Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Ambassadrice culturelle du centre de l’UNESCO pour la paix, la Chorégraphe Aminata SANOU  a participé les 24 et 25  septembre avec la délégation américaine dirigée par Sa Majesté la reine mère Delois Blakely à la 4ième  édition du CC Forum Investissement dans le Développement durable à Monaco en France.

La danseuse et chorégraphe Burkinabè de renommée internationale, Aminata Sanou   récompensée le 18 juillet 2020 par le prestigieux prix Nelson Mandela du Centre de l'UNESCO pour la paix pour sa contribution en tant qu'agent de changement et modèle positif dans le Monde a, lors du forum incité à l’éducation des populations pour la « protection de l’environnement ».

Dans un discours magistral, elle a plaidé pour l’éducation au  recyclage des plastiques ainsi que les objets, l’apprentissage a comment planter les arbres et les protéger et la protection de l’environnement doit commencer depuis le plus jeune âge. 

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« Nous devons éduquer nos enfants depuis le bas âge  à la protection de l’environnement, à leur  apprendre à planter des arbres,  les entretenir et à comment  Protéger les forêts classées. Nous devons également les éduquer au recyclage des plastiques ainsi que objets pour  la sauvegarde de la planète » a-t-elle plaidé, lors de ce forum.

CC Forum a pour objectif de réunir les leaders dans le business, les décideurs politiques et les personnalités publiques afin de définir comment l’humanité peut faire face aux défis existentiels auxquels nous sommes tous confrontés aujourd’hui, y compris celui du changement climatique.

A noter que la précédente édition du CC Forum s'est tenue à Londres en octobre dernier et a reçu un salut royal de SM la Reine Elizabeth II. Cette année, la 4ème édition du CC Forum s’est tenu sous le Haut Patronage et avec la participation de SAS le Prince Albert II Grimaldi de Monaco à Monte-Carlo dans le but d'explorer les défis, les perspectives et les opportunités commerciales à ce moment sensible de l'Histoire Humaine.

                           

Mamady KEBE

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vendredi, 02 octobre 2020 14:16

France/ Senat: Gérard Larcher réélu

Gérard Larcher a été réélu, jeudi, haut la main pour un 4e mandat à la présidence du Sénat, où la majorité de droite et du centre est sortie confortée des élections sénatoriales de dimanche.

Richard Larcher, 71 ans, désigné mercredi candidat du groupe Les Républicains, a été réélu dès le premier tour en recueillant 231 voix.

«Le Senat est un élément structurant de la vitalité démocratique de notre pays et je souhaite poursuivre et amplifier le travail réalisé depuis plusieurs années », a déclaré Gérard Larcher, dans un tweet juste après sa réélection.

«Vitalité de la démocratie, force des territoires, le Senat au service de la République: tel est le projet que j’ai proposé à mes collègues pour les trois prochaines années », a-t-il indiqué, appelant à « renforcer la mission de contrôle » du sénat.

« Il nous faut poursuivre l’amélioration de « la fabrique de la loi ». Trop de lois votées et jamais appliquées. Il nous faudra réfléchir à une procédure qui permette au Parlement de saisir le juge administratif lorsqu’un décret d’application des lois manque à l’appel », a encore dit le président du Sénat.

L’alliance de la droite a renforcé sa majorité au Sénat, après le scrutin de dimanche dernier qui a renouvelé la moitié des membres de la chambre haute.

Sans surprise, l’élection pour le renouvellement de 172 sénateurs, a conforté la majorité de la droite et du centre, qui domine le Sénat depuis 2014.

Le groupe Les Républicains (LR) a ainsi conservé sa majorité au Sénat avec 76 sièges renouvelés, et une dizaine de sièges supplémentaires.

Le scrutin a été en outre marqué par une montée en force des écologistes qui ont annoncé la création d’un groupe des Verts au Sénat. Six nouveaux sénateurs Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont rejoint ainsi les cinq sénateurs écologistes déjà élus en 2017.

