Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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“Le Tour de France a été un exemple”, a déclaré dimanche le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, à propos de la tenue d’un grand événement sportif en période de coronavirus.

Présent aux Mondiaux sur route à Imola (Italie), le président du CIO a salué l’efficacité démontrée par le cyclisme pour “gérer une situation aussi complexe en offrant un environnement sécurisé”.

“Notre task force a parlé avec les organisateurs”, a ajouté Thomas Bach. “On peut apprendre d’eux, même si les Jeux sont beaucoup plus complexes à organiser. Cela équivaut à 33 championnats du monde de sports différents en même temps”.

Le président du CIO a fait part de sa confiance sur la tenue des JO de Tokyo l’été prochain, sans rien céder pour ce qui concerne la sécurité sanitaire: “Les experts nous disent qu’il y aura un ou plusieurs vaccins prêts au début de l’année prochaine. On peut compter aussi sur des tests (de détection) rapides avec des résultats en 15-20 minutes.”

Thomas Bach, qui a refusé de se prêter à des spéculations sur différentes hypothèses, a insisté aussi sur la nécessité de s’adapter “au monde du coronavirus ou de l’après-coronavirus”.

“On est dans le monde réel”, a-t-il rappelé en relevant que beaucoup des mesures qui seront prises pour les JO d’été de Tokyo pourraient être valables pour les JO d’hiver de Pékin 2022 et pourraient même concerner les JO d’été de Paris 2024, “dans l’époque post-covid”.

“Nous sommes dans cette démarche avec les organisateurs des JO de Paris”, a déclaré le président du CIO qui a confirmé par ailleurs que le nombre de concurrents à Tokyo serait inchangé: “Nous ne voulons pas que les athlètes souffrent (de cette situation). Il n’y aura pas de réduction du nombre d’athlètes.”

syl

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Le Kremlin a appelé mardi la Turquie à œuvrer pour la paix au Nagorny Karabakh, où des combats entre séparatistes arméniens et l’Azerbaïdjan ont fait près de 100 morts depuis dimanche.

“Nous appelons tous les pays, surtout nos pays partenaires comme la Turquie, à faire tout leur possible pour (parvenir à) un cessez-le-feu et un règlement pacifique de ce conflit”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Dès le début des affrontements dimanche, dans cette enclave séparatiste peuplée majoritairement d’Arméniens, la Turquie, alliée de Bakou, a affiché son soutien à l’Azerbaïdjan, qui cherche à reprendre le contrôle du Nagorny Karabakh.

Lundi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé l’Arménie, qui soutient l’enclave politiquement, économiquement et militairement, à mettre fin à “l’occupation du Nagorny Karabakh” et a promis qu’Ankara resterait “aux côtés” de Bakou “par tous les moyens”.

“Toutes sortes de déclarations sur un soutien ou une activité militaire quelconques ne font sans doute que mettre de l’huile sur le feu”, a estimé M. Peskov.

La Russie est “catégoriquement contre cela”, a-t-il souligné, en réitérant un appel de Moscou à “mettre fin aux combats le plus vite possible”.

fm

 
 

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Le gouvernement espagnol a plaidé pour la convocation, dans les plus brefs délais, d’élections régionales en Catalogne après la confirmation de la condamnation du désormais ancien président de la communauté autonome catalane, Quim Torra, à un an et demi d’inéligibilité.

Après la décision de la Cour suprême, la convocation d’élections en Catalogne “le plus tôt possible” est devenue une nécessité, a souligné, lundi, la vice-présidente du gouvernement, Carmen Calvo.

En plus, Mme Calvo a défendu la reprise du dialogue entre le gouvernement central et les représentants élus par les partis composant le gouvernement catalan pour trouver une solution à la situation politique dans la région.

La Cour suprême, la plus haute instance judiciaire en Espagne, a confirmé, lundi, la condamnation de Quim Torra à un an et demi d’inéligibilité pour un délit de désobéissance.

