Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Mounia Boucetta, à la tête d’une forte délégation, est à Abidjan depuis jeudi 27 juillet 2017, en vue des préparatifs du Groupe d’Impulsion Economique Maroc-Côte d’Ivoire (GIEMC), annonce l'AIP. Le Groupe d’impulsion économique Maroc-Côte d’Ivoire (GIEMCI) a été mis sur pied après la signature de l’Acco rd de partenariat stratégique et économique  entre les deux Etats, à l’occasion de la visite d’Etat du Président Alassane Ouattara au Maroc, en janvier 2015.

Le GIEMC est coprésidé par les ministres des Affaires Etrangères des deux pays et composé des ministères techniques concernés et par des personnalités représentant le monde des affaires. Par le biais du GIEMC, le Forum économique « Maroc-Côte d’Ivoire » s’est institutionnalisé. Il se tient chaque année, de façon alternée, dans les deux pays. Abidjan a accueilli la deuxième session du GIEMCI, en février 2017.

 La secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Mounia Boucetta, à la tête d’une forte délégation, est à Abidjan depuis jeudi en vue des préparatifs du Groupe d’Impulsion Economique Maroc-Côte d’Ivoire

La délégation marocaine est sur les bords de la lagune Ebrié  pour  s’assurer du suivi de la mise en place des accords signés entre les deux pays.  «Nous allons passer en revue l’ensemble des accords et nous assurer de leur bonne exécution et identifier d’éventuelles solutions pour leur bon fonctionnement » a-t-elle déclaré, à la sortie d’une audience, jeudi, avec le ministre ivoirien des Affaires étrangères Marcel Amon-Tanoh

La cheffe de la délégation  a rappelé « l’ampleur et l’importance » des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc traduit en une centaine d’accords conclus dont plus de 16 domaines de coopération et plusieurs projets physiques en cours de réalisation.

« Cette visite va permettre à Mme Boucetta d’évaluer la mise en œuvre des 160 projets -dont 14 signés- avec les points focaux et les différents ministères techniques. Elle va également échanger avec des ministères techniques dont celui de la Construction vu l’importance accordé au problème du foncier en Côte d’Ivoire » a traduit pour sa part  Amon Tanoh. Il a donné l’assurance que son administration va «jouer son rôle afin de lever toutes les difficultés au niveau des différents projets».

Pour la première journée, la délégation marocaine  s’est d’abord rendue sur le chantier du projet de réaménagement de la Baie de Cocody avant de se rendre à l’usine  de la société Ciments d’Afrique (CIMAF). Elle se rendra, ce vendredi, au centre de formation professionnelle de Yopougon, au point de débarquement aménagement de Locodjoro.

Les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Maroc sont établies depuis le 16 août 1962. La coopération économique entre les deux pays connait depuis peu une nouvelle dynamique  impulsée par leurs dirigeants respectifs.

AT

NB: Photo intérieur de texte : Mounia Boucetta (à gauche), secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Maroc, reçue par le ministre ivoirien des Affaires étrangères à Abidjan(Ph. Abidjan.net)

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La France, après sept journées de compétition à l’occasion  des VIIIe jeux de la Francophonie, est en tête des médailles, la Côte d’Ivoire en tant que pays hôte des jeux venant en 7ème position. La France se taille la part du lion avec un total de 46 médailles dont 28 en or et est talonnée par le Canada qui enregistre 35 médailles dont 13 en or. Quant à la Côte d’Ivoire, elle s’en tire avec 13 médailles à savoir 5 en or, 6 d’argent et 2 de bronze.

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Le gouvernement espagnol devrait valider, ce vendredi 28 juillet 2017, un plan d’annulation de la dette de la Côte d’Ivoire, a annoncé, jeudi, à Abidjan, son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alfonso Dastis, au sortir d’une rencontre avec le président Alassane Ouattara.

La Côte d’Ivoire a bénéficié, en juin 2013, d’une annulation de sa dette de 217,63 millions d’euros (142 755 921 910 FCFA) envers le Royaume d’Espagne.

