Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Deux jeunes hommes ont été condamné à 18 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Sassandra, dans le Sud-ouest de la Côte d’ivoire, pour pratique homosexuelle, une première dans le pays.

Ces deux personnes, P. L., 31 ans, vigile dans un complexe agro-industriel à Dakpadou, village du département de Sassandra, et L. A., 19 ans, ont été surpris en plein ébats sexuels par l’oncle du plus jeune qui, choqué par ce spectacle, a porté plainte auprès de la gendarmerie de Sassandra. Les amoureux sont immédiatement mis aux arrêts et déférés au parquet de Sassandra.

Lors de leur comparution, jeudi, P. L. et L. A. ne font pas de difficulté à avouer les faits, précisant qu’ils sont amants depuis longtemps et qu’ils ne voient pas en quoi leur acte constitue un délit.

Le procureur a pour sa part rappelé que même s’il existe des homosexuels en Côte d’Ivoire, «la loi qualifie de contre nature cet acte impudique », indiquant que des rapports sexuels entres deux personnes du même sexe doivent être « sanctionnés ».

Les deux accusés ont été condamnés à 18 mois de prison ferme chacun.

Dans le département de Sassandra, l’on dénombre plusieurs homosexuels qui sont bien connus des populations. En 2015, un couple gay vivant dans le village de Lebloko, en situation rupture, s’est retrouvé au commissariat de police sur plainte de l’un des amants qui s’opposait au « divorce ».

La police leur avait alors rappelé ce à quoi ils s’exposaient, tout en leur demandant « plus de pudeur et de discrétion » en retournant en famille pour régler à l’amiable leur différend.

AIP

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L’ancienne gloire du football ivoirien, Laurent N’Dri Pokou, est décédé dimanche, à Abidjan, des suites d’une longue maladie à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) de Cocody où il était interné depuis quelques mois, apprend-on de sources concordantes.

Ancien sociétaire de l’Asec d’Abidjan dans les années 70, Laurent Pokou a débuté d’abord sa carrière dans un club de Bouaké avant de mettre le cape sur Abidjan. Selon les témoignages, il a éclaboussé de son talent les stades tant en Côte d’Ivoire qu’au plan international avec l’équipe nationale de Côte d’Ivoire et l’équipe française de Rennes.

Depuis son retrait des pelouses, il s’était mis au service du football de son pays en apportant son expérience à la Fédération ivoirienne de football (FIF).

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La 4ème session internationale de formation en droit international humanitaire a lieu du 14 au 19 novembre 2016 à Abidjan. Elle est organisée par la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, sur une semaine.
Les activités de cette semaine des droits de l'Homme enregistreront la présence de Mme Badjo Paulette, ministre ivoirienne des Droits de l’Homme et des Libertés publiques qui prendra part à la conférence inaugurale sur le thème : « La consolidation des droits de l’homme dans le processus de reconstruction post-crise de la Côte d’Ivoire ».
Il est également prévu des projections de films à l'institut Goethe (du Mercredi 16 au Samedi 19 Novembre à 19H45) et différentes conférences publiques:
- Mardi 15 novembre à 16H45 sur le thème: Le terrorisme et le Droit international humanitaire, à la CERAO, aux 2 Plateaux-Aghien. 
- Mercredi 16 novembre à 14H00 sur le  thème: La place des entités non étatiques dans le droit international humanitaire: une entorse à l'étatisme classique du droit international?, à l'Université des Lagunes, Riviera 3, route de Bonoumin
- Mercredi 16 Novembre 2016 à 15H sur le thème: L'Afrique et l'Océan: Au regard du différend frontalier entre la Côte d'ivoire et le Ghana, à la Bibliothèque de la faculté de droit de l'université Félix Houphouët Boigny.
C’est en décembre 2012 que la semaine des droits de l’homme a été initiée par la Fondation Friedrich Naumann. A cette époque, elle venait de s’installer sur les bords de la lagune ébrié. Partie d’un constat, elle a estimé qu’il faut améliorer la situation des droits de l’homme par un processus basé sur la formation et l’information. C’est ainsi qu’elle décide de créer un cadre de rencontres et d’échanges pour sensibiliser, former et éduquer les différents acteurs du droit. Parmi lesquels figurent les ONG, les avocats, les magistrats, les huissiers, les étudiants…
Daniel Coulibaly, avec ServCom

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La question du foncier rural est fondamentale dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui a bâti son succès économique sur l’Agriculture. En initiant une conférence sur cette question, à travers le thème : « Propriété privée, droit foncier rural et développement », la Fondation Friedrich Naumann, dans le cadre des « Jeudis libéraux » à son siège à Cocody-Danga, voudrait apporter une ébauche de réponses  à cette préoccupation.
 
