Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Union européenne(UE) et La Chambre de Commerce Européenne en Côte d’Ivoire (EUROCHAM) ont procédé au lancement officiel du projet «  S’investir ensemble », à l’occasion de la célébration des 10 ans d’existence de l’EUROCHAM, le jeudi 12 décembre 2019 au Sofitel Hôtel Ivoire-Abidjan.

Ce projet financé à hauteur d'un milliard de FCFA par l'Union européenne(UE) vise à soutenir le secteur privé à travers l’appui technique et financier des Petites et moyennes entreprises(PME). Il est le fruit d’un accord tripartite entre l’Union européenne, le gouvernement ivoirien et le secteur privé.

Concrètement, il s’agira d’améliorer le climat d’investissement et des affaires, faciliter l’accès au financement des PME à travers un programme d’accompagnement au financement, sensibiliser les entreprises dans l’adoption de comportements durables, rapprocher les jeunes du marché de l’emploi et les entreprises du milieu  éducatif.

Pour Marc Alberola, le président de l’Eurocham, les entreprises européennes peuvent prospérer en Côte d’Ivoire, parce que le pays est l’un des moteurs de développement du continent africain et surtout de la zone Uemoa.

«C’est le pays qui a un plus grand potentiel d’investissement en Afrique. Aujourd’hui, nous nous réjouissons de passer un accord économique entre l’Union européenne et la Côte d’ivoire », a-t-il souligné.

la chambre de commerce européenne entend renforcer sa position en Afrique, après des appuis aux communautés locales de l’Union au Benin, Nigeria, Burkina-Faso,  Sénégal, Togo, Mali, Cap-Vert,  en Sierra-Léonne,  Mauritanie,  Guinée,  Gambie, etc.

«Tous, ensemble, nous pouvons et nous devons aller encore plus loin, car il n’y pas de progrès durable sans vision régionale. Nous allons accélérer ce processus en dupliquant l’Eurocham dans la région et toute l’Afrique. Notre réussite à tous passe par des actions communes, structurées et fidèles », a soutenu M. Alberola, estimant qu’une contribution  économique au sein de l’Uemoa  et la CEDEAO est une priorité voire une nécessité…

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«Nous croyons en vous, nous sommes avec vous(…) et nous sommes ensemble », a conclu Marc Alberola qui n’a pas manqué de remercier le gouvernement ivoirien pour son soutien indéfectible.

Narcisse Polneau, conseiller technique, représentant le ministre Essis Emmanuel du secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Promotion de l’investissement, a relevé «une bonne coopération» entre notre pays et l’union européenne ces 10 dernières années. Avant de rappeler plusieurs actions mener par le gouvernent afin d’améliorer d’une part le climat des affaires et d’autre part favoriser une  croissance inclusive.

Selon l’Ambassadeur de l’Union européenne  en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, l’appui apporté à l’Eurocham est dû au fait que l'UE est le premier partenaire de la Côte d’Ivoire. Et « S’investir ensemble » est un projet qui vient aider à promouvoir et faciliter l’investissement dans le pays.

«Nous attachons une très grande importance au secteur privé, car il est le moteur, le cœur de l’économie d’un pays. Et il restera continuellement au cœur de nos actions. C’est pourquoi, nous allons mettre en place un projet pour aider le secteur privé à la formation professionnelle », a-t-il annoncé.

Il convient de souligner que l’Eurocham a été créé en 2009 avec 30 membres et 180 entreprises. Le projet « S’investir ensemble », un programme de l’Union européenne que l’EUROCHAM co-pilote avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et l’Union des grandes entreprises industrielles de Côte d’Ivoire(UGECI).

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Un autre pas de géant dans le secteur de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire. La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source proche du dossier que les travaux de construction de la future université de Bondoukou (Nord-Ouest) seront lancés le jeudi 19 décembre 2019. Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly procédera à cette occasion à la pose de la première pierre de cet édifice.

