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Une cérémonie commémorant le 20è anniversaire de la Fête du Trône, organisée le mardi 30 juillet à Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan, à l’initiative de l’Ambassade du Royaume du Maroc, s’est déroulée dans une ambiance fraternelle et festive en présence de hautes personnalités de marques.
Rehaussée par la présence du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan et d’autres personnalités de marque invitées pour l’occasion, cette cérémonie a été l’occasion de célébrer dans la joie et le bonheur cet anniversaire si cher au peuple Marocain.
Après l’exécution des hymnes nationales, suivie d’un film institutionnel retraçant le développement du royaume dans tous les secteurs de la société. Notamment, les réalisations majeurs et d’autres encours de réalisation. Tout ceci, sous l’égide du guide éclairé, Sa Majesté Le Roi Mohamed VI. Un essor économique qui profite à tous.
Cependant, Sa Majesté reconnait qu’il y a encore des efforts à faire. « Le devoir de clarté et d’objectivité impose de nuancer ce bilan(…) sur l’ensemble de la société marocaine », a-t-il déclaré dans son discours du 29 juillet, depuis son palais de Tétouan.
Pour le souverain chérifien, des solutions existent selon sa vision. « (…) nous avons attaché une importance particulière au programme de développement humain, à la promotion des politiques sociales pour parvenir in fine à la satisfaction des attentes pressantes des marocains », a-t-il soutenu.
Et de poursuivre avec la lucidité qui le caractérise : « je n’aurai de répit que lorsque tous les obstacles auront été éliminés, que des solutions appropriées auront été apportées aux problèmes de développement et aux questions sociales », a-t-il réitéré.
Dans une allocution magistralement prononcé, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’ Ivoire, Son Excellence Abdelmalek Kettani a expliqué l’importance de cet événement dans la vie de tous les Marocains, qui est un moment de renouvellement et consolidation des liens indéfectibles qui de tous les temps, unissent le Trône et le Peuple.
Par ailleurs, le diplomate marocain s’est réjoui de l’excellence des relations de coopération, de partenariat et d’amitié qui unie son pays, le Maroc et la Côte d’Ivoire, sous le regard de SM le Roi Mohammed VI et de Son Excellence Alassane Ouattara. « (…) nous en Sommes fiers, des groupes marocains de premier plan se sont installés en Côte d’Ivoire et ont lancés d’importants investissements, ce qui a permis de donner un nouveau souffle à la coopération économique et commerciale entre nos deux pays », s’est-il exprimé avec fierté.
Par la même occasion, il a invité l’ensemble de la communauté marocaine établie en Côte d’Ivoire à agir en vrais ambassadeurs. Et d’œuvrer pour la promotion des liens et veiller au rayonnement de l’image du Royaume chérifien.
Poursuivant son allocution, le chef de la diplomatie marocaine en Côte d’Ivoire a fait une annonce de taille. A savoir, la participation des Forces Royales au défilé de la fête nationale de la Côte d’Ivoire le 07 Août prochain. « Cette année, à l’invitation de la République de Côte d’Ivoire, un détachement des Forces Armées Royales fera le déplacement pour défiler aux côtés des Forces ivoiriennes lors des festivités de la fête de l’indépendance du 07 Août prochain », a-t-il annoncé.
Selon lui : « cette invitation et cette présence de nos Forces Armées Royales en Côte d’Ivoire pour cette occasion solennelle est pour nous un motif de fierté, et une manifestation supplémentaire de l’amitié indéfectible entre nos deux pays », a-t-il conclut.
Mohamed Compaoré
Après la rencontre d’échanges entre le président du PDCI Henri Konan et l’ancien président Laurent Gbagbo à la Haye, le lundi 29 juillet dernier, l’Universitaire Urbain Amoa a fait une analyse de la situation. Il s’oppose à toute alliance contre le président Alassane Ouattara et invite M. Bédié à renouer le dialogue avec celui-ci( son "jeune frère M. Alassane Ouattara".). En substance sa contribution.
