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Le Président de l’Union des Comores, le Président Azali Assoumani, a reçu, le 13 janvier 2024, dans son palais, la mission envoyée par le Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) pour l’observation de l’élection présidentielle, couplée aux élections des gouverneurs des trois îles des Comores, qui ont eu lieu le 14 janvier 2024.
La mission, conduite par Namik Huseynov du Département des Affaires politiques accompagné par Dramane Traoré Chef du Bureau d’ordre, a été envoyée sur l’invitation du ministre des Affaires étrangères de l’Union des Comores.
Au cours de l’audience, la mission a transmis au Président de la République les salutations du Secrétaire général de l’OCI, S.E.M. Hissein Brahim Taha.
Elle a, en outre, loué les efforts déployés par le gouvernement comorien pour créer les conditions favorables à la tenue de ce scrutin. La mission a réitéré l’importance accordée par l’OCI à l’observation des processus électoraux dans les Etats membres, comme le stipulent les dispositions pertinentes de la Charte de l’Organisation.
La mission d’observation de l’OCI avait tenu le 12 janvier 2024, une réunion avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui lui a présenté le déroulement du processus électoral.
L’importance du rôle des observateurs internationaux quant à la garantie de la transparence et la crédibilité des élections a été réaffirmée.
La mission de l’Organisation a observé le processus électoral partant des préparatifs avant le scrutin au dépouillement des voix, en passant par le jour du scrutin.
OM
Année après année, la Côte d’Ivoire se positionne comme une terre de grandes rencontres internationales mais aussi comme un pays dont la voix compte et est attendue lors de grands rendez-vous sur des sujets et défis tels l’environnement, l’économie, la santé etc. Confirmant ainsi le rayonnement du pays sur le plan diplomatique.
Etats-Unis, Chine, Emirats arabes unis, Arabie Saoudite, France… la voix de la Côte d’Ivoire a été entendue lors de nombreuses grandes rencontres organisées au cours de l’année 2023. De l’assemblée générale annuelle des Nations Unies à New York à la COP 28 à Dubaï, en passant par Ryad et Paris, le pays a participé à de nombreuses rencontres internationales.
Ainsi, le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, au nom du Président de la République a effectué de nombreux déplacements. Il a représenté le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), du 12 au 30 septembre 2023. Il a pris part à plusieurs rencontres multilatérales de haut niveau au cours de cette session dont le thème central est : « Restaurer la confiance et raviver la solidarité́ mondiale : accélérer l’action sur le Programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, de la prospérité́, du progrès et de la durabilité́ pour tous ». Le Vice-Président, au nom du Président Alassane Ouattara a prononcé une allocution à la tribune de l’ONU, le jeudi 21 septembre 2023.
Du 28 au 31 mars 2023, les autorités ivoiriennes étaient en Chine dans le cadre de la Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao, ville de la province chinoise de Hainan. Ce rendez-vous avait pour objectif de réfléchir sur les défis économiques post pandémie aussi bien en Asie que dans le reste du monde.
« Au niveau diplomatique, notre pays a continué d’affirmer son leadership international, africain et sous-régional, par la qualité de nos contributions aux grands rendez-vous internationaux et régionaux qui se sont tenus au cours de cette année », a relevé le Président de la République dans son message du nouvel an le 31 décembre 2023.
Le Président Alassane Ouattara, cette année, a eu plusieurs rencontres avec son homologue français Emmanuel Macron dont la dernière remonte au 21 novembre 2023 au palais de l’Elysée, à Paris. Ils ont discuté de la « dégradation rapide » de la situation sécuritaire au Sahel.
Avant ce rendez-vous, le Chef de l’Etat avait participé au 1er Sommet Arabie Saoudite-Afrique, le vendredi 10 novembre 2023.
Ce sommet avait pour thème : « Développement et Prospérité : agriculture, éducation, santé et assistance humanitaire ». Il visait à intensifier les relations et à accroître les opportunités d’investissements entre le Royaume d’Arabie Saoudite et les Etats africains.
