Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à l’élection présidentielle  2020, Alassane Ouattara décline son programme de gouvernement en cinq piliers essentiels.

M. Ouattara compte œuvrer pour la consolidation de la sécurité, de la paix et de la cohésion sociale. Il s’agit ainsi de renforcer le leadership  de la Côte d’Ivoire dans la sous-région et à l’international, d’inculquer la culture du civisme et de la citoyenneté aux populations.

Il entend oeuvrer pour la transformation structurelle de l’économie avec une accélération de la création de richesses, un renforcement du rôle du secteur privé et le capital privé, une transformation du financement de l’économie et celui du climat des affaires. Le candidat du RHDP promet dans son programme de renforcer la compétitivité des régions par un environnement des affaires plus favorable.

Il s’agira également pour Alassane Ouattara développer une administration plus performante et plus engagée caractérisée par la  modernisation de l’administration publique, la  décentralisation de l’administration, et la  transformation de la gouvernance. Enfin, le cinquième pilier met  l’homme au cœur de la Côte d’Ivoire Solidaire. «  Il va s’agir de faire de chaque Ivoirien et de chaque Ivoirienne, quel que soit ses origines et ses conditions sociales, un acteur de développement épanoui ».

hn

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L’ambassadeur des Usa en Côte d’Ivoire a donné la position de son pays sur la situation en Côte d’Ivoire.

 

Les Ivoiriens se rendent aux urnes ce 31 octobre 2020. Vous êtes diplomate et un observateur de la vie politique. Comment entrevoyez-vous cette élection ?

Cette élection est une opportunité très importante pour la Côte d’Ivoire sur le chemin de son progrès. Pour progresser, tout pays a besoin d’investissements. Et les investisseurs ont le choix. Un investissement est une dépense consentie dans l’espoir de réaliser un bénéfice. Pour que cet espoir existe, il faut qu’il y ait les conditions nécessaires, à savoir, la stabilité, la prévisibilité, l’application équitable des lois, la bonne gouvernance en général. Tout cela est à prendre en compte. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, cela est particulièrement pertinent, parce que c’est un pays qui intéresse les investisseurs. Si cette année électorale se passe bien, il pourrait y avoir beaucoup d’investissements. L’enjeu est donc important.

Sur les 44 candidats, seulement 4 ont été jugés éligibles pour prendre part à l’élection. Avez-vous un commentaire sur cette situation ?

Il y a beaucoup de candidats qui n’ont pas été retenus. Je pense que le Conseil constitutionnel a jugé qu’ils ne remplissaient pas les critères. Dans tout pays, il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui tranche. Qui dit la loi dans ce pays ? Il faut qu’il y ait une réponse claire à cette question. En Côte d’Ivoire, pour les questions de ce genre, je crois bien que c’est le Conseil constitutionnel qui tranche. Les Etats-Unis respectent la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Je vois donc mal mon gouvernement contredire ce qui est dit par la plus haute instance ivoirienne.

Pensez-vous, dans ces conditions, que le scrutin sera apaisé. Hier, il y a eu des barricades sur des routes ?

Il y a un vieux dicton qui dit : « Il faut deux pour faire la paix, mais il suffit d’un seul pour faire la guerre ». Chacun doit assumer sa part de responsabilité. Le recours à la violence est inacceptable. Et ce pays a déjà trop souffert du recours à la violence. J’étais à Bouaké il y a quelques jours. Le maire m’a expliqué qu’avant la première crise, Bouaké était la deuxième métropole économique de toute la zone Uemoa, devant Dakar au Sénégal. Cette ville est aujourd’hui à la quatrième place en Côte d’Ivoire. Les gens de Bouaké, la population de Bouaké a bien compris que la violence mène au désastre. J’étais très fier de lancer, avec le maire, une campagne de sensibilisation financée par le gouvernement américain, au cours de laquelle, les représentants de différents partis politiques donnaient tous le même message contre les discours de haine et de division. On avait des représentants du Rhdp, du Pdci, du Fpi et de Gps. Les partisans de l’opposition ont autant de droits de s’exprimer que ceux du pouvoir. Les supporters de l’opposition ont le droit de se rassembler tranquillement. Le comportement des forces de l’ordre est censé être tel qu’on n’arrive pas à deviner que le meeting rassemble des militants de l’opposition ou du parti au pouvoir.