L’arrêt de la Cour, qui confirme la décision prise en décembre dernier par le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne, entraîne automatiquement la destitution de M. Torra de son poste comme président de cette région du Nord-est de l’Espagne.

M. Torra avait rejeté en avril 2019 de retirer des symboles et des banderoles au contenu séparatiste de la façade des édifices du gouvernement régional.

Il s’agit du premier président d’une communauté autonome en Espagne en exercice condamné par la justice espagnole.

fm

 
 

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Les forces de l’ordre ont démantelé mardi matin à Calais, dans le nord de la France, un campement de migrants où vivaient entre 700 et 800 personnes, la plus importante opération de ce type depuis l’évacuation d’un autre, camp, la “Jungle”, en 2016.

L’opération a débuté dans le calme vers 07H00 (05H00 GMT) dans le secteur dit de la “lande de Virval”, autour de l’hôpital de Calais, bouclé par les policiers et autour duquel des tentes de la Protection civile avaient été dressées.

Peu après 09H00 (07H00 GMT), quelque 200 migrants avaient été évacués, selon la sous-préfecture, et la police avait au même moment procédé à 21 interpellations.

“Nous voulons éviter toute concentration et point de fixation nouveaux sur Calais et cette zone du Virval sera rendue inaccessible”, a déclaré sur place le préfet du Pas-de-Calais Louis Le Franc, affirmant que cette évacuation était la plus “importante” depuis “le démantèlement de la lande de Calais”, le bidonville où avaient vécu jusqu’à 9.000 migrants entre 2015 et 2016.

“À mes yeux c’est d’abord une opération de mise à l’abri. Les migrants vivent dans cet espace boisé dans des conditions extrêmement difficiles. (…) Il était important de sortir l’ensemble des migrants avant (…) la période hivernale”, a poursuivi M. Le Franc.

Selon lui, les migrants seront acheminés dans des centres d’accueil de différentes régions. Il s’agit majoritairement d’hommes: seuls une quarantaine de femmes et enfants ont été regroupés. Principales nationalités: Somaliens, Soudanais, Iraniens, Irakiens et Érythréens.

“Notre objectif est aussi de lutter activement contre les passeurs” et “l’exploitation de la misère humaine”, a aussi insisté le préfet. Et de citer les tarifs exigés: 7.000 euros pour une traversée en bateau “dans de bonnes conditions de mer”, 3.000 euros dans de “mauvaises”.

Les associations ont accueilli cette opération avec le plus grand scepticisme. “Ils évacuent et bouclent cette zone, les gens reviendront dans quelques jours et s’installeront un peu plus loin. On dépense des fortunes, à faire déplacer des dizaines de bus, la police, et ça ne sert strictement à rien. C’est une opération de communication, rien de plus…”, a déploré Maya Konforti, de l’Auberge des migrants.

“Imaginez, être réveillé à 03H00 du matin, la police partout autour de vous, on vous force à monter dans des bus pour aller dans un lieu où vous ne voulez pas aller. A la moindre occasion, ils descendront du bus, et reviendront, souvent à pied. De toute façon, ils savent que pour la plupart, ils ne peuvent pas avoir l’asile en France, leur situation ne le permet pas. L’Angleterre, c’est juste leur dernière chance”, a-t-elle encore relevé.

Les services de l’Etat estiment à un millier le nombre de migrants vivant à Calais dans l’espoir de rejoindre l’Angleterre, les associations à 1.500. Et selon la Défenseure des droits, Claire Hédon, qui avait dénoncé jeudi les conditions de vie “dégradantes et inhumaines” des migrants à Calais, ils seraient de 1.200 à 1.500.

ng

 
 

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Le président français Emmanuel Macron a promis mardi d’aider à la médiation dans la crise politique bélarusse, lors d’une réunion avec la leader de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa.

“Nous ferons de notre mieux en tant qu’Européens pour aider à la médiation”, a déclaré M. Macron aux journalistes, en anglais, à l’issue de cette rencontre ajoutée au programme de sa visite en Lituanie.

