Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Recevant une délégation des parlementaires coréens, lundi, à Abidjan, le président du Sénat Jeannot Ahoussou-Kouadio a précisé que  la Côte d’Ivoire gagnerait à s’inspirer du modèle économique et social de ce pays.

«Il y a lieu de rappeler qu’en 1970, la Corée était au même niveau de développement que la Côte d’Ivoire. La Corée a connu la colonisation, la guerre, les coups d’Etat. Mais le peuple, coréen a su tirer les leçons de ces crises pour se mettre résolument au travail pour aller vers son développement économique. Notre pays gagnerait à s’inspirer du modèle économique et social de la Corée », a-t-il indiqué.

Le président du Sénat a appelé les ivoiriens à sortir des débats politiques pour se pencher sur le bien-être des ivoiriens. « Nous devons penser autrement la Côte d’Ivoire pour qu’elle soit un modèle », a-t-il suggéré.

Il a précisé que le rôle essentiel du Sénat est de prendre en compte les collectivités territoriales, notamment les communes et les régions en dehors de son rôle traditionnel de votation au même titre que l’Assemblée nationale.

Pour sa part, le vice-président de l’Assemblée nationale de la République de Corée, Lee Ju Young a exprimé sa volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire dans ses actions de développement. Il a souligné que son pays et la Côte d’Ivoire collabore étroitement dans le domaine des infrastructures et d’autres domaines.

Le Sénat ivoirien a décidé d’instituer un cadre de coopération avec le parlement coréen pour la redynamisation des relations.

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Le président du conseil régional du Bounkani, Hien Philippe, pense que la construction d’infrastructures hydrauliques dans la région, annoncée par le ministre Laurent Tchagba, va améliorer le problème de la scolarisation de la jeune fille dans cette partie du pays.

”La jeune fille, qui était obligée d’accompagner sa mère à des dizaines de kilomètres pour espérer ramener de l’eau pour toute la maisonnée et toute la journée, aura le temps désormais de pouvoir rester en classe pendant que sa mère s’occupe de l’eau qui est à proximité de sa maison’,’ a-t-il souligné, samedi lors la visite du ministre Laurent Tchagba a qui il a, au nom des populations du Bounkani, adressé les remerciements pour les chantiers prévus en matière d’hydraulique dans cette région.

Dans un entretien accordé à l’AIP, au terme de sa visite dans le Bounkani, le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba a levé un coin de voile sur les chantiers du gouvernement dans la région en matière d’hydraulique.

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Les neuf enfants victimes de trafic, qui avaient été recueillis par la direction régionale du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant d’Aboisso, ont été rapatriés au Burkina Faso, leur pays d’origine,  appris l’AIP, lundi.

Ils ont été conduits à la frontière ivoiro-Burkinabè, à Niangologo, par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en collaboration avec l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, le 27 décembre 2018, a révélé la direction régionale dudit ministère.

Le Gouvernement burkinabé, qui avait pris les mesures pour retrouver leurs parents, les a accueillis à cette frontière. Il se chargera de leur socialisation, a-t-on appris.

Ces enfants avaient été pris en charge par le Ministère de la femme, de la Famille et de l’Enfant après que celui qui les convoyait ait été arrêté par la gendarmerie d’Aboisso. Ces neuf  enfants burkinabè avaient déjà travaillé dans une mine d’or à Bafia, dans le département d’Aboisso (Sud ivoirien).

Sawadogo Karim, le trafiquant  était en partance avec eux pour la mine d’or d’Angovia (département de Bouaflé, Centre-Ouest), lorsque la gendarmerie  d’Aboisso les a arrêtés lors d’un contrôle de routine, le 23 novembre 2018. Il a été jugé et condamné à trois ans de prison ferme. Quant aux neuf enfants, ils avaient été placés dans une famille d’accueil à Assouba.

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Pr Bakayoko-Ly Ramata, leur avait rendu visite le 16 décembre 2018, rappelle-t-on.

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Dans son rapport annuel sur les inégalités mondiales publié lundi, à la veille de l’ouverture du 49e Forum économique mondial de Davos, en Suisse, l’ONG Oxfam révèle que les 26 milliardaires les plus riches ont autant d’argent que la moitié de l’humanité, soit 3,8 milliards de personnes les plus pauvres de la planète.

“Le fossé qui s’agrandit entre les riches et les pauvres pénalise la lutte contre la pauvreté, fait du tort à l’économie et alimente la colère dans le monde”, écrit la directrice exécutive d’Oxfam International, Winnie Byanyima.

Les chiffres d’Oxfam se fondent sur les données publiées par la revue Forbes et la banque Crédit suisse, une méthodologie qui est contestée par des économistes.

