ces mesures à la presse.

Selon l’administration des douanes, suite à la mise en œuvre de la pesée dans la procédure du transit routier inter-Etat (TRIE), il a été constaté un détournement du trafic de certaines marchandises de la voie routière à la voie ferroviaire. Ce glissement du trafic s’accompagne d’une augmentation de cas d’infractions douanières pour les réexportations de ces produits.

Pour remédier à cette situation, les douanes ont interdit la réexportation directe par voie ferroviaire et à destination des pays de l’hinterland, de plusieurs produits dits sensibles à savoir le lait, la tomate concentrée, les piles électriques, les pagnes, la sardine, le sucre et l’huile.

« D’autres mesures structurelles ont été identifiées et seront mises en œuvres à moyen terme avec toutes les parties prenantes à la procédure », a prévenu Issa Ouattara, relevant que ces mesures arrêtées visent à « sécuriser » la procédure et sont « légales », respectant le code des douanes ainsi que les textes régissant la circulation des biens et des services au sein de l’espace UEMOA.

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L’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, Luis Prados Covarrubias, a procédé, mercredi, à M’Bahiakro(centre, région de l’Iffou), à l’inauguration de deux unités de transformation de manioc et de riz paddy, installées par le groupe Ségbé, en présence des autorités administratives de la localité.

Selon le directeur-fondateur du groupe donateur, Mamadou Traoré Ségbé, ces unités traduisent sa volonté de prendre part à la politique de participation sociale prônée par le gouvernement au travers d’initiatives ou actions d’intérêt public telles que les appuis à la politique de sécurité alimentaire qu’il met en oeuvre depuis 2012, tout en contribuant au développement de la région de l’Iffou.

L’installation de ces deux unités, souligne-t-il, va permettre par ailleurs d’offrir des emplois à 33 personnes, jeunes et femmes, en même temps qu’elles vont assurer l’approvisionnement des marchés locaux et ceux des agglomérations de Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan.

Le préfet de la circonscription a appelé les jeunes et les femmes à se mettre au travail en vue d’assurer régulièrement l’aprovisionnement de ces deux unités et d’y tirer des revenus pour leur insertion sociale.

Le manioc et le riz sont deux denrées fortement consommées par les ménages ivoiriens. A la suite d’une pénurie survenue au niveau de l’Attiéké, une denrée dérivée du manioc, très prisé dans le pays, dans la sous-région et ailleurs, le gouvernement a lancé un vaste programme d’appui à la production des cultures vivirères, pour un coût de 53 milliards de francs CFA.

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Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, l’interdiction de la production, de l’importation, de la  commercialisation, de la détention ou de l’offre à titre gratuit d’alcool, d’eau de vie, de liqueur et autres boissons spiritueuses en sachet plastique ou en berlingot, a annoncé son porte-parole, Bruno Nabagné Koné.

Selon le ministre Nabagné Koné,  la décision répond à un souci de préservation de la santé des populations, mais aussi de protection l’économie nationale à travers la lutte contre la concurrence que ces produits « de contrebande » livrent aux brasseries et au importateurs légaux.

« Ces produits qui entrent sur le territoire national la plupart du temps de façon frauduleuse ne respectent pas pour l’essentiel les normes de dosage prescrites et constituent ainsi une réelle menace pour la santé des consommateurs.   Ils constituent également une menace pour l’économie nationale puisque cela rentre en contrebande », a-t-il fait remarquer, avant d’annoncer que « le Conseil a décidé tout simplement de les interdire ».

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Le Chargé d’Affaires a.i. de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, Andrew B. Haviland, rassure que ce pays continuera de travailler avec ses partenaires internationaux, en dépit du changement de régime intervenu à l’issue des élections présidentielles du 08 novembre 2016.

S’exprimant mercredi devant des invités issus notamment de partis politiques, de la société civile et de médias ivoiriens, quelques minutes après la confirmation des résultats, M. Haviland a souligné que cette élection organisée la veille marque un tournant pour une nouvelle administration qui prendra les rênes.

