Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Conférence des chefs  d’Etat et de Gouvernement (CCEG) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) réuni pour sa 21ème session ordinaire à Abidjan le 12 juillet, a engagé l’Union à poursuivre les réformes en vue de respecter  les critères de convergence pour l’adoption de la nouvelle monnaie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) appelée Eco.

«Conformément aux conclusions du sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la Cedeao à Abuja le 29 juin 2019, la conférence réaffirme l’approche graduelle pour la mise en œuvre de la monnaie unique privilégiant le démarrage en 2020 avec les pays qui respectent les critères de convergences tandis que les autres pourront se joindre ultérieurement », a précisé Abdallah Boureima, président de la Commission de l’UEMOA, lisant le rapport final de la rencontre d’Abidjan. Il a également félicité les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ladite monnaie

Tout en saluant les progrès réalisés par l’ensemble des Etats membres de l’Uemoa, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA a exhorté les pays de l’Union à poursuivre les réformes en vue de respecter ensemble les critères de convergence pour l’adoption de l’Eco.

A ce titre, la conférence a donné mandat au président de la République de la Côte d’Ivoire, président de la  CCEG Alassane Ouattara en vue de poursuivre le processus conduisant les pays de l’UEMOA à l’adoption de la monnaie unique.

Clôturant les travaux de la 21ème session ordinaire  de  la  CCEG de l’UEMOA, le Président  Ouattara s’est félicité des bonnes  performances enregistrées par les Etats de l’UEMOA ces dernières années avec un taux de 6,6% en 2018.

Il a souhaité que tous les engagements régionaux soient tenus pour que la croissance profite à toutes les couches sociales.

La CCEG est l’organe suprême  qui définit les grandes orientations de la politique de l’Union. Selon l’article 17 du traité de  l’Union,  elle se  réunit  au  moins  une fois  par  an.  La  Conférence  nomme  les présidents et les membres des organes et institutions de l’Union.

M.J        

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Initiée par l’Organisation des Nations Unies, la 33ème Journée mondiale de la population porte sur le thème «25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement : Accélérer la promesse ».

Elle constitue une opportunité pour le Gouvernement ivoirien de communiquer sur l’efficacité des interventions, et de renforcer le plaidoyer pour la mobilisation des soutiens nécessaires à l’accélération de la réalisation des initiatives déjà prises dans tous les domaines et plus particulièrement en faveur des jeunes.

Dans une Déclaration publiée jeudi, la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, explique que le Gouvernement est parfaitement conscient des attentes des populations qui demeurent fortes dans le domaine des politiques et de l’action sociales. C’est pourquoi, souligne-t-elle, sous la houlette du Président Alassane Ouattara, le Programme Social du Gouvernement a été lancé afin d’accentuer le niveau des investissements stratégiques visant à accélérer la réalisation des 88 engagements pris en faveur du bien-être des populations.

En termes de bilan, la Côte d’Ivoire a réalisé, de 1994 à 2018, des progrès très significatifs. Puisque 84% de ses engagements sont potentiellement réalisables à l’horizon 2030, poursuit-elle. La plupart des engagements réalisables dépendent, en effet, de réformes législatives et institutionnelles ou de la mise en œuvre de programmes et projets de population.

Pour la question de résultats obtenus au cours de ce quart de siècle d’action, des efforts probants ont été réalisés. Entre autres sur la dignité et l’égalité, l’éducation et la formation, la promotion et l’insertion des jeunes, la santé, les lieux et la mobilité, la gouvernance des questions de population et de développement, l’environnement, la production des données statistiques, la coopération internationale et le partenariat, a relevé la ministre..

Elle rappelle qu’en Côte d’Ivoire, le renforcement du développement du capital humain et du bien-être social est érigé en priorité, comme l’atteste le deuxième axe stratégique du Plan National de Développement pour la période 2016 – 2020.

Pour rappel, la dernière Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire, en Egypte, en 1994, a proposé aux Gouvernements et Administrations d’intégrer systématiquement les questions de population dans les politiques et programmes de développement. L’objectif était d’établir la corrélation entre les dynamiques démographiques et l’amélioration des conditions de vie des populations, en particulier, celles des femmes.