Tiémoko Meyliet Koné a conduit une délégation à la 15e édition de la Semaine de la Durabilité d’Abu Dhabi tenue du 14 au 19 janvier 2023. Ce forum institué par les autorités émiraties depuis 2008, vise à soutenir la diversification des sources d’énergie, à travers le développement des énergies renouvelables et des technologies subséquentes. Cette semaine se tenait en prélude à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 28). Pour la Côte d’Ivoire, la COP 28 prévue aux Émirats Arabes Unis du 30 novembre au 12 décembre 2023 était une opportunité pour renouer avec les objectifs fixés à Paris en 2015, et sortir de l’inaction climatique qui nous condamne tous. La présence de la Côte d’Ivoire à tous ces grands rendez-vous lui permet de renforcer sa diplomatie.
Dans la sous-région, la Côte d’Ivoire reste un pays important. Le pays a toujours su prendre ses responsabilités, affirmer ses positions et apporter sa contribution à l’atteinte des objectifs des programmes de développement. Tiémoko Meyliet Koné était à l’ouverture solennelle et aux travaux de la 36e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) le 18 février 2023 à Addis-Abeba (Ethiopie). Cette cérémonie d’ouverture a été marquée par le lancement officiel du thème de l’année 2023 de l’UA : « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) ».
Autant de tribunes pour partager sa vision, présenter ses opportunités, proposer des solutions aux grands défis auxquels le monde doit faire face. Le pays avance porté par le leadership du Chef de l’Etat et l’expertise de ses ressources humaines.
mc
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a commencé la nouvelle année par une tournée en Afrique, et ce du 13 au 18 janvier 2024.
Les pays au centre de cette tournée sont l'Égypte, la Tunisie, le Togo et la Côte d'Ivoire, avant qu’il ne se rende également au Brésil et en Jamaïque.
Cette tournée africaine intervient dans un contexte où la Chine a pris la décision de renforcer ses relations avec les pays du Sud.
"L'Égypte, la Tunisie, le Togo et la Côte d'Ivoire sont tous des partenaires amis de la Chine", a souligné Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse le jeudi 11 janvier 2024.
M. Yi perpétue ainsi une tradition établie en 1991, démarrant chaque année son premier déplacement en Afrique, avec pour objectif principal la préparation du Forum de coopération économique sino-africaine (FOCAC).
"Lors du Dialogue des dirigeants Chine-Afrique de l'année dernière, le président Xi Jinping a présenté trois nouvelles initiatives de coopération en faveur de l'industrialisation de l'Afrique, la modernisation de l'agriculture et le développement des talents, qui ont suscité des réponses enthousiastes de la part des Africains", a rappelé Mao Ning.
La visite du diplomate chinois vise à coordonner la nouvelle session du FOCAC et à consolider l'élan d'unité et de coopération entre la Chine et l'Afrique.
L'agenda précis du ministre n'a pas été divulgué. Cependant, la deuxième économie mondiale, se considérant toujours comme un pays en développement, renforce ses liens avec ce que l'on qualifie ici de "Sud global", tant sur le plan économique que géopolitique.
En ce qui concerne l'Égypte, on sait simplement que Wang Yi, après Antony Blinken, doit s'entretenir avec le président Abdel Fattah al-Sisi au Caire afin de tenter de contenir le conflit entre Israël et le Hamas.
La Chine, favorable à une solution à deux États, a précédemment appelé à une "conférence internationale de paix" pour mettre fin au conflit.
Mohamed Compaoré
À quelques jours de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2023), le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a ouvert à la circulation, mercredi 10 janvier, le quatrième pont d’Abidjan, la voie de contournement « Y4 », les autoroutes urbaines de la prison civile et de Dabou respectivement, construits sur financement de la Banque africaine de développement.
De nombreux membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des responsables du Groupe de la Banque et des entreprises en charge des travaux, entourés d’une population enthousiaste, ont assisté à l’ouverture de ces axes routiers, dont l’objectif est de fluidifier le trafic routier dans la capitale économique ivoirienne, réputée pour être l’une des plus embouteillées d’Afrique avec ses six millions d’habitants.
