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Une série CANAL+ ORIGINAL de 13x48 min sur l’antenne de CANAL+ en Afrique à partir du 13 avril. Co-produite par CANLA+ INTERNATIONAL et produite par Cinebar Studio LIMITED, AGENT est une série sur le monde impitoyable du football, de ses joueurs superstars et de ses agents, créée et écrite par Athos Kyriakides, un passionné du ballon rond.
Tournée en Afrique du Sud et à l’Ile Maurice, AGENT met en scène les coulisses du football au travers d’un trio explosif : Blaze, un agent sur la sellette qui doit signer de nouveaux joueurs et gérer les frasques de ses clients, Lesego, la star des attaquants au bord de l’implosion, et leur boss Christopher, brillant avocat et créateur de l’agence. Ces trois personnages sont liés à jamais depuis une soirée qui a mal tourné il y a 6 ans.
Sur fond d’intrigues captivantes et de rebondissements, AGENT reflète avec réalisme le monde du football alliant gloire, négociations impitoyables, trahisons, intrigues amoureuses et drames…, le tout porté par des personnages aussi extravagants et exubérants qu’attachants, et rythmé par une bande originale teintée des meilleures influences disco, jazzy et hip hop des années 1970.
AGENT, c’est aussi un casting international composé plus particulièrement de talents sud-africains (Kay Sibiya et Sisanda Henna), ivoiriens (Yannick Konan), d’origine ivoirienne (Manie Malone), et français (Virgile Bramly).
À travers cette 5ème série CANAL+ORIGINAL au ton urbain, moderne et glamour, CANAL+ confirme son ambition de produire des séries d’envergure tout en investissant dans la production africaine.
H.N
Le conseil d’administration du FMI approuve la dixième requête de financement d’urgence pour aider ses pays membres à relever les défis posés par COVID-19. l’approbation de cette requête pour le Sénégal permettra le décaissement de 442 millions de dollars au titre de la facilité de crédit rapide et de l’instrument de financement rapide et fournira des liquidités indispensables pour appuyer la riposte des autorités.
l’impact économique de la pandémie de COVID 19 se fait déjà sentir, et les perspectives à court terme se détériorent vite. les autorités ont agi rapidement en adoptant des mesures fortes pour maîtriser la propagation de la maladie et atténuer l’impact économique de la pandémie.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui un achat au titre de l’instrument de financement rapide équivalant à 215,7 millions de DTS (environ 294,7 millions de dollars, ou 67 % de la quotepart) et un décaissement au titre de la facilité de crédit rapide équivalant à 107,9 millions de DTS (147,4 millions de dollars, ou 33 % de la quote-part) pour aider le Sénégal à répondre aux besoins urgents de financement de la balance des paiements qui résultent de la pandémie de COVID-19.
La pandémie de COVID-19 frappe durement le Sénégal. Le brusque ralentissement de l’économie mondiale et les mesures de confinement prises à l’échelle nationale ont entraîné une forte réduction de l’activité économique, les secteurs du tourisme, du transport, de la construction et du commerce de détail étant particulièrement touchés. La pandémie en Europe se traduit également par une diminution des envois de fonds des travailleurs expatriés. En conséquence, les perspectives économiques à court terme se sont détériorées sensiblement, alors que de grandes incertitudes entourent la durée et la propagation de la pandémie.
Les autorités ont agi rapidement pour atténuer l’impact de la pandémie en augmentant les dépenses de santé et en offrant une aide ciblée aux ménages vulnérables et aux entreprises, avec notamment une aide alimentaire, la suspension des paiements des factures de services publics pour les populations les plus pauvres et des allégements fiscaux ciblés. Le financement du FMI contribuera à préserver l’espace budgétaire et à catalyser une aide supplémentaire de la communauté internationale, de préférence sous forme de dons.
Le FMI continue de suivre de près la situation du Sénégal et est prêt à fournir des conseils et une aide supplémentaire si nécessaire.
À l’issue des débats du conseil d’administration sur le Sénégal, M. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration ci-après :
« La pandémie de COVID-19 a de graves répercussions sur le Sénégal et crée un besoin urgent de financement de la balance des paiements et du budget. Pour atténuer l’impact de la pandémie, les autorités ont agi rapidement en augmentant les dépenses de santé et en offrant une aide ciblée aux ménages vulnérables et aux entreprises, avec notamment une aide alimentaire, la suspension des paiements des factures de services publics pour les populations les plus pauvres et des allégements fiscaux ciblés ».
