Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro vient de franchir une nouvelle étape avec la première soutenance de mémoire de thèse de doctorat en informatique, présentée par Achipo Odilon Yapo Mélaine issu de l’école doctorale polytechnique créée il y a trois ans au sein de cet institut.

Le premier docteur de l’école doctorale de l’INP-HB est un ingénieur statisticien économiste, enseignant à l’Université Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo. Il a obtenu avec son thème « modélisation computationnelle des processus de résilience sociale » la « mention très honorable » accordée par le jury, qui l’a félicité « pour le travail de pionnier à la frontière de l’informatique, des mathématiques et des sciences sociales ».

L’objectif de la recherche est de poser les bases d’une nouvelle discipline de modélisation de la résilience sociale appelée « résiliométrie », devant proposer des outils d’aide pour rebondir en cas de crise ou des méthodes de mathématiques aux décideurs pour prendre des mesures pour réduire la souffrance des populations.

Une deuxième thèse sera présentée par un impétrant camerounais Fotso Beaulys sur l’exploitation des micro-organismes dans la résistance des bananiers plantains au stress hydrique en Côte d’Ivoire, a fait savoir le directeur de l’école doctorale de l’INP-HB, Pr Benjamin Yao. En 2017, « c’est au moins une vingtaine de thèses qui seront soutenues », a-t-il confié.

Le directeur général de l’INP-HB a salué le rayonnement de l’école doctorale, et promis mettre « les moyens conséquents » à la disposition de l’école de sorte à lui donner une dimension internationale plus affirmée.

Créée en 2013, l’école doctorale polytechnique de l’INP-HB a ouvert avec neuf doctorants et compte à ce jour 180 doctorants. Outre le développement de la recherche, elle a pour mission, de faciliter la formation doctorale aux étudiants de l’INP-HB, mais aussi aux ingénieurs qui ont su capitaliser leur savoir-faire dans leurs activités respectives.

AIP

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L’Organisation non gouvernementale (ONG) « Fraternité sans limites », a remis jeudi à Divo, du matériel audiovisuel aux districts sanitaires de Lakota et Fresco, dans le cadre d’un projet de lutte contre le Sida.

Ce matériel comprend des postes téléviseurs grand écran et des magnétoscopes destinés à l’organisation de séances de projection de films de sensibilisation sur la maladie, a expliqué le représentant de l’ONG, Koua, Yacinthe.

L’ONG a mis en œuvre, dans ces localités, un projet pour la prévention de la transmission mère-enfant et un programme de suivi du couple mère-enfant.

L’objectif affiché est la mobilisation de l’ensemble des communautés en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH.

En 2015 à Lakota et à Fresco, moins de 85% des femmes enceintes ont fait leur test de dépistage au VIH alors que la norme nationale est de 100%, indique-t-on.

Il importe dès lors d’améliorer le taux de consultations prénatales qui oscille à 90%, augmenter le taux de dépistage au VIH et réduire ainsi le risque de voir naître des enfants infectés.

AIP

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Le projet d’Appui à la modernisation et à la réforme des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire (AMRUGE-CI) bénéficiera d’une dotation de 22,7 milliards de FCFA au titre du deuxième Contrat désendettement développement entre la Côte d'Ivoire et la France, pour le renforcement des capacités de recherche, a annoncé, jeudi, Pr. Mohammadou Merawa, responsable du projet C2D au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Les perspectives laissent une place de choix à la capitalisation des acquis du premier C2D, tout en accompagnant les projets innovants de 20 start-up, a-t-il indiqué.

Cette deuxième tranche du C2D est destinée au financement de la mise en œuvre d’une université virtuelle, le renforcement des capacités des chercheurs, l’appui à la recherche agronomique, l’équipement des universités en instruments scientifiques ou encore à la création d’un Master en entrepreneuriat.

