Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Banque africaine de développement  a annoncé que Mme Jennifer Blanke, Vice-présidente chargée de l'agriculture, du développement humain et social quitte la Banque le 4 juillet 2020.

Mme Blanke, qui a rejoint la Banque au début de 2017, a supervisé un certain nombre de programmes essentiels de l'institution.

A l'annonce de son départ, elle a déclaré : « Je remercie le Président Akinwumi Adesina pour son leadership, Ses conseils et son soutien qui ont sans aucun doute motivé et aidé mon équipe et moi-même jouer un rôle clé dans la transformation de la Banque. Je nue sens privilégiée d'avoir eu l'occasion de contribuer au programme de la Banque qui vise à accélérer la transformation sociale et économique de l'Afrique ».

La Vice-présidente sortante a ajouté « Je pars pour des raisons purement familiales afin de rejoindre ma famille en Suisse, après une période très enrichissante la Banque. La Banque et l'excellente équipe que nous avons constituée vont me manquer. Je continuerai soutenir fermement notre institution, où que je sois ».

Evoquant son départ, le Président de la Banque, M. Akinwumi Adesina. a déclaré : « J'ai été ravi de travailler avec le Dr Jennifer Blanke durant ces trois dernières années et demie, Elle a fait preuve d'un véritable leadership et a fait avancer nos programmes sur plusieurs fronts. en particulier dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l'autonomisation financière des femmes et de la création d'emplois. Je lui souhaite plein succès et je me réjouis de pouvoir poursuivre la coopération et l'engagement avec elle ».

h.n

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Le Bureau national de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) en Guinée (COGN) et le gouvernement guinéen ont procédé, entre le 21 et le 26 mai derniers, à la « télé-signature » d’accords de près de 3,2 millions de dollars pour trois nouveaux projets dans la numérisation, les énergies vertes et l’appui à la compétitivité de la chaîne de valeur du miel.

Ces engagements pris par le responsable pays de la Banque, Léandre Bassolé, et Mme Kanny Diallo, ministre du Plan et du développement économique et gouverneure de la Banque pour la Guinée, renforcent le portefeuille actif de projets financés par la Banque dans le pays pour le porter à un montant d’engagements de quelque 556 millions de dollars.

Le projet de digitalisation des paiements gouvernementaux des pays de l’Union du fleuve Mano (DIGIGOV-UFM) est mis en place dans le cadre du renforcement des capacités des États en transition afin de les soutenir dans leur stratégie de mobilisation de ressources internes et d’inclusion financière. Il vise à créer en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, un écosystème de paiement numérique, gage de transparence, de sécurité, d’optimisation dans la gestion des ressources publiques et d’inclusion financière des populations traditionnellement exclues du système bancaire classique. Sa mise en œuvre doit permettre d’augmenter la part des taxes et impôts dans le PIB de 13,4% à 17% et d’accroître le taux d’inclusion financière moyen de plus de 6%.

Le Programme de développement des mini-réseaux verts en Guinée doit soutenir l'Agence guinéenne pour l’électrification rurale (AGER) dans la mise en place de projets de 57 mini-réseaux verts dans le pays. Cette subvention du Fonds des énergies durables pour l'Afrique (SEFA) (https://bit.ly/3fmIDET) permettra de financer spécifiquement des études de préfaisabilité techniques, économiques, financières et d’impact environnemental et social des projets de mini-réseaux verts. Il s’agit des projets identifiés dans le Plan d'électrification à moindre coût élaboré par le gouvernement de la République de Guinée en coordination avec la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD).

Il est prévu que le déploiement des 57 mini-réseaux donne accès à l’électricité à environ 30 000 ménages. Les mini-réseaux devraient ainsi aboutir à la création d’une centaine d’emplois, dont 50% pour les femmes, et générer des possibilités d'utilisation productive pour au moins 100 micro et petites entreprises.

Enfin, l’exécution du Projet d’appui à la compétitivité de la chaîne de valeur du miel en Guinée, financé par le Fonds Africain pour le Commerce (https://bit.ly/2XOYXIn), a pour objectif d’accroître les revenus des acteurs de cette chaîne, en particulier les femmes. Le projet doit ainsi contribuer à la restructuration des groupements apicoles de la COPRAKAM (Coopérative de production d'arachide de karité et de miel), à l’augmentation de la quantité et de la qualité du miel, au renforcement de la capacité opérationnelle et de commercialisation de la coopérative ainsi qu’à la préservation de l’écosystème des zones mellifères et l’atténuation des effets du changement climatique.

