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Aucun cas d’épidémie de fièvre jaune n’a été décelé depuis le mois de juillet, rassure le ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Aka Aouélé, dans un communiqué officiel produit jeudi.
Des informations font état d’une épidémie qui sévit en Côte d’Ivoire, précisément dans le district autonome d’Abidjan de décembre 2018 à juillet 2019. Cette épidémie aurait enregistré au total 89 cas dont un décès.
Sur instruction du ministre, des équipes de l’Institut national d’hygiène publique (INHP), de la Direction de coordination du programme élargi de vaccination (DCPEV) et de l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) ont mené une investigation épidémiologique du 15 au 17 juillet 2019 afin de mieux caractériser les cas, déterminer l’ampleur de l’épidémie, évaluer le risque de propagation et orienter la stratégie de lutte.
Il ressort de cette investigation que la quasi-totalité des cas investigués étaient vivants et en bonne santé apparente. Les signes que présentaient les malades étaient principalement la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires et articulaires. Et l’environnement présentait de nombreux gites larvaires que sont les bananiers, les pots de fleurs, les fûts d’eau non couverts surtout les pneus usés.
Fort de ce constat, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a procédé à la vaccination des personnes non vaccinées en contact avec les malades et recommandé aux personnes non vaccinées en dehors de l’entourage immédiat des malades de se faire vacciner contre la fièvre jaune dans les centres de santé ou dans les antennes de l’Institut national d’hygiène publique.
Le vaccin contre la fièvre jaune est un vaccin efficace qui protège à vie dont le coût s’élève à 5 500 FCFA. Toutefois la vaccination des enfants âgés de neuf mois à 12 mois est gratuite dans tous les centres de santé conformément aux directives du Programme élargi de vaccination (PEV).
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a été confrontée dans les années antérieures à plusieurs épisodes épidémiques de fièvre jaune notamment à Abidjan en 2001 et 2008. Les campagnes de vaccination pour faire face à ces épidémies ont permis de vacciner respectivement plus de trois millions de personnes en 2001 et 2 229 000 personnes en 2008.
Par ailleurs, la couverture vaccinale de la fièvre jaune pour le PEV de routine au niveau national est supérieure à 90%. Aussi en 2011 et 2012, 66 districts sanitaires à haut risque de fièvre jaune ont bénéficié d’une campagne préventive de vaccination contre la fièvre jaune. Cette campagne a permis de vacciner plus de 14 millions de personnes âgées de 9 à 12 mois (couverture vaccinale supérieure à 95%).
Sur la base de ces données, le ministère a accordé une place de choix à la lutte anti-vectorielle pour riposter à l’épidémie actuelle. Ainsi, les mesures suivantes ont été mises en place notamment, l’élimination des gîtes larvaires (vieux pneus, canaris, pots de fleur, objets abandonnés…), la lutte contre les moustiques adultes (pulvérisation intra et extra domiciliaire, dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide, mettre des grilles anti-moustiques aux portes et fenêtres des maisons) et la vaccination gratuite des personnes vivant dans l’entourage immédiat des malades afin de rompre la chaîne de transmission.
Source officielle
L’Organisation internationale du cacao (ICCO), par la voix de son directeur exécutif, Michel Arrion, apporte son soutien aux initiatives prise par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour un meilleur prix aux producteurs de cacao.
« Lors des précédents conseils, nous avons décidé de la stratégie (…). Nous avons décidé que la priorité devait être d’augmentation du revenus des producteurs », a déclaré ce jeudi à Abidjan, le directeur exécutif de l’ICCO, après une audience avec le Président Alassane Ouattata.
Il s’est réjoui également du fait que les deux plus gros producteurs de cacao, à savoir la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui représentent 2/3 de la production mondiale, s’accordent sur des mesures communes pour augmenter le revenu des prix des producteurs.
