Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Une session pour la visibilité et le positionnement de la Côte d’Ivoire à  l’international se tiendra le 23 décembre prochain à Abidjan à l’initiative du Groupe de travail Côte d’Ivoire Global, a appris l’AIP de source officielle.

Placée sous le thème « Faire gagner la Côte d’Ivoire à l’international », cette session qui se déroulera à la Maison de l’entreprise, au Plateau, sera présidée par l’ex-président d’Afreximbank, Jean-Louis Ekra, précise un communiqué de presse dont copie est transmise à l’AIP vendredi.

Des cadres du secteur public et privé ayant des activités tournées vers l’international sont les plus attendus à cette rencontre sera marquée par des panels et débats portant sur la « Visibilité et positionnement de la Côte d’Ivoire à l’international » et « Comment faire gagner les entreprises ivoiriennes à l’international ».

Un rapport sera soumis aux autorités ivoiriennes au terme des travaux et réflexions, signale-t-on.

Présidé par Me Michel Brizoua-Bi, le groupe de travail Côte d’Ivoire Global est né en 2015  pour mener des réflexions dans cet environnement général de globalisation, et les faire partager avec les décideurs publics du pays, rappelle-t-on.

AIP

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L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre a révélé, jeudi, que la Cote d’Ivoire va, de nouveau, bénéficier des « prêts souverains » au regard de son niveau d’endettement.

« Aujourd’hui, la décision française, c’est de reprendre les prêts souverains », a assuré l’ambassadeur français lors d’une conférence de presse, jeudi, sur le contrat de désendettement et de développement (C2D), coanimée avec le président du comité technique bilatéral, Théophile Ahoua N’doli.

Selon l’ambassadeur, un prêt souverain est actuellement en instruction dans le secteur de l’énergie et doit passer en conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) avant la fin 2016.

« Jusqu’à présent on ne pouvait pas en faire parce que la Côte d’Ivoire était avec un profil de la dette que le fonds monétaire jugeait pas encore suffisamment solide pouvoir emprunter de cette manière », a-t-il rappelé.

« Nous avons maintenant de nouveau la pleine capacité de tous nos outils en ce qui concerne la Côte d’Ivoire », a ajouté le diplomate français.

Les prêts souverains sont contractés ou garantis par les Etats. Ils s’adressent à des pays dont la dette est faible, qui souhaitent et qui sont en mesure d’emprunter. Ils concernent également les pays dont la dette est redevenue faible à l’issue d’un programme d’allègement de leur dette (initiative PPTE).

(AIP)

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Le bitumage de la route Boundiali-Tengrela-Frontière Mali va permettre à la région de la Bagoué de retrouver « sa prospérité d’antan », a déclaré, jeudi, à Tegngrela (Nord-ouest) le président Alassane Ouattara, procédant à son inaguration.

« C’est avec une immense joie que j’inaugure cette belle infrastructure  qui va redonner à Tengrela et à toute la région son rôle de carrefour commercial et économique », a déclaré le M. Ouattara,  pour qui  cette route qui « va créer des activités majeures  avec les villes environnantes mais aussi avec le Mali et le Burkina Faso, va permettre à la région de retrouver en quelques années sa prospérité d’il y a un siècle, un demi-siècle ».

Selon le Président Ouattara, cette route qui était appelée la route de la cola « était un des fleurons de notre économie en son temps ».

Il a fait remarquer que la construction de cette route  attendue depuis plus d’un demi-siècle, selon les populations, a permis de créer des emplois et d’amener des jeunes à se « concentrer sur l’essentiel ».

AIP

Le président Alassane Ouattara a inauguré, le 3 décembre la route bitumée Agnibilékrou-Abengourou-pont Comoé, dans la région de l’Indénié-Djuablin (Est), rappelle-t-on.

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Nommé président du Conseil des Gouverneurs du Fonds Commun pour les Produits de Base (FCPB) en décembre 2015, l’Ivoirien Aly Touré a achevé son mandat lors de la 28èmesession de cette instance qui a eu lieu mardi et mercredi à La Haye (Pays Bas).

Selon une note d’information transmise à l’AIP, l’on retient que l’année 2016 a permis de finaliser la révision de l’Accord portant création du Fonds Commun pour les Produits de Base (FCPB). En effet, cet exercice a été entamé depuis 2009, dans le cadre de la réforme de cette institution financière intergouvernementale.