Je profite pour dire que je pense que le régime a une belle occasion maintenant de prendre une position claire concernant les rapports, a priori, crédibles d’agressions visant les supporters de l’opposition qui essayaient de se rendre au stade le weekend dernier.

Peut-être qu’il y a eu une annonce à cet effet, mais moi, je n’ai pas connaissance d’une telle annonce par le régime. Et je suis convaincu que ce serait une très bonne chose.

Est-ce qu’il est prévu de déployer des observateurs américains pour le suivi de cette présidentielle ?

Plusieurs membres de l’ambassade, y compris moi-même, sont accrédités en tant qu’observateurs. Nous l’avons déjà été lors de l’opération d’enrôlement sur le listing électoral en juin. Nous avons déjà une équipe d’experts en observation électorale à long terme. Ce sont pour la plupart des africains financés par le gouvernement américains. Il y a aussi la formation par l’Usaid et son partenaire Ndi, l’Institut national démocrate des Etats-Unis, d’observateurs ivoiriens issus de la société civile. Et là, il est question de centaines d’observateurs.

 Le 30 septembre, vous avez rencontré les membres du Conseil constitutionnel. Quel était l’objet de cette visite ?

J’ai présenté au président du Conseil constitutionnel les chefs de cette mission d’observation électorale à long terme, composée d’Africains et de quelques européens. C’est une mission financée par le gouvernement américain, mais qui est indépendante. Je les ai présentés et je me suis retiré. Ils ont eu une discussion approfondie avec le président du Conseil constitutionnel et certains de ses collaborateurs. J’ai profité de l’occasion pour avoir une visite de courtoisie, un tête-à-tête, avec le président de cette institution. J’aurais pu le faire avant mais la pandémie du coronavirus a bouleversé le programme de tout le monde. C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire ma visite au Conseil constitutionnel.

 Avez-vous prévu d’autres visites chez des acteurs politiques pour vous enquérir de la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire ?

Lors des semaines et mois passés, j’ai rencontré les dirigeants de presque toutes les formations politiques. Mes collaborateurs sont en contact régulier avec des hautes personnalités de la coalition au pouvoir, de l’opposition dans toute sa diversité. Nous nous intéressons à leurs expériences vécues et à leurs perspectives. Notre message à tous, c’est que nous voulons que la Côte d’Ivoire ait des élections libres, équitables, apaisées, suffisamment transparentes pour que tous puissent accepter comme légitime.

 Que pensez-vous de la médiation entreprise par la Cedeao, l’Union africaine et l’Onu ?

Je ne sais pas s’il s’agit de médiation au sens propre du terme. Mais je crois que c’était une initiative vraiment bienvenue. Moi-même, en compagnie d’autres ambassadeurs, avons rencontré cette délégation de personnalités éminentes. Il s’agit là d’une expression de la bonne volonté de la communauté internationale pour accompagner ce pays souverain tout au long d’un processus qui est très sensible, et dont l’enjeu est important bien au-delà des frontières de ce pays.

 Il y a-t-il une condition pour que les Etats-Unis reconnaissent la victoire d’un candidat à une élection présidentielle ?