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Capacité initiale, 3000 étudiants

Ses premiers travaux d’un coût de 66,828 milliards FCFA ont été obtenus par la Côte d’Ivoire, grâce à un financement de la Banque islamique de développement (BID). Avec une capacité initiale de 3000 étudiants, cette université disposera d’une résidence de 1000 chambres d’étudiants, 50 logements pour enseignants et chercheurs, ainsi que 5 logements de fonction pour ses responsables. Elle portera à huit le nombre d'universités publiques ivoiriennes, en attendant celles de San Pedro et Abengourou en projet.

Armand Tanoh

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Le Président de la République, Alassane Ouattara, a procédé, ce lundi 16 décembre, à l’inauguration de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaie, sur le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing. 

Le Chef de l’Etat s’est réjoui de l’inauguration de cet ouvrage, symbole de la solide coopération entre la Côte d’Ivoire et le Japon.  

Pour lui, l’extension du réseau routier national constitue un pilier important de la stratégie de développement économique de notre pays de même que l’amélioration de la mobilité urbaine à travers la construction des infrastructures de transport et la mise en place d’un système de transport multimodal intégré et accessible à toutes les couches sociales.

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Dans cette optique, a ajouté le Président de la République, de nombreux projets routiers ont été lancés sur toute l’étendue du territoire national, notamment le bitumage de l’axe Bouna - Doropo, des routes Boundiali - Odiénne, Danané - frontière Guinée, Divo - Guitry, Tiébissou - Didiévi, Kani - Boundiali, Mankono - Séguéla, Tabou - Prolo, route de Tiapoum.  

Le président Ouattara ajouté que la voirie urbaine sera également prise en compte dans ce vaste programme d’investissement routier comme en témoignent les travaux de réhabilitation de la voirie d’Abidjan et de plusieurs localités à l’intérieur du pays avec pour objectif d’améliorer les conditions de circulation urbaine des populations.  

Le chef de l’Etat a ensuite évoqué les projets en cours de réalisation dans le District autonome d’Abidjan, notamment le 4e et le 5e pont d’Abidjan, l’aménagement d’un giratoire au carrefour de l’Indénié, les travaux d’élargissement du Boulevard de Marseille, de la traversée de Bingerville et de la voie d’Abatta.  

Il a ajouté que dès 2020, seront lancés les travaux de trois nouveaux échangeurs sur le Boulevard Mitterrand, d’un échangeur au carrefour Akwaba, des voies de sortie Est (route d’Adzopé) et Ouest (route de Dabou) d’Abidjan et de la construction de la voie express de contournement dénommée Y4.  

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Le president a, en outre, annoncé le lancement à court terme d’autres projets structurants dans le District autonome d’Abidjan, notamment le Métro d’Abidjan et le Bus Rapide Transport, ainsi que l’adoption d’un schéma directeur d’urbanisme du Grand Abidjan dont la réalisation devrait permettre d’améliorer de façon pérenne la question de la mobilité urbaine dans notre capitale économique.   

Pour terminer, le Président de la République a indiqué que l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise contribuera à la fluidité du trafic sur le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing et au désengorgement du carrefour, intersection des Boulevards Valéry Giscard d’Estaing et de Gaulle. Il a souligné que la réalisation de ce projet est une autre preuve tangible que la Côte d’Ivoire avance vers le développement.  

Avant le Chef de l’Etat, le Maire de la commune de Treichville, M. François Albert AMICHIA, le Ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, M. Amédé Koffi KOUAKOU, et le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Japon en Côte d’Ivoire, M. ISHIDA Tatsunori, sont intervenus pour saluer la réalisation de cet ouvrage, d’un coût de 32,5 milliards de francs CFA, qui permettra d’améliorer la fluidité du trafic par la décongestion du Boulevard Valéry Giscard d’Estaing et du Boulevard de Gaulle, de réduire le temps de transport des usagers et de promouvoir les activités économiques urbaines. 

