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Jusqu’à la démission du gouvernement ivoirien, le 9 janvier 2017, il était ministre des Infrastructures économiques. Patrick Achi quitte ses bureaux de l’immeuble SCIAM au Plateau pour atterrir à la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Cette fois, en qualité de secrétaire général de la Présidence.
C’est ce que vient de décider ce mercredi 11 janvier 2017, le président de la République Alassane Ouattara par un décret. Ainsi, le député d’Adzopé et président du Conseil régional de la Mé sera désormais en charge de l’administration de la Présidence de la République et suivra point par point l’évolution de toutes les activités et projets du chef de l’Etat. Un poste stratégique dans la gestion de l’Etat qui lui échoit en bon fidèle d’Alassane Ouattara, en remplacement d’Amadou Gon Coulibaly, un autre fidèle du chef de l’Etat.
Ce dernier a été nommé, mardi 10 janvier,Premier ministre, succédant à Daniel Kablan Duncan, promu Vice-président de la République de Côte d’Ivoire.Des décrets annoncés dans une déclaration lu par la directrice de la communication de la Présidence, Masséré Touré.
Abdoul Razak Dembélé
Depuis le lundi 9 janvier 2017, la mise en place des institutions de la République de Côte d’Ivoire a démarrée avec la démission du gouvernement et l’élection du président de l’Assemblée nationale. Ci-après la chronologie des faits. (NB : Ce texte sera régulièrement actualisé au fur et à mesure que les institutions se mettent en place.)
Lundi 9 janvier 2017 :
- Démission du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et de son gouvernement
- Le président Alassane Ouattara met fin aux fonctions du Premier ministre et des ministres après la démission du gouvernement
- Le président Alassane Ouattara met fin aux fonctions des ministres et conseillers spéciaux rattachés à la présidence de la République
- Election de Guillaumme Kigbafori Soro au poste de président de l’Assemblée nationale pour un second mandat
- Le président Alassane Ouattara procède à la nomination de nouveaux chefs à la tête de l’armée, de la gendarmerie et de la police nationale. Le général de division Sékou Touré, jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre, est nommé chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), en remplacement du général des corps d’armée Soumaïla Bakayoko. Le général de brigade Nicolas Kouakou Kouassi est quant à lui nommé commandant supérieur de la gendarmerie nationale, en lieu et place du général des corps d’armée Gervais Kouakou Kouassi. Le colonel divisionnaire major Kouyaté Youssouf, jusque-là directeur général adjoint de la police nationale, est promu directeur général de ce corps, en remplacement de l’inspecteur général Brindou M’bia.
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Mardi 10 janvier 2017 :
- - Alassane Ouattara nomme de l’ex-premier ministre Daniel Kablan Duncan au poste de Vice-président de la République de Côte d’Ivoire. Il est la toute première personnalité à occuper cette fonction.
- Alassane Ouattara nomme l'ex-secrétaire général du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre chef du gouvernement. Il est chargé de former un gouvernement dans un bref délai.
La Rédaction de LDA
C’est un homme d'État ivoirien né le 10 février 1959 à Abidjan. Il fut ministre sans interruption d'octobre 2002 au 23 février 2010 puis depuis le 4 décembre 2010. Il est actuellement député-maire de Korhogo depuis 2001, date où le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire remporte les Élections municipales. Amadou Gon Coulibaly. C’est de lui qu’il s’agit.
Sauf changement de dernière heure cet homme considéré comme l’un des fidèles parmi les fidèles, proches parmi les proches du président ivoirien Alassane Ouattara, devrait être nommé Premier ministre, chef du gouvernement de Côte d’Ivoire, ce lundi 10 janvier 2010. La nouvelle fait depuis quelques semaines la Une des journaux ivoiriens, mais se précise de plus en plus.
La présidence de la République annonce d’ailleurs un communiqué pour ce lundi en début de soirée.
Jusque-là ministre de d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly, également surnommé « Le Lion » par les partisans du Rassemblement des républicains (parti au pouvoir), sa famille politique, succédera, si sa nomination est confirmée, à Daniel Kablan Duncan, promu quant à lui Vice-président de la République. S’en suivra alors, et logiquement, la formation d’un nouveau gouvernement avant la fin de la semaine en cours.