Il a précisé qu’il comptait “revenir à la médiation de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) afin de progresser”.

De son côté, Mme Tikhanovskaïa a déclaré que le chef de l’Etat français “a promis de tout faire pour aider à la médiation de cette crise politique dans notre pays”.

Cette rencontre était la plus importante de Mme Tikhanovskaïa depuis l’élection présidentielle du 9 août, dont elle réclame la victoire face au président bélarusse Alexandre Loukachenko.

L’opposante a déjà rencontré les ministres des Affaires étrangères de l’UE et les dirigeants de la Pologne et de la Lituanie, deux États européens voisins du Bélarus qui soutiennent l’opposition contre le règne de M. Loukachenko, en place depuis 26 ans.

Les manifestations de masse qui se poursuivent depuis l’élection sont violemment réprimées par le régime.

Selon Mme Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie depuis le vote, M. Macron a promis de “faire tout son possible pour libérer tous les prisonniers politiques” au Bélarus.

ng

 
 

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A un mois et des poussières du scrutin du 03 novembre, les Américains, dont certains ont déjà envoyé leur bulletin de vote, auront les yeux rivés mardi soir sur leurs écrans pour un duel choc entre les deux prétendants à la Maison Blanche, Donald Trump et Joe Biden.

Pour leur premier face à face télévisé, les deux candidats sont attendus de pied ferme lors d’une élection qui s’annonce d’ores et déjà historique, où non seulement deux partis, mais deux visions radicalement opposées de l’Amérique s’affrontent.

Animé par le journaliste de Fox News Chris Wallace, qui avait notamment confronté Trump lors d’une interview cet été, ce premier débat portera sur des sujets déjà connus des téléspectateurs: le bilan de Trump et de Biden, la Cour suprême, la pandémie de Covid-19, l’économie, les questions raciales et la violence dans les villes américaines et l’intégrité électorale.

Dans cet exercice périlleux, aucun des deux candidats n’a droit à l’erreur. Si Trump part de la position peu enviable d’outsider, étant donné ses retards persistants dans les sondages nationaux et étatiques, Biden, quant à lui, devra à tout prix éviter les nombreux pièges qui seront tendus par son adversaire.

Car, en effet, avant même que les candidats ne se retrouvent à Cleveland, en Ohio, la guerre psychologique a déjà commencé. Pas plus tard que dimanche, Trump a pointé du doigt les capacités cognitives de celui qu’il appelle Joe l’endormi, accusant son rival de se “doper”.

“J’exigerai fortement un test de dépistage de drogue de Sleepy Joe Biden avant ou après le débat de mardi soir. Naturellement, j’accepterai d’en prendre un aussi. Ses performances lors des débats ont été INÉGALES, pour le dire légèrement. Seuls les médicaments pourraient avoir causé cet écart ???”, s’est interrogé Trump sur Twitter.

Ces remarques interviennent après que l’équipe de Biden a récemment déclaré au quotidien britannique “The Guardian” qu’elle espérait une répétition de sa performance exceptionnelle et énergique au débat de 2012 contre le colistier de Mitt Romney de l’époque, Paul Ryan, qui avait contribué à revigorer la campagne électorale du président Obama. Les performances du candidat démocrate depuis lors ont été entachées de gaffes verbales répétées.

Pour certains observateurs, la stratégie de Trump, 74 ans, qui consiste à dépeindre Biden, 77 ans, comme étant sénile à coups de montages publicitaires, pourrait se retourner contre lui.

“Le président Trump s’est acharné à persuader ses partisans que Joe Biden est confus et incohérent. Cela pourrait se retourner contre lui si M. Biden ne correspond pas à cette caricature”, a notamment écrit le New York Times.