La République en Marche, parti du président Emmanuel Macron, est passé de 23 à 19 sièges. Le Parti socialiste (PS), deuxième force politique de la chambre, a perdu de son côté 6 sièges, tandis que le parti d’extrême-droite Rassemblement National est parvenu à sauver son unique siège.

Elu tous les trois ans après chaque renouvellement partiel de la chambre haute, le Président du Sénat occupe la troisième position dans l’ordre protocolaire, derrière le Président de la république et le Premier Ministre et devant le président de l’Assemblée nationale.

Conformément au système du bicamérisme, la chambre haute détient le pouvoir législatif avec l’Assemblée nationale. Elle est aussi le représentant des collectivités territoriales. Les sénateurs ont les mêmes pouvoirs législatifs qu’un député, ils votent la loi et contrôlent le gouvernement. Ils représentent les collectivités territoriales de métropole et d’outre-mer et examinent, avant l’Assemblée Nationale, les projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales.

En matière de contrôle, les sénateurs disposent des mêmes pouvoirs que les députés, mais ne peuvent mettre en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d’une motion de censure. En cas de désaccord entre les deux assemblées, le dernier mot revient à l’Assemblée nationale sauf pour certaines lois particulières qui nécessitent l’accord du Sénat comme les lois constitutionnelles et lois organiques qui le concernent directement.

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La pandémie de Covid-19 continue de ralentir en Afrique, avec une baisse de plus de 13% des nouveaux cas, a indiqué jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

“La région africaine a continué d’observer un nivellement des cas et des décès de Covid-19”, a annoncé l’OMS dans son bulletin épidémiologique daté du 30 septembre. Elle fait état d’une diminution de 13% de l’incidence des nouveaux cas au cours des sept derniers jours, avec toutefois une augmentation de 7% des décès pour la même période.

Cette tendance baissière s’est d’ailleurs illustrée en Afrique du Sud (672.572 cas dont 16.667 décès), qui supporte la plus grande charge de morbidité de la région. Le pays a enregistré une diminution de 21% du nombre de cas, avec une augmentation de 15% du nombre de décès. Pour les 29 et 30 septembre dernier, l’Afrique du Sud a ainsi dénombré 903 cas de contaminations, avec toutefois 188 décès mardi dernier.

Au cours de cette période, 14 pays ont signalé une hausse du nombre de cas : le Burundi (700%), Maurice (600%), le Botswana (482%), Sao Tomé-et-Principe (200%), le Lesotho (178%), les Seychelles (100%).

Dans le même temps, une trentaine de pays ont enregistré une diminution des nouveaux cas par rapport aux 29 pays de la période précédente, 18 d’entre eux enregistrant une baisse de plus de 20%; le Cameroun (62%), la Gambie (61%). L’Afrique du Sud recense plus de la moitié des cas du continent.

Par ailleurs, le bulletin de l’OMS note qu’entre le 24 et 30 septembre, il y a eu 817 nouveaux décès liés à la Covid-19. Ces décès ont survenu le plus souvent en Afrique du Sud, avec plus de 65% des morts (549). Au total, le nombre des décès signalés sur le continent est de 35.673.

À ce jour, un total de 1,2 million de cas guéris ont été signalés sur le continent africain. Six pays signalent encore moins de 1.000 cas : Sao Tomé-et-Principe (911), le Burundi (508), les Comores (478), Maurice (381), l’Érythrée (375) et les Seychelles (141).

Sur un autre plan, l’Angola, le Botswana, le Cap-Vert et l’Ouganda ont rejoint la liste des pays ayant connu une transmission communautaire au cours des sept derniers jours.

L’OMS indique continuer à observer « des schémas de transmission variés dans la région, avec une transmission communautaire établie dans une quarantaine de pays (83%), cinq (11%) pays ayant des groupes de cas et trois (6%) des cas sporadiques.

Mais, avec l’augmentation du nombre de pays où la transmission communautaire est établie, l’OMS conseille aux États membres d’ajuster leurs mesures de précaution en fonction de leurs modes de transmission dans chaque province ou district touché.

