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C’est la Radio RFI qui l’annonce dans la matinée de ce samedi 14 janvier 2017. Selon ce média international, l’accord conclu entre le gouvernement ivoiriens et les soldats mutins dans la nuit du vendredi 14 janvier 2017, indique que les mutins ont obtenu le paiement, pour chacun des 8400 d’entre eux concernés, d’une prime de 12 millions. Cinq (5) millions de FCFA seront payés à chacun dès lundi prochain, puis un million de francs par mois durant sept mois, détaille-t-on.
« Tous les problèmes réglés » « Je voudrais rassurer la population ivoirienne, et leur dire que tous les problèmes ont été résolus ; parce que nous sommes en famille. Nos soldats ont compris le message du président. Et ils font en sorte que dès maintenant, la Côte d’Ivoire soit fière de son armée. (…) Ils se sont engagés à le faire. Dès demain matin, les populations peuvent sortir pour vaquer tranquillement à leurs occupations sur toute l’étendue du territoire, et la sécurité des biens et des personnes sera assurée », avait déclaré, dans la nuit de vendredi à samedi, le ministre de la Défense Donwahi, sur les antennes de la télévision nationale RTI1, depuis Bouaké où ces négociations ont eu lieu.
Il avait à ses côtés, à cette occasion, le ministre de la Jeunesse et du Service civique, Sidi Touré et le nouveau chef d’Etat-major général des armées, Sékou Touré, et des représentants des mutins, dont des membres avaient tiré en l’air dans plusieurs villes le vendredi soir pour accentuer la pression sur les autorités.
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Après avoir annoncé qu’un accord a été trouvé pour trouver un dénouement à la mutinerie militaire en Côte d’Ivoire, la télévision nationale RTI1 a montré à minuit passé dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 janvier 2017, le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, qui s’est exprimé sur le sujet. Et en compagnie des représentants des mutins.
« Je voudrais rassurer la population ivoirienne, et leur dire que tous les problèmes ont été résolus ; parce que nous sommes en famille. Nos soldats ont compris le message du président. Et ils font en sorte que dès maintenant, la Côte d’Ivoire soit fière de son armée. (…) Ils se sont engagés à le faire. Dès demain matin, les populations peuvent sortir pour vaquer tranquillement à leurs occupations sur toute l’étendue du territoire, et la sécurité des biens et des personnes sera assurée », a déclaré le ministre Donwahi, qui avait également à ses côtés le ministre de la Jeunesse et du Service civique, Sidi Touré et le nouveau chef d’Etat-major général des armées, Sékou Touré.
Ces images ont montré également la délégation d’Alain Donwahi et les mutins en train de se congratuler mutuellement dans une bonne ambiance. Un porte-parole des soldats lancé un message appelant préserver la paix en Côte d’Ivoire, sous les vivats de ses camarades en liesse.
Les soldats réclament l’instauration d’une prime, une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, et le paiement d’une prime dénommée « prime ECOMOG ». Le chef de l’Etat a accédé, la semaine dernière, à leurs revendications relatives aux primes et à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Dans la même soirée de vendredi, des tirs ont été entendus dans plusieurs villes du pays dont Abidjan, Odienné, Bouna et Bondoukou, alors que les négociations se poursuivaient.
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Selon la télévision nationale ivoirienne RT1, un accord a été trouvé, dans la nuit du vendredi 13 janvier 2016 à Bouaké, entre le gouvernement ivoirien, représenté par ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, accompagné de la haute hiérarchie militaire, et les représentants des soldats mutins. Des négociations avaient commencé depuis la mi-journée entre les deux parties et se sont poursuivies tard dans la nuit.
Dans son journal de 23 h (dernière édition), la RTI1 a fait savoir que l’accord a été approuvé par les deux parties, qui invitent les soldats à regagner leurs casernes. Ce média d'Etat n'a ps donné plus de détail sur le contenu de cet accord.