Le Fonds Commun pour les Produits de Base se compose de 101 Etats membres et neuf institutions multilatérales. Il a été porté sur les fonts baptismaux en 1989 afin d’éradiquer la pauvreté en favorisant le développement des producteurs de matières premières agricoles ou minières à travers le monde.

Cependant, les changements économiques et géopolitiques intervenus au cours de ces dernières décennies ont nécessité une reformulation du mode opératoire du FCPB. Ainsi, avec la révision de son Accord, le Fonds Commun sera plus à même de répondre aux attentes de ses membres. C’est la raison pour laquelle l’ensemble des pays membres ont, sous l’autorité du  président du Conseil, œuvré à l’élaboration d’un texte final tout au long de l’année 2016.

AIP

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Le directeur sectoriel pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, Gaston Sorgho, a visité, jeudi, deux établissements hospitaliers engagés dans le programme  « Financement basé sur la performance (FBP) », une approche en matière de santé en expérimentation en Côte d’Ivoire qui intègre les initiatives du gouvernement visant à garantir un meilleur accès et des soins de  qualité aux populations notamment aux couches les plus vulnérables.

M Sorgho s’est rendu successivement au Centre de Santé urbain de Bagba (Bingerville) et au Centre de Santé urbain du quartier Colombie (Abidjan-Cocody) où il a eu droit à une visite guidée de l’ensemble des services. Il s’agissait selon lui de « voir ce qui se passe concrètement sur le terrain » afin de pouvoir réparer d’éventuels dysfonctionnements.

Sa visite de terrain s’inscrit dans le cadre général d’une mission d’évaluation du niveau de mise en œuvre du FBP  dont les premiers essais ont porté sur quatre districts sanitaires (Cocody-Bingerville, Bouaflé, Anyama et Sinfra), pour un ensemble de 75 établissements. La mission intervient avant le début, dès janvier 2017, du volet 2 de la phase d’expérimentation qui verra l’intégration au projet de 15 autres districts sanitaires (pour  un total de 338 structures de Santé) en plus des quatre déjà engagés.

Approche innovante soutenue par la Banque mondiale et déjà en usage dans de nombreux Etats africains, le FBP repose sur le principe de la récompense de l’excellence. Il s’agit spécifiquement  d’octroyer des primes aux structures de santé qui  travaillent plus en termes de résultats ou de qualité. La moitié (50%) de la prime reversée revient à l’établissement pour améliorer ses offres de soins quand le reste est redistribué à l’ensemble du personnel.

Le programme intègre le cadre global des initiatives des autorités ivoiriennes, en vue de parvenir à un système de Santé performant. Il est une composante du Projet de renforcement du système de Santé et de réponse aux urgences épidémiques (PRSSE) décliné dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) et dans le contexte du démarrage de la couverture maladie universelle. Le FBP est doté d’un portefeuille de plus de 22 milliards F CFA dont 19 fournis par la Banque mondiale.

L’émissaire de la Banque mondiale au terme de sa visite s’est félicité de « débuts extrêmement prometteurs » du FBP en Côte d’Ivoire. « Je me réjoui de voir que l’expérience semble positivement prendre sur le terrain. Il n’y a pas encore assez de recul, c’est juste quelque mois mais le début montre qu’effectivement les prestataires semblent satisfaits. Apparemment, il y a une affluence respectable (des usagers). Surtout quand on discute avec les prestataires ils ne semblent pas avoir de problèmes majeurs  avec la démarche », a-t-il déclaré notamment.

Il était accompagné du responsable de la division santé, nutrition et population à la banque mondiale, Emre Özaltın et du coordonnateur du PRSSE, Clovis Konan.

AIP

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Le groupe français Pixagility, une plateforme multiservices vidéo a ouvert à Abidjan, sa filiale Afrique proposant des prestations destinées aux opérateurs télécom, aux groupes media audiovisuels et des nouveaux opérateurs du web en Afrique subsaharienne.

Pixagility est une plateforme multiservices vidéo innovante qui accompagne ses clients dans la valorisation de leurs contenus vidéo. Elle intervient auprès des chaînes de télévision, des opérateurs télécom et des acteurs de lʼInternet qui souhaitent mettre en œuvre de nouveaux services vidéo innovants, souligne-t-on.

