Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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NSIA Banque CI réalise une opération de titrisation de créances portant sur un montant total de 40 milliards FCFA du 7 février au 6 mars 2020. Elle devient ainsi le premier établissement bancaire de la région à se refinancer sur le marché de l’UEMOA avec ce mécanisme.

À compter du 7 février 2020, NSIA Banque CI lance l’émission d’un Fonds Commun de Titrisation de Créances dénommé FCTC NSIA Banque 7% 2020-2025. Les titres à émettre se composent de 4.000.000 d'obligations, d’une valeur nominale de 10.000 FCFA, avec une maturité de 5 ans (60 mois) et un taux de rendement annuel de 7%.

NSIA Banque CI : acteur bancaire innovant et attractif. Premier acteur bancaire régional à avoir recours à ce type d’opération autorisé depuis le règlement UEMOA de 2010, NSIA Banque Côte d’Ivoire a obtenu l’agrément du Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) le 21 janvier 2020. « Nous sommes fiers d’avoir été mandatés par NSIA Banque CI pour structurer et arranger cette opération de titrisation de créances. C’est une grande première pour le secteur ! Elle positionne NSIA Banque CI en précurseur régional et souligne sa capacité à faire preuve de créativité et d’ingéniosité au profit de ses clients. Cette émission permettra, notamment, à la banque d’optimiser sa consommation de fonds propres tout en consolidant sa capacité d’intervention », explique Serge Tidiane Diop, Administrateur Directeur Général de Africa Link Capital Structuration.

Gage de crédibilité et d’attractivité, cette première opération compte comme investisseur de référence la Société Financière Internationale (SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale, qui a obtenu l'accord de son Conseil d'Administration, à l'effet d'intervenir à hauteur d’un montant de 17,5 milliards FCFA.

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NSIA Banque CI : partenaire de la croissance économique ivoirienne. La titrisation des créances de NSIA Banque CI lui permettra d’augmenter sa capacité de financement afin de répondre à la forte demande de crédit en provenance des petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire.

Ces dernières représentent, à l’échelle nationale, 80% des entreprises, mais seulement 12% des financements accordés par les banques. De plus, la Banque mondiale estime que le financement du secteur privé en Côte d’Ivoire est encore inférieur à la moyenne mondiale de 88%. Dès lors, cette opération permettra à NSIA Banque CI de contribuer au renforcement du niveau de financement de l’économie à travers les PME tout en participant à la création d’emplois en Côte d’Ivoire.

Une place particulière sera faite aux PME dirigées par des femmes afin d’accroître l’impact de l’intervention de la banque dans le domaine de l’inclusion financière et de la lutte contre la pauvreté. « Cette opération marque la volonté de la banque, et plus largement du Groupe NSIA, de soutenir les économies africaines confrontées au défi du financement de leur développement», soutient Léonce Yacé, Directeur Général de NSIA Banque CI.

L’appel public à l’épargne est ouvert du 7 février au 6 mars 2020, à tout investisseur, personne physique ou morale, résidant dans la zone UEMOA ou à l’étranger. Le FCTC NSIA Banque 7% 2020-2025 sera géré par Africa Link Capital Titrisation, leader sur le marché de l’UEMOA en la matière. Le syndicat de placement est constitué de l’ensemble des SGI de la zone et a pour chef de file la SGI NSIA Finance. Enfin, le FCTC fera l’objet d’une cotation sur la BRVM au terme de la période de souscription.

Filiale du Groupe panafricain NSIA, présent dans 12 pays et leader en Assurance et Banque, NSIA Banque CI fait partie du pôle bancaire dudit groupe fort de 3 banques et 3 succursales en Afrique de l’Ouest.

H.N

 

 

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Le mercredi 29 janvier dernier, les populations issues des 46 villages de la sous-préfecture de Touba ont pris part à une rencontre sensibilisation sur les dangers des feux de brousse et les actions de préservation de la forêt.

A cette occasion, selon le bilan de la campagne 2019, le Lieutenant Zadi Pascal, chef du cantonnement des Eaux et Forêts de Touba, a fait savoir que 7,5 hectares de cultures calcinées dont 6 d’anacarde et 1,5 pour le cacao.

C’est pour éviter cette année, un désastre similaire qu’il a instruit les participants sur les principales causes des feux de brousse notamment : l’abandon des mégots de cigarette aux abords de routes, le feu mis aux champs non éteint, les feux de défrichement non maîtrisés, les feux criminels.

En guise de message de prévention pour la campagne 2020, l’officier, recommande, « la création autour des parcelles de pare-feux, dépourvus totalement de débris de 30 mètres de largeur, l’arrêt de la chasse utilisant le feu à l’effet de débusquer le gibier, la dénonciation des pyromanes pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions ».

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Abondant dans le même sens, le sergent Koné Tiabaka Karim du centre de protection civile de Touba, a axé son propos sur les bonnes attitudes à développer en présence du feu. Il a fortement conseillé la sérénité devant le feu et à pratiquer les techniques du « contre-feu » c'est-à-dire éteindre le feu par le feu, de l’extinction « du feu par étouffement » en utilisant le sable.