Dans la même soirée, des tirs ont été entendus dans plusieurs villes du pays dont Abidjan, odienné, Bouna et Bondoukou. Les soldats réclament l’instauration d’une prime, une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, et le paiement d’une prime dénommée « prime ECOMOG ». Le chef de l’Etat a accédé, la semaine dernière, à leurs revendications relatives aux primes et à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
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Abidjan (ancien camp d’Akouédo), Odiénné (Nord-ouest), Bondoukou et Bouna (Nord-est). Les tirs ont repris ce vendredi soir dans ces villes. Les soldats mutins ont durci le ton et veulent le faire savoir. Alors que les négociations se tiennent depuis la mi-journée entre leurs représentants et le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, à Bouaké, leur fief, les soldats révoltés ne veulent plus rien entendre à travers des tirs sporadiques en l’air. Pourtant un accord avait été trouvé entre eux et le gouvernement il y a une semaine. Le but des négociations de ce jour étant de définir les modalités d’application de cet accord.
En effet, la mutinerie qui s’est déclenchée les 6 et 7 janvier 2017 dans plusieurs villes du pays, émaillée par des tirs en l’air et l’érection de barricades sur des voies et les fermetures de corridors, était destinée, pour les soldats, à revendiquer l’instauration de primes, le paiement d’une prime dénommée « prime ECOMOG », la réduction du temps à passer pour augmenter de grade. Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait alors accédé aux revendications relatives aux primes et à l’amélioration des conditions de vie et de travail.
Avec le spectacle auquel les habitants de ces villes sont confrontés, tout porte à croire que les négociations ne sont pas aisées entre les deux parties.
Selon des sources proches des pourparlers, les mutins auraient remis sur la table les la question des « primes ECOMOG ». En effet, les quelque 8400 soldats concernés par cette revendication réclameraient 5 millions de francs CFA et une villa chacun, pour avoir participé aux combats de la crise postélectorale en 2011. Un montant que le pays n’est pas à mesure, dans l’état actuel de ses finances, à obtenir.
A Odienné, depuis 19 heures, des tirs sont entendus dans la localité. Des véhicules sont arrachés à leurs propriétaires. Même celui du préfet de région avait été pris avant d’être rétrocédé un peu plus tard, apprend-on. A Abidjan, des tirs sont également entendus au niveau de l’ancien camp d’Akouédo.
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La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côté d’Ivoire à mis sous scellée, vendredi, les comptes de toutes les entreprises d’agro-business, a appris l’AIP de source proche de cette régie financière.
« Cette mesure vise à préserver les avoirs des souscripteurs », a confié à l’AIP cette source.
Le gouvernement ivoirien a ouvert, il y a quelques semaines, une enquête sur les activités des entreprises d’agro-business qui proposent à leurs souscripteurs des plans d’investissements agricoles, conclus par des retours sur investissements avec des marges bénéficiaires faramineuses.
A peine le nouveau gouvernement ivoirien formé le mercredi 11 janvier 2017, les passassions de charges entre les ministres sortants et leurs successeurs ont commencé.
Communication et l’Economie Numérique
Le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, ambitionne de faire du nouveau pan de son département ministériel, un secteur de référence nationale.
« Je pense avoir une petite idée de ce que nous pouvons faire ensemble pour faire de ce secteur, un secteur de référence. Il l’est déjà, nous allons augmenter cela », a affirmé le porte-parole du gouvernement, vendredi, lors de la passation des charges avec la ministre sortante de la Communication, Me Affousiata Bamba-Lamine, à la salle de conférence du 22ème étage de la tour C au Plateau.
Pour le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, le département de la communication, en tant qu’élément de bonne gouvernance, va travailler « à transformer qualitativement la vie des Ivoiriens », en étant « la solution et non le problème ».
Un instrument qui doit contribuer à la paix, à l’unité nationale pour le repositionnement et le développement économique de la la Côte d’Ivoire. Bruno Koné a également salué le travail abattu par l’ex porte-parole adjointe du gouvernement, « qui a fait ce qu’elle pouvait et ce qu’elle devait ». Il hérite désormais du département de la Communication, en plus de celui de l’Economie numérique et de la Poste doublé du porte-parolat du gouvernement qu’il exerçait déjà, depuis 2011, rappelle-t-on
Mme Affousiata Bamba-Lamine s’est félicitée de son bilan, depuis sa nomination le 22 novembre 2012, au remaniement du 11 janvier 2017. Elle a rappelé ses grandes actions, entre autres, l’amélioration des conditions de vie et de travail de vie des agents de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), la transformation de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) en un institut polytechnique ainsi que l’élaboration et l’adoption en conseil des ministres d’un document de stratégie gouvernementale de communication.