Plus largement, l’Afrique enregistre moins d’infectés au Covid-19, comparée aux autres continents. Au total, tout le continent africain dénombre 1.473.596 cas confirmés de coronavirus dont 35.673 décès.

Au niveau mondial, la pandémie a fait 33,7 millions de cas confirmés dont 1.009.270 décès.

mc

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Un réseau criminel de passeurs algériens s’activant dans l’immigration clandestine a été démantelé par les services de sécurité espagnols.

Cinq individus de nationalité algérienne, âgés entre 24 et 29 ans, membres de ce réseau ont été arrêtés lors de deux opérations menées les 23 et 24 septembre à Murcie, a annoncé, vendredi, le Commandement supérieur de la police de cette région espagnole.

Les cinq personnes arrêtées sont accusées de faire partie d’une organisation criminelle qui se livre à la traite d’êtres humains en transportant de migrants clandestins à bord d’embarcations entre l’Algérie et la côte de la région de Murcie, précise la même source.

Les membres de ce réseau sont les responsables de transporter 79 clandestins algériens à bord d’un bateau de pêche et d’une embarcation pneumatique.

Les deux embarcations ont été interceptées le 11 septembre près de la côte de Carthagène.

Plus de 2.600 clandestins algériens avaient débarqué en Espagne à fin juillet dernier, selon les données de l’Agence européenne des frontières extérieures (Frontex). Ils représentent un quart de tous les migrants arrivés au pays ibérique par voie maritime.

fm

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Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), réunis en sommet à Bruxelles, ont donné vendredi leur feu vert à des sanctions contre le régime au pouvoir au Bélarus, réitérant leur rejet des résultats des présidentielles ayant donné la victoire à Alexandre Loukachenko.

“Il convient que des mesures restrictives devraient être imposées et nous invitons le Conseil de l’UE à adopter la décision correspondante sans tarder”, lit-on dans des conclusions adoptées par les Vingt-sept.

Ces sanctions concernent une quarantaine de responsables bélarusses, a relevé le président du Conseil européen, Charles Michel, lors d’une conférence de presse, précisant que “le président Loukachenko ne figure pas sur la liste”.

Les dirigeants européens ont, par ailleurs, condamné la violence “inacceptable” dont font usage les autorités bélarusses à l’encontre de manifestants pacifiques ainsi que “les actes d’intimidation et les arrestations et détentions arbitraires à la suite de l’élection présidentielle”, dont ils ne reconnaissent pas les résultats.

Les Vingt-sept ont également réaffirmé leur plein soutien “au droit démocratique des citoyens du Bélarus d’élire leur président dans le cadre d’une nouvelle élection, libre et régulière, sans ingérence extérieure”.

Ils ont de même appelé les autorités bélarusses à mettre un terme à la violence et à la répression, à libérer tous les détenus et les prisonniers politiques, à respecter la liberté des médias et la société civile et à entamer un dialogue national sans exclusive.

saj

 
 

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vendredi, 02 octobre 2020 14:02

USA/ Covid-19: Trump testé positif

Le président américain Donald Trump a annoncé d’un tweet, dans la nuit de jeudi à vendredi, qu’il avait été testé positif au Covid-19, tout comme sa femme Melania, et qu’il se mettait en quarantaine.

Cette annonce est un véritable coup de tonnerre à un mois de l’élection présidentielle où il briguera un second mandat de quatre ans face au démocrate Joe Biden. Elle pose une myriade de questions sur la suite de la campagne.

“Ce soir, la Première dame et moi-même avons été testés positifs au Covid-19”, a tweeté le président de la première puissance mondiale, âgé de 74 ans.

Selon le médecin de la Maison Blanche, le président devrait continuer à exercer ses fonctions “sans perturbations” et restera à la Maison Blanche pendant sa convalescence.

“Nous allons entamer notre quarantaine et le processus de rétablissement immédiatement. Nous nous en sortirons ENSEMBLE!”, a ajouté l’ancien magnat de l’immobilier.