« Nous avons une réelle ambition d’être un hub c’est-à-dire un point central », a expliqué, mercredi, lors de la cérémonie d’inauguration, le directeur général de Pix Africa, Bernard Binagwaho qui a annoncé le démarrage par son équipe du projet de liaisons par fibre optique de tous les sites évènementiels à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Il a également annoncé le raccordement de l’ensemble des grandes villes de la sous-région afin de capter tous les contenus pour une diffusion en « live », a-t-il indiqué. Dotée des dernières innovations technologiques, la plateforme multiservice vidéo Pix Africa entend devenir la référence en Afrique pour les professionnels des médias et de lʼinternet qui souhaitent développer leurs services en Afrique sub-saharienne, a dit son directeur général.

Pour le président du groupe Pixagility, Ronan Lunven, la Côte d’Ivoire dispose d’un fort écosystème télécom, d’une bonne base d’expertise, d’un terreau au niveau des universités, de facultés, de personnes formées.

Pixagility opère les contenus de lʼoffre Francetv pluzz à destination des fournisseurs d’accès internet (FAIs) et partenaires de France Télévisions. Elle livre une prestation clé en main, avec un service de transcodage en temps réel pour traiter 2000 heures de programmes mensuels ainsi qu’une plateforme de publication expresse.

Elle dispose d’un hub de 600 chaînes diffusées dans le monde entier, indique-t-on. Pixagility offre des services packagés pour la mise en œuvre de solutions audiovisuelles multi-supports (TV, VOD, Replay TV). Constitution de bouquets de chaînes TV francophones et anglophones grâce aux téléports de Pixagility basés en France et en Côte d’Ivoire qui permettent de capter des milliers de chaînes et de les acheminer vers les opérateurs de TV, de télécoms et d’internet. Elle propose également une régie de diffusion pour les nouvelles chaînes de télévision africaines, service d’exploitation et de supervision en 7/7/365.

AIP

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L’artiste comédienne Marie-Louise Asseu, Cho Françoise Kouassi à l’état-civil, est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi à la polyclinique de l’Indénié, à Abidjan, d’une courte maladie.

Comédienne et animatrice, Marie-Louise Asseu a appartenu au Théâtre national de Côte d’Ivoire puis à la troupe Le Soleil de Cocody. Elle était l’une des protagonistes des émissions satiriques de la télévision nationale Faut pas fâcher et Ma famille. Elle est aussi animatrice de l’émission « Mon expérience » sur la RTI.

Elle a réalisé la série télé « Un homme pour deux sœurs », l’histoire d’une femme qui prend soin de sa famille (mère, frères et sœurs) mais ayant commis l’erreur d’envoyer sa sœur habiter chez elle, son mari en tombe amoureux et ira jusqu’à chasser l’épouse légitime.

Le film est sorti en avant-première le 14 février 2008 au Cinéma Ivoire. Un homme pour deux sœurs est la première œuvre cinématographique de Marie-Louise Asseu. Elle a aussi réalisé « L’Histoire des copines ».

AIP

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Qui est-elle ? Que veut-elle ? Où va-t-elle ? Yasmina Ouégnin. Ou tout simplement « Yas » pour ses sympathisants. A 37 ans la jeune députée de la commune de Cocody à l’est d’Abidjan, se présente pour un second mandat à l’hémicycle. Mais cette fois-ci sans le soutien ni le parrainage (du moins officiel) de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). Qui a préféré ne pas la reconduire sous sa bannière.

 

Esprit libre

Évidemment, il fallait s’y attendre. Elle-même s’y attendait. Car les prises de positions de Yasmina Ouégnin depuis son élection n’ont jamais été en phase avec celles de son parti. Ou encore, avec les positions du groupe parlementaire de son parti. Une formation qui participe pourtant à la gestion au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).  Mais « Yas », malgré tout, a gardé sa ligne et reste fidèle à sa réputation d’« esprit libre », qui sait dire « non » quand tous les autres disent « oui ». Traitée d’indisciplinée pour ces détracteurs, de brave pour ses admirateurs, elle n’en finit pas de faire couler encre et salive. A la Constitution de la troisième République, Yasmina a dit « non ». Idem pour la loi sur la famille qui coula, en 2012, le gouvernement Ahoussou, ainsi que pour les lois sur le statut de l’apatridie et la nationalité, l’appel de Daoukro.