Le rôle de l’ambassade, c’est d’observer minutieusement, autant que possible, de façon compréhensible l’ensemble du processus. Nous avons la bonne chance, en tant qu’américains, de vivre la démocratie chez nous. Nous savons ce que c’est. C’est dans cette perspective-là que nous gardons les yeux ouverts, les oreilles ouvertes, maintenons le contact avec toute une gamme de parties prenantes. Forcément, nous tirerons les conclusions idoines de ce que nous aurons observé de ce processus. Il nous est déjà arrivé de faire des commentaires discrètement à différentes parties prenantes, en fonction de ce que nous avions constaté. Dans la mesure du possible, les Etats-Unis travaillent de concert avec d’autres amis partenaires de la Côte d’Ivoire. Je salue le rôle du coordonnateur du système des Nations-Unis, qui préside un groupe informel d’ambassadeurs en appui au processus électoral. Je salue aussi la disponibilité du président de la Commission électorale indépendante et les représentants des ministères publics concernés, également la disponibilité des dirigeants des partis d’opposition. Chaque entité œuvre pour que ce groupe d’amis internationaux, respectueux de la souveraineté de ce pays, soit mieux informé et joue un rôle d’accompagnement constructif.

Quels sont les critères des Etats-Unis pour juger une élection crédible ?

Le peuple ivoirien a le droit de choisir en toute tranquillité qui va présider au destin du pays pendant la période à venir, au suffrage universel adulte. Tout ce qui fait entrave à cela est un problème. Nous ne vivons pas dans un monde d’anges. Nous sommes malheureusement des êtres humains. Quelque chose peut imparfait sans perdre sa validité, sans perdre sa légitimité. Mais, il y a un seuil en dessous duquel, on ne pourrait pas juger le processus ou le résultat crédible.

Mais pour le moment, je continue de croire qu’il est possible pour la Côte d’Ivoire d’avoir une élection crédible et apaisée le 31 octobre. Mais, ce n’est pas à nous de fixer la date. Elle est déjà connue. Je crois que c’est possible. Ce n’est jamais acquis d’avance. Il faut être vigilant.

 Quel est le seuil en dessous duquel les Etats-Unis ne reconnaissent pas la crédibilité d’une élection ?
Il y a toutes sortes de choses. Je pense qu’il ne serait pas utile d’élaborer des tas de possibilités. Le principe est tel que je l’ai énoncé plus haut. Est-ce qu’il y a des entraves à ce libre exercice du choix souverain du peuple ivoirien ? S’il y a des entraves, il faut en évaluer la quantité et la qualité.

Le 8 octobre dernier, le secrétaire d’Etat américain, dans un communiqué, a parlé de mesures restrictives, entre autres, de récession au niveau des visas. Est-ce que ce communiqué s’adressait au pouvoir ivoirien ?

Ce communiqué s’adressait à l’Afrique tout entière. L’intitulé était : « Les élections à venir en Afrique ». Et c’est parce qu’il y a beaucoup d’élections sur le continent cette année justement. Notre secrétaire d’Etat, Monsieur Pompeo, a énoncé des principes bien connus que nous prenons au sérieux. Et j’invite tout le monde à croire que nous les prenons au sérieux en se rappelant que nous vivons ces principes chez nous. Ces principes ne s’appliquent pas tout seuls. Il faut l’engagement de millions de citoyens et des institutions de la République pour que ça se passe comme il faut. Et nous voulons que ça se passe comme il faut. Nous saurons apprécier comment ça se passe.

La Côte d’Ivoire est en campagne dès ce jeudi 15 octobre. En tant que diplomate, quel message souhaitez-vous lancer aux acteurs politiques et aux Ivoiriens ?

La démocratie est la forme de gouvernance la meilleure qui ait été inventée. Parce que c’est la seule qui permet le changement pacifique à la tête d’un Etat. Elle respecte la souveraineté du peuple tout entier. Mais ce n’est pas une forme de gouvernance naturelle. La démocratie demande énormément de civisme de la part des populations. Elle ne marche que lorsqu’on peut avoir confiance les uns aux autres, et que chaque entité joue franchement le jeu. La meilleure chose que chacun puisse faire pour renforcer la démocratie dans quelque pays que ce soit, c’est de se responsabiliser et de démontrer par les paroles et les actes qu’on est prêt à jouer le jeu et à respecter les contraintes que cela impose. Si mon candidat perd, j’accepte le résultat et je me prépare pour faire mieux la prochaine fois. Que chacun comprenne qu’il faut absolument épargner à ce pays la violence. On peut déclencher la violence, mais il est très difficile de la contrôler par la suite.