Sans doute la démarche est-elle noble et on peut encore en discuter dans les salons pour les salons et dans les bars. Si elle est noble, il s'offre à l'observateur politique, au moins trois hypothèses.
Hypothèse1: Monsieur Bédié en effectuant ce voyage fait montre d'humilité, de grande humilité en allant à confesse pour faire pénitence. Une telle hypothèse suppose que M. Bédié reconnaisse auparavant devant la Nation ivoirienne qu'il a posé des actes "critiquables" non uniquement au détriment de M. Laurent Gbagbo mais par rapport aux peuples de Côte d'Ivoire. Dans un tel cas de figure, M. Bédé doit poursuivre sa marche et affirmer qu'il a, malgré lui, peut-être, plongé la main dans le sang de la Côte d'Ivoire par le fait de la guerre qui a fait des milliers de morts que nous pleurons encore et des conséquences qui en ont découlé. Et si tel est le cas, entre La Haye et Bruxelles, quelle aurait été la vraie destination ?
Hypothèse 2: M. Gbagbo accorde le pardon à M. Bédié en faisant preuve de magnanimité et ce, sans une éventuelle large consultation publique de sa base; dans une telle dynamique n'est-ce montrer à tous que ce Grand leader politique agit sans consulter sa base avec le risque d'imaginer que de cette manière et par un jeu de ruse et de manipulation, un leader peut conduire sa base à la guillotine. Si tel est le cas, que pourrait-il être reproché par ces deux personnalités à une tierce personne, si ce n'est de penser que cette alliance tactique à senteur de pseudo nationalisme pourrait manquer d'élégance et de finesse?
Hypothèse 3: la quête d'une nouvelle alliance, cause d'un recul économique de la Côte d'Ivoire et peut-être aussi à forte dose de traumatismes.
A supposer que ces trois hypothèses ne soient ni vérifiables ni vérifiées, peut-être serait-on alors en droit de penser que la finalité d'une telle démarche de jeux de clair de lune au village ou de cache-cache serait de constituer un front de lutte contre, probablement, M. Alassane Ouattara; ce serait alors humiliant pour la classe que nous avons appelée "classe politique " et on comprendrait alors que cette démarche sonne le glas d'une ère politique et offre l'opportunité de l'éclosion d'une nouvelle ère : celle d'une société civile digne, responsable et fière de sa liberté et de son indépendance.
Et si cette alliance doit conduire à l'élaboration d'un plan d'attaque contre M. Alassane Ouattara, ce serait tout simplement triste.
Puisse donc cette alliance en gestation conduire vers la mise en place d'un Haut Conseil d'État (le Collège des anciens chefs d'Etat) qui préluderait à la préparation et à l'avènement d'une paix permanente en Côte d'Ivoire car, et il faut s'en convaincre, un nouveau vent politique souffle sur la Côte d'Ivoire qui ne peut continuer de tanguer au rythme d'une valse cacophonique.
Puisse aussi, M. Henri Konan Bédé, dans son rôle d'aîné, effectuer la même démarche en direction de son "jeune frère M. Alassane Ouattara" et peut-être serions- nous sur le chemin d'une paix qui se veut non plus uniquement durable mais permanente en Côte d'Ivoire.
Le peuple vous regarde, la Côte d'Ivoire vous écoute.
Urbain Amoa
Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Henri Konan Bédié, président du Parti Democratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et Laurent Gbagbo, fondateur du Front Populaire Ivoirien (Fpi) se sont rencontrés pour la première fois depuis la crise postélectorale de 2010 -2011, le lundi 29 juillet à Bruxelles, capitale belge.
