Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Situé à 7 km de la ville de Bondoukou (région du Gontougo) près de la frontière ghanéenne, le village de Soko(Royaume Bron Gyaman) doit son nom à la déformation du terme koulango sokolo, littéralement " le chemin des éléphants ".

Paradoxalement, ce n'est pas le pachyderme que l'on y vénère, mais bien des singes au nombre de deux espèces : les cercopithèques et les patras, avec lesquels les habitants de la localité ont noué une complicité allant bien au-delà du simple apprivoisement.

Si l'histoire retient unanimement le chasseur d'éléphants Mélô comme fondateur du village, les versions divergent quant à l'origine du statut sacré de ces singes.

Selon une première version, celui-ci serait simplement dû aux liens privilégiés qu'aurait naturellement tissé le chasseur avec ces mammifères, après que la poursuite d'éléphants l'a amené à se perdre dans un lieu certes plein de gibier mais éloigné de toute civilisation. Cet endroit seulement peuplé de primates auxquels Mélô aurait fini par s'attacher, faisant promettre aux personnes venues le rejoindre ultérieurement et à ses descendants, de ne point s'en prendre à ces animaux qu'il aimait tant sous peine d'encourir un sévère châtiment.

La seconde version semble être plus mystique. Elle mentionne d’ailleurs l'intervention du féticheur du village, qui aurait transformé les habitants en singes afin de leur éviter d'être massacrés par l'armée de Samory Touré. Une fois le danger écarté, le féticheur mourut avant de redonner forme humaine aux habitants de Soko. Si la population du village se reconstitua naturellement, les descendants de ceux qui avaient été transformés, ne pouvant faire le distinguo entre leurs ancêtres et les singes sauvages, décidèrent de traiter tous les primates avec la même déférence.

singe sacré 1

Bien qu'allant et venant librement dans le village et ses habitations et interagissant naturellement avec les hommes, femmes et enfants de la communauté (selon certains dires, les descendants de Mélô auraient même le devoir de partager leur repas avec eux), les singes se concentrent dans une petite forêt préservée délimitée par un joli cours d'eau poissonneux, la rivière M'gboulou ; deux sites eux aussi considérés comme sacrés, où il est strictement interdit de s'adonner à la chasse, à la pêche ou à la culture (bien qu'il en faille plus pour décourager les braconniers).

Les primates sacrés sont réputés sortir en grand nombre chaque vendredi, jour que l'on choisira donc, dans la mesure du possible pour visiter Soko

 

Source : page officielle facebook: Le peuple Bron-Akan de Côte d'Ivoire

 

 

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Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a pris part, ce jeudi 24 octobre 2019, au Centre Olympique de Sotchi (Russie), à la cérémonie solennelle d’ouverture du premier Sommet de haut niveau Russie - Afrique.

Ce Sommet, consacré à la Paix, à la sécurité et au développement, a réuni autour du Président de la Fédération de Russie, S.E.M. Vladimir POUTINE, plus de 40 Chefs d’Etat et de Gouvernement africains. Il visait aussi à rechercher les voies et moyens de renforcer la coopération entre la Russie et le continent africain dans les domaines politique, économique et culturel mais également à aborder les questions régionales et les défis du monde.

L’ouverture du Sommet a été marquée par plusieurs interventions dont celles des Présidents Vladimir POUTINE, Abdel Fattah AL- SISSI et Alassane OUATTARA.

Le Chef de l’Etat ivoirien a indiqué, dans sa déclaration, que le réengagement de la Russie en Afrique se concrétise à un moment décisif pour notre continent, confronté à d’importants défis, notamment sécuritaires et économiques.

Au plan sécuritaire, il a souligné que la présence de la Russie aux côtés des pays africains contribuera à renforcer les capacités des Armées pour lutter plus efficacement contre le terrorisme, en particulier dans les régions du Sahel et du bassin du lac Tchad.

Au niveau économique, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que la Russie pourrait aider l’Afrique à réaliser son potentiel énergétique et à accroitre sa production électrique afin de répondre aux besoins des populations et des industries.