Il a annoncé l’organisation d’un forum de coopération et de dialogue entre les pays producteurs et les consommateurs de cacao, en septembre à Lisbonne, au Portugal. A-t-il fait savoir
Nommé en janvier à la tête de l’ICCO, Michel Arrion a déclaré œuvrer pour le renforcement de la coopération existante entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, et entre les producteurs et les consommateurs de cacao.
M.C
La Fédération Ivoirienne de Rugby (FIR) a décidé de renforcer l’encadrement technique des sélections nationales. Une vision partagée par l’ensemble des acteurs de la balle ovale ivoirienne. Cette nouvelle dynamique impulsée par le comité exécutif de la Fédération Ivoirienne de Rugby vise à permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver son rang honorable sur l’échiquier Africain et mondial. Ceci passe d’abord par la qualification pour la phase finale Coupe d’Afrique des Nations 2020 et la Coupe du monde 2023 en France.
Pour atteindre cet objectif, le président de la FIR, Elvis Tano a fait confiance à Diomandé Olivier. Il a été nommé nouveau Manager Général des Sélections nationales. Cet ancien international ivoirien a évolué dans le championnat Français avec les clubs du Stade Français, RC Nîmes, le Racing Metro 92, Bègles-Bordeaux, Montpellier RC
Son expérience du haut niveau, sa rigueur ont réussi à convaincre le président Elvis Tano à le nommer à ce poste stratégie. Il remplace ainsi Roger Motchan.
Aussitôt nommé, le nouveau manager général a constitué son équipe de ‘’rêve’’ pour atteindre l’objectif qui lui a été assigné. Ainsi, Edgar Babou sélectionneur national du XV ivoirien, prendre le poste de Manager. Il sera aidé dans cette tâche par Soumahoro Bakary qui intègre officiellement la sélection A et Kaba Kaba Thibaut (il retrouve la sélection nationale).
Le staff sportif est constitué de Diomandé Laurent, Tian Silvère Lassissi Ismael et Meunier Jean-Michel. Diomandé Laurent et Tian Silvère auront la charge de s’occuper des ¾. Quand Lassissi Ismael et Meunier Jean-Michel travailleront avec les Avants.
Le manager Diomandé Olivier dans son travail s’appuiera en plus du staff, sur Lacoste Jean-Philippe. Cet ancien du milieu de la balle ovale occupe le poste de directeur de la performance.
M.J
Après trois jours de travaux, le Forum sur la Loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique (AGOA) a pris fin le 5 Août sur une note prospective et prometteuse. La cérémonie de clôture tenue au Palais des Congrès du Sofitel Ivoire a été présidée par le Secrétaire d’État Adjoint aux Affaires Africaines des Etats-Unis, Tibor Nagy, et le Ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME Souleymane Diarrassouba.
Le Secrétaire d’Etat Adjoint Tibor Nagy n’a pas manqué d’exprimer sa vision des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique. « Je dis toujours que nous devons voir l’Afrique à travers le pare-brise et non le rétroviseur. Cette affirmation illustre pour moi la promesse que représente l’Afrique, » a-t-il déclaré devant les 1,100 participants au forum.
le diplomate américain a également exprimé sa satisfaction de voir les activités commerciales des pays bénéficiaires de l’AGOA se développer au fil des années, donnant l’exemple du commerce non-pétrolier qui a augmenté de plus de 300 pour cent depuis 2001, et du développement de ces industries non-pétrolières ayant contribué à créer près de 300.000 emplois directs dans les pays bénéficiaires.
Le Secrétaire d’Etat Adjoint a expliqué que la nouvelle stratégie de l’administration Trump pour l’Afrique, élève la relation des Etats-Unis avec le continent à une toute nouvelle échelle, à laquelle les échanges commerciaux et les investissements avec l’Afrique constituent une priorité.
Il a également mis l’accent sur l’importance de la jeunesse africaine et de la promotion de la paix et de la sécurité, dans l’établissement d’un environnement stable et attrayant pour les investissements.
pour lui l’engagement économique des États-Unis en Afrique ne se limite pas à l’AGOA, M. Nagy a mentionné l’initiative Prosper Africa, qui soutient les importateurs et les exportateurs africains. Et stimule les investissements en établissant des équipes de facilitation des affaires dans les ambassades américaines à travers le continent.