Le conseiller technique du gouvernement, Soumahoro Aboubacar Sidick, a procédé à l’échange et à la signature des documents afférents.
Justice et Droits de l’Homme
La ministre sortante des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Badjo Paulette Ezouehu, a passé la main vendredi à son successeur, Sansan Kambilé, également ministre de la Justice.
La cérémonie s’est déroulée à l’immeuble Symphonie à Abidjan-Plateau. L’ex-ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques a tenu à féliciter M. Sansan Kambilé.
Ce dernier a pour sa part exprimé ses remerciements à l’endroit du Président Alassane Ouattara pour la confiance placée en lui, et adressé ses félicitations à Mme Paulette Badjo Ezouehu pour le travail abattu à la tête de ce ministère depuis sa nomination il y a un an, c’est-à-dire, le 12 janvier 2016.
Une nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a été mise en place mercredi (11 janvier 2017) au sein duquel le ministère de la Justice est désormais renforcé avec le département des Droits de l’Homme et des Libertés publiques.
Solidarité et Femme
La nouvelle ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, Prof Mariatou Koné, s’est dite heureuse d’actionner les dossiers que lui a légués vendredi son prédécesseur, Mme Yao Euphrasie.
« Je suis heureuse d’actionner plusieurs formules que me laissent ma sœur, la ministre Yao Euphrasie », a déclaré lors d’une cérémonie de passation des charges au 16èmeétage de la Tour E à Abidjan, Prof Koné, sous le regard du secrétariat général du gouvernement.
La ministre Mariatou Koné a traduit sa reconnaissance et sa gratitude pour le travail abattu par Mme Yao, exhortant par la même occasion ses nouveaux collaborateurs à s’inscrire dans une dynamique de continuité « pour atteindre les défis pour le bien-être des familles ».
« Je suis heureuse d’avoir servi mon pays grâce à la confiance que m’ont accordé le Président Ouattara et le Vice-président Kablan Duncan », a notamment indiqué Yao Euphrasie. Elle a souhaité que les actions qu’entreprendra son successeur et « sœur » soient couronnées de succès.
Elle a énuméré au titre du ministère, le plaidoyer pour l’égalité des sexes dans la nouvelle Constitution, la prise en charge de 1129 enfants victimes de violence, la préparation d’un avant projet de loi sur la participation des femmes aux instances de décisions, l’adoption d’un décret en vue de la resocialisation des enfants en conflit avec la loi, entre autres.
Commerce et PME
Jean Louis Billon, ministre du Commerce sortant, a transmis, jeudi, au nouveau titulaire du portefeuille du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, les dossiers de son département, défendant un « bilan positif en tous points », et se disant « impatient » de retourner dans le privé.
« Je vous sais impatient de vous mettre à la tâche et je vous remets donc les clés de la maison tout comme je suis impatient de retourner vers le secteur privé palpitant », a déclaré Jean Louis Billon, lors d’une cérémonie de passation de charge supervisée par la secrétaire générale du gouvernement, Aminata Bamba.
Anciennement patron de la Société immobilière et financière de la Côte africaine (SIFCA) et président de la Chambre de commerce et d’industrie, avant d’intégrer le gouvernement en 2012, Jean Louis Billon a notamment énuméré au titre de son ministère, l’opérationnalisation du Conseil national de lutte contre la vie chère et du Conseil national des exportations, le vote du Code de la consommation, la loi sur la métrologie et la répression des fraudes ou encore la Commission de la concurrence.
« On ne remplace pas Jean Louis Billon, on succède à Jean Louis Billon », a admis son successeur, le banquier Souleymane Diarrassouba, qui a salué « ses qualités professionnelles et humaines ». « Je m’inscris dans la continuité de vos actions pour poursuivre avec vos collaborateurs les chantiers en cours, avec pour challenge d’accélérer la cadence que vous avez imprimée aux plans d’orientations stratégiques », a-t-il promis.
Souleymane Diarrassouba hérite d’un ministère du Commerce disposant de 812 agents dont 287 femmes, doté en 2016 d’un budget de 4,7 milliards de FCFA contre un budget prévisionnel de 5,4 milliards de FCFA pour 2017. Ses principaux défis concernent, entre autres, les élections de la Chambre des métiers, la remobilisation des agents par le paiement de primes, l’association du ministère au processus de fixation des prix des denrées de première nécessité, la réhabilitation des marchés brûlés ou encore le dialogue avec les partenaires sociaux.