Destin national

Au fil du temps, celle qui est restée la fille de son père, Georges Ouégnin, ancien chef du protocole d’Etat et puisant homme de réseau, a réussi à se faire un nom à elle. A se démarquer du lot, si bien qu’il est aujourd’hui impossible à un ivoirien lambda d’aligner au hasard dix noms de parlementaires de son pays sans citer celui de Yasmina Ouégnin.  En fin tacticienne, elle a su s’imprimer une identité qui la positionne d’ors et déjà pour des prétentions à un destin national. Et c’est en fait tout l’enjeu que représentent ces législatives pour l’avenir politique de la députée sortante de Cocody.

Sur un fil

En effet, en cas de victoire de sa liste, Yas aura l’avantage de renforcer son capital sympathie auprès des populations, des frondeurs du PDCI, mais plus largement auprès de nombreux Ivoiriens. Ce qui justifie déjà quelque crainte dans les Etats-majors chez certains prétendants au fauteuil présidentiel pour 2020. Elle pourrait en effet, en profiter pour faire basculer un beau monde en sa faveur, lancer un mouvement ou (pourquoi pas) un parti politique. Ou encore, revenir au PDCI par la grande porte, au cas où le projet du parti unifié RHDP n’aboutit pas, afin d’y occuper une place d’influence pour le futur. Tout compte fait, Yasmina sera alors présente dans le jeu et il vaudra mieux faire avec elle. Elle peut même lorgner plus tard la mairie de sa commune pour en devenir député-maire.

Pour des observateurs avertis, elle se prépare plutôt pour 2025. Et là, elle peut compter sur « Papa » Ouégnin, son premier soutien mes aussi son propre relationnel.

Par contre, une défaite aux législatives risque de compliquer la trajectoire de cette ambition de la jeune parlementaire. Certes, on peut s’accorder avec ceux qui pensent qu’elle a encore le temps de revenir en 2020, mais aussi son affichage très radical contre tout ce qui vient du pouvoir ne lui a pas fait que des admirateurs. Dès lors, ses ambitions nationales, qui la projettent en « première femme présidente de la République de Côte d’Ivoire », évoluent sur un fil de rasoir. Qu’à cela ne tienne… Papa a certainement un plan B dans son escarcelle.

 

Abdoul Razak Dembélé

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La Côte d'Ivoire ne finit pas d'étonner. Après Carrefour, le Mall d'Abidjan... le secteur des grandes surface poursuit son expension. ToyCity, nouvelle franchise de magasins de jouets, qui représente les plus prestigieuses marques de jouets (Hasbro, Mattel, Disney Princesses, La Reine des Neiges, Play-Doh, etc) s’installe sur le territoire ivoirien. Sa première boutique, sise à Koumassi zone 4 sur le boulevard VGE, ouvre ses portes le samedi 10 décembre 2016 à 10 heures (locales et GMT). 

Pour la première fois...

Pour la première fois, de véritables magasins spécialisés dans la vente de jouets pour enfants avec des univers thématiques (jouets pour les filles, pour les garçons, classés par âge et par marque) et ce, pour tous les budgets, ont choisi de s’implanter l’Afrique de l’Ouest.

ToyCity a habilement réussi à créer un concept innovant et unique en proposant des décors de magasins somptueux invitant à l’évasion, des produits de qualité et des nouveautés à un prix adapté à toutes les catégories socioprofessionnelles.

Chaque visiteur, petit comme grand, est invité à vivre une expérience unique, axée sur le plaisir de s’approprier un moment de rêve exceptionnel dans une atmosphère familiale et détendue en parcourant notre magasin.

Prix abordables

« Ce projet de grande envergure a vu le jour aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Il va apporter aux petits et aux grands enfants que nous sommes tous restés, le plus grand des bonheurs, car il est innovant dans le temps, évolutif de part les produits qu’il propose et plus que respectable car les jouets sont des originaux représentant les marques internationales les plus connues, de grande qualité et à des prix abordables. Que ce premier ToyCity soit la locomotive pour les nombreux magasins à venir, tant en Côte d’Ivoire qu’ailleurs en Afrique de l’Ouest », explique Céline Anweiller, gérante de la boutique ToyCity VGE.

Le premier magasin pilote ToyCity a été lance à Abidjan afin de répondre à la très forte demande de jouets de qualité. Avec une classe moyenne en développement rapide, le pouvoir d’achat des ivoiriens en hausse, la vente en ligne sollicite chaque jour davantage leur attention.