« Avec ces engagements et le succès durable de l’AGOA, nous pouvons continuer à capitaliser sur une coopération approfondie, et des opportunités d’échanges commerciaux et d’investissements. », a-t-il soutenu.
La coopération entre les Etats-Unis et l’Afrique s’est également illustrée le 5 aout 2019, avec l'entrée en vigueur du programme compact conclu entre l'agence gouvernementale américaine Millennium Challenge Corporation (MCC) et la Côte d'Ivoire, en présence de Sean Cairncross, le Directeur Général de MCC, et du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara.
M.C
L'entrée en vigueur marque officiellement le début de la période de 5 ans prévue pour la mise en œuvre du programme compact de 525 millions de dollars, qui vise à soutenir la croissance et encourager les investissements privés en renforçant les capacités de la main-d'œuvre, en réduisant les coûts de transport, et en ouvrant de nouveaux marchés.
Lors d’un entretien sur les trois chaines de la Radio diffusion et Télévision Ivoirienne (RTI), mardi, veille de la célébration de l’an 59 de la République de Côte d’Ivoire. Le président de la République, Alassane Ouattara s’est prononcé sur la situation socio politique de la Côte d’Ivoire.
Sur le dossier de la recomposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), le président de la République, Alassane Ouattara a décidé de « boucler » par la promulgation d’une loi. Il a décidé de boucler ce dossier tout en n’excluant pas le droit à tous citoyens de contester. Mais que cette contestation n’entraine pas surtout la violence comme en 2010, a-t-il prévenu.
« Je vais promulguer la loi aujourd’hui parce que tous le processus est bouclé », a fait savoir le président Ouattara. Pour lui, l’heure n’est pas aux discussions. Mais, à la mise en place des institutions.
La cour internationale des droits de l’homme et des peuples n’a pas demandé une réforme de la CEI. Mais, une recomposition pour mieux représenter la société civile. A précisé M. Ouattara.
« La CEI de 2010 a eu des problèmes. Celle de 2015 a fait du bon travail. Nous l’avons juste reformulé en diminuant la part de l’Etat », a-t-il souligné.
Abordant le chapitre de l’économie, le président a estimé que la Côte d’Ivoire vit quasiment un second miracle, au regard des indicateurs positifs tant économique que social qu’enregistrent le pays.
Selon lui, la richesse nationale a doublé de 2011 à 2018, ainsi que le produit intérieur brut (PIB). Toutefois, si le produit par tête d’habitant n’a pas augmenté, il relève une hausse du revenu des populations, avec en moyenne une augmentation des revenus de 40%.
Le chef de l’Etat a donné l’assurance que le taux de croissance qui a oscillé pendant huit ans entre 8 et 9% sera toujours élevé.
« Je suis très confiant, et je dois dire à mes concitoyens que nous continuerons, sur cette voie. C’est la bonne voie de la prospérité future de notre grand pays », a-t-il insisté. Et de poursuivre : « En huit ans, nous avons tout doublé dans ce pays », s’est réjouit le président de la République.
M.C
Par Sebastian Wagner, PDG, DMWA Resources
Après des décennies de luttes contre un système de production d'électricité déficient, le Sénégal est maintenant au bord d'un changement de paradigme qui pourrait mettre fin à nombre de ses problèmes. Le gouvernement ayant parié ces dernières années sur de nouvelles installations de production d’électricité, les pannes de courant ont considérablement diminué, la fiabilité du système s’est améliorée et les possibilités de croissance économique se sont améliorées. Certes, beaucoup vivent encore sans accès à l'électricité. En moyenne, 4 personnes sur 10 ne sont pas connectées au réseau national. La situation est pire en dehors des principaux centres urbains, où 60% de la population reste déconnectée, mais les chances d'améliorer cette situation n'ont jamais été aussi proches.