M.J

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La traditionnelle cérémonie de récompenses des Meilleurs artisans Africains de l’émergence prend son envol pour ce samedi 20 juillet 2019 à l’ivoire golf club d’Abidjan cocody. Pour l’arrêt de sa 3eme édition de son dîner gala avec pour thème: ‘’programmes sociaux du gouvernement impact sur les populations défis et perspectives’’ 

Pour le Promoteur de cet événementiel et par ailleurs Président Directeur Général du groupe RECOR inter, Paul Cesar Ehouman, il s’agit d’encourager et de célébrer le mérite dans toute sa splendeur et sa sincérité.  

C’est pourquoi, parmi les retenus du jury RECOR inter  figure Abeille groupe,  une filiale en Côte d'Ivoire du géant turc Sanko fondé en Turquie dans les années 1904. Cette présence de plus 114 ans à favorisé un essor dans la cimenterie, l’aviation, la construction, le textile et l’industrie. Depuis 2010 ce groupe opère en Afrique et notamment dans le béton prêt à l’emploi pour un investissement de plus de 14 milliards et plus de 200 employés.

Abeille groupe a une particularité, c’est d’avoir réussi à fidéliser sa clientèle à du béton de qualité avec ses infrastructures de pointes. C’est à cette fin que le jury Recor inter lui a décerné le Prix Panafricain de la Meilleure entreprise de production de béton qualité et dérivés.

Aux côtés d’Abeille groupe, le laboratoire de bâtiments et de travaux publics LBTP. Une vieille maison de réalisation  et d’accompagnement de chantiers de constructions et autres infrastructures pour le compte principalement du gouvernement. Mais aussi du secteur privé.

Première entreprise de laboratoire BTP qui fait de bonne recette et qui peut se targuer d’être certifié ISo 90001.elle est sous la houlette du Directeur général, Jean Claude Kouassi Kouassi  nommé en 2017 à poursuivre la réalisation et le développement des chantiers initié par le gouvernement Amadou Gon  Coulibaly en matière d’expertise en bâtiment de contrôle  et qualités, de matériaux de construction. Ainsi que les installations électriques.

Le LBTP rayonne. Il a favorisé la solidité et la tenue des délais d’ouvrages des promesses du Président de la république SEM Alassane Ouattara. C’est pourquoi, un prix de meilleure entreprise de laboratoire BTP de l’Afrique de l'Ouest lui a été décerné. 

Source Serom Recor 

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RFI lance la quatrième édition du concours « RFI Challenge App Afrique » qui vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2019* sur le site Internet dédié : appafrique.rfi.fr

Les trois finalistes seront invités à présenter leur projet en décembre prochain à Dakar, au Sénégal, devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide qui les mettra à l’honneur dans une émission spécialement délocalisée dans la capitale sénégalaise. Le lauréat se verra financer le développement de son projet.

A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains. ENGIE AFRICA, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération.

Les trois premières éditions visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018). 

 

Source : RFI

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Les épreuves écrites du Baccalauréat, session 2019, ont débuté ce lundi, sur toute l’étendue du territoire national, a constaté l’AIP.

Le lancement officiel de ces épreuves écrites s’est déroulé dans le département de Dabou, en présence de la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.

Dans le département de Biankouma, le lancement des épreuves écrites du baccalauréat session 2019 a eu lieu au lycée moderne de Biankouma, centre de composition pour 721 candidats.

Le président du jury, Dr Koffi Simplice Yao, a réitéré l’interdiction des supports numériques dans le centre. Il a également conseillé aux surveillants d’agir avec rigueur et professionnalisme pour des examens propres.

A Bonon, ce sont 700 candidats qui sont à l’assaut du baccalauréat. Procédant au lancement, le sous-préfet, Tiéné Segbé a prodigué de sages conseils aux différents candidats et insisté sur le fait qu’ils doivent chasser de leur esprit tout acte de tricherie.

La direction régionale de Soubré a enregistré 7308 candidats, dont 4913 garçons et 2395 filles répartis dans 12 centres dont sept à Soubré, trois à Méagui, un à Buyo et à Méagui. Le préfet de région, Koné Messemba, qui a procédé au lancement officiel des épreuves dans une salle témoin, a encouragé les candidats à travailler dans la confiance pour réussir leur examen.

A Oumé, 1975 candidats composent dans le calme. Des stratégies ont été mises en place pour décourager toutes tentatives de fraude et de tricherie et empêcher l’usage du cellulaire, ont rassuré les présidents de Jury.