Selon :« Le financement d’urgence accordé par le FMI au titre de la facilité de crédit rapide et de l’instrument de financement rapide fournira des liquidités indispensables pour appuyer la riposte des autorités à la crise et catalysera une assistance supplémentaire de la communauté internationale, de préférence sous forme de dons », a-t-il déclaré
Et de poursuivre :« Il est approprié de laisser le déficit budgétaire se creuser temporairement afin d’atténuer l’impact sanitaire et économique de la pandémie. Les politiques macroéconomiques devront également continuer d’être guidées dans la mesure du possible par les objectifs du programme soutenu par l’Instrument de coordination des politiques économiques (ICPE). Lorsque la crise s’atténuera, il sera nécessaire d’en revenir progressivement à l’objectif de déficit budgétaire de 3 % du PIB, qui est conforme aux règles budgétaires régionales, afin de préserver la viabilité de la position extérieure et de la dette ».
« Des financements additionnels concessionnels de la part des partenaires au développement seront indispensables afin de combler le déficit de financement restant, d’alléger la charge de l’ajustement et de préserver les résultats économiques impressionnants du Sénégal. Il sera également essentiel d’assurer que les ressources décaissées soient utilisées de manière ciblée, effective et transparente ». a souhaité le directeur général adjoint.
M.J
Dans un communiqué du Cabinet Royal en date du lundi 13 avril 2020 dont La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), a reçu copie, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, a proposé le lancement d’une initiative de Chefs d’Etat africains. Ci-après, l’intégralité du communiqué.
"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L'assiste, a eu, ce jour, des entretiens téléphoniques, respectivement, avec Son Excellence Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et Son Excellence Macky Sall, Président de la République du Sénégal.
Ces entretiens ont porté sur l’évolution alarmante de la pandémie du Covid-19 dans le continent africain.
Au cours de ces entretiens, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, a proposé le lancement d’une initiative de Chefs d’Etat africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays africains dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie.
Il s’agit d’une initiative pragmatique et orientée vers l’action, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques, pour faire face à l’impact sanitaire, économique et social de la pandémie".
Source : Cabinet Royal
Tidjane Thiam préside la Force opérationnelle de l’Afrique contre le Coronavirus, chargée par l’Union Africaine de trouver une solution coordonnée et continentale à la crise sanitaire de la pandémie du Coronavirus.
Il s’agit pour cette force de mobiliser les fonds pour éradiquer cette maladie et pour relever les économies africaines, en tant qu’interlocuteur des institutions financières internationales dans le cadre de la riposte sanitaire et économique.
Selon le président sud-africain et de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, ces institutions doivent soutenir les économies africaines qui sont confrontées à de sérieux défis économiques avec un plan de relance complet pour l’Afrique, y compris des paiements différés de dette et d’intérêts.
L’Africa COVID Task Force comprend également Ngozi Okonjo-Iweala, ex-ministre des finances du Nigéria et ex-DG de la Banque mondiale, l’ancien ministre sud africain des finances Trevor Manuel, aujourd’hui président de Old Mutual, ainsi que Donald Kaberuka, l’ex-président de la Banque africaine de développement.
Après son départ de Crédit Suisse, la nomination de l’homme d’affaires franco-ivoirien, Tidiane Thiam, a intégré le conseil d’administration du groupe Kering.. L’ancien directeur général de Crédit Suisse avait annoncé, le 7 février sa démission, malgré les résultats records pendant son mandat, de cet établissement bancaire helvétique basée à Zurich.
Pour venir en aide à la Libye, en difficulté face à l’épidémie de nouveau coronavirus covid-19, la Turquie a décidé de faire parvenir à ce pays du matériel médical.
Ainsi, un avion-cargo militaire turc, avec à bord du matériel et des équipements médicaux, a décollé vendredi de l’aéroport militaire d’Etimesgut à Ankara, la capitale, d'après un communiqué sur Twitter du ministère turc de la Défense.
La cargaison compte notamment des masques de protection, des combinaisons de protection, du liquide antibactérien et des milliers d’autres produits. Tous ces produits sont produits et confectionnés en Turquie.
Sur les colis en question, une citation du célèbre penseur et poète mystique turc Mevlana est écrite en turc et en arabe : "Derrière le désespoir se cachent de nombreux espoirs. Derrière l’obscurité se cachent de nombreux soleils". Le message se termine par "Avec amour de la part du peuple turc pour le peuple libyen".