Savadogo Adama, sous-préfet central de Touba, présidant la cérémonie, a exhorté les chefs de villages, à relayer effectivement le contenu de la rencontre auprès de l’ensemble des populations afin que tout le monde soit au même niveau d’information.

L’arrêté sous-préfectoral, créant les comités villageois de lutte contre les feux de brousse et la nomenclature des postes à pourvoir pour son bon fonctionnement, ont été remis à chaque participant.

Hamza De Bamba (Correspondant Régional)

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Le patron de la banque Crédit Suisse, l'Ivoirien Tidjane Thiam, a présenté sa démission, et sera remplacé par Thomas Gottstein, qui dirige actuellement la filiale helvétique de cette banque.

Tidiane Thiam qui quittera la banque au 14 février, était critiqué depuis plusieurs mois pour un scandale d'espionnage industriel. Il a présenté sa démission, lors de la réunion jeudi, du Conseil d’administration de la banque, qui a accepté «à l’unanimité» sa démission.

"Sous sa direction, le groupe a renforcé ses fonds propres et réduit ses coûts et les risques», a déclaré le président du CA, Urs Rohner. «C’est grâce à lui que la banque est de nouveau solide et a renoué avec les bénéfices», a-t-il ajouté.

La banque  est sous pression depuis septembre dernier lorsqu'on a appris qu'elle avait fait suivre son ancien banquier star Iqbal Khan, passé chez le concurrent UBS, par des détectives privés. Après enquête interne, l'établissement a exonéré Tidjane Thiam de toute responsabilité, mais un second cas de surveillance a été dévoilé par la suite.

«Je regrette ce qui s’est passé, cela n’aurait jamais dû arriver», a ajouté M. Thiam, avant d'affirmer n’avoir eu «aucune connaissance» de ces agissements qui ont «nuit à Credit Suisse».

Ingénieur diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines, Tidiane Thiam avait repris les commandes de la banque après avoir repositionné avec succès l’assureur britannique Prudential. Il fut ministre de la Planification de Côte d'Ivoire de 1998 à fin 1999.

AIP

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Benjamine d'une fratrie de six frères et sœurs dont quatre sont des artistes professionnels, enfant d'un père forgeron et d'une mère de la lignée des griots, Aminata Sanou était disposée à devenir une artiste. Dès son plus jeune âge, elle apprend avec facilité la danse traditionnelle lors des cérémonies de mariages et de baptêmes et côtoie ainsi les grandes figures de ces arts de tradition vivante.

C'est tout naturellement que la talentueuse Aminata s'est laissé entrainer par sa passion. «La danse est venue naturellement à moi. Ma maman, ma grand-mère, mon arrière-grand-mère et mes arrières grands-pères ont toujours chanté, dansé, joué de la musique. Ça chantait, jouait et dansait tous les jours chez moi dans la grande famille à Bobo-Dioulasso», a-t-elle fait savoir

Dans les pas de grands maîtres-danseurs, Aminata se forme en capoeira, au théâtre, en technique de danse contemporaine avec des chorégraphes et metteurs en scène de renom tels que Salia Sanou, Seydou Boro, Serge Aimé Coulibaly, Aguibou Bougobali Sanou, Luc Petton, Moise Touré, Farguas Assandé. Elle se lance ensuite dans plusieurs projets.

En 2008, elle joue dans le duo «  Elles osent » chorégraphié par Lévy Tiérema Koama de la Compagnie Sombo dans le cadre de la 7ème édition du festival «  Dialogues de corps », «Instinct acts against violence ».

En 2009, elle participe à un projet international qui se déroule en Allemagne«  Signes et Sens » une chorégraphie collective réunissant des danseurs et chorégraphes burkinabés, français, nigériens, marocains et sénégalais, où elle est interprète.

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En 2010, l'artiste a également dansé dans «Anhumanus», pièce chorégraphique de son grand frère Aguibou Bougobali Sanou de la Compagnie Tamadia pièce qui a concouru aux 7èmes rencontres chorégraphiques de l'Afrique et de l'Océan Indien, «Danse l'Afrique danse ».

Profitant de la montée des arts de la danse au Burkina Faso, la ligne de carrière d’Aminata commence à se dessiner. En 2010, dans le cadre du programme « Profession artiste », elle est accueillie 3 mois en résidence au Centre National de la Danse à Paris - Pantin (CND). Elle crée alors sa toute première pièce solo « Une Autre » qui remportera le premier prix du programme « Visas pour la création » 2011 de l’Institut Français de Paris.  Ce spectacle, poignant et sensuel à la fois, aborde la condition de la femme africaine et porte le souhait de la chorégraphe de voir émerger une société dans laquelle la femme occupe la place qui lui revient.

En quelques années de carrière, Aminata, a déjà à son actif, un palmarès assez étoffé.

Forte de sa notoriété et de son expérience, Aminata est à la conquête de la scène internationale avec la Compagnie Aminata Sanou-Tamadia International, créée en 2011 à Carvin dans la région Hauts de France, qui a pour but de promouvoir et valoriser la culture d’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement celle du Burkina Faso. 

EN 2013, dans le cadre du projet « Ch’mins de traverse » et en collaboration avec l’association Carvin culture, la Cie Aminata Sanou crée le spectacle DON KADI autour des danses et musiques du royaume mandingue avec la participation d’une centaine de collégiens de Carvin et ses alentours.