A un an de la présidentielle de 2020, l’entourage des deux anciens chefs d’État parle d’une visite placée sous le signe de la fraternité. Ces deux personnalités ont fait un large tour d’horizon de la situation socio politique en Côte d’Ivoire. Ils ont discuté pendant deux heures. Et ce fut une rencontre fraternelle en vue de renouer le contact, plus de huit ans après leur dernière entrevue.
Ils ont dénoncé les violations de l’état de droit, l’exil forcé de nombreux responsables politiques ou encore la question des prisonniers politiques. « Les atteintes portées contre les acquis démocratiques dans le pays », regrettent les deux anciens présidents.
Ils appellent également au respect de « L’autonomie de fonctionnement des partis politiques et la fin de l’ingérence du pouvoir exécutif ».
Autre cheval de bataille, celui de la réconciliation nationale. Le président du PDCI RDA et le fondateur du Front Populaire Ivoirien appellent les partis politiques, la société civile, à œuvrer pour une « véritable » réconciliation dans le pays.
L’heure n’est pas encore à une alliance entre les deux partis. Mais le rapprochement amorcé depuis plusieurs mois se poursuit. Les deux leaders ont par ailleurs, appelé le Gouvernement a reformé « profondément » la Commission Électorale Indépendante très décriée par toute l’opposition ivoirienne. Et cela, suite aux recommandations de la Cour Africaine des Droits de l’Homme.
En réalité, les deux camps seraient avancés sur la mise en place d’une plateforme d’opposition. Mais pas de calendrier précis. déclare Pierre Narcisse N’dri, Directeur de cabinet de Henri Konan Bédié.
Touchra
Les résultats de la session 2019 du baccalauréat session 2019 sont connus. la direction des Examens et Concours de Côte d’Ivoire (DECO), a rendu publique le lundi 29 juillet 2019, les statistiques nationales des résultats de cet examen à grand tirage.
Au total, ce sont 273 000 candidats répartis dans 244 centres de composition sur l’ensemble du territoire national, qui ont pris part aux épreuves écrites de cet examen.
107 897 candidats ont été officiellement déclarés admis au baccalauréat 2019, soit un taux de réussite de 41, 23% contre 46,09% en 2018
En comparaison aux résultats de l'année précédente, le taux de réussite au Baccalauréat 2019 connait une forte chute. 4,86% selon les indications de la DECO.
Les candidats pourront prendre connaissance de leurs résultats individuels dès cet après-midi dans leurs différents centres de composition, répartis sur toute l'étendue du territoire national
Pour rappel, le taux national de réussite au baccalauréat, session 2018, a été de 46,09%, selon les chiffres de la direction es examens et concours
M.J
Jumia et Vivo Energy ont convenu d’un partenariat pour développer et piloter une série d’initiatives, visant à offrir des services supplémentaires à des clients de certains pays du continent où leurs sociétés y sont implantées. La plateforme panafricaine de commerce électronique et le détaillant et distributeur panafricain des carburants et lubrifiants Shell et Engen ont paraphé le document de partenariat, le 29 juillet 2019.
Le partenariat permettra aux clients d’utiliser les stations-service de Vivo Energy comme points de collecte de leurs commandes faites en ligne sur la plateforme numérique du Jumia, ou de dépôt pour leur retour. Aussi, les clients de Jumia pourront-ils passer et payer leurs commandes dans certaines stations-service.
« Nous cherchons constamment des moyens pour adapter notre technologie et l’intégrer à une infrastructure locale, afin qu’elle devienne plus accessible à plus de clients. Nous sommes très heureux d'annoncer ce partenariat avec Vivo Energy, car nous avons la certitude que son réseau de stations-service permettra à Jumia de livrer ses produits plus facilement à ses clients actuels et futurs, y compris dans des zones reculées. Nous continuerons à élargir nos partenariats, dans le but de diversifier notre offre de produits. », a déclaré Boris Gbahoue, vice-président exécutif marketing de Jumia.