AA
Cette année, tout le monde sur la planète a été plongé dans un nouveau monde courageux, alors que la pandémie de coronavirus a balayé le globe en quelques semaines. Un allié dans la bataille pour contenir cette épidémie et les futures pourrait venir non pas de la terre, mais de l'espace. Et les avantages des technologies spatiales se manifestent dans toutes les facettes de la vie.
Ce Spotlight nous emmène en orbite et redescend sur terre alors que nous réfléchissons à la manière dont les satellites pourraient aider à atteindre les objectifs de développement durable. Nous examinons comment les mauvaises herbes et les ravageurs envahissants sont combattus en Asie à l'aide de l'imagerie satellite, et comment les communautés nomades en Afrique utilisent les technologies spatiales et les réseaux de téléphonie mobile pour aller là où se trouve l'eau.
En Amérique latine, où les satellites décollent vraiment, ils sont recrutés pour surveiller les volcans, cartographier les îlots de chaleur dans les mégapoles et prévoir les inondations et les incendies.
Les satellites aident les communautés à se remettre de la destruction des guerres et des catastrophes naturelles. Et, nous révélons comment les données des satellites pourraient aider à prédire les futures épidémies de coronavirus dans le monde.
SciDev
Ecobank Côte d’Ivoire annonce la nomination de Korede ODJO-BELLA en qualité de Directrice Marketing et Communication d’Ecobank Côte d’Ivoire et de la Région UEMOA du Groupe Ecobank, à compter du 06 avril 2020.
Dans ses nouvelles fonctions, Korede aura la responsabilité de contribuer au développement de la stratégie Marketing et Communication de Ecobank Côte d’Ivoire et de la Région UEMOA du Groupe.
Sa nomination est une étape dans la mise en place de la stratégie de la zone UEMOA pour renforcer ses acquis dans la digitalisation et l’intégration financière et pour développer des solutions innovantes en vue d’accroitre l’expérience de ses clients et mieux faire face aux besoins de sa communauté.
Diplômée d’un Master en Marketing and Advertising de l’ESCEM (ex ESC Tours) en France, Korede jouit d’un peu plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine du Marketing et de la Communication, dont une quinzaine à des postes de direction, dans des domaines tels que les médias, la finance digitale, les télécoms et les Fast Moving Consumer Goods (FMCG).
« La nomination de Korede est une étape essentielle dans la réalisation de notre stratégie régionale. Nous savons que la passion et la forte expérience tant dans le domaine du Marketing que de la Gestion de projet de Korede permettront de contribuer à améliorer l’expérience que nous offrons à nos clients », a déclaré Paul-Harry AITHNARD, Directeur Général Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur Régional Exécutif Uemoa.
Ecobank Ecobank Côte D’Ivoire est une filiale du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 employés et sert plus de 20 millions de clients à travers ses pôles services bancaires aux particuliers, aux PMI-PMEs et aux grandes entreprises dans 33 pays africains.
M.C
La Banque africaine de développement a annoncé, mercredi, la création d’un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du Covid-19 sur le continent.
Cette nouvelle initiative de la Banque lui servira de relais principal pour diriger ses opérations dans le contexte de crise actuel. Ce fonds est mis à disposition des gouvernements et de l’ensemble des acteurs du secteur privé d’Afrique.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a indiqué que cette enveloppe tenait compte des difficultés budgétaires de nombreux pays du continent.
« L'Afrique est confrontée à d'énormes défis budgétaires pour agir efficacement face à la pandémie de coronavirus. La Banque africaine de développement déploie toutes ses capacités de réponse à l’urgence pour aider l'Afrique en ce moment critique. Nous devons protéger des vies. Ce fonds aidera les pays africains dans leurs efforts pour contenir la propagation rapide du Covid-19. », a déclaré le président Adesina, en saluant le soutien indéfectible des administrateurs de la Banque.
Le fonds est doté de 5,5 milliards de dollars pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque et de 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque chargé de répondre aux besoins des pays fragiles. Un montant supplémentaire de 1,35 milliard de dollars sera consacré aux opérations du secteur privé.
« La mise en place de ce dispositif a exigé un effort collectif et du courage de la part de tout notre personnel et de nos actionnaires », a souligné la vice-présidente principale par intérim de la Banque, Swazi Tshabalala, à propos de la création de ce fonds.