Avec une capacité de production d’un peu moins de 1 gigawatt pour une population croissante de 15 millions d’habitants, il est primordial d’investir davantage dans la capacité de production pour que le Sénégal puisse développer son marché intérieur et donner à ses citoyens l’opportunité d’un meilleur niveau de vie. Cependant, la durabilité doit guider la prise de décision autant que le besoin stratégique.
Les combustibles lourds importés et le charbon utilisés pour générer la plus grande partie de l’électricité du pays coûtent très cher aux coffres de l’État. En 2016 par exemple, les importations de pétrole raffiné et brut ont coûté plus de 1,5 milliard de dollars à l'État sénégalais.
Électricité durable
Les alternatives sont évidentes. Le Sénégal bénéficie de nombreuses heures d'exposition solaire élevée et de vents forts. Les opportunités sont également là pour être saisies. La société française d'électricité ENGIE et la société d'investissement Meridiam ont remporté un appel d'offres en avril pour un parc solaire de 60 MW. Cela s'appuiera sur les projets de production d'énergie renouvelable déjà établis dans le pays, qui représentent désormais 80 MW. À mesure que le prix des technologies solaire et éolienne diminue, ces technologies sont devenues de plus en plus attrayantes ces dernières années, ce qui a également un impact positif sur le coût par MW pour le consommateur. Le parc d’Engie coûtera environ 40% moins cher que les précédentes tentatives d’énergie solaire au Sénégal. La société Lekela Power de Taiba N'Diaye prévoit également de développer 158 MW d’énergie éolienne supplémentaires.
Ces développements reposent sur une combinaison de facteurs. La réputation de stabilité et de climat commercial favorable du Sénégal a rendu le pays particulièrement attrayant pour les investisseurs étrangers au cours de ces dernières années. Les investissements ne proviennent pas seulement des partenaires traditionnels du pays à l’Ouest, en particulier de la France, mais également de l’Est, la Turquie, la Chine, les Émirats arabes unis, la Corée du Sud et l’Inde y réalisant des investissements importants. À l'intérêt croissant des investisseurs privés s'ajoute le soutien d'institutions internationales telles que le programme américain Power Africa, Overseas Private Investment Corporation (OPIC), ou la Société financière internationale (IFC), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale. Ces organisations ont aidé à financer de nombreux projets liés à la production d'énergie sur tout le continent. En partenariat avec le gouvernement sénégalais, notamment dans le cadre du programme Scaling-Solar soutenu par l’IFC, ces projets, y compris le nouveau projet de parc solaire de 60 MW remporté par ENGIE et Meridiam, voient progressivement le jour et soulagent les difficultés du réseau électrique du pays.
Depuis 2016, année du lancement du premier projet d'énergie solaire au Sénégal, le pays a connu un développement extrêmement rapide des projets d'énergie renouvelable. Si tout se déroule comme prévu, près d’un demi-gigawatt de capacité installée sera disponible en 2020. Ce serait l'une des augmentations les plus rapides du ratio de production d'énergie renouvelable par rapport aux combustibles fossiles au monde.
En outre, ces projets apportent non seulement une stabilité énergétique, mais répondent également aux préoccupations d’atténuation du changement climatique. Dans le cadre des accords de Paris, le Sénégal s'est engagé à réduire ses émissions de CO2 de 21% d'ici 2020, objectif que seul une politique énergétique durable peut atteindre.
Cette combinaison de variables offre au Sénégal la meilleure opportunité pour le moment de faire pression pour la modernisation de son secteur de la production d’électricité, ce qui devrait à son tour potentialiser le développement des industries, la création de richesses, la génération d’emplois et la croissance économique.
Dans le même temps, l’abandon de la production d’électricité coûteuse basée sur le pétrole lourd doit être une priorité.
La joie du gaz
Les découvertes par Kosmos Energy de grandes quantités de réserves de gaz naturel dans les régions offshore du Sénégal ont changé la donne pour le pays. Au cours des deux dernières années, les découvertes successives ont porté les réserves en place estimées du pays à plus de 50 billions de pieds cubes de gaz naturel, ce qui l’a propulsé dans le top 5 des plus grands détenteurs de gaz naturel de l’Afrique.