Lors de cette troisième réunion du Comité de pilotage du volet concernant le renforcement des capacités de recherche du projet de Partenariat rénové pour la recherche au service du développement de la Côte d’Ivoire (PROSED), Pr Daniel Sess, a fait le point des activités et travaux de recherche en cours.

Il a fait des recommandations pour corriger et relancer les aspects en souffrance du programme, plaidant pour une rallonge d’un an, jusqu’à fin octobre 2017, pour la finalisation de tous les projets en cours, déjà adoptés et dont les financements sont déjà engagés.

Le financement de porteurs de projets et leur suivi tient une place de choix à l’AMRAGE, qui lancera bientôt un appel au financement d’une vingtaine de projets porteurs dans les domaines concernant la valorisation des résultats de la recherche, la collaboration entre experts nationaux et français ou encore la tenue d’archives ouvertes.

L’ambassade de France, l’Agence française de développement, l’Institut de recherche pour le développement ont assisté à cette concertation du Comité de pilotage de l’AMRUGE présidé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

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Des experts africains préconise dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent, un dialogue avec les antagonistes, estimant que cette voie peut aboutir à un « consensus ou à défaut à un compromis » pour mettre fin au phénomène.

« La solution, c’est de respecter la diversité et le principe de laïcité et de favoriser le dialogue inter-religieux », a conseillé l’expert africain en terrorisme le commissaire Séré Drissa du bureau national de INTERPOL Burkina Faso à l’ouverture d’un séminaire, mercredi à Yamoussoukro sur le rôle des leaders religieux, les chefs traditionnels et les organisations de la société civile sur la prévention de l’extrémisme violent.

Séré Drissa intervenant sur les enjeux, défis et prévention du terrorisme a également souhaité la mise en place d’un « arsenal juridique de lutte», la promotion du patriotisme et la sensibilisation des fidèles sur la similitude entre islam et christianisme et sur la sacralité de la vie humaine.

« Pour être efficace contre le phénomène, il est primordial d’avoir une action plus précoce et ne pas attendre de réagir après l’action violente », a souligné pour sa part l’expert ivoirien, le colonel Aly Bassante, prévenant que toute stigmatisation de religion ou de culture « peut servir de terreau aux terroristes qui ont la capacité de se greffer sur les griefs locaux pour répandre leur idéologie ».

Le séminaire sur la prévention de l’extrémiste est organisé par le Conseil national de sécurité (CNS) en partenariat avec le PNUD. Il rassemble une soixantaine de leaders religieux, chefs traditionnels et organisation de la société civile. Il vise à sensibiliser les participants, à renforcer leur aptitude à déceler et analyser les signes précurseurs, à déterminer avec eux leur rôle et responsabilité et des plans d’actions dans l’initiative de prévention.

AIP

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Le collège des membres de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a dévoilé, jeudi, la  liste des premières entreprises retenues à l’issue des appels d’offres lancés le 30 mai, à savoir quatre télés privées et deux opérateurs de multiplex qui ont été autorisés à exercer en Côte d’Ivoire dans le cadre de la libéralisation de l’espace télévisuel.

Les entreprises Life TV, Optimum Media Côte d’Ivoire, Société audiovisuelle de Côte d’Ivoire et  Sorano-CI ont été autorisées, par décision N°2016-012/HACA du 14 décembre 2016, à exploiter en Côte d’Ivoire un service de télévision privée commerciale en clair sur le réseau TNT, annonce un communiqué de la HACA dont copie a été transmise à l’AIP mercredi.

Pour l’autorisation d’opérateurs de multiplex en vue de la distribution de services de télévision payants sur le réseau TNT, le collège de la HACA a choisi par décision N°2016-013/HACA du 14 décembre 2016, les sociétés Telenum Côte d’Ivoire et  Startimes Media Côte d’Ivoire.

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) avait procédé, le 30 mai 2016, au lancement de deux appels d’offres, clos le 31 octobre 2016, en vue de l’autorisation de dix éditeurs de programmes pour l’exploitation d’un service de télévision privée commerciale en clair sur le réseau TNT, et de  deux  opérateurs de multiplex pour la distribution de services de télévision payants sur le réseau TNT.