“ Mon équipe et moi-même sommes ravis de pouvoir amener du rêve sur cette région qu’est l’Afrique de l’Ouest où l’enfant est roi. Nous espérons à travers nos magasins ToyCity, procurer aux enfants et parents africains autant de joie que nous en avons eu à faire aboutir ce projet. A ce jour, l’Afrique de l’Ouest n’a jamais été considérée comme un marché potentiel, alors que nous, chez ToyCity Corporate, nous le voyons comme le marché du futur. Notre ambition? Faire que l’Afrique de l’Ouest soit considérée comme un marché à part entière et qu’elle entre enfin dans les statistiques mondiales du jouet d’où il est jusqu’à présent absent. Dans un monde de plus en plus connecté, les magasins ToyCity seront à la pointe des nouveautés et cela tout le long de l’année. Enfin, nous voulons aussi contribuer au bien-être des petits à travers des jouets fiables, répondant aux strictes normes de sécurité mondiales, car pour nous la santé d’un enfant ne doit pas varier selon la richesse du pays ou sa couleur de peau”, promet Alain Choucair, CEO ToyCity Corporate.

En plus de ce magasin pilote, trois autres boutiques seront ouvertes en même temps : l’une au quartier du Plateau à Abidjan, une autre au Bénin, puis une autre au Tchad. L’année 2017 marquera aussi l’ouverture de quinze points de ventes supplémentaires.

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L’Africa Finance Corporation (AFC) organise le Sommet des infrastructures africaines, le plus important d’Afrique, à Abuja, au Nigeria, les 27 et 28 mars 2017, autour du thème « connecter, impliquer, innover- la révolution dans les infrastructures ».

AFC Live 2017 sera inauguré par le Président nigérian Muhammadu Buhari. Cet événement international réunira des financiers, des décideurs politiques et des entreprises de travaux publics pour accroître les investissements du secteur privé dans le secteur des infrastructures africaines.

Prévu sur deux jours, l’événement marquera également la première décennie très réussie de l’AFC. Créée en 2007, cette institution a investi plus de 4 milliards $ dans des projets couvrant 26 pays d’Afrique. Elle établit des normes régionales dans les secteurs de développement de projets, conseils financiers et investissements.

Le mauvais état des infrastructures est le principal obstacle au développement de l’Afrique. La pression va continuer d’augmenter avec la croissance exponentielle de la population et l’essor de l’urbanisation. Un développement rapide et soutenu des infrastructures est essentiel pour que le continent puisse exploiter tout son potentiel et entrer dans une ère de prospérité, souligne-t-on.

Bien que le défi soit de taille, de nombreuses actions ont été entreprises, menées par des organisations telles que l’AFC. Un nombre croissant de partenariats public-privé bien conçus a conduit à une forte augmentation du nombre de projets d’infrastructures sur le continent, contribuant à bâtir l’Afrique de demain. Mais il reste encore beaucoup à faire.

« Grâce à notre actionnariat à la fois public et privé et à notre excellente connaissance des marchés africains, nous sommes très bien placés pour répondre aux besoins en matière de développement et d’investissement dans les infrastructures en Afrique, explique Andrew Alli, président et directeur général de l’AFC. Mais nous devons trouver de nouveaux modèles permettant d’accélérer les investissements et de réduire les délais de réalisation »

AFC Live sera l’occasion de réfléchir à ces idées et concepts, de présenter les succès récents, et de favoriser le networking et la signature de contrats.

« Aujourd’hui, précise M. Alli, les investisseurs peuvent de plus en plus s’associer à des institutions et entreprises privées africaines pour mieux profiter des opportunités et mieux travailler avec elles pour bien gérer les risques ». Le retour sur investissement, comme l’a prouvé l’AFC, est considérable.

« En réunissant les principaux acteurs, poursuit M. Alli, je suis convaincu que nous trouverons de nombreux moyens d’accroître les investissements et d’élaborer des cadres adaptés pour encourager les investisseurs privés dans ces secteurs. »

L’AFC a signé la semaine dernière un protocole d’accord avec la Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, destiné à renforcer la collaboration panafricaine pour le financement de projets d’infrastructures essentiels en Afrique du Nord et subsaharienne. La signature du protocole d’accord fait suite au lancement de l’Association de développement des infrastructures d’Afrique, une initiative du secteur privé visant à apporter des solutions de développement de projet et de financement pour les travaux d’infrastructures sur le continent.

La première édition d’AFC Live a eu lieu en 2014.

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