Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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 Le nouveau président du Conseil d’administration (PCA) de la Mutuelle générale les fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (MUGEFCI), Mesmin Comoé, a pris fonction vendredi, lors d’une cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur, Mamadou Soro,  au siège de cette structure au Plateau (Abidjan).

M. Comoé a été élue mercredi à ce poste par les délégués régionaux de la Mutuelle, en même temps que les neuf autres membres de Conseil d’administration et les trois membres du Comité de contrôle, Bosson Besson Isidore, Gnogbo Paul et Niangoran Assi Edmond,  pour un mandat de quatre ans.

Ils ont été installés dans leurs attributions en présence du chef de cabinet du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean-Louis Kouassi, représentant le ministre Jean-Claude Kouassi.

« Les mutualistes peuvent compter sur nous pour l’amélioration des prestations », a notamment promis le nouveau PCA, lançant à nouveau un message d’union à tous les fonctionnaires, autour de leur mutuelle commune.

Il a également réitéré son engagement à poursuivre les contribution de la MUGEFCI à la mise en œuvre et à la réussite de la Couverture maladie universelle (CMU), félicitant son Mamadou Soro pour son bilan jugé « positif ».

M. Soro et le coordonnateur du Comité de contrôle sortant, N’a Kacou Ange, a pour leur part rassuré les partenaires, prestataires et bénéficiaires de la MUGEFCI sur la « poursuite des prestations en qualité et en quantité malgré le changement à la tête de la Mutuelle ».

Le représentant du ministre en charge de la Protection sociale, Jean-Louis Kouassi, a invité les nouveaux dirigeants de la MUGEFCI a poursuivre l’œuvre de construction dans l’union.

La MUGEFCI est la principale mutualité sociale de couverture sanitaire au profit des fonctionnaires ivoiriens et leurs ayants droit.

Elle compte à ce jour quelque 240.000 adhérents pour plus de 600.000 bénéficiaires. C’est aussi un réseau de soins médicaux et de partenaires agrées dont 4525 médecins, 718 pharmaciens, 194 polycliniques et cliniques, ainsi que des cabinets dentaires, magasins d’optiques et laboratoires d’analyse.

 

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Dans une déclaration publiée vendredi 27 septembre 2017, le procureur de la République de Côte d'Ivoire réagit aux dernières sorties des cadres proches du président de l'Assemblée nationale (PAN), Guillaume Kigbafory Soro, sur l'affaire de la cache d'armes ayant conduit à l'arrestation et l'inculpation de Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul, chef du protocole du PAN. Parmi ces proches de Soro, Me Affoussiata Bamba-Lamine, ex-ministre de la Communication, s'était illustrée jeudi, lors d'une interview sur RFI, en précisant que la présence d'armes chez Soul To Soul était sue de tous.

Elle a même marqué sa "surprise" de voir qu'on utilise le terme "découverte" lorsqu'il s'agit de cette cargaison d'armes de guerre estimée, selon le président Alassane Ouattara à 6 tonnes. Une thèse également défendue par Moussa Touré, directeur de la Communication de Soro. Ce dernier évoquait il y a quelques jours, que ces armes découvertes en mai 2017 à la résidence de Soul To Soul à Bouaké au plus fort d'une mutinerie militaire, et qui ont même servi aux mutins de se réarmer et de dissuader les forces gouvernementales prêtes rétablir l'ordre par la force, faisaient partie des armes acquises par les forces pro-Ouattara lors de la crise postélectorales de 2010-2011. Il était même allé plus loin en révélant que ce genre de cache d'armes, il y en a plusieurs à travers le pays. 

« Sans incidence »

Face à ces propos qui fusent de plus en plus du côté des pro-Soro, aussi bien dans les médias que les réseaux sociaux, le procureur de la République, Adou Richard-Christophe, est monté au créneau vendredi, se fendant d’un communiqué digne de mise en garde : «ces déclarations, qui visent à mettre hors de cause l’inculpé, sont-elles sans incidence sur l’existence desdites infractions »

« Depuis quelques temps, des déclarations relayées par la presse nationale et internationale, font état de ce que certaines autorités ivoiriennes étaient informées de l’existence de cette cache d’armes en ce domicile. (…) Ces déclarations, qui visent à mettre hors de cause l’inculpé, sont-elles sans incidence sur l’existence desdites infractions », tranche le procureur.