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 13 janvier dernier à Abidjan, un don de 1,2 million de dollars américains à l’Éthiopie pour financer l’étude de faisabilité d’une voie ferrée à écartement normal (SGR) reliant le pays au Soudan voisin.

Ce don du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque représente 35% du coût total de l’étude estimé à 3,4 millions de dollars. Le reste du financement sera assuré par le Mécanisme de préparation de projets d’infrastructures du NEPAD (IPPF-NEPAD) sous la forme d’un don de 2 millions de dollars et par un apport de 100.000 dollars de chacun des deux États.

Le projet concerne, pour l’essentiel, le financement de la préparation d’une étude de faisabilité complète portant sur le projet de SGR entre l’Éthiopie et le Soudan. L’étude évaluera la viabilité technique, économique et financière, l’impact environnemental et social ainsi que des modalités de financement de substitution, y compris le partenariat public-privé (PPP).

L’étude, qui sera menée sur deux ans, va déterminer les conditions de la viabilité technique, financière, économique, sociale et environnementale, d’une liaison ferroviaire entre l’Éthiopie et le Soudan. Le chemin de fer reliera Addis-Abeba, en Éthiopie, à Khartoum, au Soudan, avec prolongement vers Port-Soudan sur la Mer rouge. Le tracé retenu d’un commun accord par les deux gouvernements part d’Addis-Abeba pour s’achever à Port-Soudan, pour une distance totale d’environ 1 522 kilomètres.

Selon le document présenté aux administrateurs du Fonds africain de développement, l’absence d’une dorsale régionale reliant l’Éthiopie, le Soudan et d’autres pays de la Corne de l’Afrique freine le commerce, le développement et l’intégration régionale. La circulation des biens et des personnes entre le Soudan et l’Éthiopie nécessite souvent le recours à plusieurs modes de transport, ce qui accroît les coûts et allonge les temps de parcours.

Les conclusions de l’étude de viabilité du projet seront attendues car sa mise en œuvre aura un impact sur de larges franges de la population éthiopienne (110 millions d’habitants) et du Soudan (43 millions d’habitants) et même au-delà, puisque cette liaison sera connectée au réseau de transport de la Corne de l’Afrique.

L’étude proposée est alignée sur le Document de stratégie pays 2016-2020 (DSP) de la Banque pour l’Éthiopie. Elle cadre également avec les objectifs de développement à long terme du gouvernement soudanais décrits dans la stratégie nationale de 25 ans (2007-2031). Il en est de même avec la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque et la priorité opérationnelle que représente le développement des infrastructures. Quatre des cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » sont prises en compte par ce projet à savoir : intégrer l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique.

M.J.J

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Le premier ministre Justin Trudeau s’est entretenu avec le président du Libéria, George Weah.

Le premier ministre et le président ont discuté des derniers développements concernant la pandémie de COVID-19 ainsi que des mesures prises à l’échelle nationale pour protéger la santé et la sécurité de leurs citoyens.  

Le premier ministre et le président ont discuté des effets de la COVID-19 sur le continent et de l’importance d’assurer une approche coordonnée pour renforcer la capacité de l’Afrique de lutter contre la pandémie et de répondre aux besoins des plus vulnérables.

Les dirigeants ont réitéré leur souhait de resserrer les liens entre le Canada et le Libéria.

Ils ont aussi parlé de l’importance d’instaurer des mesures de rétablissement à long terme afin de renforcer la résilience économique en Afrique. Le premier ministre a évoqué l’initiative qu’il a lancée récemment, de concert avec le secrétaire général des Nations Unies et le premier ministre de la Jamaïque, en vue d’accélérer la réponse mondiale à la pandémie et d’améliorer l’accès à un important financement de développement, notamment pour les pays à faible et moyen revenu.   