Pour réduire les inégalités, Oxfam appelle à taxer les plus riches. Les gouvernements “doivent s’assurer que les entreprises et les plus riches paient leur part d’impôts”, a-t-elle ajouté.

La fortune de l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, le patron d’Amazon, a atteint 112 milliards de dollars l’an dernier, ce qui corresponde à 1% du  budget de santé de l’Ethiopie, souligne l’ONG.

Oxfam note que le nombre de milliardaires a doublé depuis la crise financière de 2008, constatant que “les riches bénéficient non seulement d’une fortune en pleine expansion, mais aussi des niveaux d’imposition les moins élevés depuis des décennies”.

Le Forum économique mondial (WEF, World Economic Forum) se tient de mardi à vendredi à Davos.

AIP

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Airbus et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) ont annoncé le top 10 des tech start-ups africaines qui participera au dernier programme d'accélération d'Airbus Bizlab #Africa4Future. Elles ont été sélectionnées à l'issue d'une présentation publique ouverte devant des experts, des investisseurs potentiels, les médias et d'autres parties prenantes dans la capitale kenyane, le 17 janvier 2019.

La première position de ce top 10 des Tech Start-ups africaines est occupée par Astral Aerial (Kenya) – utilisation de drones pour le transport de fret humanitaire, la surveillance et les interventions d'urgence. La start-up ivoirienne, Côte d’Ivoire drone, spécialisée dans la fabrication locale de drones pour diverses applications, arrive en deuxième. Les autres finalistes sont : 3. Elemental Numerics (Afrique du Sud) – application des technologies de dynamique des fluides informatiques à la conception de machines et de composants, allant des avions aux valves cardiaques. 4. Lentera Limited (Kenya) – application de capteurs à distance pour la surveillance et la transmission de données environnementales afin de permettre une agriculture plus efficiente et plus intelligente. 5. Maisha ICT Tech PLC (Ethiopie) – déploiement de drones fabriqués localement pour l’acheminement de médicaments, de sang et d’articles de soins médicaux dans des zones rurales et isolées. 6. MamaBird (Malawi) – fourniture d'une plateforme pour aider les gouvernements, les ONG et d'autres organisations à livrer des produits de premiers secours aux communautés éloignées. 7. Map Action (Mali) – une solution offrant une cartographie urbaine en ligne en temps réel permettant d'identifier les problèmes affectant l'approvisionnement en eau, l'hygiène et l'assainissement. 8. MobiTech Water Solutions (Kenya) – une solution de surveillance de l'eau en ligne en temps réel qui permet aux entreprises, aux particuliers et aux fournisseurs de services d'eau d’assurer la gestion de l'eau disponible à l'aide d'un tableau de bord et d'une messagerie instantanée basés sur une application. 9. Track Your Build (Nigéria) – un nouvel outil de gestion d'infrastructure pour la construction et les opérations. 10. WiPo Wireless Power (Afrique du Sud) – propose des chargeurs d'alimentation sans fil fiables et pratiques pour les entreprises, les centres de conférence, les aéroports, les restaurants et autres lieux pour permettre le rechargement des appareils mobiles, ordinateurs portables et drones.

Il faut souligner que ces start-ups ont été sélectionnées parmi 314 candidatures représentant 19 pays africains qui avaient été reçues lors de l’ouverture du concours en octobre 2018 et évaluées par un panel constitué d'experts Airbus et d'autres experts indépendants.

Le programme vise à encourager et soutenir l’entrepreneuriat en Afrique. La population jeune et de plus en plus techno-expérimentée du continent sera probablement le moteur du développement socio-économique de l’Afrique. Le concours identifie le groupe d’entrepreneurs talentueux africains utilisant des solutions innovantes basées sur l’aéronautique et l’espace pour relever les défis les plus pressants du continent, tels que les transports, l’agriculture et les soins médicaux. En tant qu'accélérateur mondial pour l'industrie aéronautique et spatiale, Airbus Bizlab convient parfaitement à aider les start-ups africaines à transformer des idées innovantes en succès commerciaux viables. Par ce moyen, cet accélérateur renforce l’engagement de l’industrie aéronautique et spatiale auprès des innovateurs et des entrepreneurs en matériel et logiciels informatiques en Afrique, tout en aidant à encourager la création d’écosystèmes entrepreneuriaux concurrentiels sur le continent. L’événement de Nairobi lance un programme intensif d’incubation et d’accélération de business de six mois comprenant des activités techniques, commerciales et de mentorat en France, en Allemagne et en Afrique du Sud. Ce programme inclut des ateliers et des sessions de coaching avec des experts Airbus, des coaches de Make-IT in Africa de la GIZ, de MEST and d’Innocircle. Le programme se terminera par des événements "Demo Day" lors du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget et par un événement spécial qui aura lieu en Allemagne du 19 au 26 juin, au cours duquel les finalistes lanceront leurs produits.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé restent en prison. Les juges de la chambre d’appel de la CPI à la majorité ont ordonné leur maintien en détention ce vendredi. Ce nouveau rebondissement fait suite à l’appel déposé par la procureure au lendemain de l’acquittement de l’ex-président ivoirien et de l’ex-leader des Jeunes Patriotes.