Précisons qu’Amadou Gon Coulibaly est un ingénieur des travaux publics de formation. Une qualification qui lui a permis d’occuper dans 90 les fonctions de Directeur des études économiques et financières à la Direction du Contrôle des Grands Travaux, avant de se retrouver de 1990 à 1993 conseiller au cabinet d’Alassane Ouattara alors Premier ministre.
Armand Tanoh
Le Conseil de la Fédération internationale de football association (Fifa) a voté mardi à Zurich, à l’unanimité le passage à 48 participants pour les prochaines phases finales de Coupe du monde, à partir de 2026.
Les trente-trois votants ont décidé de valider la formule de seize groupes de trois équipes.
La réforme voulue et défendue fermement depuis sa nomination par le nouveau président de la FIFA, Gianni Infantino, a finalement eu raison des interrogations eu et égard l’accroissement des ressources et la possibilité d’offrir la chance à plus de pays.
Créée en 1928 par le Français Jules Rimet, la compétition comportait 13 participants à l’origine, pour sa première édition en 1930. Depuis 1998, 32 nations la disputent (8 groupes de 4) mais ce format va disparaître, après la Russie en 2018 et le Qatar en 2022.
AIP
Daniel Kablan Duncan obtient son baccalauréat (série mathématiques) au lycée classique d'Abidjan en 1963. Il passe par les classes préparatoires au lycée Michel Montaigne à Bordeaux, suit un cursus à l'école des hautes études commerciales du nord de Lille, puis un cursus à l'école supérieure de commerce de Bordeaux. En 1967, il décroche un diplôme d'ingénieur commercial à l'institut commercial de Nancy, puis un diplôme d'ingénieur de commerce international.
De 1970 à1973, il est sous-directeur des interventions et des relations économiques extérieures au ministère de l'économie et des finances. L'année suivante, il entre au FMI puis en 1974, il rejoint la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, d'abord en tant que chef de service, puis au poste d'adjoint au directeur national, et ce jusqu'en 1986.
De 1989 à 1990, il est directeur central du patrimoine et de l’informatique au siège de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest1.
1990 - 1999 : Ministre puis Premier ministre de Bédié
De juillet 1990 à novembre 1990, il exerce la fonction de ministre des Finances à la fin de la présidence de Félix Houphouët-Boigny, de novembre 1990 à décembre 1993, la fonction de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’économie, des finances, du budget, du plan, du commerce et de l’industrie, puis à partir du 11 décembre 1993 la fonction de Premier ministre après l'avènement d'Henri Konan Bédié, jusqu'au coup d'État du général Robert Guéï en 1999.
De 2012 à 2017, ministre puis Premier ministre de Ouattara
En juin 2011, il est nommé ministre des Affaires étrangères, et reconduit le 13 mars 2012 dans le nouveau gouvernement de Jeannot Kouadio-Ahoussou.
Le 21 novembre 2012, il est à nouveau nommé Premier ministre, et forme un gouvernement le lendemain.
Il présente la démission de son gouvernement le 6 janvier 2016 avant d'être reconduit dans ses fonctions le jour même par le président Ouattara7. Il démissionne à nouveau un an plus tard, le 9 janvier2017, démission acceptée par le président ; il est chargé d'expédier les affaires courantes.
Ce travailleur infatigable, ce grand serviteur de l’Etat, ce collaborateur loyal, cet homme de dévouement, ce patriote qui aime profondément son pays Daniel Kablan Duncan devient le premier vice-président de la république de la troisième République de cote d’Ivoire.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Kablan_Duncan
C’est enfin officiel. « Il s’agit d’une personnalité d’expérience, un grand serviteur de l’Etat, qui a fait la preuve de ses qualités personnelles et professionnelles exceptionnelles à toutes les hautes fonctions qu’il a occupées aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’Etranger.» C’est en ces termes que le président Alassane Ouattara a présenté Daniel Kablan Duncan, ancien Premier ministre et député de Grand Bassam, lors d’une adresse aux députés à l’Assemblée nationale, dont il a demandé le soutien. Ces derniers ont accueilli cette proposition avec de vives acclamations.