“Le président et la Première dame vont tous les deux bien”, a précisé le Dr Sean Conley dans un bref courrier rendu public par l’exécutif américain.

La gestion de l’épidémie, qui a fait à ce jour plus de 207.000 morts aux Etats-Unis, vaut à Donald Trump de très vives critiques, de la part de ses adversaires mais aussi de scientifiques et de certains élus de son propre camp.

Il est accusé d’avoir envoyé des signaux contradictoires et confus, mais aussi d’avoir manqué de compassion face aux ravages provoqués par ce virus.

Sondage après sondage, une très large majorité d’Américains jugent sévèrement son action sur ce front.

Peu après le tweet du président annonçant le résultat de son test, la Maison Blanche a annoncé l’annulation d’un déplacement en Floride prévu vendredi pour un meeting de campagne à l’approche de l’élection du 3 novembre.

Elle a en revanche maintenu une conférence téléphonique sur le Covid-19 centrée sur “le soutien aux personnes âgées vulnérables”.

Quelques heures plus tôt, le locataire de la Maison Blanche avait confirmé que Hope Hicks, sa proche conseillère, avait été testée positive.

Hope Hicks était à bord d’Air Force One avec le président américain lorsqu’il s’est rendu mardi à Cleveland, dans l’Ohio, pour participer au débat face à Joe Biden. Elle a également voyagé avec lui mercredi lorsqu’il a affectué un déplacement dans le Minnesota pour un meeting de campagne.

“Elle porte souvent un masque mais elle a été testée positive”, a-t-il ajouté, précisant qu’il passait “beaucoup de temps avec Hope, tout comme la Première dame”.

Le président américain a laissé entendre que sa conseillère pourrait avoir contracté le virus au contact de soldats ou de membres des forces de l’ordre.

“C’est très, très difficile quand vous êtes avec des membres de l’armée, ou de la police, qu’ils viennent vers vous; ils veulent vous embrasser parce que nous avons vraiment fait du bon boulot pour eux”, a-t-il affirmé. “Elle sait qu’il y a un risque, mais elle est jeune”, a-t-il ajouté.

Les collaborateurs qui travaillent au sein de la “West Wing” sont testés quotidiennement, comme les journalistes qui se rendent sur place ou voyagent avec le président.

Hope Hicks, qui avait rejoint très tôt l’équipe de campagne du magnat de l’immobilier en 2016, fait partie du cercle rapproché du président.

Après avoir occupé le poste prestigieux de directrice de la communication de la Maison Blanche, elle avait quitté un temps son poste pour rejoindre le groupe Fox, qui chapeaute la chaîne Fox news, avant de revenir sur Pennsylvania Avenue.

Discrète dans les médias mais très influente en coulisses, cette ancienne mannequin, qui avait travaillé pour Ivanka Trump à New York, a toujours eu l’oreille du président qui n’a – fait notable – jamais émis la moindre réserve à son égard.

saj

 
 

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Un atelier de réflexion sur la collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les acteurs des médias s’est tenu du 29 Septembre au 01 octobre 2020 à Grand-Bassam, initié par l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture), Bureau d’Abidjan.

« La liberté d’expression, la liberté de la presse et la sécurité des journalistes pour promouvoir les valeurs démocratiques ». Tel était le thème de cet atelier qui a réuni des Organisations des Professionnelles des Médias (OPM) et des cadres des forces de défenses et de sécurité (La Gendarmerie et la Police Nationale).

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Cette rencontre initiée par l’Unesco, Bureau d’Abidjan avait pour objectif principal, l’amélioration de la sécurité des journalistes et favoriser la liberté d’expression face aux forces de défense et de sécurité à l’égard des journalistes dans une société démocratique.

De manière concrète, il s’agissait de former des formateurs nationaux de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale sur la liberté d’expression, la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes.

Cela a suscité un  débat franc entre les participants qui a vu des propositions à même d’améliorer le partenariat « compliqué » entre deux institutions aux principes différents.

Dans cet esprit, ils ont formulé plusieurs recommandations, au terme de leurs travaux marqués par des partages d’expériences et des travaux pratiques.