« Au nom du président de la République, nous ouvrons le 4e pont d’Abidjan à la circulation. Nous demandons aux usagers une seule chose : la prudence, car les travaux ne sont pas encore terminés », a déclaré Robert Beugré Mambé, aux côtés des présidents de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, et du Sénat, Kandia Camara. Le Premier ministre a souligné que ces infrastructures offraient à Abidjan un statut de ville moderne et précisé que le président ivoirien Alassane Ouattara les inaugurerait le moment venu.
Les infrastructures vont faciliter, dans l’immédiat, la circulation des dizaines de milliers de supporters africains arrivés à Abidjan pour assister aux matches de la CAN 2023, que la Côte d’Ivoire accueille du 13 janvier au 11 février prochains. Les ouvrages ont été construits dans le cadre du Projet de transport urbain d’Abidjan (PTUA), issu du Schéma directeur des transports du Grand Abidjan.
Le quatrième pont d’Abidjan est le plus emblématique de ces ouvrages. Long de près de 1,4 kilomètre, il enjambe la baie du Banco - un bras de la lagune Ébrié - pour relier les communes du Plateau et d’Adjamé à celle de Yopougon via Attécoubé. Avec environ deux millions d’habitants, Yopougon est la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire et également un important centre industriel tandis qu’Adjamé et le Plateau sont les principaux pôles administratifs et commerciaux du pays.
Le 4e pont facilitera notamment la circulation des marchandises entre le sud de la ville, où sont implantées la zone portuaire et la zone industrielle de Vridi, et les zones ouest et nord, où de nouvelles zones industrielles se développent rapidement, a expliqué le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou. Ce pont, qui dispose d’un péage de 24 points de passage, constitue également une voie de transit privilégiée entre le port d’Abidjan et les corridors internationaux desservant le Burkina Faso, le Mali ou le Niger, des pays enclavés qui utilisent le port d’Abidjan comme point d’accès à la mer.
Près de 70 000 véhicules emprunteront ce pont, dont les voies d’accès qui lui sont associées faciliteront les déplacements quotidiens de centaines de milliers d’Abidjanais et participeront à désengorger les voies existantes. D’un coût de 160 millions d’euros, la construction du pont a pris environ cinq ans et demi - 65 mois exactement.
« Ces voies permettront de fluidifier la circulation à Abidjan. Avant, les habitants de Yopougon mettaient deux heures pour venir du Plateau. Aujourd’hui, ils vont mettre cinq à dix minutes pour rentrer chez eux. C’est un gain de temps inestimable ! », s’est-il réjoui.
La Banque africaine de développement a mobilisé environ 600 millions d’euros et attiré d’autres bailleurs de fonds comme l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) et le Fonds pour l’environnement mondial, qui ont contribué respectivement à hauteur de 103 millions d’euros et 6,40 millions d’euros.
« C’est un projet qui touche à la fois l’infrastructure, l’environnement, le social et plusieurs autres aspects. Il répond pleinement aux cinq priorités opérationnelles de la Banque », a déclaré Jean-Noël Ilboudo, chef de division infrastructure de transport à la Banque pour la région Afrique de l’Ouest.
« L’ensemble de ces infrastructures permet de fluidifier le trafic, d’améliorer les conditions de vie des populations à Abidjan et de réduire les accidents de circulation », a-t-il souligné. Il a ajouté que 3 000 femmes bénéficieront d’activités génératrices de revenus.
Le Premier ministre ivoirien a également ouvert à la circulation plusieurs autres axes routiers : la voie de sortie Ouest qui donne accès au corridor menant à San Pedro, ville abritant le deuxième port du pays ; la voie de sortie Est menant vers le Ghana et le Burkina Faso ; la voie prolongeant le boulevard Latrille, principale nervure urbaine qui dessert la ville d’est en ouest ; la voie de contournement Nord de la ville dénommée « Y4 », ainsi que les échangeurs sur le boulevard François Mitterrand. Situés dans la partie est de la ville, ils facilitent le déplacement des populations vers la ville de Bingerville. Un tunnel a également ouvert à Abobo, commune populaire au nord d’Abidjan.