De son côté, Biden aura la lourde tâche de rectifier les contre-vérités potentielles que Trump pourrait prononcer lors du débat, d’autant plus que Chris Wallace ne procédera pas à la vérification des faits avancés par les candidats en direct. Si cette vérification semble essentielle pour les stratégies des candidats, notamment pour le clan Biden, c’est loin d’être une tâche aisée.

Comme l’a expliqué à CNN le doyen de Lawrence Herbert School of Communication de l’Université Hofstra, Mark Lukasiewicz, “le mensonge marche à la télévision en direct”.

“La vérification des faits en direct est presque impossible et généralement pas très efficace”, a-t-il soutenu.

Ce premier débat intervient aussi dans un contexte particulièrement tendu, marqué par de profondes divisions idéologiques sur la brutalité policière et le racisme aux Etats-Unis, ainsi que la gestion de la pandémie de coronavirus, qui a coûté la vie à plus de 200.000 Américains.

Pour couronner le tout, le décès de la juge Ruth Bader Ginsberg a déclenché une nouvelle bataille partisane belliqueuse au Sénat, un sujet que les deux candidats tenteront d’exploiter au maximum.

Pour Trump, il s’agit de démontrer à sa base électorale que ses nominations à la Cour suprême lui garantissent des victoires cruciales dans la plus haute instance judiciaire du pays pour les années à venir, dans des dossiers sensibles allant du port d’armes à l’immigration, en passant par l’avortement.

Quant à Biden, il tentera de mettre en relief l’hypocrisie des sénateurs républicains, qui avaient bloqué en février 2016 la nomination par Barack Obama d’un successeur au juge Antonin Scalia. A l’époque, Mitch McConnell et ses collègues avaient argué qu’un président ne devait pas nommer un juge à la Cour suprême lors d’une année électorale.

L’ancien vice-président essaiera aussi d’avertir les électeurs que le choix de Trump pour remplacer la juge Ginsburg, à savoir Amy Coney Barrett, s’est déjà opposée publiquement à l’Affordable Care Act, dit Obamacare, le service d’assurance maladie très populaire aux Etats-Unis.

Selon un nouveau sondage publié par le Washington Post-ABC dimanche, l’enthousiasme des électeurs américains atteint des niveaux records. Près de 6 électeurs inscrits sur 10 déclarant suivre l’élection “de très près”, plus que tout autre élection présidentielle à ce moment de la course depuis 2000. Autant dire que mardi soir, Biden comme Trump, auront hâte d’en découdre.

hn

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lundi, 28 septembre 2020 14:38

USA: La justice donne raison à TIKTOK

Les utilisateurs américains de TikTok peuvent souffler: un juge américain a bloqué dimanche in extremis la suspension de l’appli ordonnée par l’administration Trump au nom de la sécurité nationale.

Donald Trump a signé début août un décret pour forcer TikTok, qui appartient au chinois ByteDance, à passer sous pavillon américain. Le locataire de la Maison blanche avait menacé, faute d’accord, d’interdire le réseau social aux Etats-Unis.

La première étape de cette interdiction devait conduire au retrait de l’appli des plateformes de téléchargement aux Etats-Unis. Mais dimanche, le juge Carl Nicholas a donné raison in extremis à TikTok, qui avait déposé un recours le 18 septembre.

Le magistrat, nommé par Donald Trump en 2019, a en revanche pour l’instant refusé de suspendre l’interdiction totale de l’appli sur le sol américain, prévue pour le 12 novembre.

Les raisons de sa décision sont sous scellés afin de protéger des informations potentiellement confidentielles, mais doivent être publiées lundi une fois que les deux parties se seront mises d’accord.

“Nous sommes satisfaits que la cour ait été d’accord avec nos arguments légaux et ait empêché la mise en place de l’interdiction”, a réagi TikTok.

Le ministère du Commerce a fait savoir qu’il se conformerait à la décision du juge, mais avait bien l’intention “de défendre vigoureusement le décret présidentiel contre les embûches légales”.