L’opposition a les mêmes droits que les partisans du pouvoir de s’exprimer, de s’organiser, de se rassembler. Cela doit se faire dans un climat dans lequel personne ne se sentira intimidé ou harcelé parce qu’il n’est pas d’accord avec d’autres dans son voisinage. Je demeure convaincu que c’est encore possible que cette élection soit un pas en avant pour la Côte d’Ivoire. Et c’est ce que j’espère.

Fratmat.info

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Orange Côte d’Ivoire annonce la nomination de Nafy Silué au poste de Directrice Générale Adjointe, à compter du 7 octobre 2020.

Elle assurera également la fonction de Directrice de Zone du cluster Orange Côte d’Ivoire composé des trois filiales Orange Côte d’Ivoire, Orange Burkina Faso et Orange Libéria.

La nomination de Mme Silué vient couronner un parcours sans faute et exceptionnel de cette technocrate acharnée au sein d’Orange Côte d’Ivoire.

En effet, depuis plus de quinze ans au fil des fonctions managériales qu’elle a occupées, elle a piloté de multiples projets structurants et d’innovation et conduit plusieurs succès de l’opérateur multi-services, digital et engagé.

Titulaire d’une maitrise en Econométrie de l’Université Lumière-Lyon II (France) et après un début de carrière en cabinets d’études, la nouvelle DGA rejoint Orange Côte d’Ivoire en 2005, en qualité de Chef de service Marketing. Elle est rapidement promue Chef de département Marketing en 2006 avant d’être nommée Directrice Marketing et Communication en 2008.

De 2010 à 2018, elle occupera le poste de Directrice Marketing, période durant laquelle Nafy Silué accompagnera le lancement de services majeurs. En juin 2018, elle prend la tête de la toute nouvelle direction de l’International chargée d’accompagner les filiales du Libéria et du Burkina Faso.

Moins d’un an plus tard, elle se voit également confier la direction du projet ‘‘Métamorphose’’, l’ambitieux programme de transformation d’Orange Côte d’Ivoire. En 2020,  Nafy Silué poursuit son ascension au sein de l’entreprise.

Le 1er février, elle devient Directrice de l’International et de la Stratégie afin de renforcer l’alignement stratégique des filiales Orange en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Libéria, réunies au sein du cluster Orange Côte d’Ivoire.

Première femme à occuper cette fonction au sein d’Orange Côte d’Ivoire, le leadership avisé de Mme Nafy Silué, son expertise avérée et son excellente connaissance du marché des télécommunications, en Côte d’Ivoire et dans la région, sont autant d’atouts qui lui permettront de poursuivre aux côtés de  Mamadou Bamba, Directeur Général, le développement du plan stratégique d’Orange Côte d’Ivoire.

Il s’agira de concilier performance économique et approche durable, vis-à-vis des clients, des collaborateurs, des parties prenantes, des partenaires et l’ensemble de la société.

Pour M. Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire : « Le capital humain est le fondement de la réussite d’Orange Côte d’Ivoire et les performances que nous réalisons sont le fruit de la qualité et l’engagement des femmes et hommes qui y travaillent. Nafy Silue en est le reflet parfait avec un parcours exemplaire au sein d’Orange Côte d’Ivoire et je suis convaincu que son expérience et son expertise avérée, nous permettrons de relever ensemble les challenges à venir de notre Groupe. », a-t-il déclaré

mc

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jeudi, 15 octobre 2020 21:56

Méditerranée: La Turquie durcit le ton

La Turquie donnera à la Grèce “la leçon qu’elle mérite” en Méditerranée orientale, où le déploiement par Ankara d’un navire de recherche gazier dans des eaux revendiquées par Athènes suscite des tensions, a affirmé mercredi le président Recep Tayyip Erdogan.