Les séminaristes ont recommandé, entre autres, une plus grande ouverture des FDS aux médias, la formation des journalistes aux principes de fonctionnement de l’armée, identification vestimentaire des journalistes, un officier de liaison qui va servir d’intermédiaire entre les Fds et les journalistes lors des grands évènements. Etc…

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L’appui de l’Unesco est une fois de plus solliciter pour élaboration d’un guide pratique pour consigner toutes ces recommandations. Et fera certainement, l’objet d’une large diffusion dans les deux camps.

Il faut noter que la sécurité des journalistes, également la liberté d’expression (droit fondamental garanti dans l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) devenues les principales priorités des Nation Unies, invite les Etats membres à mettre en œuvre le UN PLAN OF ACTION ON THE SAFETY OF JOURNALISTS AND THE ISSUE OF IMPUNITY.

Mohamed Compaoré

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Accusé d’avoir tenu des propos racistes et homophobes, la superstar du PSG Neymar a évité mercredi des sanctions, faute de preuves. Libéré des soupçons, le Brésilien peut enfin commencer sa saison.

Une énorme polémique, des vidéos, des expertises en lecture labiale, des échanges par médias interposés… et à la fin, “aucun élément tangible”.

Au milieu du tumulte médiatique, l’enquête de deux semaines de la commission de discipline de la Ligue (LFP) n’a rien trouvé de probant, ni contre “Ney”, ni contre le Marseillais Alvaro Gonzalez, accusés d’avoir échangé des insultes racistes et homophobes lors du houleux PSG-OM du 13 septembre dernier.

Grâce au bénéfice du doute, les deux joueurs échappent ainsi à une suspension, qui aurait pu être très lourde, jusqu’à dix matches selon le barème de la Fédération (FFF), pour des propos discriminatoires avérés.

“Une sentence plus que méritée”, a réagi Alvaro sur son compte Twitter. “Je n’ai jamais été et ne serai jamais une personne raciste”, a-t-il ajouté, remerciant “l’OM pour sa confiance et sa fidélité” et “nos grands supporters”.

“Alvaro n’est pas raciste, toute accusation portée à son encontre sur ce sujet est injuste et infondée”, a réagi l’OM, “satisfait” de cette décision.

“Indignation et colère. Un non-jugement de la LFP aveugle, sourde et muette. Soirée noire pour la lutte contre l’homophobie et le racisme dans le football”, s’est indigné de son côté le collectif “Rouge direct”, luttant contre l’homophobie dans le football.

Mais la commission de discipline est formelle: le dossier était vide.

“Premier constat, aucun rapport d’officiels, arbitre ou délégué, ne contenait d’éléments relatifs à ces propos ou injures à caractère discriminatoire”, a expliqué son président Sébastien Deneux.

“Le second, c’est que les déclarations des deux joueurs sont contraires en quasi tous points. Rien ne permettait d’établir de manière claire et précise la nature des propos qui ont été échangés”, a-t-il poursuivi.

L’expertise en lecture labiale, demandée par l’instructeur, a même alimenté le flou, alors que des médias brésiliens et espagnols, avec la même technique, assuraient qu’Alvaro avait traité Neymar de “singe” et que “Ney” lui aurait répondu par une injure homophobe.

“Il n’y avait pas de corrélation avec ce que les joueurs ont déclaré. En plus, l’expert précisait bien que la technique n’était elle-même fiable qu’à 30%, ce qui laisse place au doute, qui doit profiter aux joueurs”, a expliqué le dirigeant.

Neymar est aussi libéré des soupçons de racisme, pour des propos qu’il aurait tenus envers le Japonais Hiroki Sakai: “les travaux de la commission se sont essentiellement concentrés sur les échanges entre Neymar et Alvaro”, a dit Sébastien Deneux.

Cette annonce clôt l’épais dossier du “Clasico”, dont les suites disciplinaires avaient fini par éclipser l’exploit réalisé par Marseille, qui avait remporté son premier succès contre le PSG en neuf ans (1-0).