En 2014, elle a participé à Kalunga de la chorégraphe martiniquaise Agnès DRU

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En 2015, elle crée le spectacle « Les pas du silence » pour 4 danseuses, présenté au plateau découverte du célèbre festival IN-OUT DANCE FESTIVAL à Bobo-Dioulasso.

En 2016, Aminata Sanou se lance dans le projet de création de sa pièce chorégraphique pour 3 musiciens et 5 danseurs intitulée « Le Temps des Griots».

Le temps des Griots est une proposition dansée, un plaidoyer par la danse en vue d’aspirer à une société meilleure, une société d’équité et de solidarité où les droits de l’Homme seraient plus respectés. C’est une pièce chorégraphique où les artistes incarnent le griot - celui qui est l’absolu de la parole sacrée en Afrique ? - afin de dénoncer les différentes formes d'intolérance et de discrimination de notre société actuelle.

La première de ce spectacle a eu lieu sur scène le vendredi 19 mai 2017 lors de la 6e édition du festival Tamadi’Arts à Carvin (France). Le Festival Tamadi’Arts « Les rencontres artistiques et culturelles de Carvin » organisée par la Cie Aminata Sanou-Tamadia International est un festival pluridisciplinaire qui, en plus d’œuvrer pour le dialogue et la valorisation des arts et des cultures, se veut être un cadre de rencontres et d’échanges entre des artistes professionnels venus des quatre coins du monde. La 9e édition de ce festival aura lieu du 18 au 24 mai 2020.

En 2017, Aminata Sanou est danseuse interprète dans  A ReBours, une création chorégraphique de Aguibou Bougobali Sanou. A ReBours, c’est d’abord un questionnement sur ce qu’il subsiste du rôle du tambour dans la société contemporaine, de sa symbolique sacrée jusqu’à sa plus profane utilisation. Face aux nombreuses crises multiformes que connaît le monde, «A rebours» a été créé dans un but d’alerter les uns et les autres sur les risques de l’avènement d’une 3ème guerre mondiale. Cette chorégraphie est aussi l’une des voix qui prônent l’expression de la diversité culturelle.

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En 2020, elle crée sa toute dernière pièce chorégraphie « Mouvements non autorisés » accueillie pour une première résidence à Abidjan.

Workshop/ Cours / Stages

Aminata Sanou privilégie aussi les échanges et collaborations artistiques sur toute la France (Carvin, Lille, Valenciennes, Cambrai, Dôle, Châteauroux, Gentilly, Lyon, Montpellier, Rennes, Rouen, Paris, Marseille, Clermont-Ferrand) & à l’international (Italie, Sicile, Belgique, Hollande, Pologne, Allemagne, Finlande…).

Aminata allie traditionnel et modernité, force et élégance dans sa danse

Les projets professionnels et sociaux foisonnent. L'artiste a en vue, le projet de construction d'une école de danse ainsi que d’un dispensaire de santé au Burkina Faso.

Radikal Mag.

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Grand-homme de média, Ali Bamba dans une interview bilan accordée à La Diplomatique d’Abidjan (LDA), fait le point du Salon de la Radio et de l’Audio digital organisé en janvier dernier à Paris (France) par sa structure. Et de présenter également les perspectives pour la prochaine édition. Tout en rêvant de voir une radio propre au continent africain.

LDA : Le 25 janvier dernier, vous avez lancé les activités de DIABITAL Association au Salon de la Radio et de l’Audio digital. Peut-on en savoir davantage ? Vos motivations, l’objectif recherché

A.B : Merci déjà pour l’occasion que vous me donnez de m’exprimer au nom de DIABITAL Association et les Entreprises DSNB.fr dont je suis respectivement président et directeur de publication. Pour répondre à votre question, il était question de poser le cas de la radio africaine à travers une conférence débat dont le thème était: quel avenir pour la presse africaine face à l’influence de la presse internationale?  Alors, en tant que journaliste radio reconverti en producteur multimédia ici à Paris, j’ai eu le temps de comprendre le mal que vit la radio africaine. Nous, journalistes africains, nous faisons trop d’effort pour si peu de résultat ou de satisfaction. Faute de moyen. Parfois lorsque ce n’est pas la formation qui fait défaut, c’est le budget de production ou simplement la considération même de nos populations. Ce n’est pas parce que nous sommes moins intelligents que les autres mais juste que nous ne sommes pas respectés. Nous avons des médias mais qui souffre de mépris. Il était question pour DIABITAL Association de lancer le débat à travers l’Atelier de la Radio Africaine lors du dernier Salon de la Radio et de l’Audio digital. La presse internationale est si forte en Afrique que nous-mêmes africains finissons par céder au complexe d’infériorité.  

LDA : Aujourd’hui, quel est donc votre combat pour la valorisation des radios africaines sur le continent ?