Construction et Urbanisme
Nommé nouvellement à la tête du département de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, le ministre Claude Isaac Dé a pris officiellement fonction jeudi, lors d’une cérémonie de passation des charges entre lui et son prédécesseur, Mamadou Sanogo, a constaté l’AIP.
Le représentant de la secrétaire général du gouvernement, Kamagaté Mohamed, a acté ce passage de témoin, au cours duquel le nouveau titulaire du portefeuille ministériel a prôné la solidarité.
M. Isaac Dé a notamment exhorté ses collaborateurs à cultiver « l’esprit d’équipe » tout en étant des serviteurs « loyaux » et « probes » de l’Etat; ce qui permettra, selon lui de relever les défis du secteur du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, l’un des grands piliers devant soutenir l’émergence de la Côte d’Ivoire projetée pour l’horizon 2020.
« J’espère pouvoir compter sur le soutien de tous, parce que les populations attendent beaucoup de nous. Du travail a été fait mais la tâche reste énorme », a-t-il signifié. Disant mesurer « le poids » de sa nouvelle responsabilité, il a exprimé sa gratitude au président de la République, Alassane Ouattara, pour la confiance qu’il lui renouvelle.
M. Dé était jusqu’ici conseiller du président de la République chargé des Infrastructures et des Transports. Il assumait également les fonctions de président du Comité national de pilotage des partenariats public-privé (CNP-PPP), organe de décision, de validation et d’orientation du cadre institutionnel de conduite des projets PPP.
Son prédécesseur, Mamadou Sanogo, a salué ses qualités de « grand bosseur », affichant son optimisme quant à sa capacité à conduire avec succès cette nouvelle mission.
«J’ai foi qu’il va réussir », a clamé M. Sanogo, rappelant que son successeur n’est pas étranger aux dossiers dont il hérite, pour avoir, en sa qualité de président du CNP-PPP, longuement contribué à la mobilisation de ressources pour le financement de projets dans le secteur.
Source : AIP/Compilation LDA
Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense a débuté les négociations avec les mutins vendredi à la résidence du préfet de la région de Gbèkè, à Bouaké, au moment où la population qui espère un dénouement heureux est restée chez elle, laissant la ville déserte, les boutiques et marchés fermés.
La délégation du ministre Alain-Richard Donwahi est composée du nouveau chef d'Etat-major général des armées, le général de division Touré Sékou, du commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade Nicolas Kouakou, du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, Sidi Touré, ainsi que des lieutenants-colonels Issiaka Ouattara dit Wattao, Touré Hervé dit Vetcho et Chérif Ousmane.
La rencontre à huis clos a débuté sous le coup de 14h 30 et devrait aboutir à un accord entre l'Etat et les soldats mutins qui revendiquent, depuis le 6 janvier, des "des primes impayées, "de meilleures conditions de travail dans les casernes ainsi que l'amélioration de leurs salaires".
AIP
Le Vice-président Daniel Kablan Duncan représente le président de la République, Alassane Ouattara, au 27ème sommet Afrique-France qui se tient vendredi et samedi à Bamako.
Première sortie depuis sa nomination le 10 janvier, pour le Vice-président Daniel Kablan Duncan a quitté Abidjan ce vendredi après-midi pour la capitale malienne, à la tête d’une délégation composée des ministres des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, ainsi que des ambassadeurs de Côte d’Ivoire en France et au Mali.
Le sommet de Bamako réunira une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernement, en présence du président français François Hollande.
Le sommet enregistrera, en outre, la participation du Secrétaire général de l’ONU, des présidents de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de la Commission de l’Union africaine et de la Commission européenne, ainsi que d’éminents hommes d’affaires.
Le thème central du 27ème Sommet Afrique-France qui porte sur « le partenariat, la paix et l’émergence », sera l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement d’ »assurer une réflexion d’ensemble sur les nouveaux défis à la paix et à la sécurité surgis depuis le 26ème sommet de 2013 ainsi que les réponses communes à y apporter. Il sera également question de discuter des façons de mieux accompagner l’émergence africaine en termes d’éducation, de formation, d’investissements et d’appui au développement.
Au plan bilatéral et multilatéral, le Vice-président Daniel Kablan Duncan saisira l’opportunité pour transmettre le message de fraternité et de solidarité de président Alassane Ouattara à ses pairs, signale-t-on.