Source : Sercom Présidence 

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Le Conseil a adopté le 9 Décembre dernier des conclusions sur le Soudan, dans lesquelles il reconnaît l'occasion historique que la transition politique qui s'est engagée au Soudan offre pour œuvrer à l'avènement d'un pays pacifique, démocratique et prospère.

Dans les conclusions, le Conseil souligne que la réussite du Soudan demeure cruciale pour la stabilité dans la Corne de l'Afrique et dans la région au sens large et réaffirme que l'UE reste déterminée, en tant que partenaire de premier plan, à accompagner le Soudan sur la voie de ses réformes politiques, économiques et sociales, afin que la transition vers la démocratie s'opère avec succès.

Le Conseil souligne également que, afin de garantir la stabilité à long terme du pays, la transition devrait associer toutes les composantes de la société, notamment les femmes, les jeunes et les populations des régions particulièrement touchées par le conflit et la marginalisation. L'importance que revêt la société civile est également rappelée.

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À cet égard, le Conseil rappelle que seul un véritable gouvernement civil, investi d'une réelle autorité décisionnelle, gagnera la confiance du peuple soudanais et jettera les bases de réformes significatives. L'UE reste prête à soutenir un processus de paix dirigé par les Soudanais, en coordination avec les partenaires régionaux, en particulier l'Union africaine.

Tout en constatant que d'importantes réformes macroéconomiques sont nécessaires pour relancer l'économie soudanaise et la placer sur la voie d'une croissance inclusive et durable, le Conseil note que l'UE se tient prête à soutenir les projets du gouvernement de transition à cet égard.

Tout en se félicitant des mesures prises récemment par le gouvernement de transition, le Conseil indique, dans ces conclusions, que l'UE demeure préoccupée par la détérioration de la situation humanitaire, aggravée par un nombre élevé de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur du pays.

L'UE appelle les autorités soudanaises à lever les obstacles bureaucratiques auxquels continuent de se heurter les acteurs de l'aide humanitaire et du développement.

M.C

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Le Directeur Général du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le développement international (le Fonds OPEP), Dr Abdulhamid Alkhalifa, a signé un prêt au développement de 20 millions de dollars des États-Unis pour aider à financer le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) du Burkina Faso.

Le Dr Alkhalifa a signé le prêt à Ouagadougou avec le Ministre de l'économie, des finances et du développement du Burkina Faso, Lassané Kaboré. Le PAPFA vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à renforcer la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Plus précisément, le projet aidera les cultivateurs et les maraîchers à adopter des techniques efficaces en matière de production, de transformation et de stockage des produits, leur permettant à terme d’accroître leurs ventes sur les marchés locaux et régionaux.

« Ce nouveau prêt du Fonds OPEP témoigne de notre engagement continu envers un pays ambitieux qui garde espoir, malgré les difficultés auxquelles il est toujours confronté. C’est notre façon d’affirmer : ‘Nous sommes vos partenaires’», a déclaré Dr Alkhalifa.


Au cours de la mission de haut niveau dans ce pays ouest-africain, le Dr Alkhalifa a assisté à l’inauguration de deux importants projets de développement cofinancés par le Fonds OPEP l’Hôpital de Ziniaré et l’Université de Ouagadougou. Les cérémonies se sont déroulées sous l’égide du Président du Burkina Faso, Roch Marc Kaboré.

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Le projet relatif à l’Université de Ouagadougou a été cofinancé par le Fonds OPEP en partenariat avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le gouvernement du Burkina Faso. Les structures nouvelles et agrandies comprennent des dortoirs et offrent un meilleur environnement universitaire. Près de 18 500 étudiants résidant sur le campus devraient en bénéficier.

Pour Dr Alkhalifa: « Assurer l’accès de tous à une éducation inclusive et de qualité – et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie est un facteur essentiel du développement durable. Voir un tel projet devenir réalité est source d’inspiration, et je pense que cette université permettra à de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes de jouer un rôle pour faire progresser le développement du Burkina Faso et, plus généralement, pour contribuer à l’instauration d’une société mondiale plus équitable. », a-t-il indiqué.