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AB ; Chez DSNB comme avec DIABITAL Association, nous nous sommes dit qu’il faut qu’un jour nous prenions notre place sur notre propre continent. Car ce n’est pas en Europe ni en Asie ou encore en Amérique que la radio africaine ira réclamer son leadership. Cela doit commencer sur notre propre continent et avec une radio africaine internationale. Cela lancera le chantier de l’union des médias africains ainsi de suite. Mon combat c’est que le journaliste africain soit vu comme un journaliste professionnel à la mesure de tous ceux que nos populations adulent chaque jour sur BBC ou RFI. Les confrères et de nombreuses associations ont pris part à ce débat très passionnant. Ils ont aimé le thème. Et les ambitions convergent dans le même sens de la création d’un écosystème médiatique fort en Afrique fait par les africains afin d’équilibrer l’information internationale pour nous. Les organisateurs du salon de la radio nous ont félicités et nous pensons que les activités de DIABITAL Association ont été parfaitement lancées. Nous sommes heureux d’avoir été compris. 

LDA : Quel est votre sentiment personnel après ce salon. Et quel bilan pouvez-vous faire ?

A.B : Nous sommes heureux d’avoir cette opportunité qu’est le salon de la radio et de l’audio digital qui donne l’occasion de ce type de rencontre et d’échanges très fructueux et professionnels. Nous ne pouvons qu’apprécier le travail des organisateurs du Salon. Financièrement, nous n’avons rien récolté (rire). Aucun dont à notre association mais nous pensons que l’occasion qui nous avait été offerte fut belle. Cela nous ouvre pas mal de portes pour d’autres événements. Et nous continuerons le combat du média africain selon les objectifs bien définis de DIABITAL Association. C’est-à-dire, la défense des intérêts du journaliste africain, la promotion de l’entrepreneuriat et la promotion des cultures du monde. 

LDA : Pensez-vous que l’Afrique peut-elle avoir sa Radio avec l’influence des grandes chaines étrangères ?

A.B : Belle question (regard figé). C’était l’essence même du débat lors de l’atelier de la radio africaine. Tous les participants et intervenants ont soutenu l’idée. Mais, cela n’est pas synonyme de capacité à réaliser cette ambition. Il nous faut du soutien politique surtout. La volonté politique des dirigeants africains est la clé de tout le projet. Sinon, financièrement l’Afrique est capable et elle a les hommes pour le faire. Africa Nº1 est tombée quand l’Etat  y a retiré ses parts d’action. C’est parce que nous n’avons pas eu cette volonté de réussir franchement une radio par nous-mêmes. Racheté par Dominique Guihot pour continuer l’aventure sous un autre nom « Africa Radio ». Nous voyons que cela commence à réussir à nouveau. Pourquoi ne pas soutenir un tel projet par exemple ? Aider « Africa Radio » à atteindre des sommets sur le continent. Possible. Il faut juste le vouloir chez nos dirigeants. 

LDA : A quoi peut-on s’attendre pour la prochaine édition ?

A.B : Pour le prochain salon de la radio, nous préparons déjà le prochain thème. Nous sommes en consultation auprès de nos partenaires et collaborateurs afin d’abonder dans le sens du développement de la radio sur le continent noir. Nous serons même ravis de compter La Diplomatique D’Abidjan (LDA) parmi nos invités de choix. 

LDA : Votre vœu pour l’Afrique pour cette nouvelle année 2020.

A.B : Merci. Je souhaite le meilleur pour mon continent, l’Afrique. Que chaque africain arrête d’accuser l’occident. Personne n’est à la base de nos problèmes. Nous n’avons pas été les seuls peuples colonisés au monde. Mais nous sommes les plus en retard et les plus pleurnichards. Il faut que l’africain se mette au travail comme l’asiatique et l’américain. Je souhaite que 2020 soit une année d’élection paisible dans mon pays, la Côte d’Ivoire et partout sur le continent.

LDA : Un appel à l’endroit des décideurs africains pour une Radio plus forte et compétitive  sur le marché.

A.B : Chers décideurs de l’union Africaine, vous faites beaucoup pour nos populations. Malheureusement, cela n’est pas suffisant. Et vous le savez. Écoutez nous encore s’il vous plaît. Permettez-nous de réaliser de grands projets comme celui de la radio africaine internationale. Nous, la jeunesse n’allons pas vous décevoir. Par ailleurs, merci à La Diplomatique D’Abidjan (LDA) et tous ses employés. Bravo pour le boulot que vous faites au nom de la passion. Je suis optimiste et je sais que l’Afrique va réussir. Je vous remercie. 

Interview réalisée par Mohamed Compaoré

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La MINUSMA a soutenu la création et l’utilisation d’un logiciel informatique de gestion des établissements pénitentiaires maliens. À l’essai dans plusieurs établissements au Mali, un atelier a été organisé par la Direction nationale de l’Administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (DNAPES), afin d’en valider son utilisation dans tout le pays. Soutenu par la MINUSMA, cet atelier de validation s’est tenu à Bamako les 28 et 29 janvier dernier et a réuni 52 participants.