Chefs d’accusation, « faits de détention d’armes de guerre »

Adou Richard-Christophe précise à nouveau les chefs d’accusation à l’encontre de Koné Kamaraté Souleymane et d’autres personnes concernées dans cette affaire, et qui ont été placés sous mandat de dépôt le 9 octobre 2017, consécutif à l’ouverture information judiciaire le même jour.

En effet, selon le communiqué, Soul To Soul et ses co-accusés sont poursuivis pour « faits de détention, d’entreposage et de cession d’armes de guerre et de munitions ainsi que de complot contre l’autorité de l’Etat ».

En attendant l’ouverture d’un procès, les supputations se poursuivent, dans un contexte politique dominé par une crise au sein du RDR (parti présidentiel), qui s’empire au fil des jours.

 Armand Tanoh

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Les responsables locaux de la société chinoise CRBC, ont annoncé, jeudi, lors d’une visite des autorités administratives avoir pris toutes les dispositions pour renforcer les équipes et les mettre au travail la nuit pour finir les travaux à la fin du premier trimestre de 2018, rapporte l'AIP.

Les coffrages, les attachements du fer,  sont entre autres les tâches pour lesquelles, des équipes de nuit ont été constituées pour gagner du temps et avancer dans les travaux de bitumage de l’axe routier Odienné-Gbéléban, apprend-on auprès des responsables de l’entreprise.

La mission de contrôle du bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) a confirmé la mise en place des équipes de nuit et l’acquisition d’importants outils de travail pour accélérer les travaux.

Depuis avril, le chantier de bitumage de la route de Gbéléban a connu plusieurs difficultés. Un affrontement entre ouvriers et patron chinois avait provoqué plusieurs arrêts des travaux. Le préfet de région avait mis en place un comité de conciliation pour faciliter les négociations entre ouvriers et employeurs chinois, rappelle-t-on.

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Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah, a pris la tête de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (FOPAO) vendredi en remplacement de Jean Kacou Diagou, rapporte l'AIP.

Vendredi à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de la FOPAO qui se tient à Abidjan,  M. Diagou qui après avoir  démissionné de ce poste a proposé Jean Marie Ackah comme son successeur.

«Je quitte mes fonctions avec pleins de souvenir. C’était une bonne expérience. Merci pour cette marque de confiance à tous les membres », a lancé Jean Kacou Diagou. Il a précisé que c’est la CGECI qui avait été élue à travers sa personne pour présider les destinées de la FOPAO.

«A partir du moment que Jean Marie Ackah m’a remplacé à la tête de la CGECI, il est normal que dans la suite des choses, il prenne également la présidence de la FOPAO. Pour une question de bonne gouvernance, j’ai trouvé nécessaire de donner ma place au président en exercice de la CGECI », a-t-il dit.

Pour sa part, le président entrant de la FOPAO s’est dit confiant de poursuivre cette mission avec le soutien de son prédécesseur. «Nous sommes rassurés et confiants.  Comme nous l’avons observé au niveau de la CEGCI, nous savons que nous pouvons compter sur l’accompagnement et sur les conseils du président Diagou au niveau de cette mission de notre organisation régionale. C’est une mission qui incombe au secteur privé ivoirien. Avec l’ensemble des équipes de la CGECI et de notre président sortant, la Côte d’Ivoire saura poursuivre ce mandat jusqu’à son terme », a confié M. Ackah.

La FOPAO a pour mission entre autres, de maintenir une liaison constante et d’organiser un cadre de coopération permanente et dynamique entre ses membres, de défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres, d’organiser des échanges d’informations juridiques, sociales, fiscales, économiques, commerciales, financières et techniques, d’œuvrer pour l’intégration économique dans le cadre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

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Le ministre des Transports, Amadou Koné a ouvert jeudi, à Abidjan, les discussions sur la liaison entre le Côte d’Ivoire et les Etats-Unis, entre deux délégations des compagnies aériennes nationales Ethiopian Airlines et Air Côte d’Ivoire, rapporte l'AIP.