Lors de la cérémonie, le Dr Alkassoum Maïga, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation du Burkina Faso a décerné la médaille de l’Ordre national de l’Étalon au Dr Alkhalifa – distinction honorifique nationale en reconnaissance de l’appui continu du Fonds OPEP au développement du pays. Le Ministre a remis la décoration au nom du Président Kaboré. Le Dr Alkhalifa s’est déclaré fier de la collaboration du Fonds OPEP avec le Burkina Faso et honoré de recevoir cette décoration au nom de l’organisation.

L’Hôpital de Ziniaré - centre de soins moderne et parfaitement équipé dans la ville de Ziniaré, à 35 km de la capitale Ouagadougou – est également cofinancé par le Fonds OPEP, la BADEA et le gouvernement du Burkina Faso. L’hôpital permet d’accéder à des services de santé spécialisés de grande qualité et devrait contribuer à améliorer la santé maternelle et infantile et à lutter contre les maladies endémiques de la région.

Selon Dr Alkhalifa : « Le droit de jouir du meilleur état de santé possible est un des droits fondamentaux de tous les êtres humains. Le Fonds OPEP demeure déterminé à renforcer l’accès aux soins de santé comme une fin en soi, ainsi qu’à atteindre les Objectifs du développement durable. Notre engagement est clair : au 31 décembre 2018, notre engagement cumulé en faveur de projets de développement dans le secteur de la santé a largement dépassé le chiffre d’un milliard de dollars des États-Unis. », a-t-il affirmé

Le Fonds OPEP collabore avec le Burkina Faso depuis plus de quatre décennies. Au cours de cette période, l’organisation a approuvé plus de 40 prêts en faveur du secteur public du pays, représentant près de 300 millions de dollars des États-Unis.

Le Fonds OPEP a également approuvé 11 prêts au titre du financement du commerce d’un montant total de 270 millions de dollars des États-Unis, ainsi qu’un certain nombre de subventions nationales.

M.C

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La Compagnie Ivoirienne de Production d’Électricité (CIPREL), représentée par madame Kadidjatou Diallo, Directrice Générale, a remporté le prix du meilleur projet dans le secteur de l’énergie lors de l’African Investments Forum & Awards (AIFA) 2019, le mercredi 4 décembre à Paris.

Cette distinction consacre la réussite du modèle CIPREL, fruit d’un partenariat public privé entre l’État de Côte d’Ivoire et le groupe industriel panafricain Eranove ainsi que d’un savoir-faire acquis depuis 1994. Historiquement le premier producteur d’électricité indépendant (IPP) en Afrique de l’Ouest, CIPREL est le leader de la production d’électricité en Côte d’Ivoire.

A travers ce prix du « Best Energy Project » décerné par les jurys de l’AIFA, ce sont les 3 projets majeurs de cycle combiné gaz-vapeur du groupe Eranove qui sont récompensés.

Le premier, CIPREL IV, l’extension de la centrale électrique CIPREL avec une technologie de cycle combiné gaz-vapeur permettant de gagner en efficacité d’un point de vue énergétique et environnemental fut inauguré en 2016. Cette quatrième tranche de la centrale de CIPREL a permis une augmentation de plus de 70% de sa capacité installée, passant de 321 à 556 MégaWatt (MW).

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La réussite de CIPREL IV a favorisé le lancement du projet de construction de la centrale thermique CIPREL V portée par la société de projet ATINKOU, avec la signature du contrat de concession en décembre 2018. D’une puissance installée de 390 MW, ATINKOU utilisera également la technologie du « cycle combiné » gaz-vapeur et s’appuiera sur l’expertise technique et opérationnelle des équipes de CIPREL.

En parallèle, le Groupe Eranove développe au Togo, le projet de centrale électrique à cycle combiné gaz-vapeur de KEKELI, dont le financement a été signé en novembre 2019.

Ces trois projets confirment le développement du groupe industriel Eranove, actionnaire majoritaire de CIPREL, qui opère 1 247 MW de capacité de production électrique.