La COVID-19 est un enjeu mondial en évolution. Le gouvernement du Canada travaille de près avec des partenaires locaux, provinciaux, territoriaux et internationaux pour s’assurer que les impacts sur la santé ainsi que ses répercussions économiques et sociales au Canada et dans le monde sont limités. 

m.j.j

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ASEPRO 225 est une structure multi spécialisée dans le domaine de la Sécurité Incendie et du Secourisme. Elle se positionne aujourd’hui comme un partenaire sûr dans la protection des biens et des personnes des entreprises exerçant en Côte d’Ivoire. M.FADIGA Moussa, Président Directeur Général de cette société, dans une interview exclusive, explique le rôle et les missions de sa structure.

LDA : Bonjour Monsieur, vous êtes le Président Directeur Général de ASEPRO225. Quel a été votre parcours avant d’arriver à la création de cette entreprise ?

F.M : J’ai eu un parcours atypique. Après l’échec au bac à Issia, je suis venu à Abidjan pour me ‘’chercher’’ en 1994. Après plusieurs petits boulots, j’ai pu économiser pour tenter l’aventure en France, le 15 avril 2000. Etant immigré, je me suis battu en faisant des petits boulots, principalement en tant qu’Agent de sécurité. Plus tard, J'ai eu l’opportunité de rencontrer un Ainé du nom de Jean-Baptiste TAPÉ. C’était le 01 Septembre 2001. Il m’a appris le métier d’Agent de Sécurité. Et  en juin 2002, avec lui, j’ai gravi les échelons, je suis passé d'Agent de Sécurité au Poste de Responsable d'Exploitation. Ainsi de  Juin 2002 à Décembre 2006, j’ai appris la gestion  dans tous les compartiments du métier  de la Sécurité privée avec lui. Permettez-moi de lui rendre hommage. Il est décédé le 14 septembre 2014 un mois après la création  de ASEPRO225. Je n'ai pas eu la chance de lui présenter mon bébé ASEPRO225. Que son âme repose en paIX

LDA : Comment est né ASEPRO225, quels sont vos missions, vos spécialités et vos clients cibles ?

 F.M : Après toutes ces expériences, j’ai décidé de monter ma boîte en 2005 avec un Aîné, BAKAYOKO VASSANCI « BVA Sécurity » que nous n'avons pas eu à exploiter  après sa création en 2005. En 2006, nous avons créé une autre boîte qui s’appelait « KDK Sécurité » toujours en France avec laquelle nous avions  le contrat de la gestion des palpations du Parc des Princes avec le PARIS ST GERMAIN pour  la saison 2007-2008. En 2011, nous avons repris « BVA Sécurity »   jusqu'en 2016, ce qui nous  a permis  de créer ASEPRO225 en Août 2014. Aujourd’hui, nous voulons apporter notre contribution au développement de notre pays en offrant des perspectives d'emplois aux jeunes vivants en Côte d’ Ivoire. Nous permettons aussi aux entreprises exerçant en Côte d’Ivoire, de réduire leurs risques en bénéficiant de notre savoir-faire et de notre savoir-être. ASEPRO225 est une société de Sécurité Privée, spécialisée dans la Sécurité Incendie et le Secourisme. En France c’est le SSIAP( Service de Sécurité Incendie et Assistance à Personne) et le CQP APS ( le Certificat de Qualification Professionnelle des Agents de Prévention et de Sécurité) pour les Agents de Sécurité appelé communément "le Vigile". Notre mission principale, c’est la prévention aussi bien auprès des entreprises publiques que privées (grandes surfaces, hôpitaux, entrepôts etc…). Tous types d’établissements publics et privés  et des personnes également. Notre mission consiste aussi à aider les entreprises à sauvegarder leurs personnels et leurs biens des sinistres. Par ailleurs, nous donnons les premiers soins avant l’arrivée des secours publics et attaquons aussi les débuts d’incendie.

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LDA :Vous êtes dans la Sécurité Incendie. Comment faire la distinction entre ASEPRO225 et le GSPM ? Et quelle est la nature de votre relation ? 