Koffi Emmanuel, un ouvrier qui travaille sur le chantier de construction du 4e pont, s’est dit fier de participer à transformer l’image d’Abidjan : « nous sommes sur la construction de ce pont depuis 2018. Nous sommes contents de cette petite inauguration, car on sait que la grande inauguration viendra. Je suis très heureux parce que je sais que mes amis, mes enfants, mes descendants, tout le monde passera sur ce pont qui relie tout Abidjan. Je suis très content parce que la Côte d’Ivoire est en train de s’ouvrir au monde entier. »
Usager de la route, Lassina Demé, qui habite à Yopougon, a dit sa satisfaction de pouvoir traverser ce nouveau pont. « Avant, c’était difficile de passer ici, on avait peur ; maintenant, nous passons sans problème. Il fallait mettre vingt minutes pour passer ce pont ; maintenant, ça prend deux minutes », a-t-il assuré sur sa moto.
OM
Le Maroc a été élu, mercredi 10 janvier à Genève, à la Présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, devançant l’Afrique du Sud pour cette présidence tournante revenant en 2024 au continent africain.
Conformément au règlement intérieur, le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix et la majorité des membres présents et votants a été déclaré élu Président du Conseil des droits de l’homme.
A l’issue d’un scrutin secret au cours duquel les 47 membres de l’organe intergouvernemental des droits humains basé à Genève ont voté, l’Ambassadeur Omar Zniber a été élu avec 30 votes contre 17 pour son adversaire, l’Ambassadeur Mxolisi Nkosi, Représentant permanent de l’Afrique du Sud.
L’Ambassadeur Zniber a dit prendre sa désignation avant tout comme un devoir pour œuvrer à « répondre aux exigences de notre travail commun si important et si fondamental : celui de la promotion, du respect et de la garantie des droits humains tels qu’universellement reconnus ».
C’est le 4e ambassadeur africain à diriger le Conseil
« C’est à la fois pour le Royaume du Maroc et pour moi personnellement un honneur d’avoir été élu à la tête de notre auguste Conseil pour ce 18e cycle, poste revenant à l’Afrique », a déclaré après avoir été élu, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
L’Ambassadeur Zniber, dont la présidence prend effet immédiatement, rejoint l’Ambassadeur Febrian Ruddyard de l’Indonésie ; l’Ambassadeur Darius Staniulis de la Lituanie ; l’Ambassadeur Marcelo Eliseo Scappini Ricciard du Paraguay et l’Ambassadrice Heidi Schroderus-Fox de la Finlande, qui ont été élus le 8 décembre 2023 vice-présidents du Conseil, pour siéger au Bureau du Conseil pour l’année en cours.
Depuis la première présidence du Mexicain Luis Alfonso de Alba en 2006, c’est le 18e président de cet organe onusien basé à Genève. L’Ambassadeur Omar Zniber est également le 4e diplomate africain à diriger le Conseil des droits de l'homme.
Les trois précédents présidents africains sont le Nigérian Martin Ihoeghian Uhomoibhi (juin 2008-juin 2009), le Gabonais Baudelaire Ndong Ella (2014) et l’actuel Ambassadeur du Sénégal, Coly Seck, qui avait présidé le Conseil en 2019.
La Redaction
L’Afrique de l’Ouest a été témoin de changements politiques au cours des six derniers mois, révélant un contraste saisissant dans le cheminement de la région vers la démocratie, a déclaré jeudi l’envoyé de l’ONU pour la région.
S'adressant aux ambassadeurs au Conseil de sécurité, Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a souligné que si certains pays ont enregistré des progrès significatifs en matière de consolidation de la démocratie, d'autres ont subi des prises de pouvoir militaires, ce qui pose des menaces plus larges à la stabilité régionale.
L'élection présidentielle au Libéria et la passation pacifique du pouvoir ont constitué un moment politique décisif pour un pays où les souvenirs de la guerre civile sont encore très présents, a-t-il dit.