Organisé par la DNAPES, avec le soutien et l’appui de la section des Affaires judiciaires et pénitentiaires (SAJP) de la MINUSMA, le but de cet atelier de deux jours était d’évaluer et de valider le projet pilote d’informatisation. Celui-ci reposait sur l’opérationnalisation d’un logiciel de recueil informatisé des données administratives et de la détention, dénommé AGIDERM, au sein de quelques établissements pénitentiaires et de l’éducation surveillée du Mali. L’atelier a réuni 52 participants. Parmi eux, des responsables du ministère de la Justice, de l’Administration pénitentiaire, des magistrats de quelques juridictions, des techniciens et ingénieurs informaticiens du ministère de la Justice, les Partenaires Techniques et Financiers du secteur pénitentiaire dont le Comité international de la Croix-Rouge et le Programme des Nations Unies pour le Développement, des ONG, des institutions nationales en charge de l’informatique et la technologie (Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC), la CPS (Cellule de Planification et des Statistiques du Ministère de la Justice). Des recommandations utiles pour la pérennisation du système ont été formulées à l’issue de cet atelier.

 Comprendre AGIDERM, le projet pilote et l’atelier

Ce projet initié par la SAJP/MINUSMA, est un projet test qui a consisté en la conception et l’installation d’un logiciel de recueil informatisé des données, ainsi qu’à la formation du personnel choisit dans sept prisons, à Bamako, au centre et au Nord du Mali. Le contenu de l’atelier a reposé essentiellement sur la présentation et la manipulation du logiciel AGIDERM. AGIDERM est une application informatique qui sert à gérer, à suivre, à stoker les informations et données administratives, sanitaires et de la détention. Elle permet aussi d’évaluer le risque sécuritaire et de classifier les détenus le tout, assorti d’un système d’alerte sur les cas de dépassement de délais de détention et autres disfonctionnements, notamment sur l’état de santé des détenus. Ce logiciel, développé conformément aux règles internationales, notamment les règles Mandela, les règles de Bangkok, les outils du CICR, de UNICRI (Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice) et de l’ONUDC (Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime), enregistre à ce jour près de 3000 personnes détenues au Mali, y compris les cas de terrorisme.

Une communication sur le schéma directeur d’informatisation du ministère de la justice a également permis de situer cette application dans ce schéma, ainsi que les différentes responsabilités à réunir pour la réussite et la pérennisation de ce système d’informatisation. Un rappel sur les défis ainsi qu’une session de discussion de groupes ont été faits pour identifier comment relever les défis et réfléchir sur les perspectives de pérennisation de ce système.

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Selon le chef de la SAJP Ahmed Ghanem, AGIDERM a été développé par la SAJP/MINUSMA et utilisé en version pilote dans les établissements pénitentiaires à Bamako (Maison Centrale d’Arrêtet Bollée femme) ; Koulikoro, Mopti, Gao, Tombouctou, Bandiagara. Pour Babou Togora, représentant le Ministre de la Justice à la clôture, l’atelier a permis d’analyser, d’évaluer, de compléter et valider le logiciel, « afin d’assurer une continuité dans sa mise en œuvre pour que désormais ce logiciel soit apte à être opérationnel dans tous les établissements pénitentiaires ».

Au bout des deux jours de travaux, le système a été validé et une feuille de route pour assurer une transition avec "le projet Mandela" dans le cadre du "Global Focal Point" a été adoptée. Rappelons que ce projet continuera pour l’ensemble des prisons inscrites dans le portefeuille du projet Nelson Mandela, piloté conjointement par la SAJP et le PNUD dans le cadre du Global Focal Point.

Un appui majeur à l’administration pénitentiaire du Mali

Dans son discours d’accueil, le directeur adjoint de la DNAPES, a remercié la SAJP/MINUSMA pour, « son appui constant et pour la conception, la mise en place de ce logiciel ainsi que la dotation des établissements pilotes en matériels informatique ». Il a rappelé l’utilité de ce projet et surtout « l’innovation qu’apporte ce logiciel dans la réforme de la prison et la gestion du carcéral ». Le représentant du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Diakariaou Doumbia, avant d’ouvrir la séance a félicité la qualité de la collaboration entre la SAJP/MINUSMA et la DNAPES. Il a notamment salué la dotation en matériel informatique des sept prisons, couverte par le projet, la formation du personnel et l’installation du logiciel. Le représentant du Ministre a qualifié « d’exemplaire » les relations entre les deux entités. Il a également indiqué que « la SAJP a permis aux prisons maliennes d’être en conformité avec les normes internationales », il a insisté « sur la formation et le suivi quant à ce système » et a promis « un investissement personnel du Ministère de la Justice pour valoriser ce logiciel et assurer une transition réussie ». Enfin, Pour lui : « la validation de ce système par cet atelier, permettra de mettre en route le chantier très important de l’informatisation du système pénitentiaire ».

Pour le chef adjoint de la SAJP, ce projet « doit apporter le changement » tant souhaité dans la gestion, le fonctionnement des prisons par sa capacité à stoker, à recueillir les informations. Le chef adjoint de la SAJP a en outre mis l’accent sur la pérennisation de ce projet à travers « le nécessaire besoin d’implication du Ministère de la justice qui devra s’approprier de ce programme d’informatisation ». Il a en outre expliqué que ce système « profitera à l’administration pénitentiaire, mais surtout permettra à la société, aux justiciables d’avoir un service public pénitentiaire simplifié et capable de produire des statistiques et des informations plus sûres ».