Il y a deux semaines, la Banque a émis un emprunt obligataire social, « Combattre le Covid-19 », d’un montant record de trois milliards de dollars, soit le plus grand emprunt social libellé en dollars américains émis sur le marché international des capitaux. La semaine dernière, le Conseil d’administration de la Banque a également approuvé l’octroi d’une aide d’urgence Covid-19 de deux millions de dollars pour soutenir les interventions de l’Organisation mondiale de la santé sur le continent.
« Nous vivons une époque exceptionnelle, où nous devons prendre des mesures audacieuses et décisives pour sauver et protéger des millions d’Africains. Nous sommes engagés dans une course pour sauver des vies et aucun pays ne sera laissé pour compte », a assuré le président Adesina.
M.C
Après chaque événement cataclysmique, on a tendance à penser que le monde ne sera plus jamais le même. Cette fois-ci, il est vrai qu'à certains égards, le monde doit changer. L'histoire mondiale regorge de tels tournants qui sont presque tous douloureux.
Depuis des années, on nous prévient qu'une pandémie pourrait être aussi cataclysmique. La partie de l'humanité qui vit au milieu de guerres, de crises, de fragilité endémique, d'effondrement des États et de misère humaine pourrait être pardonnée de penser que cela ne pourrait être pire. Ceux vivant dans des régions paisibles et prospères pourraient penser que rien ne peut leur faire du mal et qu'ils sont destinés à rester fortunés. Pourtant, une pandémie est ce qu'elle est; aucune société, aucun individu ne peut espérer être hors de portée d'un virus mortel.
C’est ainsi que nous nous éloignerions des autres et des bienfaits des interactions sociales. A l’exception de l’Antarctique, les infections ont atteint tous les continents, le nombre de personnes infectées atteint le million et il est clair qu’il le dépassera ; il a été demandé à plus d'un tiers de l'humanité de rester chez elle, et à toutes les vies que nous avons déjà perdues en nombre effrayant se rajouteront malheureusement de nombreuses autres. Le bilan économique de cette pandémie sera également colossal et il sera peut-être de longue durée.
L'impact sur les fragilités actuelles des États, sur la politique et la sécurité, va certainement peser sur les gouvernements à travers le monde entier. Nous n'avons pas encore vu la lumière au bout de ce tunnel et nous ne disposons pas du choix de l’attendre. C’est un moment de réflexion, mais aussi de leadership et d'action.
Le système mondial était en lambeaux avant même que l'humanité ne soit frappée par le coronavirus. La Turquie, pour sa part, avait fait valoir que nous devions réformer le système. Nous l’avions appelé « le monde est plus grand que cinq », en faisant référence à la composition obsolète du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais sans nous limiter à cela. En tant que pays devant faire face à des conflits sans fin et à la misère humaine dans notre voisinage et hébergeant la plus grande population de migrants au monde, nous savions que le système ne fonctionnait pas.
En 2008, lorsque le monde a été frappé, cette fois par la pandémie économique, le G20 a pu donner une orientation et donc une stabilité à l'économie mondiale en difficulté. Le système avait alors fonctionné, en grande partie grâce à un acteur mondial relativement nouveau. Nous devons nous préparer à un impact économique massif similaire cette fois-ci également et nous assurer que le système fonctionne, tandis que nous y effectuons les corrections et les remplacements nécessaires.
La priorité absolue est de protéger la santé et la sécurité des personnes contre le COVID-19. Nous soutenons la déclaration opportune du G20 par laquelle les dirigeants se sont engagés à agir de manière solidaire dans la lutte contre la pandémie et à préserver l'économie mondiale et le commerce sans restriction. L'extension des accords SWAP figure parmi les mesures importantes adoptées par le G20.
Nous nous réjouissons que notre proposition de créer un groupe de coordination des hauts fonctionnaires ait été adoptée par le G20, car nous devons assurer une étroite coordination sur des questions telles que la gestion des frontières et le rapatriement des citoyens. Je remercie le Canada d'avoir présenté ses idées préliminaires sur les modalités de ce groupe. Le G20 s'avère à nouveau être le bon format pour la gestion des crises mondiales.
Un certain nombre de pays prennent également des mesures individuelles fortes, y compris la Turquie. Toutefois, les efforts individuels ne sont pas suffisants. Un défi mondial exige une réponse mondiale, d'abord sur le front de la santé publique, puis sur celui de l'économie, et, à long terme, une réforme des institutions internationales et de la manière dont les pays les soutiennent.