Lors d’une audience par téléphone dimanche matin, les avocats de TikTok ont déclaré que bloquer les téléchargements de l’appli serait inconstitutionnel et enfreindrait le droit à la liberté d’expression, surtout à l’approche de la présidentielle du 3 novembre.

“TikTok est bien plus qu’une application, c’est la version moderne du forum public, c’est une communauté, c’est un moyen de communication (…) d’autant plus important en temps de pandémie”, a fait valoir l’avocat John Hall. “Si l’interdiction entre en vigueur, c’est comme si le gouvernement empêchait les 2/3 du pays de venir à l’agora”, la place publique de la Grèce antique.

La plateforme a aussi assuré que cela lui causerait des dommages irréparables en termes de croissance, alors qu’elle gagnait quelque 424.000 nouveaux utilisateurs américains par jour au début de l’été.

De son côté, le gouvernement considère ByteDance comme un “porte-parole” du Parti communiste chinois et dit vouloir empêcher que de nouveaux utilisateurs soient exposés au risque de voir leurs données pillées par la Chine.

Donald Trump accuse depuis longtemps TikTok d’espionnage sur ses utilisateurs au profit de Pékin, sans preuves.

Depuis son décret, négociations, invectives au sommet et rebondissements dans les tribunaux s’enchaînent. Si les tractations n’aboutissent pas, une interdiction complète des activités du réseau sur le sol américain pourrait entrer en vigueur à partir du 12 novembre, a prévenu le Trésor.

Autant de pressions rejetées par le régime chinois. Lundi, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a appelé Washington à offrir un environnement commercial “juste” et “non discriminatoire” aux Etats-Unis et fustigé “l’intimidation” à l’encontre de ses entreprises.

hn

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L’alliance de la droite a renforcé sa majorité au Sénat, après le scrutin de renouvellement de la moitié des membres de la chambre haute du parlement français, tenu dimanche, et qui a été marqué par une percée des écologistes.

Sans surprise, cette élection pour le renouvellement de 172 sénateurs sur 178 prévus initialement, a conforté la majorité de la droite et du centre, qui domine le Sénat depuis 2014.

Le groupe Les Républicains (LR) a ainsi conservé sa majorité au Sénat avec 76 sièges renouvelés, et une dizaine de sièges supplémentaires, selon les médias de l’hexagone.

“Ce soir, la majorité sénatoriale de droite et du centre est confortée”, s’est réjoui sur Twitter, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), qui a annoncé sa candidature à sa propre réélection.

“Le 1er octobre, je présenterai à mes collègues ma candidature à la présidence du Sénat avec un projet pour contribuer à la vitalité de la démocratie et restaurer la confiance qui manque tant à notre pays”, a-t-il écrit.

Le scrutin a été en outre marqué par une montée en force des écologistes qui ont annoncé la création d’un groupe des Verts au Sénat. Six nouveaux sénateurs Europe Ecologie-Les Verts (EELV) rejoignent ainsi les cinq sénateurs écologistes déjà élus en 2017.

“Ce groupe est un pas en avant supplémentaire pour le projet écologiste”, a déclaré la sénatrice de Paris EELV, Esther Benbassa, qui pourrait diriger le futur groupe.

La République en Marche, parti du président Emmanuel Macron, est passé de 23 à 19 sièges. De son côté, le Parti socialiste (PS), deuxième force politique de la chambre, a perdu de son côté 6 sièges, tandis que le parti d’extrême-droite Rassemblement National est parvenu à sauver son unique siège, occupé par l’ancien maire du 7e secteur de Marseille, Stéphane Ravier.

Les grands électeurs, essentiellement des représentants des communes, des départements et des régions, étaient appelés aux urnes dimanche pour renouveler la moitié du Sénat.

Quelque 87.000 grands électeurs devaient voter, lors de ce scrutin qui se tient après les municipales de mars et juin derniers et en amont des régionales et des départementales prévues au printemps prochain.