H.N

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Hemafuse, un dispositif chirurgical d’autotransfusion, est sur le point de révolutionner l’approvisionnement en sang en Afrique. Hemafuse est conçu pour récupérer et recycler l'intégralité du sang dans les cas d'hémorragie interne. L'appareil peut être utilisé aussi bien dans les situations d’urgence qu’au cours d’interventions chirurgicales planifiées pour récupérer le sang là où il s’accumule dans le corps du patient ; il est ensuite transféré dans une poche de sang où il est immédiatement disponible afin d’être retransfusé à ce même patient.

Hemafuse a été élaboré pour les patients affectés par une hémorragie interne résultant d’un traumatisme, d’une grossesse extra-utérine rompue, ou pour une utilisation dans le cadre d’interventions chirurgicales prévues. Hemafuse peut être utilisé dans les cas où il n’y a pas de sang de donneur disponible, et même comme option préférable au sang de donneur. Par rapport à l’autotransfusion, l’utilisation de sang de donneur implique un risque plus élevé de transmission de maladies, d’allongement de la durée d’hospitalisation, de réadmission et d’autres complications.

Hemafuse est maintenant utilisé dans une dizaine d’hôpitaux au Kenya. L’appareil a récemment reçu le soutien de la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, lors du lancement du Nairobi Beyond Zero Medical Safari organisé dans le parc Uhuru de Nairobi le 25 janvier 2020. L’initiative de la Première dame, Beyond Zero Kenya, a fait don d’un système Hemafuse à l’hôpital Mama Lucy Kibaki afin de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle.

À l’occasion de cet événement, le Dr Elizabeth Wala, directrice du programme de renforcement des systèmes de santé chez Amref Health Africa au Kenya, a souligné l’importance d’utiliser un appareil de haute qualité pour sauver des vies. Elle a annoncé l’approbation du système Hemafuse par le Pharmacy and Poison Board du Kenya. « En chirurgie, le sang est une question de vie ou de mort. Or cet appareil sauve des vies qui auraient pu être perdues à cause du manque de sang. Pour parvenir à [la couverture de santé universelle], nous avons besoin de médicaments essentiels et de technologies de santé innovantes qui sauvent les vies. Hemafuse doit faire partie des dispositifs médicaux essentiels disponibles dans chaque hôpital », a-t-elle ajouté.

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L’utilisation du dispositif est en cours de déploiement au Ghana, où il a déjà été utilisé pour sauver des vies dans des cas de rupture de grossesse extra-utérine. Le Dr Gerald Osei-Owusu, médecin-conseil à l’hôpital Tema General, a utilisé Hemafuse dans le cadre de diverses opérations chirurgicales. Après avoir lui-même expérimenté Hemafuse, il déclare que l’appareil réduit les coûts, le temps nécessaire pour sauver le patient et diminue son temps de récupération. « C’est un excellent système et je pense que nous devrions l’utiliser à l’échelle nationale et continentale... Cet appareil nous facilite la vie, notre travail, et nous permet de réaliser des économies».

L’utilisation d’Hemafuse pour recycler le sang d’un patient permet d’économiser le sang provenant d’un donneur, qui reste alors disponible pour d’autres patients qui ne sont pas candidats à l’autotransfusion. Le Dr Rafia Abanga, également médecin au Tema General, a, elle aussi, expérimenté l’Hemafuse. « Hemafuse est un excellent appareil ; je l’ai utilisé dans deux cas où il s’est avéré particulièrement nécessaire et a contribué à sauver la vie d’une jeune femme. Je suis reconnaissante à la personne qui a conçu cet appareil », a-t-elle déclaré.

L’autotransfusion réduit le risque d’infection et de transmission de maladies, car l’utilisation du propre sang du patient est plus sûre que celle d’un donneur. Dorothy Kesewah Denkyi, infirmière en salle d’opération au Tema General, décrit ainsi son expérience de l’utilisation d’Hemafuse et la mise en œuvre de l’autotransfusion. « L’autotransfusion est plus efficace que la transfusion au patient du sang provenant d’un donneur. C’est pourquoi nous encourageons l’autotransfusion car elle nous parait la meilleure solution pour les patients. Maintenant que nous disposons d’Hemafuse ici [au Ghana], nous plaidons pour obtenir la généralisation de ce système. Chaque salle d’opération devrait en avoir un, voire deux, à disposition. »

Hemafuse est désormais disponible dans les hôpitaux du Kenya et du Ghana, et il le sera prochainement dans tous les hôpitaux en Afrique. Au Kenya, Hemafuse est disponible auprès de Surgipharm et en partenariat avec Amref. Les acheteurs des autres pays doivent contacter le partenaire mondial de Sisu par l’intermédiaire de Global Health 

H.N

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L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, S.E.M. Haïdara Mamadou, a reçu, le jeudi 30 janvier 2020, dans les locaux de la Chancellerie à Washington, DC, le Commandant Infirmier-Major de l’Armée américaine Djakaria Konaté, d’origine ivoirienne.

L'audience s'est déroulée en présence du Colonel-Major Kouaho Amichia Edouard, Attaché de Défense de l'Ambassade.

Le Major Konaté, après 20 ans de bons et loyaux services dans l’armée américaine, a été décoré au rang d’officier dans l’ordre du mérite des Etats-Unis d’Amérique, lors d’une cérémonie, tenue le 17 janvier 2020 dans la base militaire à Fort Bragg, en Caroline du Nord.