« Ce « Best Energy Project award » rend compte de la force du partenariat qui nous unit avec l’État de Côte d’Ivoire. Basé sur une relation de confiance, il nous a permis d’acquérir une véritable expertise sur plus de deux décennies ainsi qu’une position de leader. Nous sommes fiers et heureux que CIPREL représente aujourd’hui un modèle de production d’électricité efficiente en Afrique de l’Ouest et sur l’ensemble du continent. Cette récompense confirme la pertinence de notre stratégie de développement et reflète le travail réalisé par nos équipes que je souhaite également féliciter. » a déclaré le Président du Conseil d’Administration de CIPREL monsieur Bernard Kouassi N’guessan.

Organisé par Leaders League et dédié aux opportunités d’affaires des secteurs de l’Énergie, des Mines, de l’Infrastructure & Urbanisme, de la Fusion-Acquisition, des Stratégies de croissance et de l’Immobilier, l’AIFA a réuni plus de 500 décideurs publics et privés et près de 90 intervenants parmi lesquels Bernard Kouassi N’guessan, Président du Conseil d’Administration de CIPREL et directeur général d’ATINKOU; Tewolde Gebremariam, CEO d’Ethiopian Airlines ; William Nkontchou, directeur général d’Emerging Capital Partners (ECP) ; Jean-Luc Konan, PDG de Cofina, Marc Alberola, CEO du Groupe Panafricain industriel Eranove ; Ismael Diakite, Président de la Chambre des Mines de Guinée. Durant cette journée, une dizaine de prix ont été remis récompensant des entreprises dans différents secteurs pour leurs succès.

Leader de la production électrique en Côte d’Ivoire, la centrale thermique de CIPREL (Compagnie Ivoirienne de Production d’Électricité), d’une puissance installée de 556 MW, est composée de six turbines à combustion qui utilisent comme combustible principal le gaz naturel extrait au large des côtes ivoiriennes et d’une turbine à vapeur. CIPREL a été créée en 1994. Détenue à 83,3% par le groupe Eranove.

M.J

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Lors de l’Africa Investments Forum & Awards (AIFA) 2019 qui s’est déroulé le mercredi 4 décembre, Jean-Luc Konan, Président Directeur Général du Groupe Cofina, a remporté le prix de « Meilleur CEO de l’année ». L’apport original de la mésofinance dans le financement des entreprises africaines ainsi que les performances financières et managériales de Cofina ont été parmi les principaux éléments ayant convaincu le jury d’attribuer ce prix à Jean-Luc Konan.

Organisé par Leaders League, l’AIFA est une journée d’affaires consacrée au continent africain avec différents panels portant essentiellement sur les secteurs de l’énergie, de la finance et des infrastructures. Près de 700 personnes étaient rassemblées au Pavillon d’Armenonville pour écouter environ 90 intervenants parmi lesquels Tewolde Gebremariam, CEO d’Ethiopian Airlines ; William Nkontchou, Directeur Général d’Emerging Capital Partners (ECP) ; Marc Alberola, CEO d’Eranove ; Bernard Kouassi N’Guessan, PCA de Ciprel ; Ismaël Diakité, Président de la Chambre des Mines de Guinée. Durant cette journée, une dizaine de prix ont été remis récompensant des entreprises dans différents secteurs pour leurs succès ainsi qu’un CEO qui s’est particulièrement distingué.

Intervenant dans le panel « Financing companies: which are the best sources ? », Jean-Luc Konan a porté le plaidoyer de la mésofinance qui répond aux besoins de financements des entrepreneurs du « chaînon manquant », ces PME de taille intermédiaire n’entrant pas dans les critères de financements des institutions de microfinance traditionnelles ou des banques classiques.

En cinq ans, Cofina a accordé plus de 76 000 financements représentant plus de 755 millions d’euros de crédits aux économies des 7 pays de présence. En finançant 52 500 entrepreneurs, Cofina a impacté 262 500 employés de PME et 2,625 millions de personnes indirectement.