Ces dossiers de candidatures avaient  été analysés par la Commission d’examen des dossiers d’appel d’offres ou d’appel à candidatures, instituée par la loi n°2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la communication audiovisuelle.

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Trente trois élèves en provenance de collèges et lycées de la commune de Treichville ont été initiés à la programmation informatique à l’occasion d’une session initiée par l’entreprise américaine Microsoft.

La formation, selon le directeur général Afrique de l’Ouest et Centre de Microsoft, Simon Ouattara, s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle et mondiale « Heure de code » organisée par la multinationale pendant la Semaine de l’éducation en informatique, du 5 au 11 décembre 2016.

Microsof, en tant qu’acteur de la transformation numérique en Côte d’Ivoire, veut aider les lycéens, les collégiens et les écoliers à exploiter pleinement leur potentiel, a-t-il expliqué.

Le responsable de la médiathèque de la commune de Treichville, Armand Dollo, s’est félicité de cette formation qui a eu lieu samedi, estimant qu’il va contribuer à réduire la fracture numérique, en développant le talent informatique des jeunes. Il a invité les bénéficiaires de la formation à être des relais auprès de leurs condisciples.

Le directeur en charge du parc informatique de la mairie de Treichville, Kouadio Marcellin, au nom du  maire François Amichia, a remercié la société et a souhaité la pérennisation de telles initiatives au profit des élèves de la commune en particulier mais généralement de toute la Côte d’Ivoire.

Fondée par Bill Gates et Paul Allen, Microsoft Corporation a pour activité principale de développer et vendre des systèmes d’exploitation et des logiciels.

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La bursite infectieuse (ou maladie du Gumboro) serait à la base de la mort de plus d’un millier de pondeuses enregistré dans une ferme avicole à Niakaramandougou, a appris l’AIP de source proche d’un opérateur économique.

Un opérateur de la filière avicole d’origine luxembourgeoise, a confié mercredi à l’AIP avoir perdu 1500 poulets du fait d’une épidémie aiguë avec forte mortalité constatée dans sa ferme depuis 45 jours.

La maladie du Gumboro, définit-on, est une pathologie virale de la production aviaire, une affection virale très contagieuse du jeune poulet caractérisée par la destruction des organes lymphoïdes et plus particulièrement de la bourse de

Fabricius, lieu de formation et de différenciation des lymphocytes B chez les oiseaux.

« Plusieurs poulets sont victimes de dépression, d’anorexie et de diarrhées blanchâtres, mais aussi ces sujets aux plumes ébouriffés ont les muscles pectoraux et ceux des cuisses hémorragiques », a expliqué Robert Peiffer, 60 ans environ, professionnel de la production aviaire depuis plus de 23 ans à Niakaramadougou.

Il a déploré la rareté de services vétérinaires agréés dans la zone de Niakaramandougou, l’obligeant à se tourner vers Abidjan pour l’approvisionnement en vaccine pour combattre la pathologie plus du tiers de l’effectif de sa ferme située à deux kilomètres au sud de la ville.

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Un atelier de validation du niveau de référence pour les forêts (Nerf) ivoiriennes en matière d’émission de gaz à effet de serre s’est ouvert mercredi à Abidjan.

« Cet atelier vise à améliorer le rapport final du Nerf de la Côte d’Ivoire par la prise en compte des commentaires et observations des parties prenantes nationales sur le concept des Nerf/Nrf dans le cadre de la Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique », a déclaré le coordonnateur adjoint du REDD+, Lucien Dja.

Tous les pays engagés dans le processus (REDD+, mécanisme internationale de la réduction des émissions de gaz à effet de serre issu de la déforestation et de la dégradation des forêts) doivent, en effet, développer plusieurs outils, entre autres, les systèmes de surveillance des forêts pour les performances de mise en œuvre de la REDD+.