Pour Omar Benson, vice-président, réseau de stations-service, établissements de restauration rapide, boutiques et non-carburant en stations, de Vivo Energy, est le bienvenu.
« Nous sommes enchantés de travailler en partenariat avec Jumia pour développer et mettre en œuvre ces initiatives. À juste titre, nos clients exigent des moyens nouveaux et plus rapides d'accéder aux produits et aux services. Vivo Energy et Jumia sont deux sociétés qui ont pour objectif de développer des moyens innovants pour rendre l’expérience de leurs clients plus pratique et plus avantageuse. Nous sommes enthousiastes d'avoir formé ce partenariat et du potentiel qu’il présente. », a-t-il ajouté.
D’autres initiatives sont à l’étude, associant le réseau de stations-service de Vivo Energy et la plateforme numérique de Jumia.
Daniel Coulibaly avec ServCom Jumia Côte d’Ivoire
La nouvelle pépite ivoirienne du sprint mondial, Arthur Gue Cissé s'est illustré de la plus belle des manières, mercredi soir, à Liverkussen en Allemagne, en remportant la finale du 100 m du meeting Bayer Classics en 9’’93, devant le légendaire Asafa Powell de la Jamaïque (ancien détenteur du record du monde du 100 mètres et 4è athlète le plus rapide de l'histoire de la discipline). Selon APA qui donne l'information, il améliore d’un centième son ancien record personnel et celui de la Côte d’Ivoire (9’’94) qu’il détenait depuis juin 2018.
Le jeune ivoirien de 22 ans semble revenir à un très bon niveau après ses piètres performances enregistrées depuis l’ouverture de la saison.
Avec ce nouveau chrono en dessous de la mythique barrière des 10 secondes, Arthur Cissé, vice-champion d’Afrique du 100 m, lance un message fort à deux journées de la fin des phases qualificatives de la Diamond League 2019 et à deux mois près de l’ouverture des 17èmes championnats du monde d’athlétisme, prévus à Doha au Qatar du 28 septembre au 6 octobre 2019.
Daniel Coulibaly
La finale de la 40è édition de la Supercoupe Félix Houphouët-Boigny, marquant l’ouverture de la nouvelle saison sportive au niveau du football en Côte d’Ivoire opposera la Société Omnisports de l'Armée (SOA) au Football Club (FC) de San Pedro au Vélodrome du parc des sports d’Abidjan-Treichville le 6 août, selon une dépêche de l'AIP. La rencontre est prévue pour 17h.
Contrairement aux précédentes éditions, cette année, elle se joue à la veille de la célébration de fête nationale, une date qui était jusque-là réservée à la finale de la coupe nationale en Côte d’Ivoire.
La Supercoupe Félix Houphouët-Boigny est la bataille entre le champion national et le vainqueur de la coupe nationale de la saison précédente. La SOA est le champion en titre quand le FC San Pedro est le vainqueur de la coupe nationale.
Ce sont donc les deux meilleurs clubs de la saison 2018-2019 qui se donnent rendez-vous pour l’aspect sportif des festivités de la 59è édition de la commémoration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Le vainqueur succédera à l’Asec Mimosas actuelle détentrice de la Supercoupe Félix Houphouët-Boigny.
Daniel Coulibaly
Le Maroc célèbre cette année le 20ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI. Dénommé fête du trône, cette célébration annuelle qui mobilise l’ensemble du peuple marocain tous les 30 juillet, aura également une déclinaison cette année à Abidjan. En prélude à cet événement, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a accordé une interview à l’AIP dans laquelle il revient sur les faits majeurs du règne de Mohammed VI, les relations ivoiro-marocaines, les déclinaisons de la fête du trône à Abidjan.
Le Royaume du Maroc, SEM l’ambassadeur, célèbre cette année le 20ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI. Que vous inspire cette célébration et quel regard rétrospectif sur ces 20 ans de règne?