Principal conférencier de cette journée, Traoré Wodjo, vice-président de la CNDHCI (Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire), qui se prononçait sur « la politique foncière et ses insuffisances » en Côte d’Ivoire, a indiqué que la méconnaissance de la loi sur le foncier rural par les différents acteurs est à la principale raison des différents conflits.
 
Pour lui, 18 ans après, la  loi 98-750 du 13 décembre 1998 sur le foncier rural, qui avait pour but de réglementer le domaine a montré ses limites vue la persistance des conflits. Ayant pour cause, a-t-il relevé, des procédures très longues, complexes et difficiles, le nombre insuffisant des géomètres experts, les comités villageois de gestion de foncier rural non opérationnel…
 
Dans le cadre de la nouvelle loi fondamentale qui constitutionnalise les droits fonciers ruraux, et qui va préciser les actions de l’agence du foncier rural(AFOR), M. Wodjo souhaite que les différentes institutions du foncier rural travaillent de concert pour mettre fin à tous ces conflits.
 
Par ailleurs, l’activiste des Droits de l’Homme préconise le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la loi relative au foncier rural (Préfets, chefs de villages, les collectivités territoriales, etc), la sensibilisation à travers les langues locales…Aussi propose-t-il de faciliter la procédure d’immatriculation foncière en la limitant au certificat foncier qu’il trouve sécurisant et moderne pour tous, la décentralisation de la vente des liasses, la délimitation du territoire, etc.
 
«Dans la gestion du foncier rural, il faut dire la vérité aux intéressés. La loi ivoirienne défend de vendre à tout non national une parcelle de terre », a-t-il indiqué. 
Selon Magloire N’Dehi, chargé de programme à la Fondation, un projet sur 6 ans ayant une vision libérale du développement en milieu rural : développement bottom-up et foncer rural en Côte d’Ivoire, a été initié dans ce sens. Il prévoit le renforcement de l’organisation locale par la formation, et aussi la mise sur pied d’un modèle de statut et de règlement intérieur. « (…) dans la sécurisation foncière, l’individu peut jouer un rôle », estime-t-il.
 
  M. N’Cho Edouard,  directeur foncier rural au ministère de l’Agriculture, a abondé dans le même sens en développant le thème : « Sécurisation et accès à la terre rurale » en Côte d’Ivoire.
 
 
Daniel Coulibaly

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La Fondation de l’Institut de cardiologie d’Abidjan (ICA) a organisé vendredi à la pouponnière de Yopougon-Attié, au nord d’Abidjan, une journée de dépistage de cardiopathies congénitales infantiles en faveur de plus de 200 enfants âgés de zéro à 18 ans, afin d’anticiper leur prise en charge.

Selon la Fondation ICA, sur 300.000 naissances annuelles, 2700 bébés sont atteints de cardiopathies congénitales.

Toutefois, le taux de dépistage de ces cardiopathies congénitales reste encore faible (11%), la Fondation entend, par cette séance de dépistage, anticiper la prise en charge des enfants touchés par ce mal.

La responsable de cet établissement, Djéket Emma Rosina épse Kouakou, a salué l’initiative de l’ICA qui, selon elle, permet de déceler très tôt les anomalies et de pouvoir vite les corriger.

La pouponnière de Yopougon-Attié est une structure publique à caractère social qui dépend du ministère de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant. Elle s’occupe des enfants abandonnés, égarés, des cas sociaux. Elle fonctionne grâce à la subvention publique et des dons provenant de particuliers.

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Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) présentera des candidats aux élections législatives du 18 décembre, sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé, vendredi, le premier vice-président, Abouo N’Dori, estimant qu’il est temps de rompre avec la politique de la chaise vide.

« On ne peut pas continuer à faire la politique de la chaise vide », a déclaré notamment le Pr N’Dori, lors de la cérémonie d’investiture des deux personnalités retenues pour briguer les sièges de la commune de Cocody.

Pour lui, il s’agit, conformément aux instructions du président Affi N’Guessan, d’envoyer des « gladiateurs » à l’Assemblée nationale, afin de permettre au parti de faire entendre sa voix.

« Il y a des sièges à prendre. De l’Assemblée nationale, on peut modifier beaucoup de choses, faire des propositions de lois. Si le FPI arrive à conquérir plusieurs sièges, nous allons constituer un groupe parlementaire dynamique », a-t-il indiqué, avant d’appeler les militants et sympathisants de son parti à prendre part massivement au scrutin législatif.

« Les gens qui viendront vous dire de ne pas aller voter ont tort », a-t-il lancé. Le FPI présentera un total de 210 candidats, selon Abouo N’Dori.