Tout en saluant la démarche de la compagnie éthiopienne qui a manifesté son intérêt pour l’exploitation de la liaison entre Abidjan et les Etats-Unis, le ministre a déploré le fait qu’il n’y ait pas encore de desserte entre ces lignes.

M. Amadou Koné a assuré que tout sera mis en œuvre afin que les mesures d’accompagnement que sont le coût de l’aéroport et l’assistance au sol conduisent à faire d’Abidjan l’aéroport le plus compétitif de la sous-région ouest-africaine. Il a donc estimé que cette rencontre technique devrait aboutir à un accord pour l’exploitation de la ligne.

« J’espère qu’au cours des discussions, vous pourrez nous faciliter l’ouverture de l’exploitation des lignes vers les Etats-Unis. Notre souhait, qu’il y ait de franches discussions pour tenir le délai fixé afin que nous ayons le premier vol au mois de janvier 2018 », a espéré le ministre des Transports.

Situant les enjeux des vols directs entre les deux pays, le ministre des Transports a évoqué le niveau d’échange entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis. «Nous avons une forte diaspora, des ressortissants de la sous-région qui font des voyages quotidiens, il serait donc plus intéressant de faire un vol direct, c’est moins cher que de décomposer », a-t-il soutenu.

Poursuivant, Amadou Koné a rappelé que la Côte d’Ivoire étant membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU basé à New-York, aux Etats-Unis, ces vols vont aussi accroître les relations diplomatiques entre les deux pays.

Le ministre a également annoncé le toilettage des accords aériens entre la Côte d’Ivoire et certains pays, vieux de plus de 50 ans. Ce, pour voir toutes les dispositions techniques, commerciales avec Air Côte d’Ivoire et ainsi travailler ensemble à poursuivre le plan de son développement.

Cette rencontre fait suite à la mission effectuée par une délégation du ministre des Transports à Addis-Abeba (Ethiopie) au mois de juillet.

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« Ce n'est pas normal ! » Voici en substance la réaction de maître Affoussiata Bamba-Lamine (ou Affoussy Bamba), ex-ministre ivoirienne de la Communication, mise « en observation » ainsi que d'autres proches du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Interdite par la DST de sortir du territoire ivoirien, elle ne cache pas son exaspération face à cette mesure administrative à son encontre.

L’avocate l’a fait savoir ce jeudi 26 octobre 2017 soir sur les ondes de la radio française RFI, dont elle était l’invité d’une session de journal. « Il s'agit de libertés fondamentales, notamment la liberté d'aller et venir, qui est protégée par notre Constitution », a pesté l’ex-ministre.

Avant de poursuivre : « Or là, on nous demande de nous retirer ces libertés et ces droits sans que le juge d'instruction, qui est le garant des libertés en soit informé. D'où ma surprise à ce niveau- là. Ce n'est pas normal, ce n'est pas de cette façon-là que les choses doivent se faire. Et il est important de le dénoncer et de le dire. »

En dépit des propos rassurants de part et d’autre sur l’état des relations entre le président Alassane Ouattara et Guilaume Soro, qui seraient aux beaux fixes selon les deux protagonistes, la tension reste visible entre les deux hommes, à travers des attaques mutuelles par presse et partisans interposés.

Une instruction prise récemment par la Direction de la surveillance du territoire (DST), ordonne la confiscation des passeports de trois proches de Guillaume Soro, à savoir son directeur de la communication Moussa Touré, le président de l’Amicale des Forces nouvelles, Félicien Sékongo, et Affoussiata Bamba-Lamine.

Armand Tanoh

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Le jeune entrepreneur ivoirien Ibrahima Ben Aziz Konate, 22 ans, a reçu la plus prestigieuse récompense lors du septième gala annuel d'attribution du Prix Anzisha, organisé par African Leadership Academy et Mastercard Foundation, le 25 octobre 2017, à Johannesbourg(Afrique du Sud).