Pour le Chef de l’Etat, l’importance des relations économiques et la constante augmentation du volume des échanges commerciaux entre l’Afrique et la Russie, estimé à plus de 20 milliards de dollars US en 2018, augurent d’un partenariat solide. C’est pourquoi, il s’est félicité de la tenue du Forum économique, en amont du Sommet, qui permettra de diversifier les échanges et de tirer profit de l’extraordinaire potentiel de nos économies.

À cet égard, il a insisté sur la nécessité de mettre un accent particulier sur l’industrialisation des pays africains et sur la transformation de nos matières premières en vue de mieux lutter contre la pauvreté et d’offrir des opportunités à la jeunesse.

Abordant les questions internationales, le Président de la République a salué l’action déterminée du Président Poutine contre le terrorisme. Il s’est félicité de l’importante contribution de la Russie aux opérations de maintien de la paix en Afrique tout comme son soutien dans le cadre de la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a salué la bonne qualité des relations entre la Russie et la Côte d’Ivoire ainsi que l’augmentation constante du volume des échanges. C’est pourquoi, il a invité le secteur privé et les entreprises russes à venir investir dans notre pays, notamment dans les secteurs de l’agro – industrie, de l’énergie et des infrastructures de transport.

Avant l’intervention du Chef de l’Etat, le Président Vladimir POUTINE s’est, quant à lui, réjoui de la mobilisation des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains à l’occasion de la tenue de ce premier Sommet, démontrant ainsi leur volonté de renforcer davantage la coopération Russo – africaine.

Pour lui, l’Afrique est un continent – clé dans le système multipolaire international. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, son pays a décidé de renforcer sa coopération avec le continent africain, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, d’échanges de renseignements et de formation des Forces de défense et de sécurité africaines. Il a enfin émis le vœu que les Sommets Russie – Afrique se tiennent tous les trois ans.

Quant au Président égyptien, Abdel Fattah AL – SISSI, Président en exercice de l’Union Africaine, il a salué son homologue russe pour la qualité de l’accueil et pour la brillante organisation du Sommet et du Forum économique.

Il a ensuite présenté les enjeux et défis auxquels le continent africain est confronté de nos jours et en a appelé à la solidarité et à l’expertise de la Russie ; dans le cadre d’un partenariat gagnant – gagnant et dans le respect mutuel.

Pour terminer, le Président AL – SISSI a émis l’espoir de voir les résolutions adoptées au cours de ces travaux, répondre aux attentes des deux parties.

Mohamed Compaoré avec Sercom Présidence

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Avec l'introduction du service de visa électronique en juin 2017, l'Éthiopie a ouvert ses portes aux visiteurs étrangers comme jamais auparavant. Depuis, le service de visas électroniques a redéfini l’expérience de voyage des visiteurs, facilitant ainsi l’entrée dans le pays grâce à un service numérisé accessible de partout dans le monde. À l'aide du service de visa électronique, plus de 200 000 voyageurs de 217 pays ont déjà visité l'Éthiopie.

                                                     

Soutenu par un service client dédié 24h/24 par e-mail, le service e-Visa permet aux voyageurs d’obtenir l'e-Visa en moins de six heures réduisant ainsi le délai d'attente à l'aéroport.

«Le nombre important de voyageurs qui ont visité l'Éthiopie par le biais du service de visa électronique est une bonne nouvelle pour nous tous dans l'industrie du tourisme et du voyage», a déclaré Tewolde Gebre Mariam, Directeur général du groupe, Ethiopian Airlines. «Les 200 000 utilisateurs indiquent que le nombre de visiteurs qui utilisent le service numérisé est en augmentation. Cela apportera plus d'avantages à l'Éthiopie en termes de facilitation des voyages et de promotion du tourisme, du commerce et des investissements dans le pays. »

Avec le boom des rencontres internationales, du tourisme d’affaires, du secteur des conférences et des expositions (« MICE »), le service de visa électronique donne à l’Éthiopie un avantage décisif pour tirer parti des avantages offerts par le secteur.