L’annulation de cette dette est intervenue dans le cadre de l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE renforcée. Elle (l’annulation) se présente sous la forme d’une reconversion en contrat désendettement développement, signale-t-on.

« J’ai communiqué à monsieur le Président que l’Espagne, demain (vendredi), va approuver un plan d’annulation, de conversion de la dette ivoirienne qui devrait ouvrir la voie à une coopération économique, financière et commerciale importante entre nos deux pays », a déclaré le chef de la diplomatie espagnole, reçu jeudi, en milieu de journée au palais de la présidence, au Plateau.

Le ministre espagnol est en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une volonté de son gouvernement de réchauffer les liens de coopération avec Abidjan, quelque peu tiédies du fait des différentes crises qu’ont traversées les deux Etats.

Il a ainsi réaffirmé, à sa sortie d’audience, l’attachement de son pays aux relations avec la Côte d’Ivoire, déplorant le fait qu’elles n’avaient pas été « denses et puissantes » ces dernières années comme elles auraient dû l’être au regard de l’histoire de la coopération entre les deux Etats.

Avant l’audience avec le président Ouattara, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’Espagne a procédé, avec son homologue ivoirien, à la signature d’un mémorandum d’entente de coopération politique entre les deux administrations.

Ce mémorandum intègre les actes devant conduire à un renforcement de l’axe Madrid-Abidjan.

« Maintenant, on a tous les moyens et tous les dispositifs pour avoir une relation dont peuvent bénéficier deux pays comme les nôtres, dans le but de renforcer notre paix, notre prospérité et les relations entre l’Afrique et l’Europe en général », s’est félicité Alfonso Dastis.

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La transformation structurante du Plateau, quartier administratif et des affaires d’Abidjan, se poursuit. Après le lancement seulement jeudi 27 juillet 2017, d’un centre d’affaires et hôtelier ultra-moderne en face de l’Hôtel du district d’Abidjan, c’est au tour d’un complexe de standing milieu-haut de gamme d’ouvrir officiellement ses porte ce vendredi.

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Les forces régulières de Côte d’Ivoire ont mis aux arrêts des soldats soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque récente de l’école de police d’Abidjan et du commissariat d’Azaguié. D’après le ministère de la Défense, les personnes ayant perpétrés ces attaques recherchaient des armes dans ces lieux sécuritaires. Mais des armes pour faire quoi ? C’est à cette préoccupation qu’a répondu le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, le mercredi 26 juillet 2017.

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La deuxième édition du festival Djamala Kongnon-Yah organisée par la mairie de Satama-Sokoro a eu lieu du 20 au 23 juillet 2017 dans ladite commune, située dans le département de Dabakala, région du Hambol. «L’autonomisation de la femme », tel était le thème de cette édition qui a rassemblé les fils et filles de la municipalité. 

Le « Djamala Kongnon-Yah » chez le peuple Djamala est une période où l’on célèbre les mariages traditionnels collectifs. Ceux-ci sont marqués par des rituels qui donnent des cachets particuliers aux différentes unions. Le festival créé autour par la municipalité permet de mobiliser les fils et filles des différents localités environnantes et ceux résidant ailleurs( Abidjan, Bouaké, etc) à prendre part à la fête, chaque 20 juillet de l’année. Cette façon de célébrer le mariage coutumier est unique à Satama-Sokoro, fait-on savoir.

Le jardin des mariées

Le processus du mariage chez le peuple Djamala de Satama-Sokoro débute dans un jardin appelé « Jardin des mariées ». C’est le lieu où les jeunes mariées se préparent pour leur sortie officielle. Il s’agit pour elles de se rendre belles, avant l’exécution de la mythique danse Takpê.