Le maintien de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a été décidé à la majorité de juges de la cour d‘appel de la CPI. Sur 5 juges, trois ont été favorables à ce maintien et deux contre. Les trois juges estiment qu’il y a des « raisons exceptionnelles » de les maintenir en détention, le temps que la Chambre rende sa décision sur l’appel du procureur.

Ce qu’il faut comprendre par cette décision, c’est que la chambre d’appel veut éviter d’avoir à « interpeller de nouveau » Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, si le prochain appel de la procureure sur le fond du dossier est accepté dans quelques mois.

Ainsi donc, « cette détention », malgré l’acquittement est « temporaire », fait savoir la chambre d’appel.

La procureure a donc jusqu’au 23 janvier pour déposer ses arguments concernant sa décision de faire appel sur la remise en liberté des deux acquittés. La défense et les parties civiles ont ensuite jusqu’au 29 janvier pour faire parvenir leur réponse argumentée.

Une audience est prévue le 1er février devant la chambre d’appel : il s’agira d’une discussion entre chaque partie, devant les cinq juges de cette chambre. Aucune date de délibéré n’a pour le moment été fixée, dit-on.

Pour rappel, le juge Cuno Tarfusser de la CPI a prononcé l’acuqittement et la liberté immédiate de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé accusés de crimes contre l’humanité, le mardi 15 janvier 2019. Dans la matinée du mercredi, la procureure a annoncé sa volonté de faire appel, affirmant qu’il existe des « raisons exceptionnelles » de s’opposer à la libération des deux accusés. Sa demande qui consistait à maintenir en détention Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a été rejetée par les juges. Mais tard dans la nuit du jeudi, la procureure Fatou Bensouda, a obtenu, après un nouvel appel, la suspension de la mise en liberté immédiate des deux prisonniers.

Ce vendredi, la procureure a obtenu leur maintien en détention jusqu’en février, où se tiendra une nouvelle audience pour statuer sur leur liberté définitive ou provisoire(en attendant la réponse des 5 juges de la Chambre d'appel à l'appel de la procureure sur le fond du dossier.

 

Daniel Coulibaly

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé à la nomination de vingt-neuf(29) nouveaux ambassadeurs ivoiriens. Elles ont été nommées la semaine dernière sur proposition du ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon- Tanoh. voici la liste complète des personnes concernées:


1- Diarrassouba Mifougo Youssouf
2- Masséré Touré épouse Koné
3- Koffi Yeboué Hippolyte
4- Sahy Claude Soumahoro
5- Ouattara Tamakolo
6- Koné Deh Moussa
7-Ahoussi Koua Séverin (à titre exceptionnel)
8- Bailly Niagri Guillaume
9- Yapi née Bah Halley Christine (à titre exceptionnel)
10- Assamoi née Traore Aminata Victorienne
11- Moriko Tiémoko (à titre exceptionnel)
12- Koffi Broyé Ralph Enneric
13- Mamadi Diane (Ambassadeur itinérant avec résidence à Abidjan)
14- Gba Serges
15- Moulot Coffi Moïse Jean-Louis
16- Kindia Étienne
17- Yao Allou Lambert
18- Dibi Bongro Zephirin
19- Bakayoko Check Ibrahim
20- Amani Affoue Sara
21- Touré Sidi Tiemoko
22- Saha Michel (à titre exceptionnel)
23- Mahan Gueu Paul (à titre exceptionnel)
24- Coulibaly Amadou (à titre exceptionnel)
25- Zabavy François-Xavier (à titre exceptionnel)
26- Fanny Moussoukoura Chantal (à titre exceptionnel)
27- Koné Sakaria (à titre exceptionnel)
28- Gleglaud Kouassi Yao Filbert
29- Maes Ennio

 

Daniel Coulibaly

 

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Martin Fayulu arrivé en deuxième position(34,83%) à la présidenteille du 30 décembre 2018, selon les résultats provisoires proclamés par la commission électorale nationale indépendante(CENI), donnant Félix Tshisekedi élu avec 38,57% des suffrages exprimés, a contesté la victoire de ce dernier au cours d’une conférence de presse dans la capitale congolaise.

Selon lui, il a remporté la présidentielle avec 61% des voix contre 18,86% pour Félix et 18,49% pour Emmanuel Ramazani, le candidat du camp présidentiel. Fayulu fonde sa victoire sur les résultats des PV qu’il a en sa possession, et se fie également aux résultats de la conférence épiscopale nationale du Congo(CENCO).