Il a évoqué également les prochaines élections au Sénégal, où l’enthousiasme quant au choix du prochain dirigeant du pays, lors de l’élection présidentielle du 25 février prochain, « est palpable », et au Ghana, qui a « démontré sa constance démocratique avec l’engagement des deux principaux partis dans un processus transparent, et l’élection de leurs candidats à la plus haute fonction de l'État, en préparation des élections générales prévues pour le mois de décembre de cette année ».
Cependant, les événements post-électoraux en Sierra Leone et en Guinée-Bissau ont donné lieu à des luttes intestines au sein des services de sécurité et ont mis en évidence la nécessité de renforcer de manière durable la crédibilité des institutions et des processus de gouvernance démocratique, a-t-il ajouté.
Engagement envers le Mali
M. Simão a mis en garde contre des « conflits superposés » au Mali, où la mission de maintien de la paix de l’ONU, la MINUSMA, a achevé son retrait le 31 décembre 2023, marquant le point culminant d’un effort de dix ans pour soutenir cette nation d’Afrique de l’Ouest.
Alors que le mandat de la MINUSMA a pris fin, une incertitude plane sur les élections et la transition politique au Mali dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, a-t-il déclaré.
« L'insécurité reste répandue dans de grandes parties du pays, y compris des attaques contre des camps militaires et des civils, avec des pans entiers du pays actuellement bloqués par des groupes terroristes et des besoins humanitaires croissants », a expliqué l'envoyé de l'ONU.
Déployée en 2013 à la suite d’une violente insurrection de rebelles séparatistes et d’un coup d’État militaire qui a suivi, la MINUSMA a joué un rôle crucial dans la réponse aux défis multiformes du Mali. Malgré plus de 300 morts parmi ses soldats et son personnel, la mission a contribué à atténuer la violence extrémiste et l’insécurité généralisée.
« Alors que nous entrons dans un Mali post-MINUSMA, nous devons faire le point sur cette expérience d’une décennie et tirer les leçons nécessaires pour éclairer un avenir qui approche à grands pas. En tant qu'héritage de la MINUSMA, l'ONU continuera à jouer un rôle clé en faveur du peuple malien », a déclaré M. Simão. « Nous restons déterminés à tenir nos promesses ».
Changement climatique et insécurité
Le Représentant spécial, qui dirige également le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), a souligné que l'impact négatif du changement climatique dans la région du Sahel ne peut être surestimé, les écosystèmes fragiles subissant le poids des sécheresses prolongées et des saisons des pluies imprévisibles.
M. Simão a noté que les événements météorologiques extrêmes se combinent avec la propagation de l'insécurité dans la région, exacerbant les conflits intercommunautaires, augmentant les tensions sociales et aggravant les déplacements.
« Alors que les puits s’assèchent et que les terres deviennent peu profondes – au moment où des inondations ont dévasté d’autres régions – ce sont souvent les femmes qui subissent le plus gros des aléas climatiques et des conflits », a-t-il déclaré. « Il est impératif que les femmes prennent leur place dans les instances de décision ».
Construire le dialogue
En conclusion, M. Simão a souligné que son Bureau s'engage activement à contribuer à construire la stabilité, la paix et la gouvernance démocratique dans la région, à rassembler les principales parties prenantes et à les aider à surmonter collectivement l'adversité.
Dans ce paysage aux multiples facettes, l'UNOWAS reste déterminé à favoriser le dialogue et à défendre les principes démocratiques, malgré les défis qui se profilent à l'horizon régional, a-t-il dit.
mc
Le Président de la République, Alassane Ouattara, a salué, le jeudi 11 janvier 2024 au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, l’engagement et l’implication des acteurs de l’administration du territoire, notamment les préfets de région, présidents de Conseils régionaux et les maires, des partis et groupements politiques et des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), dans la gestion de la situation sécuritaire du pays.
Le Président Alassane Ouattara recevait les vœux de nouvel An des responsables de l’ensemble de ces corps.
Par ailleurs, à quarante-huit heures de l’ouverture de la CAN 2023, Alassane Ouattara a exhorté les acteurs de l’administration du territoire à des initiatives et des actions de mobilisation des populations, surtout dans les villes hôtes des matchs, en vue d’offrir aux visiteurs ce que la Côte d’Ivoire a de meilleur et de leur montrer que la Côte d’Ivoire est un pays accueillant.