Le corps préfectoral de Toumodi, avec à sa tête le préfet intérimaire Kouamé Bouaki, a sillonné les trois centres d’examen pour encourager les candidats mais également les surveillants à éviter la fraude.

Au total, 258 candidats composent au lycée moderne de Prikro, le seul centre de composition la ville. Le préfet du département de Prikro, Carmelle Aman Chia, a invité les candidats à ‘’tirer’’ les leçons des dernières sanctions infligées aux acteurs pris en flagrant délit de tricherie lors des épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), dans certaines villes.

Au total, 273 000 candidats, sur l’ensemble du territoire national, affrontent les épreuves écrites du baccalauréat dans 244 salles, apprend-t-on.

 

AIP

 

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La Chambre recevra les observations des parties et des participants concernant la possible peine et organisera une audience séparée

Aujourd'hui, le 8 juillet 2019, la Chambre de première instance VI de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré M. Bosco Ntaganda coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, commis en Ituri, en République démocratique du Congo (RDC), en 2002-2003. La Chambre de première instance VI, composée du juge Robert Fremr, juge président, de la juge Kuniko Ozaki et du juge Chang-ho Chung, a annoncé son jugement lors d'une audience publique tenue dans la salle d’audience I au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas).

Constatations : Pour prendre sa décision, la Chambre a examiné tous les éléments de preuve soumis au cours du procès, notamment des documents, des témoins oculaires et des témoins privilégiés.

La Chambre de première instance VI a constaté que l’Union des Patriotes Congolais (UPC) et son aile militaire, les Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC), ont été impliqués à tout moment dans au moins un conflit armé non international contre une partie adverse, en Ituri, district de la RDC, du 6 août 2002 au plus tard au 31 décembre 2003 ou vers cette date.

La conduite de l'UPC / FPLC contre la population civile était le résultat attendu d'une stratégie préconçue visant la population civile. Les crimes ont été commis conformément à une politique de l'UPC / FPLC. M. Ntaganda exerçait une fonction militaire très importante au sein de l'UPC / FPLC.

Dans ce contexte, la Chambre de première instance VI a déclaré M. Ntaganda coupable de crimes contre l'humanité (meurtre et tentative de meurtre, viol, esclavage sexuel, persécution, transfert forcé de population et déportation) et de crimes de guerre (meurtre et tentative de meurtre, le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile, viol, esclavage sexuel, le fait d'ordonner le déplacement de la population civile, enrôlement et conscription d'enfants de moins de 15 ans et leur utilisation pour les faire participer activement à des hostilités, attaques contre des biens protégés, et destruction de biens appartenant à l'adversaire).  

Bien que les éléments de preuve n'aient pas étayé tous les incidents signalés par le Procureur, ils ont néanmoins démontré que, pour chacun des 18 chefs d'accusation, au moins une partie des charges étaient prouvées au-delà de tout doute raisonnable.

La Chambre a conclu que M. Ntaganda était directement responsable d’une partie de trois des chefs de crime, à savoir le meurtre en tant que crime contre l’humanité, le crime de guerre et la persécution en tant que crime contre l’humanité, et qu’il était l’auteur indirect des parties restante de ces crimes. Il a été reconnu coupable en tant qu'auteur indirect des autres crimes.

Prochaines étapes : Afin de déterminer la peine de M. Ntaganda dans cette affaire, la Chambre recevra les observations des parties et des participants concernant la possible peine, et organisera une audience séparée pour recueillir les preuves et traiter des questions liées à la peine. Dans l'attente de la décision sur la détermination de la peine, M. Ntaganda restera en détention.

Les parties (l'Accusation et la Défense) ont 30 jours pour faire appel de ce jugement. Les questions relatives aux réparations en faveur des victimes seront examinées en temps voulu.

Contexte du procès : Le procès de M. Ntaganda s'est ouvert le 2 septembre 2015 et les conclusions finales ont été entendues du 28 au 30 août 2018.

Au cours des 248 audiences, la Chambre a entendu 80 témoins et experts appelés à la barre par le Bureau du Procureur de la Cour, Mme Fatou Bensouda, 19 témoins appelés à la barre par l'équipe de la Défense dirigée par Me Stéphane Bourgon, et trois témoins que les représentants légaux des victimes participant à la procédure ont fait citer à comparaître, ainsi que cinq victimes qui ont exposé leurs vues et préoccupations.  