DSC01824Le Takpê

Le Takpê. C’est la marque indélébile, raconte-t-on, du mariage au pays Djamala. C’est pourquoi, selon les explications de Touré Bassidiki, membre du comité d’organisation, toute femme qui se marie doit passer par cette étape. Et les sages ne badinent pas avec le Takpê dans le processus du mariage. C’est une sorte de parade d’honneur qu’on fait aux mariées. Cette danse intervient juste après la sortie de celles-ci du jardin en voile. De façon pratique, les jeunes mariées sont portées par des jeunes garçons sur les épaules, exécutant des pas de danse, les balançant exagérément. « Il n’y a aucun risque de chute », rassure un jeune porteur qui visiblement ne tient plus sur ses jambes du fait du poids de la jeune fille. Mais qu’à cela ne tienne, c’est le Takpê. D’ailleurs, quand un porteur est fatigué, il est automatiquement relayé par un autre ou fait assoir la jeune mariée sur une natte que tient sa dame de compagnie, avant de reprendre de plus bel pour le tour du village. Ils le font ainsi le premier jour. Les autres jours, le Takpê se danse sans les mariées. Au cours de la danse, il y a aussi ceux qu’on appelle les « Massas » (ils tiennent en main une chicotte) chargés de maintenir l’ordre et surtout le rythme de la danse. Avec eux, les femmes et jeunes filles (vêtues de pagnes traditionnels), les jeunes hommes et les enfants doivent obéir et danser. Le Takpê qui peut durer une semaine voire un mois est exécuté par les jeunes mariées uniquement pendant que les mariés de chaque grande famille (Ouattara, Fofana, Touré..) ou quartier (Librisso, Djagbanansso, Dioulasso et Malasasso) sont internés dans une chambre, nourris avec de la viande spéciale. Chaque soir, ils retrouvent le domicile familial où les rejoint leur conjointe. Une mariée dont l’époux est absent se voit obliger, au nom de la coutume, de passer la nuit chez sa belle famille. Et ce, durant une semaine que durera le « Kongnon-Yah » (le mariage).

Le mariage civil

Si pour le peuple Djamala le mariage traditionnel est important, le mariage civil doit l’être aussi, soutient Ouattara Soualiho le maire de la commune de Satama-Sokoro. Lors de ce festival, 35 mariages traditionnels ont été célébrés. Malheureusement, seuls Touré Mouhamadou et Touré Fatoumata se sont présentés devant lui. Des documents administratifs auraient contraint les autres à ajourner leur mariage civil. Le maire a donc invité les uns et les autres à s’intéresser à cette étape de la vie conjugale, surtout que les frais sont à la charge de la mairie.

La visite de Kong

DSC01898C’est une autre étape importante dans le processus de célébration du mariage chez les Djamalan. Pour eux, c'est un véritable retour à la source de ses principes qui fondent leur culture. Selon la petite histoire, par le passé, les nouveaux mariés de Satama-Sokoro effectuaient le voyage de Kong pour être présentés aux parents. Au fil des temps, les choses étant devenues difficiles, les deux villages ont trouvé de concert un site représentant le village de Kong. Ainsi chaque année, après les mariages coutumiers collectifs, les nouveaux mariés sont amenés de façon symbolique sur ce site pour saluer les parents de Kong grâce à une simulation, explique M. Baikoro. Et l’accord du chef Canton pour se rendre sur le site vaut son pesant d’or.

Le processus du mariage Djamalan se termine par la soirée Waliman qui fait un point d’honneur aux couples accompagnés de leurs dames de compagnie. Au cours de celle-ci, des prédicateurs ou des sages dégustent le premier repas des mariées et disent des bénédictions pour leur foyer, sans manquer de les conseiller.

"Femmes autonomes" et "unité du peuple Djamala"DSC00691

Pour le maire Ouattara Soualiho, le festival «Djamala Kongnon-Yah» sert de prétexte à la célébration de la culture Djamala. Le festival est donc « un prétexte pour montrer à la face du monde la richesse de notre patrimoine culturel que si nous ne prenons garde pourrait disparaitre », indique-t-il, invitant tout le monde à la source.