Les Forces de Défense et de sécurité ont été engagées "à maintenir cette sécurité, cette posture de vigilance" afin de "garantir la sécurité à tous nos concitoyens, ainsi qu’aux ressortissants des pays amis qui viendront prendre part à cette fête du football africain".
"Je voudrais saisir cette opportunité pour vous féliciter pour le travail remarquable que vous accomplissez au quotidien à la tête de vos circonscriptions administratives et collectivités territoriales respectives. Votre présence et votre contribution permettent au gouvernement d’avoir une véritable vue d’ensemble du territoire national et d’assurer une proximité réelle avec nos différentes populations. Cette implication contribue à garantir l’ordre public sur toute l’étendue du territoire et la cohésion entre les communautés", a-t-il dit aux acteurs de l’administration du territoire.
Le Chef de l’État a également assuré les FACI de "sa ferme volonté à poursuivre les nombreux chantiers et les fruits de la transformation qualitative" en leur faveur.
Andjou Koua, préfet de région du Gontougo, porte-parole des acteurs de l’administration du territoire, et le chef d’état-major général, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, porte-parole des FACI, notamment les armées de la gendarmerie nationale, de la police nationale, des douanes ivoiriennes , des Eaux et Forêts ainsi que des Affaires maritimes et portuaires. se sont engagés à consolider les acquis et à réussir la mobilisation et la sécurisation de la CAN.
mc
L'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) a récemment annoncé un partenariat stratégique entre son projet "Alliance pour la Protection de la Biodiversité et le Développement" (APBD), mis en œuvre par Adam Smith International (ASI), et la Sofibanque.
Cet accord marque un engagement fort en faveur du développement économique durable et inclusif en République démocratique du Congo (RDC), avec un accent particulier sur la province du Haut-Uele.
Dans le contexte de la province du Haut-Uele, des évaluations ont mis en évidence des défis liés au manque d'opportunités d'emploi dans le secteur formel et à la nécessité de diversifier l'économie pour favoriser le développement tout en préservant la biodiversité. C'est à partir de ce constat que l'USAID, en collaboration avec ASI, a établi un partenariat avec la Sofibanque.
L'objectif principal de cette collaboration est de créer des conditions propices à une croissance économique inclusive, visant à améliorer les conditions de vie des communautés locales et à réduire la pression exercée sur les ressources naturelles autour du Parc National de la Garamba et de la mine d'or de Kibali.
La Sofibanque mobilisera son expertise financière et humaine pour soutenir la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) locales, principalement dans le secteur agricole. Le plan inclut la formation et l'accompagnement de 33 PME locales en matière de gestion financière et budgétaire, ainsi que l'amélioration de leur accès à des produits financiers adaptés. De plus, la Sofibanque facilitera l'intégration de ces entreprises dans le secteur formel et les aidera à établir des liens avec le marché, favorisant ainsi leur expansion.
Les interventions du projet APBD de l'USAID seront rendues possibles grâce à des partenariats publics et privés, des interventions subventionnées, des accords de partage des coûts et des initiatives en tant qu'intermédiaire entre des tiers.
Ces interventions se concentreront sur quatre composantes clés à savoir l'amélioration de l'accès aux opportunités économiques et financières, le développement durable du secteur privé, le renforcement des capacités pour une exploitation minière artisanale responsable, et la gestion intégrée et efficace du Parc National de la Garamba.
Ce partenariat, en accord avec l'engagement de la Sofibanque en faveur de l'innovation, de la croissance durable et inclusive, marque une première étape vers le déploiement à plus grande échelle du projet.
Henry Wazne, Administrateur Directeur Général de la Sofibanque, a exprimé sa satisfaction en déclarant : "Nous sommes ravis d'annoncer notre partenariat avec le projet 'l'Alliance pour la protection de la biodiversité et le développement', financé par l'USAID, qui constitue une avancée majeure dans notre engagement en faveur d'un développement économique durable et inclusif en RDC."