« Au vue de vos acclamations, Dès mon retour au palais présidentiel, je vais nommer par décret M. Daniel Kablan Duncan, Vice-président de la République de Côte d’Ivoire », a annoncé M. Ouattara.
Ce n’est pas réellement une grande surprise, car l’information a beaucoup circulé, mais sur ce coup M. Ouattara a surpris tout le monde en proposant cette nomination aux yeux du monde et depuis la tribune de l’Assemblée nationale, lieu où siègent les représentants de la nation.
Armand Tanoh
Le président béninois, Patrice Talon, va visiter mercredi à 17h00, le siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA sis l’avenue Joseph Anoma (Rue des Banques) à Abidjan – Plateau, a appris l’AIP de source proche de l’institution.
Au cours de cette visite majeure, précise la source, il sera question des récentes performances de la BRVM sur le continent et à l’international ainsi que du soutien des pays membres de l’UEMOA, notamment du Bénin, à la place financière.
Elle sera également l'occasion pour le président Patrice Talon de découvrir les locaux et les installations de la BRVM, signale-t-on.
Parrain des festivités des 20 ans de la BRVM, le président béninois, par ailleurs ancien administrateur de la BRVM, s’est fait représenter par son ministre d’Etat, chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, rappelle-t-on.
Amina Mohamed, ministre des Affaires étrangères du Kenya, est la candidate de son pays à l’élection à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Quelques semaines après un séjour de cette diplomate chevronnée en Côte d’Ivoire, où elle a sollicité le soutien du président Alassane Ouattara à sa candidature, nous vous proposons cette interview qu’elle a accordée à notre confrère américain CNBC. Ses ambitions, visions et priorités pour l’intuition panafricaine y sont largement déclinés. Entretien.
CNBC : Vous êtes une des premières femmes en Afrique à avoir accompli autant et occupé d’aussi nombreux postes importants et vous êtes la première ministre des Affaires étrangères du Kenya, racontez-nous votre parcours.
Amina Mohamed : Ça a commencé lorsque j’ai été élue à la tête de l’Organisation Internationale pour les Migrations. Le Kenya était le seul pays membre d’Afrique. J’ai dit que j’acceptais cette position à la condition que l’organisation s’ouvre à d’autres pays du continent. Durant ma présidence, j’ai pu en faire venir un certain nombre et l’OIM est aujourd’hui largement composée de nations africaines. Lorsque vous êtes ambassadeur dans de nombreuses capitales, il est important de montrer votre engagement envers le continent en acceptant de présider différents organes. J’ai eu la chance d’être considérée par le groupe africain dans les villes où j’ai exercé mes différentes fonctions comme une candidate solide pour être élue de manière ininterrompue. J’ai beaucoup aimé exercer ces fonctions et je me suis engagée à être dans l’action.
Vous êtes aujourd’hui candidate à la présidence de la Commission de l’Union africaine, dites-nous pour quelles raisons ?
Je pense que je peux apporter beaucoup. L’agenda 2063 qui a été adopté par tous les pays africains a besoin d’un leader qui s’engage à mettre en œuvre ce qui a été décidé. C’est un agenda qui vise à une croissance inclusive et un développement durable et qui est porté par des ambitions extraordinaires pour le continent.
Il est temps de laisser la place à un pays d’Afrique de l’Est car notre communauté régionale a montré sa valeur et son dynamisme. J’ai la capacité de rassembler et je ne m’avoue jamais vaincue. Nous devons tourner notre continent vers l’avenir. Nous sommes dans une position de leadership, à nous de résoudre nos difficultés et nos problèmes et de saisir l’opportunité de propulser notre continent vers des sommets de réussite.
Dites-nous rapidement quelles seraient les priorités d’une CUA présidée par Madame l’Ambassadrice Amina Mohamed?