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La Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) et l’Organisme international de développement de partenariat Afrique-Asie et de promotion de  la TICAD (AFRIJAPAN) ont vendredi signé un protocole d’accord de partenariat, dans le cadre de la  promotion des opportunités offertes par la sixième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) tenue en août à Nairobi, au Kenya.

Cette convention, selon le président de la CCI-CI, Touré Faman, vise à s’approprier le processus TICAD, expliquant que ce cadre de collaboration constitue une opportunité supplémentaire pour les entreprises ivoiriennes.

Le président du Bureau international d’Afrijapan, Ferdinand Bléka, s’est félicité, pour sa part, de la signature dudit protocole d’accord qui va organiser la mobilisation, le suivi du financement des fonds de la TICAD en faveur des entreprises ivoiriennes et celles de la zone UEMOA, en tenant compte de la feuille de route et de la déclaration de Nairobi 2016.

« La signature de la convention entre Afrijapan et la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire qui va engager le secteur privé de l’Uemoa va permettre, dans ce cadre, de créer de grands hommes et femmes d’affaires capables de prêter aux gouvernements et aux banques », a affirmé Ferdinand Bléka, adressant ses remerciements à Touré Fama pour cette vision nouvelle au service des entreprises.

Selon la déclaration faite à l’issue de cette conférence de Nairobi 2016, des opportunités de financement par la TICAD et de ses autres bailleurs de fonds devraient être mises à disposition des PME des pays africains. Cette conférence a réuni une quarantaine de dirigeants africains, 6000 entreprises et organisations du secteur privé, avec l’objectif de favoriser le développement des relations économiques et commerciales avec le Japon.

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Le concours de recrutement des instituteurs adjoints (IA), niveau BEPC, suspendu en Côte d’Ivoire depuis quatre ans, a été réactivé par le gouvernement et sera organisé à nouveau à partir de 2017, annonce le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Pascal Abinan Kouakou, réaffirmant toutefois que le passage de cet emploi à celui d’instituteur ordinaire n’est possible que par voie de concours professionnel.

« Quand vous construisez une école de trois ou de six classes, il faut trois ou six enseignants ; le déficit d’enseignants persiste toujours, et pour pallier cela, et en rapport avec la politique de l’école obligatoire jusqu’à 16 ans, le gouvernement a décidé de reconduire la stratégie qui consiste à recruter des instituteurs adjoints, niveau BEPC », a déclaré M. Abinan Kouakou, lors d’un échange avec des journalistes, vendredi à son cabinet.

« D’ailleurs, ça permet de donner du travail aux jeunes ; vous savez que ce ne sont pas tous les jeunes qui franchissent l’étape du second cycle », a-t-il en outre justifié.

Le concours de recrutement des IA avait été suspendu par le gouvernement, dans la perspective d’une suppression de cet emploi dans la fonction publique.

« Ce sont les syndicats qui ont souhaité qu’il faut arrêter de recruter des instituteurs adjoints, et de ne recruter que les instituteurs ordinaires du niveau Baccalauréat. C’est ce que le gouvernement a accepté de faire, il y a quatre ans. Mais on s’est rendu compte que cela ne permet pas de combler le déficit d’enseignants », a poursuivi le ministre de la Fonction publique.

Se prononçant par ailleurs sur la revendication des syndicats d’enseignants réclamant l’intégration automatique de 16.000 instituteurs adjoint dans le corps des instituteurs ordinaires, Pascal Abinan, a fait savoir que cela est « impossible, car il y a un impact budgétaire ».

« Ce qui avait été décidé, de commun accord avec les syndicats, c’est qu’il fallait les intégrer de manière progressive : 250 à 300 par an. Ça, s’était dans la perspective de supprimer le corps (des IA). Cette année, le concours professionnel qui a été ouvert à cet effet- parce que pour accéder à un emploi supérieur dans la fonction publique, il n’y a que la voie du concours professionnel qui le permet-, au lieu de 300 postes initialement prévus, c’est 500 postes budgétaires qui ont été ouverts. Cela veut dire que le gouvernement a pris en compte leur préoccupation, pour les intégrer progressivement », a-t-il conclu.

Le concours de recrutement des instituteurs adjoints est organisé par le ministère de l’Education nationale. La date d'ouverture, ainsi que les conditions et documents requis pour ce concours, seront communiqués par les services compétents de ce département en temps opportun, précise-t-on.

AIP

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Le Premier ministre burkinabé, Paul Kaba Thiéba, a révélé, au sortir d’une audience, vendredi, être venu solliciter les conseils du président de la République, Alassane Ouattara, dans la perspective d’une conférence des bailleurs de fonds que son pays projette organiser les 7 et 8 décembre prochains à Paris, pour le financement de son Plan national de développement (PND).