“Nous allons continuer d’apporter à la Grèce et à l’administration chypriote-grecque (…) la réponse qu’elles méritent sur le terrain”, a déclaré M. Erdogan lors d’un discours à Ankara.

Ces déclarations interviennent après le déploiement cette semaine par Ankara d’un navire de recherche sismique, l’Oruç Reis, en Méditerranée orientale, en dépit des protestations d’Athènes.

Le déploiement de ce navire, devenu le symbole des appétits gaziers d’Ankara en Méditerranée orientale, a mis à mal les espoirs de désescalade, après plusieurs semaines de vives tensions entre la Turquie et la Grèce, aux mois d’août et de septembre.

Les tensions avaient débuté après le déploiement de ce même navire le 10 août. Ankara avait prolongé plusieurs fois sa mission, ignorant les appels répétés de l’Union européenne et d’Athènes visant à la faire cesser.

L’Oruç Reis avait toutefois regagné les côtes turques le mois dernier, alors qu’il se trouvait dans des eaux revendiquées par la Grèce, dans ce que beaucoup espéraient être un signe d’apaisement d’Ankara pour résoudre cette crise.

Après l’annonce du nouveau déploiement de l’Oruç Reis, les Etats-Unis et l’Allemagne ont exhorté mardi la Turquie à mettre fin aux “provocations”, mais Ankara a balayé les critiques, jugeant qu’elles n’avaient “aucune valeur”.

La découverte, ces dernières années, d’importants gisements de gaz naturel en Méditerranée orientale a provoqué une ruée vers cet “or bleu” et empoisonné les relations déjà historiquement tendues entre la Turquie et la Grèce, deux pays membres de l’Otan.

La Grèce accuse la Turquie de violer le droit maritime international en prospectant dans ses eaux et réclame des sanctions européennes contre Ankara.

La Turquie soutient qu’elle a le droit de mener des recherches énergétiques dans cette zone de la Méditerranée orientale, arguant que la présence de la petite île grecque de Kastellorizo près de ses côtes ne suffit pas à imposer la souveraineté d’Athènes.

hn

 
 

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Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mercredi soir, un couvre-feu en île de France et dans 8 autres métropoles en vue de freiner la propagation inquiétante de l’épidémie du nouveau coronavirus.

Ce couvre-feu entrera en vigueur à partir de samedi à minuit pour au moins quatre semaines, a souligné le chef de l’Etat français lors d’une interview télévisée sur TF1 et France 2 .

La nouvelle mesure restrictive, mise en place dans le sillage d’une recrudescence inquiétante des contaminations par le Covid-19, concerne, outre l’Île-de-France, les villes de Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse, où il sera interdit de sortir de chez soi après 21 heures et jusqu’à 6 heures du matin.

“Si dans deux, trois semaines, on ne veut pas prendre des mesures plus dures, il faut le respecter”, a prévenu M. Macron, ajoutant que toute violation du couvre-feu sera passible d’une amende de 135 euros, qui passe à 1.500 euros en cas de récidive.

Il a expliqué qu’il n’y aura pas une interdiction de circuler entre 21 heures et 6 heures du matin, mais plutôt une “stricte limitation aux bonnes raisons”, ajoutant que les personnes ayant des urgences notamment sanitaires ainsi que les travailleurs auront des autorisations.

M. Macron, qui a mis en garde contre une “situation préoccupante” avec la deuxième vague de contamination qui est arrivée, a fait savoir qu’”il n’y aura pas de restrictions des transports” et que les restrictions annoncées n’empêcheront pas les gens de partir en vacances.

Selon lui, “il serait disproportionné de reconfiner le pays”, notant que gouvernement se mobilisera pour augmenter les tests et ramener le nombre des nouvelles contaminations quotidiennes à entre 3 à 5 mille cas au lieu de 20.000 actuellement.