Les détenteurs de licences d'exploration, Kosmos et BP, ont déjà suggéré un développement accéléré utilisant une installation de GNL flottante qui pourrait voir le premier gaz commercialisé dès 2021 à partir des champs de Greater Tortue/Ahmeyin (GTA). D'autres découvertes en 2017 ont amené les entreprises à envisager deux trains de traitement de GNL plutôt qu'un seul. Cela signifie que très bientôt, le Sénégal pourra avoir accès à une source d’énergie peu coûteuse qu’il pourra utiliser pour alimenter ses foyers et ses industries, sans parler d’un nouveau et puissant flux de revenus.
La volonté politique semble également être présente pour que cela se produise. L’annonce faite en février de l’accord conclu entre le Sénégal et la Mauritanie sur l’exploitation de leurs réserves de gaz naturel partagées dans le complexe de GTA, d’une capacité de jusqu’à 25 billions de pieds cube de gaz naturel, est un symbole de l’époque. Les décideurs politiques ont rapidement pris des décisions axées sur le développement économique.
Si les cartes sont bien jouées, nous pourrions assister à un changement significatif de la structure économique du pays. Le président Macky Sall, lui-même un pétrolier instruit, sait très bien à quoi s'attendre une fois que le gaz naturel commencera à couler. Déjà, des projets sont en cours pour convertir les turbines à combustible lourd afin qu’elles fonctionnent au gaz naturel. En avril, le groupe technologique Wärtsilä a remporté un appel d'offres pour le déploiement d'une centrale Flexicycle de 130 MW pouvant fonctionner avec une combinaison de différents carburants, de sorte qu'elle puisse immédiatement passer au gaz naturel dès que la ressource est disponible. Les anciennes centrales du pays suivront bientôt.
En utilisant le gaz naturel comme source d’énergie, le réseau national sera en mesure de compenser l’intermittence de l’approvisionnement en énergie renouvelable tout en réduisant à la fois les coûts de carburant et les émissions de CO2.
Les leçons à retenir
Cela ne veut pas dire que le Sénégal ne risque pas aussi de commettre les mêmes erreurs que beaucoup de ses voisins. Lors de la découverte du pétrole par Cairn Energy au Sénégal en 2015, plusieurs voix se sont inquiétées de ce qu’un boom pétrolier pourrait faire pour la fragile économie du Sénégal. La bataille du Nigéria et d’autres contre la malédiction du pétrole n’est pas envieuse. Bon nombre de ces préoccupations sont bien fondées. Un flux important de revenus soudainement concentré dans un secteur spécifique de l’économie peut réduire la compétitivité d’autres secteurs et produire des pressions inflationnistes.
De plus, les attentes doivent être gérées avec soin. Le secteur pétrolier et gazier n’est pas un employeur majeur. La plupart des gens n'y trouveront pas de travail. En particulier avec les solutions GNL flottantes, il y aura peu de place pour intégrer la main-d'œuvre locale, en particulier avec des compétences techniques relativement faibles.
Cependant, si le Sénégal peut apprendre des erreurs des autres, ses ressources naturelles peuvent réellement aider le pays à se développer économiquement.
Il y a pas mal d'exemples à regarder. Le Ghana a rapidement mis en place l'un des cadres juridiques les plus complets pour la gestion des revenus pétroliers et gaziers sur le continent, et même dans le monde entier. La Guinée équatoriale a réussi à utiliser ses ressources pour investir dans le développement des infrastructures et stimuler les industries associées afin de créer un pôle logistique florissant dans le golfe de Guinée. Les partenaires de la coopération européenne peuvent également fournir une assistance pour développer les institutions nécessaires à la gestion de ces revenus. Déjà, les législateurs sénégalais se sont associés aux Pays-Bas et ont visité les opérations du pays en mer du Nord pour tirer les leçons de leur expérience.