Mme Coulibaly Fofana Alimata, commissaire général du festival, se dit heureuse et satisfaite de cette édition, saluant la mobilisation des populations. Elle a saisi cette occasion pour inviter ses sœurs à exercer des activités lucratives, afin de parvenir à une autonomisation financière. «..nos mamans et filles éprouvent d’énormes difficultés financières. Je les ai incitées à faire des activités lucratives pour une autonomie financière au profit de leur famille», a-t-elle dit, avant de les encourager à fréquenter l’institut de formation de la commune. « Nous souhaitons que chaque édition soit une opportunité pour le peuple Djamala de s’unir, regarder dans la même direction pour le développement de notre commune », a ajouté le commissaire général du festival «Djamala Kongnon-Yah».

De son côté, le président du comité scientifique Hien Norbé voit ce festival comme un outil de développement socio-économique et culturel pour la commune de Satama-Sokoro.

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Satama-Sokoro

 

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En Afrique subsaharienne, le manque de pièces de monnaie et de petites coupures de billets de banque constitue souvent une entrave aux petites transactions commerciales dans les boutiques, les supermarchés ou les épiceries et provoque parfois des frictions entre vendeurs et acheteurs. En réponse à ce problème de société, l’entrepreneur ivoirien Barthélémy Kouamé a développé une application mobile baptisée "Timonn" (diminutif de "petite monnaie").

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Maintes fois reportés à cause des désaccords entre le gouvernement et les entreprises prestataires,  le projet Metro d’Abidjan devrait enfin connaitre un début de réalisation, avec le lancement prochain des travaux de sa la ligne 1.

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Jusqu’au 31 juillet, le Pullman Dakar Teranga accueille l’exposition « AFRICA CHIC ». Une exposition inédite regroupant les créations de plusieurs stylistes africains, et qui célèbre le dynamisme de la scène créative africaine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Artist Playground by Pullman, qui permet à des artistes confirmés ou émergents, d’exposer leurs œuvres au sein d’arts corners dans les établissements de la marque. A travers cette initiative, Pullman illustre une nouvelle fois son engagement dans la promotion de la création contemporaine.

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L’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) a organisé, mardi à Daloa, sa deuxième journée de promotion scientifique pour susciter le goût de la recherche chez les étudiants des différentes universités ivoiriennes après la première à Abidjan en 2015.

Cette deuxième journée a pour objectif « de contribuer à former les chercheurs et les futurs chercheurs de Côte d’Ivoire », de sensibiliser les jeunes chercheurs afin qu’ils soient mieux orientés et de donner des conférences sur des recherches effectuées pour un meilleur développement de la Côte d’Ivoire, ont expliqué ses initiateurs dont la présidente de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa.

Tidou Abiba Sanogo a fait remarquer que « le métier de chercheur semble en déclin », surtout que les étudiants préfèrent l’enseignement à la recherche, oubliant que « l’enseignement se nourrit de la recherche qui est le moteur du développement des nations. »

Elle a invité les étudiants à saisir les opportunités de bourses dont dispose l’ASCAD pour la recherche.

Des conférences sur différents thèmes, tels que « la contribution de la médecine traditionnelle aux soins de santé en Côte d’ivoire », « l’impact de l’expansion des plantations d’anacarde et d’hévéa sur les cultures vivrières en Côte d’Ivoire », « orpaillage et terres cultivables » ainsi que « les parasites qui dévastent les cultures et les plantes spontanées » ont été exposées par des chercheurs des institutions académiques et du supérieur.

Créée le 1er septembre 2003, l’ASCAD est une structure rattachée à la présidence de la République. Sa mission est de contribuer au développement et à l’influence des sciences, des arts, de la culture africaine et celle de la diaspora, selon le secrétaire de l’Académie des sciences naturelles, le Pr Malan Kla.

Les membres de l’ASCAD sont des scientifiques, des écrivains, des philosophes, des inventeurs et des artistes.

AIP

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