Au total, 2 129 victimes, représentées par les représentants légaux du Bureau du conseil public pour les victimes, Mme Sarah Pellet et M. Dmytro Suprun, participent au procès sur autorisation de la Chambre. 

La Chambre de première instance a rendu 347 décisions écrites et 257 décisions orales au cours de la phase du procès. 1791 éléments ont été admis comme preuve. Après la présentation des éléments de preuve, la Chambre a reçu des observations finales écrites des parties et des représentants légaux des victimes, au total plus de 1 400 pages. Le nombre total de documents déposés par les parties et des participants et de décisions de la Chambre est supérieur à 2300.

LA HAYE, Pays-Bas, 8 juillet 2019

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Selon Le représentant de la présidente du Réseau des jeunes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), Gurratan Singh : « la mise en place effective de son bureau prouve que l’engagement de la jeunesse est une priorité pour l’APF », a-t-il affirmé samedi en marge du 45e sommet de l’APF.

Il s’exprimait lors de la première réunion du bureau du Réseau des jeunes parlementaires qui a eu lieu à Abidjan, en présence de membres de plusieurs sections de l’APF venus, entre autres, de la France et du Canada pour prendre part à la 45ème session de l’instance.

Lors de cette réunion, Armanda Simard, députée à l’assemblée législative de l’Ontario au Canada, a été portée à la tête du Réseau des jeunes parlementaires pour un mandat de deux ans.

En outre, des réflexions ont été menées afin de situer les attentes des jeunes sur l’avenir du Réseau et également pour promouvoir la place des jeunes dans les prochains parlements de la francophonie.

Pour adhérer au Réseau des jeunes parlementaires de l’APF, il faut siéger dans un parlement et avoir moins de 40 ans.

M.C

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Lors de l’ouverture dimanche de la 12è réunion extraordinaire de l’institution panafricaine dédiée au lancement de la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange commerciale continentale africaine (ZLECAf), Le président de la commission de l’Union africaine (CUA) a appelé les dirigeants africains à rendre effective la libre circulation des personnes, “une condition à la liberté de commerce”, a-t-il relevé.

Pour le président la CUA, la zone de libre-échange, étant l’un des outils pour la réalisation de l’intégration des Etats du continent, en droite ligne des objectifs du traité d’Abuja et des aspirations de l’Agenda 2063, il sera paradoxal et inexplicable que les populations subissent encore dans beaucoup de pays du continent un régime de visas moins favorable par rapport aux autres citoyens du monde. “Les Etats membres doivent commencer à vulgariser la distribution du passeport panafricain qui est un merveilleux outil pour la promotion de l’identité africaine”, a affirmé Moussa Faki Mahamat.

“Je voudrais mettre l’accent sur l’impérieuse nécessité de ratifier le protocole sur la libre circulation qui est une condition à la liberté de commerce”, a indiqué Moussa Faki Mahamat, ajoutant que la ZLECAf ne pourra être effective si l’on n’ouvre pas les frontières aux Africains.

Il a salué l’opérationnalisation de la ZLECAf qui est de nature à favoriser l’entreprenariat, l’émancipation des femmes et l’emploi de la jeunesse en proie à toutes les tentations que sont à savoir l’exode rural, la migration, le trafic et la criminalité transfrontalière.

“L’autre prérequis de l’intégration commerciale est la réalisation des infrastructures qui permettront l’interconnexion des pays et des régions”, a souligné le président de la commission.

Adopté et ouvert à la signature le 21 mars 2018, l’accord sur la ZLECAf a enregistré à ce jour la signature de 54 des 55 Etats membres de l’UA dont la moitié a déposé la ratification dudit accord.

“La croissance de l’économie africaine devrait être deux fois plus rapide que celle du monde développé”, selon M. Faki Mahamat, trouvant illusoire de parler de commerce ou développement sans la paix et la sécurité, un projet phare de l’Agenda 2063 dont le premier plan décennal s’achève en 2023. D’ailleurs, le président de la commission a annoncé devant plusieurs chefs d’Etats que le prochain thème retenu est celui de “faire taire les armes à l’horizon 2020”.

La ZLECAf devient ainsi le plus grand espace d’échange commercial au monde avec une population de 1,27 milliard de personnes qui pourrait atteindre en 2050 à 2,5 milliards, soit 26% de la population mondiale en âge de travailler.

Débuté dimanche, le 12ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine s’achève lundi dans la capitale nigérienne.