Celle-ci, a-t-il assuré, continuera de diriger non seulement aux Etats-Unis mais aussi de travailler avec ses partenaires internationaux sur des sujets clés comme le changement climatique, la protection des droits de l’homme, la lutte contre l’extrémisme et le développement de l’agenda économique mondial qui mène à la prospérité et de plus en plus opportunités pour tous.

« Bien que nous ne puissions pas être certains de la façon dont le prochain président abordera tous les défis auxquels nous sommes confrontés, une chose est claire : les idéaux et les valeurs démocratiques américains continueront d’être le fondement et la base de nos relations extérieures, y compris notre partenariat avec la Côte d’Ivoire », a poursuivi Chargé d’Affaires par intérim de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique.

Avec ces résultats, Barack Obama commencera la transition pour quitter la Maison Blanche à son successeur et le 20 janvier 2017,  M. Trump prêtera serment en tant que le 45ème Président des États-Unis.

Il s’agit de la 58ème élection présidentielle des Etats-Unis.  L’histoire démocratique des Etats-Unis établit que pendant les 228 années que le pays a fonctionné sous cette constitution, l’on a assisté 18 fois à un transfert pacifique du pouvoir d’un président d’un parti politique à un président d’un autre parti politique.

Alors que tous les sondages donnaient favorite la démocrate Hillary Clinton – qui a consacré pratiquement toute sa vie à la politique-, les élections présidentielles ont été remportées par le républicain Donald Trump, richissime milliardaire magnat de l’immobilier et présentateur télé à ses heures perdues.

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Plusieurs chantiers d’infrastructures d’urbanisation et de développement sont en cours de réalisation dans la commune de Ferkessédougou, laissant entrevoir le futur visage d’une charmante et rayonnante cité.

La voirie est en rénovation, une zone industrielle sort de terre avec la construction de plusieurs usines dont une unité de décorticage du riz, une cimenterie, une société de production cotonnière. Outre ces chantiers, des bâtiments sont construits pour renforcer les capacités d’accueil des écoles primaires des quartiers Saint-Paul, Résidentiel et Bromakoté-extension qui ploient sous des effectifs pléthoriques.

La ville vit au rythme des va-et-vient incessants des camions de sable, de graviers, de transport des personnels ouvriers en casques et gilets fluorescents. « La ville a beaucoup changé ces mois-ci. Il y a du monde et la circulation commence à être dense surtout les matins et les soirs, les jours ouvrables », fait remarquer dame Koné Madeleine, vendeuse d’attiéké.

« Lors de la récente visite du Premier ministre, Kablan Duncan, pour le lancement du bitumage de l’axe Ferkessédougou-Ouangolo, il avait été décidé son élargissement en deux fois deux voies et le bitumage de certaines rues de la ville. Il s’agit donc du début de ces travaux. Les commerçants ont été dégagés des abords de l’axe et nous sommes en train de nous battre pour l’impact environnemental », indique le maire Ouattara Blidia Alain Hyacinthe.

Les travaux de construction de cette double voie ont commencé du corridor sud au corridor nord, au quartier Douane, sur près de sept kilomètres. En matière d’assainissement la construction d’un canal et d’infrastructures de drainage d’eau pluvial au quartier Dioulabougou sont en finition. Dans les différents quartiers de la commune, la mairie a entrepris des travaux d’ouverture de voies.

L’Etat ivoirien a engagé pour son compte, des travaux lourds de recouvrement de plusieurs voies dégradées par les eaux de ruissellement dans plusieurs quartiers dont Dioulabougou, Lanviara ou Bromakoté.

« En son temps, nous avions entrepris certaines démarches auprès de l’Ageroute, pour le rechargement d’un certain nombre de voies. On a pensé que nos doléances n’avaient pas été entendues quand peu avant la saison des pluies, l’Ageroute nous a informés que des entreprises ont été commises pour la réalisation de ces rechargements, notamment, le traitement de certains points critiques que nous avions signalés auparavant », s’est réjoui le maire, qui assure qu’à la fin de travaux de rechargement des voies, plusieurs rues de la commune seront bitumées.

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