Au terme du sommet samedi, il regagnera Abidjan.
AIP
Plusieurs acteurs du secteur privé ivoirien et de la zone UEMOA ont découvert, jeudi, les opportunités offertes par la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), lors d’une conférence de presse animée à la Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) par le président du bureau international d’Afrijapan-Africasia international coopération, Ferdinand Bléka.
30 milliards de dollars
Selon M. Bléka, la ligne du financement de la TICAD est estimée à environ 30 milliards de dollars US, soit 15000 milliards FCFA, mise en place par le gouvernement japonais dans les conclusions de la sixième édition, portant sur le financement de projets de développement dans divers domaines d’activités, notamment les infrastructures, les TIC, les industries, l’agro-transformation, les transports, l’énergie, le développement durable, etc.
Le bureau international d’Afrijapan-Africasia international coopération entend aussi mettre fin aux difficultés de financement du secteur privé, en octroyant des prêts à court et moyen terme pour les petites et moyennes entreprises (PME) estimé à des dizaines de milliards de dollars US sur trois ans, selon l’objectif de la Chambre de commerce et d’industrie et la zone de l’UEMOA.
Sommet de haut niveau en mars
Pour définir une stratégie de financement, M. Bléka a annoncé une rencontre de haut niveau, en mars, au palais des Congres de l’hôtel Ivoire en Côte d’ivoire, avec les décideurs dont le directeur général des affaires africaines, l’administrateur du PNUD, les ministres des Affaires Etrangères et en charge du secteur privé de l’UEMOA pour valider le mécanisme et lancer le financement des entreprises approuvées.
Premiers bénéficiaires
S’agissant des premiers bénéficiaires à la sortie de la TICAD IV, l’Ivoirien Ouattara Youssouf, dont l’objectif est de devenir le premier producteur de riz en Afrique a réçu 200 millions FCFA. Le projet pilote l’Anader prévention de la faim a été financé à 1 milliards FCFA, a indiqué Ferdinand Bléka, affirmant que « 22 milliards FCFA vont être octroyés au Fonds de la police nationale pour la construction d’un centre hospitalier régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre et 3 milliards FCFA aux membres de l’association des retraités ambassadeurs de Côte d’Ivoire, pour la construction d’un centre ».
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Touré Faman, a pour sa part invité les entreprises ivoiriennes et les organisations opérant directement ou indirectement dans ces secteurs d’activités à ne pas rester en marge de cette opportunité que représente le TICAD.
Dans le cadre de la mise en place de stratégies idoines pouvant faciliter l’accès de cette source de financement et de partenariat aux entreprises privées de Côte d’Ivoire et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la CCI-CI et l’organisation internationale Afrijapan, ont conclu un partenariat, afin de donner toutes les chances au secteur privé ivoirien et à l’économie nationale de tirer profit de cette opportunité.
La TICAD a été initiée par le Japon en 1993, pour maintenir le niveau de l’aide en faveur du continent africain au moment où l’idée se répandait que l’Afrique ne pourrait jamais se développer, explique-t-on.
La ville de Bouaké, paisible jusqu’à 11 heures ce vendredi, a été secouée par un soulèvement de la population, en vue de « libérer » la ville aux mains de mutins qu’elle qualifie de « déstabilisateurs ».
« Libérez Bouaké, nous voulons vendre, nous voulons manger », clamait une foule en colère amassée à la gare routière, au rond-point de la préfecture. Les meneurs de la marche reprochent aux soldats mutins le vol des biens des populations et l’empêchement de la bonne marche des activités dans la capitale du Gbèkè (Centre).
« Depuis une semaine à cause de leur agissement, nous n’arrivons pas à vendre et à travailler », a confié un jeune marcheur qui parle « d’une révolution des populations » pour mettre fin au cycle de violences qui caractérise la ville Bouaké.
Les soldats ont riposté par des tirs de dissuasion qui ont causé la débandade au sein des populations et avec pour conséquence immédiate la fermeture des marchés et des magasins.
« Nous serons dans la rue jusqu’à ce que ces militaires rentrent en caserne », ont déclaré les marcheurs déterminés à voir les cesser « la prise en otage de la ville ».
Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Alain-Richard Donwahi, est arrivé à Bouaké pour finaliser l'accord avec les soldats mutins.