Certes, la gouvernance posera des problèmes et certains d’entre eux devront être résolus dans le respect des spécificités de la réalité sénégalaise. Cependant, si le gouvernement peut s'en tenir à son plan de partenariat avec des alliés internationaux pour investir dans un secteur de production d'énergie, il peut créer le fondement de la croissance d'une économie forte.
Équilibrer le gaz naturel et les énergies renouvelables pour la production d'électricité, maintenir une surveillance stricte de la gestion des revenus pétroliers et gaziers, mettre en place des organismes de réglementation indépendants et des fonds du patrimoine pour gérer les revenus, peut être le fondement d'une nouvelle ère de croissance économique au Sénégal.
Dans un communiqué rendu public le lundi 5 août 2019, la fédération ivoirienne de football (FIF) dévoile le nom du nouveau sélectionneur des éléphants locaux. Il s’agit de Maxime Gouaméné, actuel entraîneur de l’AFAD. Il remplace à ce poste Kamara Ibrahim, sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne.
Après les auditions, l’entraîneur de l’AFAD a été préféré à ces deux autres conccurents, à savoir François Monguéhi et Aka Kouamé, tous trois issus d’une longue liste de 13 candidats ayant déposé leurs dossiers à la Fif.
Maxime Gouaméné fait partie de la jeune génération d’entraîneurs ivoiriens. Après sa retraite de footballeur, il a débuté sa jeune carrière d’entraîneur à l’Asec mimosas où il a été deux fois champion de Côte d’Ivoire. Il est ensuite passé au Satellite football club, avant de connaître une petite aventure hors du pays, précisément à l’Asfa Yennega du Burkina Faso. Revenu au pays, Maxime Gouaméné a remporté une coupe de la Ligue avec la Soa. Il est aussi passé par le Sporting club de Gagnoa et le Séwé sports de San Pedro.
Les premiers défis à relever pour le nouvel entraîneur des éléphants locaux seront les matches qualificatifs pour le Chan 2020 qui se déroulera au Cameroun, contre le Niger. Mais avant, l’équipe prendra part au tournoi Ufoa B des nations prévu à Dakar, en septembre.
Daniel Coulibaly
Le 18 ème forum de “l’Africain growth opportunity act” (AGOA) s’est ouvert lundi à Abidjan, en présence du président de la République Alassane Ouattara. Ces assises sont placés sous le thème, « l’AGOA et l’Avenir: Développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique ».
Au total, 36 pays sur les 39 éligibles dont 29 pays représentés par les ministres en charge du Commerce, sont présents en Côte d’Ivoire pour ce forum.
Pour le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, ce forum d’Abidjan permettra d’identifier les défis spécifiques à relever respectivement dans les différents pays de même que ceux à relever dans l’ensemble de l’Afrique, en vue d’effectuer un “bond qualitatif” dans l’utilisation de l’AGOA dans les années à venir.
En prélude à la cérémonie d’ouverture, des forums de la société civile, du secteur privé et une réunion consultative des ministres africains du commerce se sont tenus dimanche. Plus de 1000 participants sont enregistrés à ce forum également marqué par l’organisation d’une foire des produits éligibles à l’AGOA, avec plus de 50 exposants.
L’AGOA est une loi américaine sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique, votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès américain, sous l’égide du président Bill Clinton. Cette loi permet aux pays de l’Afrique subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. Le forum d’Abidjan s’achève mardi.
M.J
La 18ème édition du Sommet sur la Loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique (AGOA), s’est ouverte sur le thème « L’AGOA et l’Avenir: Développement d’un Nouveau Paradigme pour Orienter les Relations Commerciales et les Investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique ». Deux forums sur la société civile et sur le secteur privé ont marqué l’ouverture du sommet.
Le Forum de la Société Civile a été lancé par Matthew Harrington, le Sous-Secrétaire d’Etat Adjoint Américain aux Affaires Africaines, et Ramata Ly-Bakayoko, Ministre Ivoirienne de la Femme, de la Famille, et de l’Enfant.