Ibrahima Ben Aziz est le fondateur de Poultry D'Or, une société de distribution de volailles qui fait souvent plus de 500 ventes dans la journée et qui emploie 15 personnes. Ibrahima a été sélectionné parmi nombre d'entrepreneurs de tous horizons, tous plus talentueux les uns que les autres, en provenance de 14 pays africains. Pour la toute première fois, le Prix Anzisha est heureux de décerner sa plus prestigieuse récompense à un candidat de Côte D'Ivoire. Cela permettra d'étendre réellement le rayonnement et l'impact du programme Anzisha dans différents pays.

« J'ai du mal à croire que j'ai été choisi(e) pour recevoir ce prix. Depuis que j'en ai entendu parler, c'était un rêve pour moi que de faire partie des lauréats du Prix Anzisha. Les 25 000 dollars constituent la somme manquante pour m'aider à monter mon entreprise et montrer aux jeunes de ma communauté que l'entrepreneuriat est possible, même à un très jeune âge », déclare Ibrahima.

Chaque lauréat du prix a fondé une entreprise répondant directement aux nécessités sociales ou économiques de leur communauté. La seconde place a été décernée à Edgar Edmund, 17 ans, de Tanzanie et Victoria Olimatunde, 15 ans, du Nigeria. La société d'Edgar Edmund, Green Venture Tanzania, a créé une méthode pour transformer les matières plastiques recyclées trouvées dans la rue en blocs de construction durables. Sa vision à long terme a impressionné le panel panafricain des juges et son modèle commercial a montré du potentiel en matière d'impact significatif et durable. Victoria, fondatrice de Bizkidz, un jeu de société visant à enseigner aux élèves la culture financière, a elle été sélectionnée parmi 219 candidatures de son pays natal. Dans sa présentation aux juges, elle a montré un grand potentiel en matière de leadership et son engagement pour la création d'emplois.

Le lauréat du Prix pour le secteur de l'agriculture, sponsorisé par la Fondation Louis Dreyfus, est Ignatius Ahumuza, d'Ouganda, fondateur d'Art Planet Academy. Ignatius est déjà un exemple à suivre et prouve que le secteur agricole peut offrir des moyens de subsistance durables et épanouissants pour les jeunes à travers toute l'Afrique. L'objectif d'Art Planet Academy est d'étendre la formation agricole dans les communautés rurales pour améliorer les compétences des fermiers et la sécurité alimentaire. Ceci est un exemple de la manière dont une personne passionnée, travailleuse et dynamique de 21 ans peut contribuer au développement économique de son pays.

« Rencontrer les nouveaux lauréats du Prix Anzisha est toujours un grand honneur. Leur motivation et leur engagement à améliorer la vie de leur famille, communauté et nation sont admirables et inspirants », a déclaré Koffi Assouan, responsable de programme chez Mastercard Foundation. « L'entrepreneuriat est un facteur de croissance économique important sur l'ensemble du continent. À leur retour chez eux, ces finalistes seront des modèles de réussite pour la nouvelle génération et l'inciteront à réaliser ses rêves.

Le Prix Anzisha est un partenariat entre African Leadership Academy et The Mastercard Foundation. Les 15 finalistes du Prix Anzisha ont été sélectionnés parmi un vivier de candidats de plus de 800 entrepreneurs provenant de plus de 32 pays africains. Les finalistes et jeunes chefs d'entreprise ont été honorés lors d'une cérémonie exclusive et sur invitation, le 24 octobre 2017 à Johannesbourg. Les 15 finalistes ont présenté leur projet à un panel de juges après avoir passé 10 jours en atelier accélérateur d'entreprises afin de renforcer leurs bases commerciales. Ils rejoignent un groupe d'anciens lauréats riche de plus de 70 personnes et ils recevront un accompagnement continu en matière de conseil pour l'entreprise, d'accès aux spécialistes, et d'accès aux opportunités de travail en réseau visant à permettre la croissance durable de l'entreprise.

«Les jeunes entrepreneurs africains tels que les lauréats du Prix Anzisha démontrent la nécessité pour les organismes pour la jeunesse de promouvoir et de proposer aux jeunes une orientation continue vers l'entrepreneuriat et le travail indépendant. Ibrahima est la preuve que l'entrepreneuriat et le travail indépendant sont essentiels pour atteindre une croissance intelligente, durable et inclusive. », déclare Lerato Mdluli, responsable de programme du Prix Anzisha.