La connectivité aérienne dont jouit l’Éthiopie en tant que plaque tournante du groupe Ethiopian Airlines, associée à la multiplication des hôtels et des hébergements dans le pays, fera de l’Éthiopie une plaque tournante privilégiée pour ces types d’événements et d’activités.

L’Éthiopie a fait de grands progrès ces dernières années pour rendre les voyages simples. Outre le service de visa électronique, les voyageurs volant avec Ethiopian bénéficient également d’un service intégré et de bout en bout en utilisant l’application mobile innovante de la compagnie.

 

Il faut savoir que Ethiopian Airlines (« Ethiopian ») est la compagnie aérienne ayant la plus forte croissance en Afrique. Depuis 70 ans qu’elle mène ses opérations, Ethiopian est devenue l'un des principaux transporteurs aériens du continent, inégalée dans l'efficacité et la réussite opérationnelle. Ethiopian se taille la part du lion du réseau de passagers et de fret panafricain, exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne à travers les cinq continents.

Mohamed Compaoré avec Sercom.

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L’Exposition ivoirienne d’Atlanta dénommée « Ivorian Expo d’Atlanta » s’est tenue le 1er septembre 2019, dans la ville d’Atlanta (Etat de Géorgie), aux Etats Unis, sous le thème de la « culture et de l’entrepreneuriat made in Côte d’Ivoire ».

Cette Exposition qui en était à sa première Edition a été placée sous le parrainage du Ministre ivoirien de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Madame Mariatou Koné et sous la présidence de l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats Unis, S.E.M Haidara Mamadou.

Le principal objectif de cette Foire était de « faire découvrir la culture ivoirienne aux communautés américaines en vue de susciter leur intérêt pour la Côte d’Ivoire », a expliqué la promotrice de l’évènement, Madame Mada Diakité, résolue à faire de  Ivorian Expo d’Atlanta une Foire pérenne de promotion de la Côte d’Ivoire.

Les nombreux visiteurs qui se sont rendus à cette foire ont pu apprécier la qualité des produits exposés, de même que la richesse culturelle de la Côte d’Ivoire, à travers la diversité des stands d’exposition des produits de consommation fabriqués par des Ivoiriens, la prestation des groupes de danses traditionnelles, un défilé de mode et des jeux « questions-réponses » sur la culture ivoirienne.

Madame  Diakité qui a reçu les encouragements et le soutien de l’Ambassadeur pour la réalisation de ses ambitions de promotion de la Côte d’Ivoire, a plaidé pour un appui et un accompagnement des Autorités ivoiriennes, afin de donner plus d’envergure à cette exposition dont la première Edition a tenu toutes ses promesses.

M.C

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L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, SEM Haïdara Mamadou, a rencontré le 1er septembre 2019, à Atlanta, les Ivoiriens de la ville, à l’occasion d’une rencontre avec les Responsables des Associations ivoiriennes et au cours du diner organisé en son honneur par la communauté ivoirienne d’Atlanta.

Il ressort de ces rencontres la volonté du Chef de la Mission diplomatique ivoirienne de doter Atlanta d’un Consulat Honoraire et de créer un cadre de communication entre l’Ambassade et les ressortissants ivoiriens de la ville.

Sur les questions abordées, notamment le problème de la déportation des ressortissants ivoiriensl’Ambassadeur a invité les différents Responsables d’Associations de la communauté ivoirienne à sensibiliser davantage les membres de la diaspora ivoirienne au strict respect des lois des Etats-Unis. Le non-respect de la législation pouvant aboutir à des décisions radicales telles que la déportation et l’emprisonnement.

Sur la mobilisation des compétences ivoiriennes aux Etats-Unis, l’Ambassadeur a révélé qu’il a initié des actions de sensibilisation auprès de ses compatriotes depuis sa prise de fonction, d’où le recensement des compétences à travers notamment, l’organisation du Forum des Compétences sur l’Entrepreneuriat qui sera à sa troisième édition en 2020. L’Ambassadeur Haidara a décidé que cette troisième Edition soit délocalisée à Atlanta.