L’industrialisation peut réduire la pauvreté et créer des emplois pour accompagner notre continent dans le 22ème siècle. Le commerce est un paramètre d’unification très fort mais nous devons combler nos lacunes en matière d’infrastructures et faciliter la mobilité des gens, des capitaux et des biens afin que nos jeunes puissent bouger au-delà des frontières, échanger des idées, faire preuve de créativité et d’innovation, mais également trouver des emplois. Le commerce intra-africain est de 13%. C’est inacceptable. Nous devrions au moins atteindre 30% et à terme viser 60%.
Quelle est votre vision en matière de gouvernance et de transparence ?
L’agenda 2063 prévoit que nous soyons plus transparents et plus ouverts. La jeunesse est très demandeuse de cela et de plus en plus de monde est impliqué dans des rôles de leadership. Aujourd’hui, l’Afrique a fait des efforts considérables en termes de gouvernance et d’Etat de droit et nous devons continuer à nous améliorer. Au Kenya, nous avons adopté notre nouvelle constitution en 2010 et immédiatement après, lorsque j’étais Secrétaire d’Etat à la justice, nous avons reçu des dizaines de demandes d’information de la part d’autres pays. Ils voulaient nous rendre visite, étudier notre constitution et s’en inspirer pour l’adapter à leur contexte national. Au final, une constitution est un instrument dont les bénéfices se situent dans la mise en œuvre et l’on ne peut mettre en œuvre que ce qui est parfaitement adapté à chaque contexte particulier.
Les projections concernant la croissance (la plus faible depuis deux décennies) sont de 1,4%. Comment faire repartir la croissance?
L’industrialisation, la diversification, la valeur ajoutée et la valorisation. Nous devons cesser d’exporter des produits bruts et des emplois alors que nos propres jeunes sont au chômage. Nous devons établir des chaînes de valeur régionales. La diversification est cruciale pour réduire la dépendance aux prix élevés du pétrole et aux matières premières. Nous devons aussi supprimer les goulets d’étranglement tels que les visas.
Lorsqu’un pays est bien diversifié, il doit nous servir de modèle. Je suis convaincue qu’il est plus facile de mettre en œuvre quelque chose dont vous vous êtes inspiré chez votre voisin que chez quelqu’un qui vit très loin et dont le contexte et les capacités de mise en œuvre sont totalement différents.
Nous avons signé un accord tripartite entre la SADC, la COMESA et la CAE et alors que nous faisons des progrès dans sa concrétisation, même si j’aimerais que ceux-ci soient plus rapides, une confiance commence à s’établir, la conviction que quelque chose est en train de se passer. Nous avons également signé l’accord de zone de libre échange continental. Je pense que le continent commence à réaliser que le moyen le plus rapide de se développer est de le faire tous ensemble.
Nous sommes également impliqués dans les questions à l’échelle mondiale, telles que les ODD et le réchauffement climatique, car nous sommes très vulnérables aux changements climatiques.
Abordons maintenant la question de la population en Afrique. C’est celle qui augmente le plus rapidement dans le monde…
Nous devrions mieux nous préparer en termes d’éducation, de développement des compétences et des opportunités pour en faire un avantage. Nous devons accélérer le rythme pour non seulement créer des emplois mais également des opportunités pour que les jeunes puissent entreprendre et devenir eux-mêmes des créateurs d’emplois.
Nous sommes en train de transformer les zones rurales en espaces habitables et durables afin qu’il ne soit pas nécessaire de déménager dans la capitale pour trouver des emplois et des services. Vous venez à Nairobi parce que vous voulez vendre vos marchandises et non pas parce que vous pensez que c’est le seul endroit où décrocher un emploi. Nous devons faire de l’urbanisation intelligente sur tout le continent.
Les infrastructures sont essentielles. La CUA a la capacité de réunir les gouvernements et les entreprises pour que les négociations aient lieu de manière collective. Cela coûtera moins cher et nous devons maintenir les mêmes standards pour nos routes, nos chemins de fer, nos aéroports et nos ports.
L’international portugais du Réal de Madrid, Cristiano Ronaldo, a été élu joueur de l’année 2016 par la FIFA, après son succès au ballon d’or à la mi-décembre.
Environ un mois après avoir soulevé le quatrième ballon d’or de carrière, le meilleur buteur du champion d’Europe en titre a ajouté à son palmarès un deuxième titre de meilleur joueur de l’année.