Selon, le coordonnateur adjoint du REDD+, cette version du niveau d’émission de préférence pour les forêts ivoiriennes  sera soumise en janvier à la Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique.

« La Côte d’Ivoire a entrepris le développement de son niveau  de référence pour la forêt depuis un peu plus de trois mois, qui doit lui servir de repère pour l’évaluation des performances, mais surtout pour les paiements futurs », a rappelé le consultant de la FAO, Dr Dibi Hyppolite, expliquant que la validation de ce rapport national se veut « consensuel ».

La Côte d’Ivoire est l’un des quelques pays en Afrique à disposer des arrangements institutionnels, exclusivement dédiés à la Commission nationale de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issue de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), rappelle-t-on.

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Le Président de la République, Alassane Ouattara a donné vendredi, à Abobo, le coup d’envoi des travaux de réhabilitation de voiries dans le District autonome d’Abidjan, d’un coût global de 70 milliards de francs CFA.

Pour la commune hôte de la cérémonie de lancement de ces travaux d’envergure, 11,8 milliards de francs CFA seront investis dans le cadre de ce projet. Ils généreront 675 emplois directs à 400.000 bénéficiaires grâce à un financement de l’Etat ivoirien et de la Banque mondiale, dans le cadre du Programme d’urgence de rénovation des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) et du contrat de désendettement et de développement (C2D).

Les travaux de voiries qui dureront trois ans, selon le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, permettront de dégager les emprises et à réaliser les terrassements nécessaires, de construire les ouvrages de drainage et d’assainissement, de mettre en œuvre les couches de chaussées et le revêtement, et de mettre en place la signalisation horizontale.

Dans l’exécution des programmes précédents, la commune d’Abobo a déjà bénéficié d’infrastructures de développement d’un montant de 7,1 milliards de FCA dans les secteurs de la voirie urbaine, de l’eau potable, de l’assainissement et de l’appui aux collectivités dans le cadre du Projet d’urgence d’infrastructures urbaine (PUIUR) fiancé par la banque mondiale.

Outre cette commune, la première phase des travaux de rénovation des voiries du District d’Abidjan qui débuteront sous peu, concernera celles de Koumassi et de Yopougon. Ils interviennent après l’inauguration, samedi, de la route Agnibilékrou-Abengourou et celle du tronçon Tengrela-frontière Côte d’Ivoire Mali, jeudi, par le chef de l’Etat.

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Trois postes sources de 225 KV pour le renforcement de l’approvisionnement en électricité de la ville d’Abidjan ont été inaugurés vendredi, par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a constaté l’AIP.

Il s’agit du poste source de la Djibi (Angré), le poste d’Azito (Yopougon) et l’extension du poste de Yopougon 2, pour un coût total de 30 milliards de francs CFA.

Le Premier ministre a affirmé que ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre d’un programme du gouvernement qui vise à fournir une énergie de qualité et de plus en plus compétitive. « Ces projets de construction de postes sources s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre  du programme de renforcement du réseau électrique de la Côte d’Ivoire « , a indiqué le ministre du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara.

Le poste d’Azito va permettre d’améliorer l’alimentation en électricité de la zone ouest d’Abidjan, à partir des quartiers de Yopougon et de décharger le poste de Yopougon 1.

Le poste de la Djibi va permettre de décharger le poste d’Abobo de 40MW et le poste de la Riviéra de 15 MW. L’extension du poste de Yopougon 2 de 90 KV à 225 KV, facilitera l’évacuation d’énergie produite par le barrage de Soubré et contribuera à sécuriser la fourniture électrique de toute la zone d’Abidjan et d’Agboville, en soulageant les postes d’Abobo, Yopougon 1 et de Taabo.

Le district autonome d’Abidjan représente 60% de la demande nationale d’électricité. La Côte d’Ivoire, avec une capacité installée de 2000 mégawatts (MW) en 2015, ambitionne atteindre les 3000 MW en 2016 et 4000 MW en 2020.

(AIP)

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