F.M : Dans tout pays, l’Etat ne peut pas être partout. Il donne donc des dérogations à certaines entreprises comme la nôtre, ASEPRO225. Nous sommes le prolongement des sapeurs pompiers Militaires sur le terrain. Nous sommes des Agents de Sécurité Incendie, de Secourisme et de Prévention, en tant que civils. Quant à eux, ils sont militaires. Notre mission s’arrête là ou commence celle des Sapeurs-pompiers  Militaires. Vous me donner  ainsi  l'occasion de vous dire que Mon Directeur Général est un Lieutenant-Colonel des Sapeurs-Pompiers Militaires à la retraite. Le Colonel NBRA Emmanuel, Un officier intègre et un homme de conviction qui exprime ses valeurs  et sa probité en donnant  un sens au  travail "prestations de services ".

Pour lui, nous  ne devons jamais trahir notre parole et notre engagement vis-à-vis de nos partenaires-Clients. Il a su inculquer cette philosophie de crédibilité à tous  nos collaborateurs sans exception quelque soit son rôle  ou son poste au sein  de l'entreprise ASEPRO225. Ses relations avec ses anciens collègues du GSPM nous ont apporté une forte contribution à l'éclosion de ASEPRO225.

 LDA : CIRIS-ASEPRO225, est votre Centre d’Instruction. Peut-on en savoir davantage ?

 F.M : Quand nous sommes arrivés en Côte d’Ivoire pour mettre en place ASEPRO225, nous avions pour ambition, de permettre à la jeunesse vivant en Côte d’Ivoire de savoir ce que c’est que le métier de Sécurité Incendie. C’est un secteur d’activité où il y a du travail. Donc, il fallait former avant tout cette jeunesse, pour mieux protéger les populations et leurs biens. Pour le faire, il faut avoir des personnels qualifiés et bien formés. C’est dans cette optique que nous avons créé le Centre d’Instruction de Remise à niveau de la Sécurité Incendie et de Secourisme (CIRIS-ASEPRO225), afin de former nos Agents sur le terrain. Nous disposons d’un plateau technique complet qui est aujourd'hui opérationnel pour la formation spécifique du SSIAP et toutes autres formations nécessaires à l'exercice du métier de la Sécurité privée telles que le SS, l'EPI, les ÉVACUATIONS, le BNS et aussi  la formation des APS. Le SSIAP  et le CQP APS sont des  diplômes déjà reconnus en France. Le temps que ces diplômes soient reconnus en Côte d’Ivoire, ce Centre va permettre à tout apprenant de maîtriser tous les outils de ce métier. En outre, concernant ces diplômes, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas encore statué là-dessus. Nous voulons être les précurseurs de ces diplômes. Pour l’instant, après la formation, nous attribuons des attestations de formation.

LDA : Êtes-vous en contact avec l’Etat de Côte d’Ivoire sur ce projet ? 

 F.M : Oui. Nous sommes aussi dans certaines  démarches également pour que soit pris en compte le projet de formation au SSIAP, et qu’il soit une réalité en Côte d’Ivoire.  

LDA : Actualité oblige. Un mot sur la pandémie de la Covid-19 qui frappe le monde entier. Et quelle est votre contribution pour faire face à cette maladie ?

 FM : Le 18 avril dernier ASEPRO225, pour accompagner le gouvernement dans sa sensibilisation, a distribué plus de 1000 cache-nez à la population dans le but de lutter contre la pandémie qui est malheureusement une réalité. ASEPRO225 a fourni du matériel de protection à tous ses employés déployés sur le terrain.

LDA : Nous sommes au terme de notre entretien, le mot de fin vous revient

 F.M : Nous invitons les opérateurs économiques et aussi les  Directeurs  des établissements publics à préserver leurs outils de production, en s’attachant les services de structures compétentes et qualifiées comme ASEPRO225 afin d’éviter d’éventuelles catastrophes au sein de leurs établissements.

Interview réalisée par Mohamed COMPAORE.

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Le redressement et la résilience ont été au cœur des travaux de la soixante-troisième réunion de la Commission régionale pour l’Afrique (CAF) de l’Organisation mondiale du tourisme, qui s’est tenue aujourd’hui. Compte tenu du contexte exceptionnel, cette réunion a été une réunion virtuelle. Elle a rassemblé les ministres du tourisme de toute la région et des représentants de l’Union africaine, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine et du secteur privé, afin de définir les contours d’une action concertée pour un secteur du tourisme encore meilleur et encore plus fort.