Abdelmalek Kettani : Nous avons l’insigne honneur et le privilège de célébrer cette année le 20e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avec un immense sentiment de fierté et de reconnaissance.
Ainsi, nous célébrons, avec une ferveur particulière, deux décennies de travail acharné de notre Souverain pour faire du Maroc ce qu’il est aujourd’hui, à savoir un pays de paix, de stabilité, et de développement continu, avec un rayonnement exceptionnel à l’échelle internationale. Pendant ces vingt dernières années, le Maroc a fait des pas de géant, sous l’égide éclairée de notre Souverain, dans tous les domaines. Je citerai les réformes institutionnelles majeures, les grands travaux d’infrastructures (Ports, barrages, etc..), les transports (Routes, autoroutes, Tramways, LGV…), les énergies renouvelables, les plans de développement sectoriels (automobile, agriculture, tourisme, etc..) qui ont développé des écosystèmes importants, qui aujourd’hui génèrent des dizaines de milliers d’emplois, une valeur ajoutée croissante, et des exportations inégalées.
Que représente cette célébration dans la tradition institutionnelle et culturelle marocaine ?
Cet anniversaire, attendu avec ferveur par le peuple Marocain chaque année, cristallise l’attachement indéfectible de toutes les composantes de la nation au Trône Alaouite. Il s’agit également de l’occasion de réitérer le respect, l’estime et le dévouement permanent qu’éprouve le peuple marocain pour SM le Roi Mohammed VI, d’exprimer clairement les valeurs d’authenticité, de liberté et de démocratie, de s’engager en faveur de la défense de la liberté et l’indépendance du Royaume et de veiller au parachèvement de son intégrité territoriale.
Symbole emblématique de la cohésion entre le peuple et le trône, l’idée de fêter l’anniversaire de l’intronisation du Roi était ainsi venue des jeunes nationalistes enthousiastes, qui luttaient contre l’occupant français et défendaient l’intégrité territoriale et l’unité religieuse du Maroc, lesquels ont célébré, de manière non officielle, l’anniversaire de l’intronisation du Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, en date du 18 novembre 1933.
Mais, cette fête n’est devenue officielle qu’en 1934, en application d’une décision ministérielle, publiée par Mohamed Al Mokri, alors Premier ministre, et reproduite au bulletin officiel, en date du 2 novembre 1934, sous l’appellation Fête du Souvenir. Des décennies après, la Fête du Trône continue aujourd’hui d’inspirer la marche du Maroc vers le progrès et le développement, de révéler la profondeur des liens affectifs et de la relation de loyauté réciproque entre le Roi et son peuple.
Les vocables ne manquent d’ailleurs pas pour souligner les nombreuses significations symboliques de ce moment fort de la vie de la nation, synonyme de renouvellement de l’acte d’allégeance entre le Trône et le peuple, de continuité historique de la monarchie et d’interaction entre le sommet et la base. L’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, le 30 juillet 1999, a fait date depuis, comme augurant une ère radieuse jalonnée d’avancées remarquables dans les différents domaines politique, économique et social.
Abidjan, la capitale ivoirienne, s’apprête à accueillir le 30 juillet une cérémonie dans le cadre de la fête du trône ? A quoi cela répond-il ?
La fête du trône est la célébration solennelle de l’intronisation du Roi Mohammed VI, qui a eu lieu le 30 juillet 1999. Cette année, nous célébrerons, avec beaucoup de bonheur, le 20e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté. Ainsi, à l’instar des années précédentes, nous allons célébrer cet anniversaire comme il se doit. Comme en 2017 et 2018, nous avons une manifestation prévue au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Nous y recevrons de hauts dignitaires de la République et tous les amis du Maroc en Côte d’Ivoire. Nous tâcherons de rendre un hommage mérité et appuyé aux œuvres de Sa Majesté en 20 ans au Maroc, en Afrique, et en Côte d’Ivoire. Nous espérons que pour de nombreuses années encore, sous l’égide éclairée de notre Souverain, le Maroc continuera sur cette voie remarquable, reconnue non seulement par l’ensemble de nos compatriotes mais aussi par l’ensemble de la communauté internationale.