C’est cette haute distinction que cet officier du service de santé des Armées américaines, en fin de carrière, est venu présenter au Chef de Mission ivoirien.

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Pour sa part, l’Ambassadeur Haidara qui a vivement félicité l’heureux récipiendaire pour cette distinction qui honore la Côte d’Ivoire, a indiqué que cette récompense n’est autre que la juste reconnaissance de ses efforts et de son sens de la discipline.

Le Chef de Mission a surtout exprimé toute sa fierté pour le modèle d’une Diaspora combative, constructive et productive que le Major Konaté incarne, modèle que recherchent les Autorités ivoiriennes.

Le Chef de Mission a notamment saisi cette occasion pour exhorter le Major Konaté à mettre sa compétence et son expérience au service de sa Mère-patrie.

H.N

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Manik Guru, directeur des affaires administratives et financières de la société « Bondoukou Manganèse » réagit aux accusations de « fraude fiscale » dont la société coupable. Et de faire des précisions de taille. Selon M. Guru : « Bondoukou Manganèse est respectueuse de la loi minière, fiscale et sociale en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir avec insistance.

De quoi s’agit-il ?

Suite à un récent article d’un confrère, mettant en cause la société « Bondoukou Manganèse » dans une affaire de « fraude fiscale ». Selon le confrère, cette fraude se passerait au nez de la douane. Et a par ailleurs interpellé le ministère des Mines.

A en croire le confrère, il « avait découvert quelques chiffres plutôt étranges et des prix de vente à l’export du manganèse déclarés aux douanes ivoiriennes, à des niveaux trois fois sous-évalués. Il s’agit là, ni plus ni moins, que d’une fraude fiscale savamment organisée et qui coûte des milliards de F CFA aux caisses de l’Etat ».

Selon le confrère, « Il suffirait pour les services des douanes et du ministère des mines de réclamer les documents d’importations du manganèse exporté par les deux sociétés et de découvrir leurs liens avec « Navodaya Trading Dubaï » pour découvrir le niveau de la fraude fiscal dont les conséquences s’étendent non seulement aux caisses de l’Etat mais aussi aux populations des zones d’exploitation dont les parts, fixée par la loi, sont trois fois inférieures à ce qui devait être versées », a-t-il souhaité.

La Société « Bondoukou Manganèse » dément et réagit...

Pour en savoir plus sur cette affaire, le directeur des affaires administratives et financières de Bondoukou Manganèse, Manik Guru, a tenu à faire cette précision suivante :« Cette société conteste vivement ces allégations dans la mesure où Bondoukou Manganèse est une société anonyme de droit ivoirien, au capital de 1 010 000 000 F CFA, dont le siège social est sis à Abidjan - Cocody Sud| BA4, Lot 46, Ilot 4. Entreprise minière en phase d’exploitation attributaire d’un permis d’exploitation obtenu en Octobre 2010 a été renouvelé par L’Etat de Côte D’Ivoire de 28 février 2018  dans le département de Bondoukou pour le manganèse avec une convention minière signée avec l’Etat de Côte d’Ivoire le 14 mars 2014».

Il a également expliqué que : « l'Etat de la côte d'Ivoire détient une participation de 10% actions de la société. L'entreprise a son conseil d'administration qui comprend des membres du Cabinet du Ministre des Mines et du Cabinet du Ministre du Budget pour surveiller les activités des entreprises et aider à son fonctionnement ».

Selon Manik Guru : « cette convention impose, en son article 10.2, à négocier librement et de manière indépendante, avec toute société spécialisée de son choix, sur le marché national et international, la commercialisation des produits conformément à la réglementation en vigueur ».

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M. Guru a également fait savoir que cette même convention en son article 21.3 lui permet de vendre le minerai selon le terme FOB (Free On Board) en stipulant que la taxe ad valorem est assise sur le chiffre d’affaires déduction des frais de transport (FOB) comprenant le coût du transport de la mine au lieu d’embarquement et des charges portuaires. « Les termes commerciaux FOB (Free On Board : les risques sont transférés du vendeur à l’acheteur une fois la marchandise est chargée sur le bateau par le vendeur. L’acheteur s’occupe de la suite du transport, y compris du dédouanement à l’importation) et CAF en CIF en anglais (Coût-Assurance-Fret : le vendeur supporte l’assurance, les frais de transport jusque a port de destination, les frais de déchargement, analyse des minéraux à destination, tous les frais douaniers liés au débarquement, financement et assurance de paiement en temps voulu des acheteurs tiers dans différents pays, ainsi que tous les autres frais administratifs) ».

Et de faire cette précision de taille : « nous avons pratiqué des prix en deçà du marché qui serait la cause de la minoration du chiffre d’affaires taxable ». Sans oublier de rappeler aux medias que cette liberté de négociation lui permet de vendre avec toute entreprise exerçant dans son domaine d’activités comme le recommande la Convention minière.