Au plan consulaire, l’Ambassadeur a indiqué qu’au niveau de la cartographie consulaire, il y a des zones de fortes concentrations d’Ivoiriens dont Atlanta, après Washington, DC et New-York.

Les deux dernières zones citées étant couvertes, il a invité ses compatriotes à réfléchir au choix d’une personnalité dont le profil pourrait être proposé aux Autorités ivoiriennes pour la nomination d’un Consul Honoraire à Atlanta.

Dernier point abordé à cette rencontre, celui du renouvellement des cartes nationales d’identité ivoiriennes, arrivées à expiration. Comme à Abidjan, les Ivoiriens résidant aux Etats Unis, sont invités à patienter en attendant les nouvelles dispositions en la matière.

Il convient de noter que ce rendez-vous avec les Ivoiriens d’Atlanta a également permis à l’Ambassadeur d’évoquer le renforcement de la diplomatie économique entre la Côte d’Ivoire et les Etats Unis. A ce sujet, le représentant de l’Etat ivoirien a dit être déterminé à impliquer ses compatriotes à la réussite de chacune des actions menées dans ce sens.

M.C

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Boribana à Attécoubé. Les travaux du 4ème pont d’Abidjan devant relier les communes de Yopougon et Adjamé en passant par Attécoubé, sont désormais en plein régime, comme constaté par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net). Sur un viaduc construit sur la lagune pour faciliter le déplacement des engins lourds de construction, les travailleurs sont visibles en pleine action.

Fiche technique

Ce pont d’une longueur totale de 7,5 km, s’étendra de Yopougon Sideci (entre le commissariat du 16ème arrondissement et le cinéma Saguidiba), à Adjamé Indénié, à la lisière de la commune du Plateau.

D’un montant de plus de 130 milliards FCFA, le projet permettra de désenclaver Yopougon et organiser la circulation dans Yopougon autour d’un axe structurant qui traverse tout le quartier d’ouest en Est et qui permettra la mise en place d’un deuxième axe transversal Est-Ouest à l’intérieur de la commune qui désengorgerait les entrées Nord-Sud se connectant sur l’Autoroute du Nord.

2x3 voies

De façon spécifique, il s’agira de construire une chaussée 2×3 voies y compris la réalisation des ouvrages de redressement (échangeurs) au croisement avec les voies principales existantes du côté de Yopougon sur une longueur de 4,025 km.

Il s’agira aussi de construire un viaduc sur la baie du Banco d’une longueur de 0,794 km, un échangeur ou bretelle à la traversée du Bd de la paix, une chaussée 2×2 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié sur une longueur de 0,875 km, une trémie (tunnel) sur le boulévard Nandjui Abrogoua et un aménagement du TPC (20 m) qui constituera une réservation pour le projet de transport urbain d’Abidjan (TUA2).

Pour la réalisation de ce projet, la Banque africaine de développement (BAD) avait accordé en 2017 un important prêt à la Côte d’Ivoire, indique-t-on.

AT

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L’opérateur de téléphonie, Orange, consolide, de plus en plus, sa position de leader dans le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Selon le rapport des statistiques du marché des télécommunications en Côte d'Ivoire (2e trimestre 2019) de l’Autorité de régulation du secteur des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci), publié recemment, et relayé par africadaily.info, Orange Côte d’Ivoire occupe la première place en termes de personnes abonnées, d’internet et de transactions financières mobiles.

Ces statistiques de l’Artci sur le second semestre 2019 du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire indiquent que sur 35,9 millions d’abonnés, Orange CI arrive en tête avec 14,9 millions de personnes. 12 millions pour MTN-CI et 8,8 millions d’abonnés pour Moov-CI.

En termes de transactions financières via le mobile, Orange est en tête avec 8,3 millions sur 14,7 millions de clients,  contre 4,7 millions pour MTN et 1,6 million d’utilisateurs pour Moov.