Une première salve de sanctions destinée aux acteurs d’un début de bagarre générale qui a conduit à cinq expulsions, a été rendue le 16 septembre, concernant les Parisiens Layvin Kurzawa (6 matches), Neymar (2 matches ferme plus un avec sursis) et Leandro Paredes (même sanction) ainsi que les Marseillais Jordan Amavi (3 matches) et Dario Benedetto (1 match).

Une autre a visé l’attaquant star du PSG Angel di Maria (4 matches), rattrapé par les images de télévision, pour un crachat à destination d’Alvaro.

Pour Neymar, c’est un soulagement.

“Je suis inquiet”, avait déclaré son entraîneur Thomas Tuchel, déjà contraint de composer avec un effectif restreint par les blessures et les suspensions.

Les accusations de racisme laissaient planer le spectre d’une longue absence et, plus généralement, beaucoup de questions sur son image, alors qu’il a été mêlé à plusieurs dérapages extra-sportifs.

Mercredi, il a fait parler de lui pour son énorme dette au fisc espagnol, qui lui réclame plus de 34 millions d’euros!

Mais il devrait être sur le terrain vendredi contre Angers, et même pour la suite, à l’aube d’une saison cruciale pour lui, marquée par des négociations sur une prolongation de son contrat expirant en 2022.

syl

 
 

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L’administration du président Donald Trump a annoncé tard mercredi une nouvelle réduction draconienne du quota de réfugiés admis aux Etats-Unis, avec pas plus de 15.000 personnes accueillies l’an prochain, un tour de vis supplémentaire un mois avant l’élection présidentielle.

Le département d’Etat a fait cette annonce une demi-heure avant le début de l’année budgétaire 2021 le 1er octobre, respectant de justesse le délai fixé par la loi à la suite de critiques des législateurs.

Au cours des 12 prochains mois, un maximum de 15.000 personnes pourront être admises dans le pays, à moins d’un changement dans l’administration, contre 18.000 réfugiés autorisés pendant l’année budgétaire 2020.

C’est un nouveau plus bas historique, et ce chiffre est loin des de 100.000 personnes accueillies annuellement sous l’administration du président précédent Barack Obama.

Donald Trump, dont la lutte contre l’immigration est un des principaux chevaux de bataille, a déjà suspendu les admissions de réfugiés pendant des mois cette année, invoquant la pandémie de Covid-19.

Expliquant ce nouveau tour de vis, qui nécessite encore le feu vert formel de la Maison Blanche, le département d’Etat a souligné que les Etats-Unis voulaient aider les réfugiés “le plus près possible de leurs foyers”, jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux.

“En nous attelant en premier lieu à mettre fin aux conflits qui entraînent des déplacements, et en fournissant une aide humanitaire à l’étranger pour protéger et aider les personnes déplacées, nous pouvons prévenir les effets déstabilisateurs de ces déplacements sur les pays affectés et leurs voisins”, a-t-il affirmé dans un communiqué.

Le département d’Etat a ainsi évoqué la nécessité d’une “solution diplomatique” au Venezuela, où les Etats-Unis tentent sans succès de renverser le président socialiste Nicolas Maduro.

Près de cinq millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays depuis fin 2015 pour échapper à la crise politique et économique.

Lors d’une tournée en Amérique du Sud la semaine dernière, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo avait rencontré des réfugiés vénézuéliens et exprimé son appréciation à la Colombie et au Brésil qui les accueillent.

Interrogé sur ces réductions imminentes de quotas des réfugiés, Mike Pompeo avait déclaré mardi qu’il n’y avait “pas de pays plus généreux que les Etats-Unis” dans la fourniture d’assistance humanitaire.

Lors d’une conférence de presse à Rome, il a souligné que les Etats-Unis avaient accueilli “plus de réfugiés que tout autre pays au cours des 20 dernières années”.

Les défenseurs des réfugiés avaient appelé l’administration Trump à augmenter le nombre d’admissions, face aux conflits mondiaux et à l’instabilité née de la pandémie.