Kevin Kiffer, Chef de Projet du projet APBD, a souligné l'importance de soutenir les PME locales pour diversifier l'économie et créer des emplois.
"En combinant l'expérience et les produits financiers fournis par la Sofibanque avec l'expertise d'ASI et de Global Communities dans l’appui aux PME, le projet APBD vise à démontrer que l’appui aux PME locales est un moyen puissant de diversifier l'économie locale et de créer des emplois.", a-t-il déclaré.
Melody McNeil, directrice du programme régional de l’USAID pour l'environnement en Afrique centrale (CARPE), a souligné l'importance de l'accès aux services bancaires pour aider les PME locales à se développer et à réduire les menaces sur la biodiversité dans le parc national de la Garamba.
Fondée à Kinshasa en 2010, la Sofibanque s'est positionnée comme une banque offrant des services digitaux axés sur la proximité avec ses clients. Son modèle vise à être au service de l'économie et de la population congolaise, avec des normes élevées de gouvernance d'entreprise. De même, l'USAID, première agence de développement international au monde, œuvre pour améliorer les conditions de vie, construire des communautés et promouvoir la démocratie.
Ce partenariat entre la Sofibanque et l'USAID représente une étape cruciale vers un développement économique durable dans le Haut-Uele, illustrant la volonté commune de créer des opportunités pour les communautés locales tout en préservant la biodiversité.
OM
Le DC/BR au colloque international sur la finance durable en Afrique de l'Ouest
Dans un vibrant message empreint d'émotions, la sénatrice réélue Chantal Fanny, représentante de la région du Folon dans le Nord-ouest de la Côte d'Ivoire, exprime sa gratitude envers ses concitoyens et partage sa vision pour l'avenir après sa victoire aux élections sénatoriales du 16 septembre 2023.
La tempête Silencieuse
Chers amis, chers frères et sœurs, chers parents du Folon,
Aujourd'hui, mon cœur déborde d'émotions indescriptibles, car je me tiens devant vous en tant que sénateur de la région du Folon.
JE RENDS GRÂCE À L’ETERNEL MON DIEU QUI NE M’A JAMAIS ABANDONNÉ.
C'est une victoire qui ne peut être que le résultat d'un engagement sans faille, d'un amour inconditionnel et d'un soutien sans limite de mes parents de la Région du FOLON.
Je voudrais donc prendre un moment pour exprimer ma gratitude profonde à tous ceux qui ont rendu cette réalité possible.
Tout d'abord, je tiens à remercier le Président ALASSANE OUATTARA, Président du RHDP, pour sa confiance en moi et pour m'avoir offert cette opportunité de servir notre région. Votre soutien indéfectible et votre leadership inspirant ont été une source inépuisable de motivation pour moi.
Au President du Directoire du RHDP G.KAFANA et au Secrétaire Exécutif du RHDP CISSE Bacongo, Merci.
Au DG de CDCI, Lancine FOFANA, au Président du Conseil Régional Cisse Sindou, Directeurs de campagne, vous avez été les piliers de ma campagne électorale, les architectes de notre succès. Votre dévouement, votre expertise et votre capacité à mobiliser les énergies ont été essentiels à chaque étape du chemin. Je ne saurais jamais assez vous remercier pour tout ce que vous avez fait.
Merci au Maire Ladji Mory, le maire « Central » et au Maire de Tienko dont les 99% m’ont consolidée.
A mes fils, les Deputés Mamery Cissé et Berry Sidibé,
A Mamery Koné…..
Et comment pourrais-je parler de mon cher et adorable petit frère le DG de CI Énergie Noumoury Sidibe ? Depuis le 3 Septembre ou tu m’as appelé et m’a dit « Ma grande soeur , on va prendre l’élection du Sénat et on va te le donner, tu le mérites….. »
Tu as été là pour moi avec honnêteté et sincérité, m'encourageant à persévérer. Ta confiance en moi et ton soutien inconditionnel m'ont donné la force de continuer, même lorsque les obstacles semblaient insurmontables. Tu as tenu ta parole, Tu es un 10.