Alors que l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a pris la tête des efforts pour amorcer le redémarrage mondial du tourisme, la réunion a rassemblé, en ligne, 140 participants de 30 pays, dont 24 ministres du tourisme. Y ont également assisté des représentants de 10 organisations internationales et des membres du réseau des Membres affiliés de l’OMT.

Les priorités pour libérer le potentiel touristique de l’Afrique

En plus du défi immédiat posé par la COVID-19, les discussions ont porté sur les grands axes du Programme d’action de l’OMT pour l’Afrique, feuille de route pour guider le secteur sur la voie d’une croissance durable jusqu’en 2030. Ces priorités comprennent notamment le renforcement de l’infrastructure touristique africaine, l’amélioration de la connectivité aérienne, une plus grande facilitation de la délivrance des visas, la sûreté et la sécurité des touristes, investir dans la mise en valeur du capital humain et améliorer l’image de l’Afrique dans le monde.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « L’Afrique possède un potentiel touristique indéniable, tout comme l’est le potentiel du tourisme de jouer un rôle moteur dans le développement inclusif de l’ensemble du continent. L’assouplissement progressif des restrictions sur les voyages, d’abord sur le territoire national puis à l’international, va permettre de profiter de nouveau des multiples retombées sociales et économiques du tourisme. À condition de gérer le redémarrage du tourisme de manière responsable et coordonnée, en exploitant la force de l’innovation et de l’entrepreneuriat, le tourisme pourra transformer l’existence de millions de personnes et aider à protéger et à préserver, dans toute sa richesse, le patrimoine culturel et naturel de l’Afrique. »

"À condition de gérer le redémarrage du tourisme de manière responsable et coordonnée, en exploitant la force de l’innovation et de l’entrepreneuriat, le tourisme pourra transformer l’existence de millions de personnes et aider à protéger et à préserver, dans toute sa richesse, le patrimoine culturel et naturel de l’Afrique."

Réaligner le Programme d’action pour l’Afrique

Aux côtés de M. Pololikashvili, la soixante-troisième réunion de la CAF s’est tenue en présence du Président en exercice de la Commission, le Ministre du tourisme et des arts de la Zambie, Roland Chitotela, et de la Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de l’Union africaine, le Dr Amani Abou-Zeid. Tous les participants ont accueilli favorablement les initiatives les plus récentes annoncées par le Secrétaire général pour développer le tourisme africain, comme le concours de promotion de la marque Afrique et une nouvelle approche pour mettre en valeur la gastronomie africaine, un créneau porteur pour le tourisme durable et la création d’emplois.

En préparation de la réunion, les États membres de l’OMT ont été interrogés dans le cadre d’une enquête en ligne sur la façon dont le Programme d’action de l’OMT pour l’Afrique peut permettre de faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19 en accélérant le redressement et en renforçant la résilience pour l’avenir. Les participants ont souhaité que les cinq grands domaines du Programme d’action pour l’Afrique arrivés en tête reçoivent un traitement prioritaire pour appuyer un redressement rapide et durable. Ces priorités sont les suivantes : libérer la croissance grâce à l’investissement et par des partenariats public-privé efficaces ; promouvoir l’innovation et la technologie ; facilitation des visas et amélioration de la connectivité ; promotion de la marque Afrique ; et favoriser une résilience encore plus grande, y compris par un renforcement de la sûreté et de la sécurité des touristes.

fm

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Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, prend acte de la publication le 04 juin 2020 des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 20 mai 2020 au Burundi et forme ses vœux de plein succès au Président élu Son Excellence Monsieur Evariste Ndayishimiye dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités.

Le Président de la Commission exhorte les acteurs politiques et sociaux Burundais au dialogue pour faire face, dans un esprit de tolérance et de prise en compte de l’intérêt supérieur de la Nation, aux défis auxquels le pays est confronté.

Le Président de la Commission réaffirme la solidarité de l’Union africaine avec le peuple Burundais et exprime sa volonté d’œuvrer avec les nouvelles autorités à une ère nouvelle de coopération fructueuse entre notre organisation continentale et le Burundi dans sa quête légitime de paix, de sécurité, de stabilité, de démocratie et de prospérité.