Les candidatures pour le prochain Prix Anzisha ouvriront le 15 février 2018. Nous acceptons toute l'année les nominations de jeunes entrepreneurs prometteurs.

Daniel Coulibaly

 

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Quelque 28% des 400 millions d’Africains en âge de travailler ont un emploi stable et l’écrasante majorité de ces actifs œuvrent toujours dans l’informel, selon le constat amer fait par le ministre guinéen du Travail et de l’Emploi, Damantang Albert Camara, mercredi à Conakry, lors de la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale du Forum tripartite du dialogue social de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

« Sachant que chaque année entre 10 et 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, d’ici 2020, quelque 122 millions de nouveaux demandeurs d’emploi arriveront sur ce marché, alors qu’au rythme actuel le continent africain ne devrait créer que 54 millions de postes à occuper », a déclaré M. Camara, cité dans un communiqué de presse de la CEDEAO transmis jeudi à l’AIP.

Pour lui, cette rencontre permettra de traiter des questions d’actualité relatives au dialogue social, de présenter les nouveautés en matière de politiques régionales, de partager les expériences nationales en matière de négociation collective, d’élaborer et de réviser des plans d’action du Forum.

Pour sa part, la commissaire chargée des Affaires sociales et du Genre de la Commission de la CEDEAO, Dr Fatima Dia Sow, a rappelé aux participants que le Forum est un cadre d’échanges mais aussi de décisions, que les représentants gouvernementaux et les partenaires sociaux doivent mettre à profit afin que des mesures soient prises aux plans politico-institutionnel et juridique pour renforcer le dialogue social en Afrique de l’Ouest.

Procédant à l’ouverture de l’assemblée générale du Forum, le Premier ministre guinéen, Mamady Youla, a évoqué les principaux objectifs, à savoir promouvoir le dialogue social et le tripartisme, dans le but de prévenir et de résoudre les éventuels conflits qui pourraient naître lors des relations sociales dans les Etats ouest-africains parfois fragiles.

Le Forum tripartite du dialogue social de la CEDEAO a été établi en 2011 pour la mise en œuvre de la politique de travail et de l’emploi et son Plan d’action stratégique dans l’espace communautaire. Il vise principalement à promouvoir le dialogue social et le tripartisme afin de prévenir et de résoudre les conflits, à favoriser la paix et la stabilité sociales, à stimuler le développement socio-économique et l’intégration aux niveaux national et régional. L’édition 2017 est placée sous le thème « investissons dans la résilience côtière pour un avenir prospère en Afrique de l’Ouest ».

AIP

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Sangafowa Mamadou a révélé, mercredi, que 62 milliards de FCFA ont été mobilisés pour la mise en œuvre de l’épineuse problématique de la loi sur le foncier rural, rapporte l'AIP.

Ce montant de 62 milliards FCFA englobe l’appui budgétaire de l’Union Européenne obtenu à hauteur de 37 milliards et la contribution de la Banque mondiale pour un montant de 25 milliards, qui seront consacrés à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.

Coulibaly Sangafowa s’exprimait après les échanges avec les acteurs du secteurs privé lors de la 4e édition des rencontres sectorielles organisées par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP) qui s’est déroulé au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire autour du thème « Dialogue public-privé constructif pour un secteur agricole performant ».

Il a également rassuré ces derniers que des services compétents effectuent des formations de mise en œuvre des agents de force en charge de contrôle pour éradiquer l’existence des produits frauduleux sur le territoire.

Selon la secrétaire exécutive du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), le choix du secteur de l’agriculture pour cette 4e édition des rencontres sectorielles, outil essentiel d’animation du Dialogue privé-public (DPP), se justifie par la volonté de vulgariser l’arsenal important des réformes initiées par le ministère à travers le programme national d’investissement agricole.

Près de 50 recommandations gravitant autour de quatre thématiques à savoir, la fiscalité et la parafiscalité, l’environnement des affaires, la formation et le financement ont été soulevés pour améliorer la contribution des acteurs privés dans le secteur agricole.