Les institutions internationales compétentes devraient jouer un rôle efficace dans l'aide financière et l'assistance en matière d'équipement médical. La protection des communautés fragiles, des migrants en situation irrégulière et des réfugiés, ainsi que le soutien aux pays d'accueil sont encore plus importants aujourd'hui.
Les réseaux d'approvisionnement mondiaux et les transferts de marchandises doivent fonctionner sans entrave. Les sanctions en tant qu'outil politique brutal doivent être évaluées du point de vue humanitaire. De nombreuses sanctions, y compris celles visant l'Iran, font du mal non pas uniquement au peuple iranien, mais aussi à ses voisins. En période de pandémie, ce risque est encore plus élevé. Les pays en développement et les pays les moins avancés, notamment ceux d’Afrique, ne doivent pas être laissés pour compte.
Un thème transversal de la réponse mondiale indispensable est la fin des conflits qui font payer un très lourd tribut aux humains, à l'écosystème, à l'économie et à notre conscience. Nous appelons donc la communauté internationale à se désister de tous les conflits, à cesser les hostilités et à rechercher sincèrement le dialogue et la réconciliation, y compris au Moyen-Orient.
Les compétitions géopolitiques et les griefs politiques n'ont guère de sens lorsque le monde lutte pour sa santé même et sait que tout le monde souffre. Cet appel ne peut rester lettre morte si nous prenons tous un moment pour le soutenir dans le monde entier.
Cette génération de dirigeants définit en effet l'avenir de l'ordre mondial par les décisions qu'ils prennent aujourd'hui face à la pandémie.
Les graines que nous semons aujourd'hui surgiront en face de nous bientôt en tant que réalités accomplies. La réalité d'un système mondial fondé sur des règles, d'un réseau d'États-nations qui fonctionnent, qui sont résilients et responsables, d'économies qui ne laissent personne derrière et qui profitent à tous, soutenus par des organisations internationales adaptées, tous axés sur le bien-être des personnes, indépendamment de leur nationalité, de leur foi ou de leur race, peut être à portée de main.
Car les quêtes alternatives n'ont pas de sens, et elles peuvent même nuire au bien commun. Il se peut donc que cette pandémie, malgré toutes les souffrances qu'elle a causées, ait des conséquences positives si nous choisissons tous de la faire advenir. Restez chez vous et en sécurité.
Mevlüt Çavuşoğlu, Ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie
Dans le but de continuer à promouvoir les valeurs communes sur lesquelles repose leur partenariat, la Fondation Magic System et l’Union européenne ont décidé d’accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre la propagation du coronavirus, en pourvoyant des vivres et du matériel de prévention contre la pandémie à 5000 familles du district autonome d’Abidjan et de certaines villes de l’intérieur du pays. Ces dons, qui ont commencé à être remis le 2 avril, consistent en des kits composés de riz, d’huile, de sucre, de savon et de gel hydro-alcoolique, ainsi que d’une fiche de sensibilisation aux gestes barrière destinés à lutter contre la propagation du virus.
Didier Drogba interviendra à plusieurs niveaux dans cette lutte contre la propagation du COVID-19, tant pour ce qui est de la prévention que dans l’accompagnement des populations. Il a semblé évident à la Fondation Didier Drogba de se joindre à cette action qui s’inscrit dans le cadre de l’Alliance Afrique-Europe, illustrant la valeur de solidarité qui unit la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, plus particulièrement dans ce contexte de crise sanitaire mondiale.
L’ex-international ivoirien double les quantités déjà en cours de distribution. Ce seront donc 10 000 familles démunies qui seront soulagées par cette opération d’envergure menée conjointement par la Fondation Magic System, l’Union européenne et la Fondation Didier Drogba. Ces dons sont remis par l’intermédiaire des mairies et des partenaires de la société civile.
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, l’Union européenne a par ailleurs annoncé une contribution exceptionnelle de 150 milliards de francs CFA pour lutter contre la pandémie en Afrique, transitant notamment par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Institut Pasteur.
Les Fondations Magic System, Didier Drogba et l’Union européenne invitent la population à ne pas céder à la panique et à la désinformation, et à respecter scrupuleusement les mesures de précaution pour limiter la propagation du Coronavirus. Ainsi, à travers cette action, elles invitent toute la Côte d’Ivoire à se joindre à cette chaine de solidarité (#solidaritéCOVID19civ) pour faire face à cette pandémie. C’est l’affaire de tous, indépendamment de la nationalité ou de la couleur de peau.