FM

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Le professeur universitaire grec Nikaky Lygeros, spécialiste en géostratégie qui a conseillé plusieurs gouvernements, a livré une analyse sans appel sur le caractère chimérique et la vacuité de la pseudo "rasd" au-delà des discours trompeurs de l'Algérie et du "polisario", dans le cadre de sa participation à l’émission citoyenne "Sahara Debate" diffusée sur les réseaux sociaux.

 Dans son analyse, l’expert grec a souligné que cette entité ne se maintient que grâce à l’appui actif de l’Algérie, qui cherche par tout moyen à dissimuler ses velléités géopolitiques derrière un "statut d’observateur" du différend régional sur le Sahara marocain.

Les manœuvres algériennes ne sont aux yeux de l’universitaire "qu’un écran de fumée destiné à camoufler son rôle de partie principale à ce différend qu’elle a elle-même monté de toutes pièces".

Selon l'expert, l’Algérie demeure le principal soutien politique, militaire, financier et diplomatique du "polisario", une milice, et elle a de surcroît délégué sa souveraineté sur une partie de son territoire, en violation totale du Droit international humanitaire.

Il convient de rappeler que cette délégation d’autorité est une violation grave des dispositions de la Convention sur le Statut des Réfugiés de 1951, qui dispose que l’État-hôte demeure le détenteur primaire de l’obligation de protection de la population se trouvant sur son territoire. 

En l’absence de réserve sur la portée territoriale de l’application de la Convention, celle-ci interdit à l’Algérie de transférer sa souveraineté à une entité non-étatique armée, qui plus est, sur une quelconque partie de son territoire.

M. Lygeros a tout aussi méthodiquement démantelé la prétention du "polisario" à la représentativité des populations du Sahara marocain, relevant que cette entité ne se maintient dans les camps de Tindouf qu’à la faveur de la délégation illégale d’autorité sur les camps de Tindouf, qui lui permet de se livrer à des violations systématiques des droits de l’Homme à l’encontre de la population séquestrée.

Cette délégation a été condamnée par le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies dans ses Observations finales concernant le quatrième rapport périodique de l’Algérie sur sa mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans lesquelles il a exprimé sa préoccupation quant à "la dévolution de facto de l’Algérie de ses pouvoirs, notamment juridictionnels, au "polisario"".

L’universitaire grec a souligné qu’une dimension essentielle de l’implication directe de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara marocain est son refus d’autoriser un recensement des populations des camps de Tindouf, en défiance de toutes les résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2011.

En refusant de permettre au Haut-Commissariat pour les Réfugiés de mener un recensement dans les camps de Tindouf, l’Algérie permet au "polisario" de poursuivre son détournement en toute impunité des aides humanitaires destinées aux populations civiles, privant ses dernières de ses droits fondamentaux et violant au passage les dispositions les plus élémentaires du Droit international humanitaire.

Pour l’universitaire grec, les manœuvres de l’Algérie et le "polisario" ne sauraient néanmoins enrayer la cohérence et la constance avec laquelle la marocanité du Sahara s’affirme de jour en jour, en droit et dans les faits.

Il a ainsi abordé les implications de la délimitation de l’espace maritime du Royaume à travers l’adoption de la loi 37.17 modifiant et complétant le Dahir portant loi 1.73.211 du 26 Moharrem 1393 (2 mars 1973) fixant la limite des eaux territoriales, ainsi que la loi 38.17, modifiant et complétant la loi 1.81 instituant une zone économique exclusive de 200 miles nautiques au large des côtes des provinces du Sud du Royaume.

Les deux lois fixent également les lignes de base ainsi que le plateau continental des fonds marins liant le Maroc à l’Espagne, au Portugal et à la Mauritanie.

L’adoption de ces deux textes constitue un acte de souveraineté conforme à la Convention des Nations Unies du Droit de la Mer.

Pour M. Lygeros, la délimitation de l’espace maritime du Royaume s’inscrit dans la dynamique d’approfondissement de la marocanité des provinces du Sud, qui se matérialise également par l’essor de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015. 

Ce Modèle vise à promouvoir un développement socioéconomique holistique dans la région, à travers le renforcement de la connectivité de la région, la création de pôles compétitifs intégrés et l’instauration d’un cadre solide de bonne gouvernance.