Acteurs de la Société Civile, et bénéficiaires de programmes initiés par les Etats-Unis, à savoir le African Women Entrepreneurship Program (AWEP), et l’Initiative pour les Jeunes Leaders Africains (YALI), ont participé à la rencontre, qui a porté sur le rôle du numérique et de l’égalité économique dans l’essor des femmes et des jeunes entrepreneurs. Il a également été question de l’impact de la corruption sur le commerce national et international, et de l’adoption d’une nouvelle vision dans la préparation des pays africains à l’exportation vers les Etats-Unis.
Dans son message d’ouverture, Matthew Harrington a déclaré qu’à travers des programmes tels que le YALI, les États-Unis sont engagés à autonomiser la future génération de jeunes leaders africains, en les aidant à tirer profit de leur talent et de leur esprit d'entreprise. Ambassadeur Harrington a ajouté que l’autonomisation économique des femmes est une priorité pour les Etats-Unis aux niveaux les plus élevés. « Quand les femmes sont autonomisées économiquement, ceci produit un effet multiplicateur qui renforce la stabilité, la sécurité et la prospérité des familles, des communautés et des pays,» a souligné le Sous-Secrétaire d’Etat Adjoint.
Le second forum de la journée, celui du secteur privé, a été ouvert par Florizelle Liser, la Présidente Directrice Générale du Conseil des Entreprises pour l’Afrique, qui a co-organisé la rencontre avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).
Seward Jones, le Sous-Secrétaire Adjoint pour le Moyen-Orient et l’Afrique au Département du Commerce des États-Unis, a déclaré que le gouvernement des États-Unis s’est engagé à promouvoir les investissements et le commerce avec les pays africains à travers l’initiative Prosper Africa, qui facilitera les échanges commerciaux et réduira les barrières au commerce.
Abidjan, 4 aout 2019
L’association Médias pour la science et le développement (MSD), une organisation regroupant des journalistes scientifiques ivoiriens, a entamé lundi, une campagne de sensibilisation auprès des centres de recherches du pays, visant à exhorter les chercheurs à collaborer davantage avec les médias en communiquant sur leurs résultats de recherche.
Cette initiative dénommée Projet de sensibilisation à la vulgarisation scientifique (PSVS), va s’étendre sur un mois. Elle vise à visiter des centres de recherches, des sociétés savantes, des administrations et institutions concernées par la gestion et le développement de la recherche, afin de les encourager à collaborer avec les journalistes.
« Nous pensons que sans la science, il n’y a pas de développement. Le public a besoin du savoir or le savoir se trouve avec les chercheurs. Les chercheurs doivent donc s’ouvrir davantage aux journalistes pour que leurs résultats de recherche soient sus du grand public, voire des décideurs », explique le président de l’association MSD, Mamadou Traoré.
M. Traoré, par ailleurs, rédacteur en chef à l’AIP, estime que les thématiques science, santé et environnement, méritent un traitement plus accru dans les médias ivoiriens. « Ce qui ne saurait se faire sans une véritable ouverture des chercheurs vis-à-vis des journalistes scientifiques et vice versa », relève-t-il.
Le président de MSD qui a pris part, début juillet, à la 11ème Conférence mondiale des journalistes scientifiques (WCSJ2019) à Lausanne (Suisse), entend, avec son association, profiter de cette tournée pour faire une restitution des recommandations des travaux de ces assises, notamment en matière de sensibilisation des masses à la culture scientifique.
Créée en février 2019, l’association Médias pour la Science et le Développement comprend aussi bien des journalistes ivoiriens que des communicateurs et chercheurs, et est ouverte à toute personne œuvrant à la vulgarisation scientifique.
Elle prévoit des projets de formation aux notions de base de journalisme scientifique mais aussi sur le traitement des sujets d’information liée à la science, la santé et l’environnement, et des excursions scientifiques.
(AIP)