Mohamed Compaoré 

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A l’occasion du 12ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est  tenu le  dimanche dernier à Niamey, les présidents nigérian et béninois ont officiellement apposé leurs signatures sur le document de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui est entrée dans sa phase opérationnelle.

Parmi les Etats ayant adhéré à l’accord sur la zone de libre-échange continentale de l’Afrique, 27 ont ratifié le dit accord, a annoncé le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, appelant les retardataires à se mettre rapidement à jour.

Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux qui s’est déroulée au palais des congrès de Niamey, le président Muhammadu Buhari du Nigeria et son homologue béninois, Patrice Talon, ont solennellement paraphé le traité de la ZLECAf, portant à 54 sur 55, le nombre de pays ayant adhéré l’accord depuis le début des signatures, le 21 mars 2018 à Kigali, au Rwanda.

“La ZLECAf ne pourra être effective si l’on n’ouvre pas les frontières aux Africains”, a dit M. Faki Mahamat qui a insisté sur l’impérieuse nécessité de ratifier sur le protocole sur la libre circulation qui estune condition à la liberté du commerce”.

Selon lui : “Il est paradoxal et inexplicable que les Africains se sentent encore aujourd’hui étrangers chez eux, subissent un régime de visas moins favorable par rapport aux autres citoyens du monde”, a conclu le président de la commission de l’UA.

A noter que la ZLECAF, c’est l’émergence d’un marché de 1,2 milliard de consommateurs et la levée barrières entre pays africains, souligne-t-on.

Mohamed Compaoré

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dimanche, 07 juillet 2019 23:22

CAN 2019-Egypte: Surprenants Barea!

Ouverte le vendredi 21 juin dernier, la 32ème édition de la coupe d'Afrique des nations(CAN) en Egypte a vu de grandes surprises avec la fin des matches du premier tour. L’une des surprises a été la suprématie de l’équipe malgache qui a déjoué tous les pronostics dans la poule B. Et qui vient d’arracher avec brio sont ticket au Congo RDC pour les quarts de finale (2-2/ TAB : 4-2), le dimanche 7 juillet.

Classée parmi les non favoris de cette CAN, l’équipe de Madagascar a surpris plus d’un en survolant sa poule devant la Guinée, le Burundi et le Nigeria (triple champion d’Afrique qu’elle a défait 2-0 en match de poule).

Le dimanche 7 juillet 2019, après un match dantesque, les Malgaches ont arraché leur ticket pour les quarts de finale des mains des Congolais de la RDC. L’équipe de Madagascar a dominé une équipe congolaise de Jean Florent Ibengé(entraineur) manifestement tétanisé par la bravoure et la détermination des Barea. Il ne s'attendait pas à une telle résistance des Barea qui menaient au score jusqu’à 10 minute (90ème min) de la fin(2-1), avant de se faire rattraper sur une tête du Congolais Chancel Mbemba à la suite d'un corner. La prolongation qui n’a pu departager les deux équipes fera place à la séance des tirs au but. A cette épreuve fatidique,  les Malgaches se montrent plus adroits que les Congolaiss (TAB : 4-2). 

Jamais dans une CAN, on aura vu un tel exploit d'une équipe de surcroire non favorite. Une équipe venue d’une île dont le championnat de football est moins médiatisé et sur qui personne n’a parié est en train de déjouer tous les pronostics. Jusqu’où iront le coach Nicolas Dupuis et ses poulains proches d’une demi-finale pour leur première participation. 


Il faut se détromper. Ce n’est pas parce que le président de a CAF est Malgache que les arbitres feraient des largesses aux Barea. Tous les observateurs du football sont unanimes que les Malgaches jouent sans complexe et sans crainte de perdre. Et jusque-là ce « fighting spirit » leur réussit à merveille. Battre sur coup le Nigeria, le Congo… pour se hisser en quarts de finale, pour une première participation à la grande messe du football africain, c’est un exploit. Il fallait le faire. Et les Barea l’ont fait avec la manière. Il ne faudra donc pas s’étonner de voir cette équipe en finale.

Même si les Malgaches en cours de route venaient à perdre de leur superbe, il faudra retenir tout simplement qu'ils auront été héroïques et marqué les esprits pour un premier essai. Ça sera donc sans surprise, si l’équipe malgache venait à être la meilleure équipe de la CAN 2019 et s'adjuger aussi le titre du meilleur entraineur.

Surprenants Barea!

 


Daniel Coulibaly

 

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