« C’est en cela que la société Bondoukou Manganèse SA vend son produit à clients que sont des sociétés associées et même aux sociétés qui ne lui sont pas associées. Parmi celles-ci, Navodaya Trading DMCC est actionnaire majoritaire à hauteur de 89 % et les termes de vente du minerai à cette société sont régis par une convention réglementée. Le prix de vente selon le terme FOB que la société Bondoukou Manganèse SA pratique est le même concernant ces autres entreprises clientes », a-t-il fait savoir et de poursuivre que : « le prix pratiqué par cette société est très compétitif par rapport aux autres sociétés exerçant dans le secteur minier en Côte d’Ivoire, cette conformité de la comparaison des prix a déjà été faite par le Cabinet du Ministère du budget qui n'a constaté aucun écart par rapport aux autres sociétés minières de manganèse », précise le directeur des affaires administratives et financières .

Les efforts consentis par la société Bondougou Manganèse…

Il faut rappeler que la société Bondougou Manganèse a commencé en 2014 la construction de la première usine d'enrichissement en utilisant la technologie allemande pour l'enrichissement du manganèse. Un investissement d’un coût global de plus de 6 milliards de F CFA a été réalisé.

Au moment où la société a commencé l'investissement, les prix mondiaux des minéraux ont commencé à baisser. Et au moment où elle a terminé la construction de l'usine d'enrichissement en 2015, le marché mondial des minéraux avait chuté de façon considérable.

« C’est ainsi que les grandes sociétés minières du monde entier ont été contraintes de fermer. Cette situation a duré plus d'un an. Il n'y a eu aucune exportation du pays pendant cette période. Cependant, la société a décidé de prendre des risques et de démarrer son activité fin 2016 alors que les prix mondiaux du manganèse étaient toujours en reprise », a expliqué Manik Guru. En plus, il a révélé que la première exportation de minéraux de manganèse a été effectuée par la société à partir du pays, puis les exportations d'autres concurrents ont suivi. Le directeur des affaires administratives et financières nous a appris que le montant des investissements réalisés était si lourd, toute chose qui, à l’en croire, a entraîné quelques pertes pour l'entreprise jusqu'en 2016. Les comptes ont été dûment vérifiés par un cabinet d'audit réputé du pays ; Ernst and Young et approuvés par le conseil d'administration composé des membres de l’Etat de Côte d’Ivoire.

En 2017 la société a connu une baisse de la valeur en USD par rapport au CFA. Ce qui a entraîné des pertes considérables en raison de pertes de change, car la Banque Centrale de Côte d'Ivoire ne permet pas de détenir un compte en USD auprès des sociétés opérationnelles.

Les performances de la société. Et un chiffre d’affaire de plus d’un milliard en 2019

Dans ses explications, il fait savoir qu’en 2017 et 2018, la société a réalisé d'importants investissements pour augmenter la capacité de production globale, ce qui a bien fonctionné. En 2018. « Depuis lors, la société n'a jamais fait de perte et a connu une tendance à la hausse en termes de chiffre d'affaires et de profitabilité. De plus, l'entreprise a déjà commencé la construction d'une usine d'enrichissement qui a le double de la capacité de l'usine existante et sera unique en son genre en termes de technologie ». Et de révéler à la presse un chiffre d’affaire de plus d’un milliard en 2019.

Une entreprise citoyenne, respectueuse de son environnement…

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Dans l'ensemble de ce processus et des activités menées, le développement local et le renforcement ont toujours été un domaine d'intérêt majeur pour l'entreprise. Grâce à ses activités, la société a déjà contribué à hauteur de 198 millions F CFA comme contribution au développement communautaire développement local minier (CDLM) qui a été utilisée pour développer 14 villages dans la région, y compris la construction de nouvelles écoles, la réhabilitation des écoles existantes, le développement de la route, les installations d'eau et la réhabilitation et un certain nombre de nouveaux projets à venir.

La population locale a également bénéficié de nombreuses actions de développement menées par la société dans la région. Notamment, la formation pour faire fonctionner de nouvelles machines, de nouveaux véhicules et de nouvelles usines. La gente féminine n’est pas en marge selon le directeur. « Même les femmes de la région sont formées pour faire fonctionner les machines minières, ce qui les a aidées à devenir indépendantes. En dehors de cette nouvelle technologie, des véhicules sont importés d'Europe pour lesquels les conducteurs locaux reçoivent une formation d'experts européens pour les aider et s'adapter à la nouvelle technologie », a conclut Manik Guru, directeur des affaires administratives et financières.

Correspondance particulière

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Six Etats membres de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé, le 3 février 2020 à Abidjan, de la mise en place de deux instruments pour sécuriser les échanges liés au commerce de l’énergie et accroître les échanges transfrontaliers d’énergie électrique entre eux.

L’un des instruments est un appui budgétaire régional de la Banque mondiale destiné au financement de la mise en œuvre de la nouvelle directive de la CEDEAO pour le secteur ; et l’autre est un fonds de garantie des paiements relatifs au commerce de l'électricité.

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A la fin de la rencontre, une délégation ministérielle a été reçue en audience le 3 février par le Premier Ministre ivoirien Amadou GON Coulibaly. La délégation, conduite par le Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Energie et des Mines, Sédiko Douka, a présenté au Chef du gouvernement les conclusions de leurs travaux.

Les six Etats sont le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone.

M.J avec Sercom Primature

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