Près de 80 millions de personnes à travers la planète ont dû quitter leur foyer, selon le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU, un nombre qui a doublé en dix ans.

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden s’est engagé pour sa part à porter à 125.000 le nombre de réfugiés admis, affirmant que l’accueil des personnes persécutées était en ligne avec les valeurs américaines.

La campagne de Donald Trump a diffusé des publicités affirmant que la position de Biden sur les réfugiés montrait qu’il était “faible” et qu’il ferait venir des gens d’endroits “dangereux”.

Donald Trump avait fondé sa campagne de 2016 sur la promesse de réduire le nombre d’immigrants mexicains et musulmans, les accusant de violence, et avait critiqué la chancelière allemande Angela Merkel pour avoir accueilli des centaines de milliers de migrants, notamment Syriens.

Pendant des années, les Etats-Unis ont accueilli plus de réfugiés que tous les autres pays ensemble, mais le Canada les a dépassés l’an dernier en ouvrant la porte à plus de 30.000 migrants, selon les chiffres de l’ONU.

aaa

 
 

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Le pouvoir et les rebelles au Soudan s’apprêtent à signer samedi à Juba un accord de paix historique, qui met fin à 17 ans d’une guerre meurtrière et ouvre une nouvelle page pour ce pays ruiné, mais des incertitudes demeurent sur son application.

Les adversaires d’hier ont paraphé le texte le 31 août, mais la signature se fera en grande pompe car cette journée sera symbolique à plus d’un titre.

La cérémonie se déroulera à Juba, capitale du Soudan du sud, dont les dirigeants ont combattu durant 40 ans ceux de Khartoum avant d’obtenir leur indépendance en 2011 au terme d’une guerre qui a fait deux millions de morts et quatre millions de déplacés. Aujourd’hui, leurs rapports sont apaisés et même amicaux.

Les signataires abandonnent la musique guerrière pour une mélodie plus pacifique. Les autorités de Khartoum, un pouvoir hybride de militaires et de civils en place après une révolte populaire ayant mis fin en avril 2019 à 30 ans de dictature d’Omar el-Béchir, ont fait de la paix avec les rebelles leur priorité.

“C’est une journée historique. Nous espérons que la signature mettra fin à tout jamais aux combats et ouvrira la voie au développement”, a affirmé Souleiman al-Dabailo, membre de la commission gouvernementale pour la paix.

Sous le régime Béchir, les rebelles issus de minorités ethniques s’estimaient marginalisés dans un pays confronté à une grave crise économique, ayant été amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole depuis l’indépendance du Soudan du Sud et en raison des sanctions américaines.

“L’accord est signé par la majorité des mouvements rebelles à l’exception de deux et nous espérons que cette signature encouragera ces derniers à rejoindre le processus car le document aborde les problèmes de manière réaliste et, s’il est appliqué à la lettre, il conduira à la paix”, a ajouté M. Dabailo.

Le texte sera signé côté insurgé par le Front Révolutionnaire du Soudan (FRS), une alliance de cinq groupes rebelles et quatre mouvements politiques, issus des régions du Darfour (ouest), du Kordofan-Sud (sud) et du Nil Bleu (sud) et voulant développer leurs régions sinistrées.

Deux autres factions armées, le Mouvement de Libération du Soudan (MLS), branche d’Abdelwahid Nour, au Darfour, et le SPLA-Nord d’Abdelaziz al-Hilu au Kordofan-sud et au Nil bleu ont jusque-là refusé de le signer.

La guerre au Darfour, après son début en 2003, a fait au cours des premières années au moins 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés selon l’ONU. Dans les deux autres régions, la guerre a affecté un million de personnes.

L’accord est composé de huit protocoles: propriété foncière, justice transitionnelle, réparations et compensations, développement du secteur nomade et pastoral, partage des richesses, partage du pouvoir et retour des réfugiés et déplacés.

Il stipule également le démantèlement à terme des groupes armés et l’intégration de leurs combattants dans l’armée, qui devra être représentative de toutes les composantes du peuple soudanais.

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