L’expert n’a pas manqué de souligner que les populations du Sahara marocain participent à l’élaboration et à la mise en œuvre de cette politique de développement par l’intermédiaire de leurs représentants démocratiquement élus au sein des instances de gouvernance locale et régionale.

M. Lygeros a souligné que c’est cette même cohérence qui a guidé le retour du Maroc à l’Union Africaine, qui s’inscrit dans le prolongement de l’engagement constant, sous la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du Royaume en faveur du développement de son continent.

Il sied de rappeler que le Maroc a signé plus d’un millier d’accords de coopération bilatérale avec les pays africains depuis 2000, dans les domaines de la formation, de la santé et du développement durable.

L’expert grec estime que ce raffermissement continu des liens entre le Royaume et son Continent a rendu naturel et fluide le retour triomphal du Maroc à sa famille institutionnelle, à laquelle il apporte son expertise dans les domaines-clés de la gestion des migrations, du développement durable, de la lutte contre les changements climatiques et de la lutte contre l’extrémisme violent, qu’il partage volontiers et sans ostentation.

M. Lygeros a livré cette analyse dans le cadre du "Sahara Debate", une émission citoyenne diffusée sur les réseaux sociaux, qui se veut une plateforme ouverte et démocratique pour jeter des éclairages sereins et dépassionnés sur la question du Sahara marocain.

Source: MAP

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Nouveau revers pour le polisario et ses mentors en Espagne. La justice du pays ibérique a infligé un nouveau coup dur aux séparatistes en interdisant l’usage de leur fanion dans la sphère publique. 

La Cour suprême espagnole, plus haute instance judiciaire du pays, a mis son veto à l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l'intérieur comme à l'extérieur des édifices publics.

Cette décision de justice constitue un nouveau revers pour le polisario qui perd de plus en plus du terrain en Espagne.

Selon le texte, l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas “compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel” ou avec le “devoir d’objectivité et de neutralité des administrations” espagnoles.

Que ce soit occasionnellement ou de manière permanente, le fanion du polisario ne doit pas coexister “avec le drapeau de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués”, souligne l’arrêt de la Cour suprême qui met fin à une anomalie des plus étranges dans un pays démocratique comme l’Espagne.

Ce revers cinglant pour le polisario en Espagne intervient quelques jours après le camouflet magistral essuyé par les séparatistes fin mai dernier à l’occasion de la journée de l’Afrique.

En effet, la ministre espagnole  des Affaires étrangères, de l'Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait à cette occasion publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union africaine à l’exception de celui de la pseudo « rasd ».

L'Espagne, qui a balayé pour la première fois en septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’ONU toute référence au «référendum d’autodétermination» et défendu la centralité du rôle de l’ONU dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain vient d'asséner un nouveau coup dur au polisario qui se trouve de plus en plus isolé.

Source : MAP

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La Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’Homme et de la vie politique (FIDHOP) a relancé ses activités samedi 6 juin à son siège à Cocody. C’était lors d’une visioconférence présidée par le président-fondateur, Boga Sako Gervais exilé en Italie.

L’objet de cette cérémonie, le démarrage des activités de la fondation après un long moment d’arrêt au moment où la Côte d’Ivoire prépare sa prochaine élection présidentielle prévue pour fin octobre 2020.

Plusieurs représentants de la FIDHOP à l’étranger, notamment au Canada, en Belgique, aux USA, au Royaume Uni, de l’Italie, la Suisse etc… et ceux du bureau exécutif national de la Côte d’Ivoire ont pris part à cette rencontre par visioconférence.

Dans sa communication, Boga Sako Gervais a appelé les membres de sa structure à la mobilisation, afin de prendre une part active aux futures élections présidentielles, qu’il a souhaitées sans violence ni de pertes en vie humaine.

La FIDHOP entend se lancer également sur le terrain pour la sensibilisation des populations à l’enrôlement sur la liste électorale, bien que craignant de possibles troubles « si les conditions d’un scrutin juste et transparent ne sont pas réunies », a lancé le président-fondateur.

A noter que à cette cérémonie, de nouveaux membres ont intégré l’organisation et ont reçu chacun, leur feuille de route pour défendre partout les droits  de l’homme.

Mohamed Compaoré

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