« C’est une très grande fierté pour moi que de recevoir ce prix, qui est avant tout une récompense du travail collectif effectué par les équipes de Cofina », a déclaré Jean-Luc Konan, PDG de Cofina. Et de poursuivre : « J’aimerais profiter de cette cérémonie pour faire passer ce message : 32 000 africains arrivent chaque jour sur le marché du travail et seulement 12 000 d’entre eux sont absorbés par ce marché. Les 20 000 restants, je les invite à venir tenter l’aventure entrepreneuriale et les assure que Cofina sera à leurs côtés pour contribuer à leur succès. », a-t-il conseillé.

M.J      

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C’est au total un montant de 22 milliards de franc CFA que le Fonds Saoudien de Développement (FSD), a décaissé pour le financement du projet de construction et d’équipement du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de la commune d’Abobo ainsi que pour le Programme pilote de développement dans les régions du Poro et du Bounkani.

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly et M. Youssef Albassam, Conseiller du vice-président et Directeur général du Fonds Saoudien de Développement, ont paraphé les deux accords de prêts pour le financement desdits projets, le mercredi 30 octobre dernier, à la salle de conférence du 20 ème étage de l’immeuble Sciam-Plateau.

 « Le projet de construction et d’équipement du CHU d’Abobo et du Programme Pilote de développement des zones rurales pour des montants respectifs de 13 milliards FCFA et de 9 milliards FCFA visent à contribuer au développement des infrastructures de base en faveur de nos populations, notamment celles des plus vulnérables », a déclaré le Ministre Adama Coulibaly.

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Le projet de construction et d’équipement du CHU d’Abobo, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le cadre du plan national de développement sanitaire 2016-2020 et vise à doter la plus grande commune d’Abidjan d’un établissement sanitaire de premier rang moderne avec un pôle de spécialité notamment en matière de néphrologie, y compris de dialyse et la greffe rénale.

«Cet établissement d’une capacité de 600 lits sera bâti sur une capacité 5 ha pour une disponibilité foncière de 18 ha. Il disposera d’une unité moderne de prise en charge des prématurés. Son coût total estimé à 55,764 milliards f CFA sera réparti entre le FSD et la BADEA soit 25 milliards de francs CFA et le Gouvernement pour 12 milliards f CFA », a fait savoir le Ministre de l’Economie et des Finances.

Concernant le programme pilote pour le développement des zones rurales, a-t- il poursuivi, il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de développement 2016-2020 et cible les zones rurales situées dans les régions du pays dont le taux de pauvreté rurale est supérieure à la moyenne nationale qui est de 56,8% et qui concentrent une forte population vulnérable.

« Le programme s’articulera autour des composantes suivantes : infrastructures sanitaires, scolaires, hydraulique rurale. A cet effet, il a été retenu pour sa phase pilote l’exécution du programme sur une période de deux ans dans deux régions du pays parmi les plus touchées par la pauvreté en l’occurrence le Poro (62,4%) et le Bounkani (62,5%) », a confié le Ministre, précisant que le coût total de cette phase s’élève à 10,800 milliards FCFA dont 7,5 milliards pour le Fonds Saoudien de Développement et 1,5 milliards pour le Gouvernement ivoirien.

Le Ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Aka Aouélé, s’est réjoui de la signature de l’accord pour la construction du Chu d’Abobo, très attendu par les riverains de cette commune. Il a souligné que ce Chu sera le plus grand du pays en nombre de lits et le plus grand centre en pédiatrie avec une technologie de pointe. Non sans formuler le vœu de voir poser la première pierre du CHU avant la fin de l’année 2019.

Pour sa part, le Conseiller du Vice-président du Fonds Saoudien, M. Youssef Albassam, a souligné que ces accords de prêts représentent les fruits de la bonne coopération entre les deux pays. Ainsi a-t-il réitéré le soutien du Royaume aux efforts de développement de la Côte d’Ivoire.