Selon les résultats du vote de la FIFA et de France Football, Cristiano Ronaldo a 34,4% devant l’argentin de Barcelone Lionel Messi et le français d’Atletico de Madrid Antoine Griezmann.
En 2016, l’attaquant portugais a remporté deux importants titres, à savoir le championnat d’Europe des Nations avec la sélection nationale du Portugal et la Ligue des champions avec le club espagnol du Réal de Madrid. A cela, s’ajoutent une supercoupe d’Europe, un mondial des clubs et des statistiques toujours aussi impressionnantes puisque dans la même année, il a passé la barre des 50 buts inscrits pour la sixième année consécutive.
A 31 ans, le portugais est considéré comme l’un des meilleurs joueurs au monde avec un total de 570 buts inscrits dans sa carrière de footballeur, note-t-on.
Changement. Transformation. Accélération. C’était les espérances de nombreux Ivoiriens après la réélection du président Alassane Ouattara en octobre 2015. Un espoir très vite douché par le remaniement ministériel de janvier 2016, qui a reconduit la quasi-totalité de l’équipe gouvernementale sortante. Déception. Pire, sentiment de trahison. Car l’avenir donnera raison aux citoyens déçus ; puisque le « départ nouveau » promis lors de la campagne présidentielle n’a pas été au rendez-vous durant presque toute l’année 2016 : même administration, mêmes lenteurs dans l’exécution des projets, mêmes revendications civiles et militaires… Même lassitude des populations vis-à-vis des gouvernants. Un changement radical, voilà ce qu’elles attendaient.
Le vent de la troisième République
Aujourd’hui, leur cri de détresse semble avoir été entendu. Avec le vent de la troisième République qui a commencé à souffler sur le pays depuis le lundi 09 janvier 2017. D’abord, avec la démission du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et son gouvernement, suivie le même jour de l’élection du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Mais aussi, Alassane Ouattara a aussi mis fin aux fonctions des ministres d’Etat, ministres et conseillers spéciaux rattachés à la présidence de la République.
Suite logique de ces décisions, la nomination du vice-président de la République et la formation d’un nouveau gouvernement dans les jours à venir. Bien avant cela, comme conséquence à la mutinerie militaire des 6 et 7 janvier derniers, le chef de l’Etat a procédé à la nomination, le même lundi 9 janvier, de nouveaux chefs à la tête de l’armée, de la gendarmerie et de la police nationale.
Doit-on rêver ? Trop tôt pour se réjouir. Quoique M. Ouattara lui-même est bien conscient des attentes de ses compatriotes et des amis et partenaires de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, selon toute vraisemblance, les récentes décisions de l’homme présagent d’un changement, mieux, d’une chirurgie générale et en profondeur aussi bien au niveau des forces armées et de sécurité que de l’administration publique. Depuis les ministres jusqu’aux plus petits fonctionnaires occupant une responsabilité, en passant par les directeurs centraux et généraux, ainsi que les sous-directeurs.
Oui, il faut s’attendre – et c’est ce que la majorité des Ivoiriens attendent - à un véritable nouveau gouvernement qui fixe un nouveau cap. Pas un semblant de remaniement qui frise un réaménagement technique ou un tout simplement un jeu de chaises musicales. Les défis restent nombreux énormes les uns comme les autres.
En effet, comment faire de la croissance économique une croissance soutenue et inclusive, de sorte à être ressentie auprès du plus petit citoyen ? Comment faire en sorte que les importants projets structurants, notamment routiers, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, sanitaires et sociaux soient accélérés pour que le pays soit au rendez-vous de l’émergence en 2020 ? Comment maximiser au mieux les retombées de l’impressionnant travail de repositionnement diplomatique et économique de la Côte d’Ivoire abattu par le chef de l’Etat durant ces six dernières années ?
Bref, pour obtenir ces « Ivoiriens nouveaux » que le pouvoir entend bâtir, il faut des dirigeants nouveaux, une administration nouvelle, une armée nouvelle… C’est ainsi que, loin du slogan électoral de 2015, l'on amorcera le VRAI « DEPART NOUVEAU ».
Armand Tanoh