En ce qui concerne l’internet fixe et mobile, Orange est toujours en pole position avec un total de 193 788 d’abonnés fixe sur 195 969 de personnes connectées. VIPNET, l’opérateur de télécommunications dont l'activité principale est la fourniture d'Accès et de Services Internet, est en deuxième position avec 1546 d’abonnés contre 635 pour MTN. Au niveau de l’internet mobile, sur un total de 15,7 millions de personnes utilisant la connexion mobile, il faut compter 8,3 millions d’utilisateurs pour Orange CI contre 4,5 millions pour MTN-CI et 2,8 millions pour Moov-CI.

 

Daniel Coulibaly

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Le lundi 14 octobre 2019, la Société Générale Côte d’Ivoire (SGCI) et PROPARCO, la filiale Secteur privé du Groupe Agence Française de Développement (AFD), ont procédé à la signature d’une garantie de portefeuille ARIZ d’un montant de 5,9 milliards FCFA à la Maison de la PME à Abidjan.

Ces fonds seront exclusivement dédiés au financement des projets portés par les petites et moyennes entreprises ou industries implantées en Côte d’Ivoire.

Il s’agit du 5ème renouvellement de la garantie de portefeuille ARIZ, qui s’inscrit dans la mise en œuvre de l’initiative Choose Africa lancée cette année par le groupe AFD.
Ce partenariat permettra à la Société Générale Côte d’Ivoire de développer son offre de soutien aux PME, en mettant à leur disposition des prêts entre 6millions et 200 millions FCFA, sur une période de 1 à 7 ans.

Présent à cette signature, l’ambassadeur Gilles HUBERSON a souligné l’engagement de la France à soutenir les entreprises africaines à travers l’initiative Choose Africa, comme exprimé par le Président Emmanuel Macron, en novembre 2017 à Ouagadougou.

A travers Choose Africa, le groupe AFD consacrera 2,5 milliards d’euros au financement et à l’accompagnement de 10 000 start-up et PME sur le continent africain d’ici 2022.

Une ambition qui rejoint celle de la Société Générale qui a récemment lancé le programme Grow with Africa qui vise à mieux accompagner les PME africaines et à favoriser le développement de solutions de financements innovantes adaptées aux marchés locaux.

M.C

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Les pays d'Afrique centrale interrogés dans le cadre d'une nouvelle étude d'opinion estiment qu'il est plus réaliste de réduire de moitié les décès dus au paludisme que de les éradiquer d'ici 2030.  Les experts du paludisme redoutent fortement que le changement climatique n'aggrave la menace du paludisme dans la région. La surveillance et l'exécution des programmes doivent être améliorées pour accélérer les progrès.

L'Afrique centrale poursuit sa lutte contre le paludisme face à d'autres défis sanitaires, au changement climatique et à d'autres menaces, selon un nouveau rapport publié ce 22 octobre à Abuja lors d'une conférence du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

Ce rapport est la dernière extension de l'étude MalaFA (Malaria Futures for Africa), commandée par Novartis, qui a déjà mené des recherches similaires dans 15 pays, dont le Nigeria, afin d'interroger les parties prenantes africaines sur les progrès et défis liés à la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le paludisme. Le nouveau rapport comprenait des entrevues avec 23 politiciens, hauts fonctionnaires, directeurs de programmes de lutte contre le paludisme, chercheurs et ONG au Cameroun, en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo et au Rwanda. Tous les quatre sont des pays où le fléau du paludisme est important et où des politiques différentes sont en place pour lutter contre cette maladie.

L’avis des pays sur l’éradication du Malaria en Afrique

Au Rwanda, les personnes interrogées sont globalement positives quant à la riposte nationale à la maladie, citant des niveaux élevés de soutien politique et de financement. Au Cameroun, en RDC et en République du Congo, les personnes interrogées sont d'avis que la réduction de moitié du nombre de décès d'ici 2030 était plus réaliste que leur éradication.

Les sondés du Cameroun, de la RDC et de la République du Congo s'inquiètent de l'accès aux services de santé, du personnel insuffisamment formé, des antipaludiques de qualité inférieure ou falsifiés et de l'autotraitement sans diagnostic. ce qui risque de développer rapidement une résistance à un traitement. Ces préoccupations sont partagées dans de nombreux autres pays ayant déjà fait l'objet d'une enquête.