C'est pourquoi, il accuse Félix Tshisekedi d’avoir passé un accord avec Joseph Kabila pour être proclamé vainqueur. Ce qu’il a qualifié de « hold-up électoral ». Martin Fayulu soutient, également, avoir déposé un recours à la Cours constitutionnelle pour l’annulation des résultats donnants M. Tshisekedi vainqueur de la présidentielle.

En attendant, la proclamation des résultats définitifs par la Cours constitutionnelle, la tension est toujours vive dans la capitale congolaise.

 

Daniel Coulibaly

 

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Honorat de Yedagne, ex-directeur général de Fraternité Matin, a invité la jeunesse ivoirienne à plus de conviction dans son engagement politique, vendredi, à l’occasion d’un atelier d’échanges sur la participation politique des jeunes, à Abidjan.

Cet atelier organisé par la Fondation Friedrich Naumann en marge des « états généraux de la jeunesse » initiés par le ministère ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes du 9 au 11 janvier, avait pour but de porter des réflexions sur la participation et la représentation politique des jeunes dans le jeu politique.

Pour Honorat de Yedagne, la Côte d’Ivoire est à l’image de tous les pays africains confrontés à d’énormes défis, notamment politiques, sociaux, culturels et économiques.

«Rien ne peut s’obtenir par les pays africains sans changement. Les jeunes doivent avoir de la conviction pour refuser l’ordre établi qu’on veut leur imposer. La société ivoirienne a besoin des hommes de conviction. Chacun doit prendre sa part dans la construction du pays », a-t-il affirmé.

Et cela passe par une véritable conviction politique. C’est pourquoi, M. Yedagne a exhorté les jeunes à ne pas être passifs à la marche de la société. « Pas de droit à l’indifférence, mais à la différence », a-t-il dit. Car la société « se construit avec des hommes débouts comme un arbre. Avec des racines, un tronc et des feuillages. Un homme sans racines ne peut pas résister au choc de la vie. On est homme que quand on est debout », a-t-il ajouté.

L’ancien directeur de Fraternité Matin a, en outre, exhorté à l’intégrité dans cette conviction politique. Avant de relever plusieurs maux telle que la corruption et l’impunité qui, depuis des années, gangrennent la société ivoirienne. « Les ivoiriens se ressemblent, parce que la corruption les rassemble », a-t-il ironisé.

Il a donc plaidé à l’instauration d’un nouveau pacte social contre l’impunité, la corruption et pour la démocratie.

De son côté, le chargé de programmes de la Fondation Friedrich Naumann, Magloire N’Dehi, s’exprimant au nom du représentant Afrique de l’ouest de la Fondation, a souligné l’engagement de celui-ci à accompagner le gouvernement ivoirien dans sa politique d’autonomisation des jeunes.thumbnail

« Chacun peut prendre sa part dans la gestion des affaires publiques », a-t-il souligné, poursuivant qu’aucune démocratie ne peut être fonctionnelle sans des citoyens formés politiquement.

Les recommandations de cet atelier ont été présentées à la cérémonie de clôture des « états généraux de la jeunesse » au Palais de la culture de Treichville.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Kouamé Konan N’Sikan, fondateur de l’Union des transports de Bouaké (UTB) est mort dans la nuit du mercredi à jeudi à Abidjan, des suites d’une maladie. M. N'Sikan est décédé à la Polyclinique internationale Sainte Anne Marie ( PISAM) d'Abidjan, selon des proches. Ce décès intervient après celui de son épouse, qu'il a entérrée, il y a un mois.

Kouamé Konan N’Sikan est natif de Diabo, une ville ivoirienne située dans le département de Botro, au centre du pays, et à 15 kilomètres de Bouaké. Enfant de paysans, il n’est pas allé à l’école. Il commence d’abord l’élevage de poulets à l'adolescence(16 ans). Après, il s’est lancé dans l'achet de produits agricoles. Il a été mécanicien, bagagiste et apprenti-chauffeur, avant d’acquérir son premier véhicule qu’il a lui-même conduit.

C’est finalement en 1984 qu’il va fonder UTB, aujourd’hui l’une des entreprises de transport les plus dynamiques de la Côte d’Ivoire, employant directement ou indirectement des milliers de personnes. Ex-député (PDCI) de Diabo, il s’était inscrit à des cours d’alphabétisation et avait atteint le niveau de la Terminale. L'octagénaire était l'homme le plus riche de Bouaké et l'une des plus grandes fortunes ivoiriennes. Kouamé Konan N’Sikan était devenu un modèle de réussite et une fierté pour la Côte d’Ivoire, et la sous-région. 

 

Daniel Coulibaly

 

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