À l'équipe merveilleuse du Folon, DIARRASSOUBA Seydou dit Americain , mon inconditionnel grand frère . Toujours présent pour moi dans le Folon, Merci. A mes « chic » fils Bakus ,Morgan, ainsi qu'à toute l'équipe qui a travaillé dans l'ombre, je vous aime plus que les mots ne peuvent le dire.
Votre implication, dévouement, créativité et votre esprit d'équipe ont été essentiels pour transformer toutes les attaques en jeux d’enfants et faire de la victoire une réalité sans condition. Vous avez été mes guerriers, mes compagnons de route, et je suis infiniment reconnaissant de vous avoir à mes côtés.
Je tiens également à exprimer ma gratitude à la majorité des candidats d’un autre parti et des indépendants qui nous ont rejoint sincèrement, fraternellement, qui ont cru en notre vision et qui ont choisi de se rallier au RHDP. Votre soutien a été précieux et démontre l'importance de l'unité et de la solidarité dans notre quête commune pour le bien-être du Folon.
À ma formidable équipe de tous les jours : Vamara, Tchomba , Tiemoko, Cowboy, Soro, Dao, kader, Dosso, Marcel, Karba, Joël,.. vous êtes là Dream Team , la force qui me pousse à donner le meilleur de moi-même chaque jour et surtout à ne pas flancher.
Votre loyauté et fidélité, votre hargne sans faille et votre énergie positive m'ont permis de surmonter les défis avec confiance et détermination. Je suis honoré de vous avoir comme parents et alliés dans cette aventure.
À ma pauvre maman qui a veillé et prié sans relâche, je t'aime ❤️ maman de tout mon cœur. Tes prières incessantes, ton amour infini et ta confiance m'ont donné la force de toujours croire en moi-même lorsque les doutes et les incertitudes me submergeaient. Nous l'avons fait, « We did it » maman, et cette victoire est surtout la tienne pour la mémoire de papa, « qu’ils » veulent re-enterré encore et encore .
Mon amour démesuré ç tous mes enfants, en particulier à Ti et Ananttys, qui étaient sur le terrain avec moi , ainsi qu'à tous les autres qui étaient loin de moi géographiquement, mais toujours près de mon cœur et qui interagissaient .
Votre amour, votre soutien, et votre fierté m'ont donné la force de persévérer et de me surpasser malgré que je me fais vieille et que l’exercice étaient périlleux. Vous êtes ma source d'inspiration quotidienne et je vis pour vous .
Enfin, à mon adorable et merveilleux époux, « mon coeur », mon « Tchêfarima » tes encouragements, ton amour indéfectible et ta présence constante ont été le roc sur lequel je me suis appuyé tout au long de cette aventure. Tu as été mon pilier, mon confident et mon meilleur ami. Sans toi, cette victoire n'aurait pas la même saveur. Je te remercie du fond du cœur de me soutenir dans toutes mes entreprises et de partager ma vie . Que Dieu soit notre bouclier .
Enfin , je suis profondément reconnaissant envers chacun d'entre vous, mes internautes, quand bien même on dit « Facebook ne vote pas », mais c'est également grâce à votre affection virtuelle, votre intérêt à ma personne et votre soutien pour une très grande majorité, que j’y suis également arrivée après ma défaite aux municipales il y a 15 jours .
Ensemble tous, nous avons surmonté les épreuves, brisé les barrières et réussi ce que certains s’était juré de me le prendre pour m’humilier. Dieu n’avait pas dit son dernier mot et il est plus grand que tout .
Cette victoire est le résultat de l’unité des enfants du FOLON , par notre détermination et notre amour réel pour notre région nous construirons un FOLON fort et solide.
Je demande à Dieu de m’accorder la vie et la santé afin de servir notre communauté, de défendre nos valeurs . Main dans la main, nous pouvons accomplir de grandes choses.
Je vous remercie encore, du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait. Vous êtes ma famille, mes amis et mes héros.
Avec une gratitude infinie…
SEMme Chantal FANNY-DIABY
Senatrice du FOLON