Contrairement aux pays d'Afrique de l'Ouest, de l'Est et du Sud qui ont participé à l’enquête au début de 2018, les pays d'Afrique centrale considèrent le changement climatique comme une menace plus importante. Un répondant rwandais s'est inquiété du fait que le paludisme se répand dans les régions montagneuses qui étaient auparavant épargnées par la maladie, et d'autres ont discuté de l'impact que pourrait avoir l'évolution des précipitations sur la saison de reproduction des moustiques.

Nécessité d’un financement important pour la lutte

L’importance d’un financement national et international accru a également été citée, les répondants du Cameroun, de la RDC et de la République du Congo ayant déclaré qu'un soutien plus important s'impose. Plus tôt ce mois-ci, lors de la récente Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les dirigeants mondiaux ont augmenté le financement des programmes de lutte contre ces maladies en annonçant 14 milliards de dollars pour la période 2020-2023, atteignant ainsi l'objectif financier du Fonds mondial. Le Rwanda s'est engagé à verser 2,5 millions de dollars, la RDC, le Congo et le Cameroun ont également annoncé des ressources nationales à hauteur de 6 millions, 5,5 millions et 5 millions de dollars, respectivement.

Le Dr Richard Nchabi Kamwi, ambassadeur des pays participants à l’initiative Elimination et coprésident de l'étude, a déclaré : « Maintenir cette dynamique contre le paludisme exige un leadership politique fort, des systèmes de santé résilients et la mobilisation de ressources supplémentaires. Les promesses faites lors de la Reconstitution des ressources du Fonds mondial sont des signes encourageants de l'arrivée de moyens essentiels».

Le Dr Kamwi a poursuivi : « Il est également important que le Cameroun et la RDC aient été identifiés par l'Organisation mondiale de la Santé et le Partenariat RBM comme des pays « D’une charge élevée à un fort impact », garantissant que ces pays bénéficient de l'attention et de l'investissement de la communauté internationale. » L'autre coprésident de l'étude est le professeur Bob Snow, du programme de collaboration KEMRI-Wellcome-Université d'Oxford, au Kenya.

L'approche « D'une charge élevée à un fort impact » est une initiative soutenue par le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et l'Organisation mondiale de la Santé, visant à renforcer le soutien international et les réponses nationales pour relancer le rythme des progrès dans la lutte mondiale contre le paludisme. Les répondants associés aux programmes de lutte contre le paludisme dans les deux pays « D’une charge élevée à un fort impact » de l'étude ont connaissance de la stratégie et estiment qu'avec des ressources suffisantes, elle serait très bénéfique.

Les personnes interrogées en RDC estiment que le pays est particulièrement pénalisé, car il doit lutter contre une importante épidémie d'Ebola tout en supportant le deuxième fardeau le plus lourd du paludisme dans le monde. L'incohérence et la variabilité du financement de certains donateurs et sources nationales ont été soulignées, ainsi que la nécessité de traduire la volonté politique nationale en un financement domestique accru.

Plusieurs des personnes interrogées ont également mentionné la nécessité d'une surveillance efficace des maladies et d'une meilleure utilisation des données de surveillance. Le Rwanda, par exemple, a mis en œuvre une étude de trois ans sur les moustiquaires de lit en 2017 pour examiner la durabilité physique et l'efficacité résiduelle des moustiquaires imprégnées d'insecticide. Les résultats de cette étude ont été utilisés par le pays pour réviser sa stratégie de distribution de moustiquaires et la rendre plus rentable. Cela montre à quel point il est important de recueillir des données pour aider à prioriser l'affectation des ressources, le ciblage et le suivi de la résistance aux traitements et aux insecticides. Des données solides seront essentielles au succès de l'initiative « D’une charge élevée à un fort impact » et à la lutte plus large contre le paludisme.