On le voit, le Roi a intensifié ces dernière années les actions de coopération avec les pays sub-sahariens. Qu’est-ce qui motive cette orientation diplomatique ?
Ce n’est plus un secret pour personne que la politique de coopération africaine prônée par le Maroc a pour finalité la co-émergence de l’Afrique pour créer des synergies qui permettront de construire une force commune et donner une voix harmonieuse à l’Afrique. Le dessein ultime de cette approche du Maroc permettra à terme à l’Afrique de prendre la place qui lui revient légitimement sur la scène internationale.
Fort d’une vision Royale ambitieuse et avant-gardiste pour l’Afrique, le Maroc a lancé une dynamique sans précédent sur le continent qui lui a valu la place de deuxième investisseur africain sur le continent, avec plus de 60% de ses investissements directs étrangers orientés vers l’Afrique, et permis une présence des entreprises marocaines dans 40 des 54 pays africains.
Il est à noter aussi que plus de 50 visites royales dans plus de 30 pays africains ou encore les 1000 accords signés sont autant d’illustrations qui démontrent avec emphase l’engagement total et irréversible du Maroc sur son contient,
Ainsi, le Royaume souhaite innover et renforcer les liens de coopération avec tous les pays africains, tant sur le plan bilatéral qu’au sein des institutions multilatérales qu’il importe de réformer pour s’adapter à la réalité africaine d’aujourd’hui et pour faire vivre la culture de la bonne gouvernance. Cet élan concerté, et cette volonté commune permettra d’asseoir la compétitivité économique indispensable à l’émergence du continent.
Cette politique Africaine du Royaume du Maroc traduit fidèlement la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “qui ambitionne de participer activement à l’émergence d’une Afrique nouvelle. Une Afrique qui recèle un potentiel énorme, et qui prend son destin en main”. ‘’Une Afrique qui fait confiance à l’Afrique’’
Comment jugez-vous le rôle du Royaume dans l’intégration africaine deux ans après son retour au sein de l’UA ?
Comme vous le savez, le Maroc a réintégré l’Union Africaine en Janvier 2017 et ce n’est qu’un retour dans la famille Africaine que nous considérons comme notre famille naturelle, tant sur le plan géographique, bien sûr, mais aussi sur les plans culturel, sociétal, économique, et social.
Quelques mois seulement après son élection au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, à l’occasion du 30è sommet africain tenu à Addis-Abeba, le Royaume a pu décrocher une autre élection importante, cette fois-ci au sein de la Commission de la justice et des droits de l’Homme du Parlement panafricain (PAP), dont le siège se trouve en Afrique du Sud. Le Maroc est désormais représenté au PAP par cinq députés à l’instar des autres pays du continent. Il s’agit d’un développement important qui devra permettre aux afro-députés marocains de faire barrage devant les manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’un gain politique et diplomatique de taille pour le Maroc d’autant plus que la Commission de la justice et des droits de l’Homme est une des importantes structures du Parlement panafricain, dont les recommandations et décisions sont soumises aux sommets des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
Pour revenir à la coopération, plusieurs tournées du roi ont eu lieu, ces dernières années, dans les pays sub-sahariens, notamment en Côte d’Ivoire ? Doit-on en déduire que les relations entre les deux pays sont au beau fixe ?