En raison de la crise sanitaire, ces élections renouvellent 172 sénateurs sur 178 prévus initialement, l’élection des six sénateurs des Français établis hors de France étant reportée à septembre 2021.

Les sénateurs sont élus pour un mandat de six ans et le Sénat est renouvelé par moitié tous les trois ans. Ce renouvellement est réparti en deux séries: la série 1, qui comprend 170 sénateurs, a été renouvelée lors des élections précédentes de 2017; alors que la série 2, qui comprend 178 sénateurs, elle le sera en deux temps : 172 seront renouvelés ce dimanche et les six restants en septembre 2021, en raison de la crise sanitaire.

Le Président du Sénat est élu tous les trois ans après chaque renouvellement partiel du Sénat. Dans l’ordre protocolaire, il occupe la troisième position, derrière le Président de la République et le Premier Ministre et devant le président de l’Assemblée nationale.

saj

 
 

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Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a entamé lundi une visite en Grèce visant à favoriser une “désescalade” des tensions en Méditerranée orientale et encourager un dialogue naissant entre Athènes et Ankara.

Le secrétaire d’Etat américain s’est entretenu avec son homologue grec Nikos Dendias à Thessalonique, dans le nord de la Grèce.

Les questions d’intérêt bilatéral, régional et international, le dialogue stratégique entre la Grèce et les États-Unis, la défense et la coopération énergétique ont été au centre des entretiens entre les deux parties ainsi que les développements dans l’ensemble de la région de la Méditerranée orientale, rapporte la presse locale.

Les tensions sont vives depuis des semaines entre Athènes et Ankara qui se disputent des gisements d’hydrocarbures en Méditerrannée. Les deux pays ont toutefois annoncé la prochaine reprise de négociations bilatérales.

Mike Pompeo doit se rendre mardi en Crète pour s’entretenir avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et visiter la base navale de l’Otan dans la baie de Souda.

M. Pompeo doit signer un accord bilatéral dans le domaine des sciences et de l’énergie, et participer à une réunion de chefs d’entreprises du secteur de l’énergie.

La visite de Pompeo en Grèce est la première étape d’une tournée européenne qui le mènera également en Italie et en Croatie.

saj

 
 

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Le président français Emmanuel Macron a appelé “fermement à la cessation immédiate” des hostilités à Nagorny- Karabakh, lors d’entretiens téléphoniques dimanche soir avec le Premier ministre arménien et le président azerbaidjanais, a indiqué l’Elysée.

Lors de ces entretiens, le chef de l’Etat français a exprimé “sa vive préoccupation” à la suite de l’offensive armée qui se déroule depuis dimanche matin au Haut-Karabakh, a relevé le palais présidentiel, cité par les médias de l’hexagone.

M. Macron a également fait part de “sa disponibilité à contribuer à un règlement pacifique et durable de la question du Haut-Karabakh”, d’après la même source.

Plus tôt dans la journée, le Quai d’Orsay a souligné dans un communiqué qu'”en sa qualité de coprésidente du groupe de Minsk, la France, avec ses partenaires russe et américain, réitère son engagement en vue de parvenir à un règlement négocié et durable du conflit du Haut-Karabakh, dans le respect du droit international”.

Les autorités arméniennes ont décrété la mobilisation générale et la «loi martiale» dimanche, alors que de nouveaux combats meurtriers ont éclaté entre les séparatistes du Nagorny Karabakh, soutenus par l’Arménie, et les forces de l’Azerbaïdjan voisin. Ces nouveaux combats ont fait au moins 23 morts et une centaine de blessés.

“La loi martiale et la mobilisation générale sont décrétées en Arménie. J’exhorte tout le personnel à se présenter aux commissariats militaires”, a déclaré sur Facebook le premier ministre arménien, Nikol Pachinian.

Un peu plus tôt, la présidence de la région séparatiste avait également décrété “la loi martiale et la mobilisation générale pour les plus de 18 ans” lors d’une séance extraordinaire du Parlement local.

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