« Les progrès dans la lutte contre le paludisme sont au point mort et nous avons besoin d'un nouveau sentiment d'urgence - et de financement - pour accélérer la lutte contre cette maladie dévastatrice, » a déclaré Kolawole Maxwell, Directeur des programmes Afrique de l'Ouest et du Centre pour Malaria Consortium.  En Afrique centrale et au-delà, nous devons stimuler le financement national, renforcer les systèmes de surveillance du paludisme et améliorer la recherche opérationnelle et le développement de nouveaux outils. »    

Novartis a commandé les études MalaFA dans le cadre d'un effort de deux ans visant à comprendre les points de vue d'experts nationaux et régionaux en Afrique et en Asie sur les progrès et les défis de l'élimination du paludisme.

Parfait Touré, responsable des programmes d'accès en Afrique de l'Ouest et Centrale pour Novartis Social Business, a souligné : « En Afrique, il y a encore plus de 200 millions de cas de paludisme chaque année et plus de 400 000 décès, pour la plupart de jeunes enfants. Cette recherche montre qu'il reste de nombreux défis à relever. Mais il est essentiel de veiller à ce que les voix de ceux qui sont en première ligne soient entendues »

L'initiative Elimination 8 (E8) rassemble huit pays d'Afrique australe qui visent à éradiquer le paludisme d'ici 2030.

M.J avec Novatis     

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NSIA Banque Côte d’Ivoire a finalisé l’incorporation des actifs ivoiriens de NSIA Banque Bénin (ex Diamond Bank SA) par le biais d’une augmentation de son capital social. Cette décision, adoptée à l’unanimité par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire qui s’est tenue à Abidjan, le vendredi 18 octobre 2019, est soumise à la condition suspensive de l’obtention de l’approbation préalable de la Commission Bancaire de l’UMOA. 

Cette opération atteste de la croissance solide du Groupe NSIA qui renforce sa projection sur l’ensemble du continent africain. 

La finalisation de l’Apport Partiel d’Actif, portant sur la succursale ivoirienne de NSIA Banque Bénin, au profit de NSIA Banque Côte d’Ivoire, a nécessité une augmentation de capital social au sein de cette filiale. C’est un actif net de plus de 6 milliards de francs CFA qui a ainsi été reçu par NSIA Banque Côte d’Ivoire, dont le capital social est porté en conséquence de 23.170.000.000 de francs CFA à 24.944.323.000 francs CFA, avec une prime d’apport de 4.624.878.626 francs CFA. Ce dénouement intervient dans un contexte marqué par un bilan financier solide et des résultats en forte croissance en 2019 pour NSIA Banque Côte d’Ivoire.

Au premier semestre de cette année, NSIA Banque Côte d’Ivoire a affiché un revenu avant impôt de 7,5 milliards francs CFA, en hausse de 29% par rapport au premier semestre 2018. Ces performances encourageantes sont à attribuer à la politique de maîtrise des risques de crédit de la banque, qui lui permet de mener à bien une stratégie d’expansion en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. 

Léonce YACE, Directeur Général de NSIA Banque Côte d’Ivoire, explique : « La finalisation de la reprise des actifs de Diamond Bank CI est une étape importante pour la banque, qui consolide sa position d’acteur de référence en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Nos partenaires valorisent aujourd’hui une stratégie maîtrisée de gestion des risques, et une profonde transformation de notre institution, dans un secteur bancaire en pleine mutation sur le continent ». 

Jean Kacou DIAGOU, Président du Groupe NSIA explique : « La finalisation des opérations consécutives à l’acquisition de Diamond Bank est une grande fierté pour le Groupe et ses 2.800 collaborateurs. Elle est la preuve d’une confiance soutenue de nos marchés, de nos partenaires financiers et de nos clients. Après le secteur des assurances, notre ambition est de devenir le leader du secteur bancaire dans la sous-région ».  

Le nouveau capital social de NSIA Banque Côte d’Ivoire, à l’issue de cette Assemblée Générale Extraordinaire, s’élève à 24 944 323 000 francs CFA.

Filiale du Groupe panafricain NSIA, présent dans 12 pays et leader en Assurance et Banque, NSIA Banque CI fait partie des principales banques en Côte d’Ivoire. Cotée à la Banque Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), elle compte aujourd’hui 83 agences en Côte d’Ivoire.

M.C avec Nsia Banque

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