Je dirai même plus qu’au beau fixe !! Nos relations sont exceptionnelles et fraternelles à tous les niveaux et depuis longtemps. En effet, depuis le président Felix Houphouët Boigny et Sa Majesté le Roi Hassan II, que le Seigneur les accueille en Sa Sainte Miséricorde, des liens fort ont été tissés entre nos pays et nos peuples et cette amitié et fraternité a continué depuis cette époque. Cette relation s’est perpétuée et renforcée avec Sa Majesté Mohammed VI et le S.E.M le Président de la République Alassane Ouattara. Nos deux chefs d’Etats ont conforté cette relation à tous les niveaux : sur les plans politique et économique, mais aussi, sur le plan international à travers les organisations multilatérales. Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire est un membre de l’Union Africaine (UA) et aussi membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Maroc a toujours pu compter sur le soutien du pays frère qu’est la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. De même, la Côte d’Ivoire a toujours su compter sur le Royaume du Maroc.
En termes de coopération économique, le Maroc, à travers ses entreprises, a réalisé et continue de réaliser plusieurs investissements en Côte d’Ivoire. Qu’est ce qui explique cet intérêt pour le marché ivoirien ?
Dans le sillage des multiples visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire, et suite à l’impulsion décisive qu’Il a imprimé aux relations entre nos deux pays, les plus grandes entreprises du Maroc ont saisi le potentiel important de la Cote d’Ivoire. Notre pays frère est effectivement un des pays les plus dynamiques du continent depuis l’avènement de Son Excellence le Président Ouattara en 2011 et les entreprises Marocaines ont souhaité accompagner le nouvel essor de ce pays et apporter leur contribution à la dynamique d’émergence en cours depuis plus de 7 ans maintenant. Ainsi, les plus grands groupes, dans divers domaines (banques, télécoms, BTP, immobilier, etc..) ont investi des centaines de milliards et ont créé des emplois qualifiés tout en participant au renforcement des capacités des cadres Ivoiriens dans tous les domaines.
Mohamed Compaoré avec AIP
Les membres de la Direction exécutive du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont tenu mercredi 24 juillet, leur première réunion au siège du parti à Abidjan- II-Plateau Vallons.
La rencontre avait pour but, l’établissement du calendrier pour l’installation des coordinations locales du parti à travers le pays. « Nous démarrons la mobilisation lundi prochain et nous ne nous arrêterons plus jusqu’en 2020 », a-t-il indiqué.
Face à la presse ce jour, Adama Bictogo, Directeur exécutif du Rhdp, a annoncé que sa formation politique ira à la présidentielle de 2020, « pour la remporter dès le premier tour », a-t-il soutenu avec assurance.
« Au RHDP avec le personnel politique que nous avons, nous n’avons pas peur de 2020. Nous pensons que 2020 sera comme toutes les autres années», a déclaré Adama Bictogo.
Dans la perceptive des élections de 2020, il s’est adressé aux ivoiriens. « En 2020, il y aura des élections apaisées, comme l’a dit le président de la république. N’ayez pas peur, ne vous faites pas peur », a-t-il rassuré.
Les membres de la Direction exécutive du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont été désignés le 11 juillet dernier par Alassane Ouattara, président du parti
M.C
On se souviendra du Président Essebsi pour sa détermination audacieuse à défendre le régime démocratique Tunisien et à respecter et promouvoir les droits de ses citoyens
J'ai été profondément attristé d'apprendre le décès du Président tunisien Beji Caid Essebsi, un personnage central de l'histoire de la Tunisie et de l'indépendance du pays. Ces dernières années, il a joué un rôle déterminant pour mener le pays avec succès dans une transition vers la démocratie historique et pacifique.
On se souviendra du Président Essebsi pour sa détermination audacieuse à défendre le régime démocratique tunisien et à respecter et promouvoir les droits de ses citoyens, y compris pour son ferme plaidoyer en faveur des droits et de l’égalité des femmes. Le président Essebsi était un pionnier tunisien, arabe et africain et un leader mondial.
Je présente les condoléances les plus sincères des Nations Unies à la famille du Président Essebsi ainsi qu’au peuple et au gouvernement tunisien.
NEW YORK, États-Unis d'Amérique, 25 juillet 2019
Par le Secrétaire général