Se félicitant de la pertinence des recommandations, le ministre Sangafowa envisage de les inscrire dans les actions prioritaires du gouvernement afin de hisser le secteur agricole au rang de performance dans un cadre harmonisé participatif et inclusif.

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A l’issue du conseil des ministres du mercredi 29 juillet 2015, le Gouvernement ivoirien avait annoncé que les parents qui violent la Loi qui impose la scolarisation obligatoire de six à 16 ans, pourront subir une peine de prison de deux à six mois et une amende pouvant aller jusqu’à 500.000 F CFA (762 euros) ou l’une ou l’autre de ces deux peines seulement, et que cette mesure devrait entrer en vigueur dès la rentrée  2015-2016.

Le mercredi 24 juillet 2013, le Gouvernement a fait savoir qu’à compter du 5 août 2013, tout mendiant ou vendeur ambulant chopé à un carrefour de la ville d’Abidjan assumera les conséquences qui en découlent. L’article 190-nouveau du Code pénal ivoirien de juillet 1995, stipule que « toute personne qui est capable d’exercer un travail rémunéré et qui se livre habituellement à la mendicité est punie d’un emprisonnement de trois à six mois et peut être frappée pendant cinq ans d’interdiction de séjour, ou d’interdiction du territoire de la République, ou d’interdiction de paraître en certains lieux ».

En cette année scolaire 2017- 2018, l’ont voit encore aux abords des grandes voies, des rues et de certaines mosquées d’Abidjan des parents qui par ignorance ou par défi de ces lois, forment leurs progénitures à la mendicité  au lieu de les diriger vers les bancs de l’école.

Dans certains quartiers de Cocody, le quartier chic d’Abidjan, dont les alentours de la mosquée de la Riviera Golf, ce phénomène est observé. La Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, entrée en vigueur le 2 septembre 1990, stipule en son article 28 que « les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances, ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ».

La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention  le 4 février 1991. En la ratifiant, elle s’est engagée à faire de la protection de toutes les personnes âgées de moins de 18 ans, une priorité gouvernementale et à rendre compte chaque cinq ans, auprès des Nations Unies de l’application de ladite convention dans le pays.

Fort de ce constat, l’on s’interroge sur la pertinence et l’effet des mesures prises pour obliger les parents à scolariser leurs enfants en vue de leur offrir l’alternative de s’offrir un lendemain meilleur autre que l’expertise en mendicité.

Formés au métier de la mendicité

Enfants mendiants

 

Des enfants de bas âge sont utilisés par leurs parents pour exercer la pression morale nécessaire pour susciter la pitié et se faire plus d’argent. En parcourant certaines grandes artères d’Abidjan, l’on rencontre ces mômes qui par temps froid ou chaud, respirent la poussière ou traînent dans la boue aux côtés de personnes adultes. Avec des bols en main ou déposés par terre, on les spécialise à préparer leur avenir en comptant sur l’aumône des passants.

Au carrefour de la Riviera III rond-point Orca Déco, une mendiante interrogée par l’AIP justifie son action. « Mes filles ont deux ans, mon mari sait que je viens ici avec les enfants. Je n’ai pas envie de prendre crédit et puis je ne pourrai pas rembourser. Pour le moment, je préfère venir au bord de la route, c’est mon gagne pain. Quand les enfants vont grandir, je vais trouver une autre solution », a rétorqué la dame qui a préféré taire son nom.

La Convention de 1989 stipule en son article 32 que les États signataires reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques (…).

Quand bien même la mendicité n’est pas « un travail très physique », les enfants sont exposés contre leur gré à des conditions de vie néfastes à leur santé et à leur épanouissement. De façon  psychologique, on les prépare à fouler au pied les valeurs de l’amour du travail, de la persévérance, du courage  en vue de pour venir à bout de la dépendance et de la pauvreté.

Par l’entremise de la Première dame Dominique Ouattara, l’Etat ivoirien s’évertue à lutter contre les pires formes de travail des enfants (PFTE) dont ceux pratiqués dans la cacaoculture. En ce 21ème siècle, la mendicité imposée aux enfants devrait être considérée comme une PFTE, que l’Etat dans sa mission régalienne, devra éradiquer effectivement.

AIP

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