Source: Sercom MEF

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Dans le cadre de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, un accord de partenariat économique intérimaire a été signé, depuis le 9 décembre 2019. L'information a été donnée par Jobst Von Kirchmann, l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire. Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la célébration des 10 ans de La Chambre de Commerce Européenne en Côte d’Ivoire (EUROCHAM) à Abidjan, le jeudi 12 décembre.

Selon Jobst Von Kirchmann, il s’’agit d’un accord de libéralisation tarifaire sur 1155 produits européens qui franchiront le marché ivoirien sans être soumis à une taxe douanière grâce à cette libération tarifaire. Précisant que les modalités pratiques sont disponibles sur le site web de la douane ivoirienne.

« Une bonne nouvelle pour les entreprises », a-t-il souligné, car elle leur permettra d’importer des instants industriels sans droit de douane afin de développer une industrie nationale de transformation.

L’accord en lui-même devra d’intégrer les priorités des entreprises en particulier sur l’alimentation du climat des investissements, des barrières au commerce ou l’investissement, d’élargissement de l‘assiette fiscale, de la promotion d’une politique de responsabilité sociétale des entreprises(RSE), défendant les valeurs européennes ou encore l’amélioration de la bancarisation et l’accès au crédit, levier, essentiel de développement de toute entreprisse.

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«Un bilan extrêmement positif », a dit Marc Alberola, président de l’Eurocham, qui présentait le bilan des 10 ans d’existence de cette chambre de commerce européenne. De 30 membres et 180 entreprises à sa création en 2009, l’Eurocham compte aujourd’hui 200 adhérents avec 80 mille emplois directs, et vise 300 adhérents sur les 3 années à venir.  

A l'en croire, « les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’UE représentent 30% du PIB national ». Ils sont estimés à 5 mille milliards de FCFA et des perspectives excellentes, d’où son « engagement sans faille » au côté du secteur privé ivoirien.

Selon lui, l’Eurocham est une force de proposition qui accompagne le gouvernement ivoirien dans sa quête de croissance  et dans son projet de  transformation industrielle.

«Nous avons une structure permanente qui travaille à accompagner ses membres, mais aussi traite un certain nombre de leurs préoccupations », a fait savoir M. Alberola.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Traoré Méfoua, commissaire central et superviseur chargé du District du Woroba pour le compte de la commission électorale indépendante (Cei), a procédé du 08 au 12 décembre 2019, à l’installation de 16 commissions locales régionales, départementales, sous-préfectorale dont 6 pour le Béré, 4 dans le Worodougou et 6 dans la région du Bafing.

Dans la région du Bafing de façon singulière, 42 commissaires, ont été formés sur « le fonctionnement d’une commission locale », suivi de l’élection des présidents des 6 commissions installées dont la commission régionale dirigée par Diomandé Sinzé. Les autres échelons de proximité de la commission électorale, suivront sous la supervision du chef d’antenne régionale.

 Au terme de la mission, Traoré Méfoua, a indiqué que « le consensus matérialisé par un choix électif », a prévalu dans la quasi-totalité des localités visitées. « Partout, les élections se sont déroulés dans un esprit d’apaisement, de fraternité et dans une atmosphère détendue », s’est-il félicité.

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Les commissaires locaux, a-t-il fait savoir par ailleurs, ont été instruits sur l’obligation pour eux, à faire preuve de neutralité, adopter un comportement exemplaire, garder le secret des délibérations.

Il n’a pas manqué au nom du président national de l’institution, d’exprimer des mots de remerciements à l’endroit du corps préfectoral pour « son appui constant et son implication active dans les actions de la Cei ».

Au demeurant, leur soutien, est encore attendu pour la préparation du terrain dans la perspective de la prochaine révision de la liste électorale ainsi que dans la mise à jour de la cartographie électorale.

Cette dernière opération, consistera, à l’en croire, au maintien, à la fermeture ou la création de nouveaux bureaux de vote.

 Hamza De Bamba (Correspondant Régional)

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