« J’ai fait part de la volonté du Burkina Faso d’organiser à Paris une conférence des bailleurs de fonds pour le financement de son plan national économique et social. J’ai profité pour demander à son excellence monsieur  le président ses conseil avisés et ses avis sur la meilleure façon d’organiser cette conférence », a déclaré M. Thiéba.

Selon lui, le président ivoirien l’a assuré non seulement de son soutien personnel, mais davantage de celui de la Côte d’Ivoire pour l’organisation et le succès de ce rendez-vous.

Outre ce sujet, le Premier ministre burkinabé a indiqué avoir traité avec son hôte des relations entre les deux Etats, notamment le Traité d’amitié et de coopération (TAC) les liant.

« Des voies et moyens pour dynamiser ce cadre de coopération ont été évoqués », a-t-il expliqué.

AIP

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Le gouvernement ivoirien n’a « jamais reconnu » d’arriérés de 243 milliards FCFA dus aux enseignants, affirme le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Pascal Abinan Kouakou, alors que les enseignants du secondaire public réclament depuis 2009 des arriérés liés aux effets de leur glissement catégoriel général de 2007, qui selon eux s’estiment à 243 milliards, précisent-on.

« Ce qu’ils (enseignant) ne disent pas, c’est que ce problème est posé depuis 2007. Lorsque le président Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir, le gouvernement a payé totalement les engagements actés reconnus par le régime précédent. Quand ils parlent de 243 milliards, cela n’a pas été reconnu par le régime précédent. Comment voulez-vous que le régime actuel paie quelque chose qui n’a pas été reconnu par l’Etat de Côte d’Ivoire », a déclaré M. Abinan Kouakou, lors d’un échange échange avec des journalistes, vendredi à son cabinet.

« Les syndicats des enseignants font semblant d’ignorer cette réalité, pourtant, c’est avec eux que le président (Laurent) Gbagbo avait discuté à l’époque. Et ce que devait être payé a été payé », a ajouté le ministre de la Fonction publique dénonçant une « mauvaise foi » de la part des syndicats d’enseignants.

La plateforme des organisations professionnelles du secteur, une faîtière revendiquant 50 syndicats a lancé une grève de 72 heures de mardi à jeudi, pour protester contre la réforme de la retraite qui induit une réduction de la pension de retraite, tout en revendiquant également le paiement de ce présumé stock d’arriérés de 243 milliards de francs CFA.

Selon Pascal Abinan Kouakou, «pour manifester sa bonne foi, le président Ouattara a débloqué les salaires qui étaient bloqués depuis plus de 20 ans ». « A partir de cet instant, chaque deux ans le fonctionnaire est débloqué », a-t-il rappelé, appelant les enseignants à faire preuve d’éthique et à reconnaitre les efforts du gouvernement pour améliorer leur bien-être.

"Contre-vérités" sur la réforme de retraite

Le ministre ivoirien de la Fonction publique a aussi dénoncé « des contre-vérités » des syndicats de fonctionnaire sur la réforme de la retraite de 2012, notamment sur les questions du capital décès en cas de décès avant 15 ans d’ancienneté, et des avantages des ayant-droits du fonctionnaire décédé avant la retraite.

Concernant l’annulation du capital décès au profit des proche d’un fonctionnaire n’ayant atteint 15 ans d’ancienneté,  telle qu’allégué par la Plateforme, le ministre Abidjan relève une « mauvaise foi » de la part de cette organisation syndicale. « Un fonctionnaire qui meurt avant d’atteindre 15 ans d’ancienneté bénéficie bel et bien du capital décès. Il faut que les syndicats disent la vérité au gens », s’est insurgé M. Abinan.

Il dément également l’avis des syndicats selon lequel les ayant-droits d’un fonctionnaire qui décède n’auront droit à sa pension qu’à l’âge de la retraite de ce dernier. « Lorsqu’une femme est mariée et que son mari (fonctionnaire) décède, automatiquement, on lui paiera la pension de retraite si son mari qui décède lui a laissé un ou des enfants », a-t-il clarifié.

 

Pour le ministre Abidjan Kouakou, l’ancienne méthode de calcul de la pension de retraite prenait « anormalement » en compte certaines données, notamment les primes et les allocations familiale, ce qui représentait un risque de défit budgétaire à la caisse de retraite, et une cessation de paiement des futurs retraités.

 

« La réforme veut que les futurs retraités soient payés régulièrement, et que ceux qui sont déjà payés selon l’ancienne méthode continuent de bénéficier de leurs avantages bien qu’anormalement pris en compte», a-t-il dit.

 

AIP, Armand Tanoh

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