Le Premier ministre Jean Castex donnera une conférence de presse jeudi afin de donner les détails pratiques de ces mesures, a ajouté le chef de l’Etat.

Pour les secteurs économiques déjà fragilisés par la crise sanitaire, le chef de l’Etat a indiqué que des “dispositifs de soutien supplémentaires” seront mis en place.

“Dès vendredi, dans chacune de ces métropoles concernés, on va relancer une concertation locale avec tous les métiers concernés et nous allons améliorer la réponse économique”, a-t-il affirmé.

Le chômage partiel à 100% pour l’employeur “sera réactivé pour ces secteurs”, a-t-il fait savoir, citant notamment la restauration, le tourisme, l’événementiel, la culture et le sport.

Le chef de l’Etat a également annoncé une aide exceptionnelle de 150 euros avec 100 euros de plus par enfant pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et des aides personnalisées au logement (APL) pendant 6 semaines.

M. Macron a annoncé en outre la mise en place à compter du 22 octobre d’une nouvelle application de traçage du coronavirus, en remplacement de l’ancienne application StopCovid, peu téléchargée par les Français.

Peu avant cette interview, le gouvernement français a annoncé le rétablissement de l’état d’urgence sanitaire sur tout le territoire français à partir du 17 octobre.

fm

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La Commission électorale indépendante (CEI), organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a lancé la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Dans un communiqué, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué que “la dernière étape avant la tenue du scrutin proprement dit, celle de la campagne électorale officielle, s’ouvre ce jeudi 15 octobre à 00H00, pour une durée de 15 jours et prendra fin le jeudi 29 octobre 2020, à minuit, soit 48 heures avant le scrutin”.

Il a, à cette occasion, invité les quatre candidats officiels en course à battre campagne “librement et en toute légalité sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’auprès de la diaspora ivoirienne”, les exhortant à “observer, strictement, le code électoral et le code de bonne conduite que les différents acteurs politiques se sont librement donnés”.

“Usez de tous les moyens, sauf ceux qui contrarient la réglementation en vigueur, pour séduire les électeurs”, s’est-il adressé aux candidats, les rassurant que toutes les mesures idoines sont prises, en étroite collaboration avec les autorités de régulation des secteurs de la communication, de l’audiovisuel et de la presse, ainsi qu’avec les autorités gouvernementales compétentes, pour garantir l’égalité de chances, le droit et la liberté de battre campagne.

Le président de la CEI en appelle à l’esprit de civisme, de discipline et de non-violence de tous, candidats, électeurs ou non, pour le déroulement dans un climat apaisé de cette phase sensible du processus électoral.

Le Conseil Constitutionnel avait rejeté quarante dossiers de candidature et déclaré quatre candidats aptes à briguer la magistrature suprême du pays. Il s’agit du Président Alassane Ouattara (RHDP, au pouvoir), de l’ancien premier ministre Affi N’Guessan (FPI, opposition), de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié (PDCI, opposition) et du député Kouadio Konan Bertin (Indépendant).

Plus de 900.000 nouveaux électeurs se sont enregistrés sur les listes en Côte d’Ivoire en vue de l’élection présidentielle, portant le total du collège électoral à 7,5 millions.

La Côte d’Ivoire compte 25 millions d’habitants, avec une population très jeune et plusieurs millions de résidents étrangers.

fm

 
 

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Les ministres des Affaires européennes ont adopté mardi des critères communs en matière de restrictions de voyage liées au Covid-19 dans l’UE.

Réunis à Luxembourg, les ministres ont approuvé une recommandation relative à une approche coordonnée de la restriction de la libre circulation en réaction à la pandémie de coronavirus au sein de l’UE.

Selon un communiqué du Conseil de l’UE, cette recommandation, qui n’est pas juridiquement contraignante, “vise à éviter toute fragmentation et perturbation, et à offrir plus de transparence et de prévisibilité aux citoyens et aux entreprises”.

“Toute mesure de restriction de la libre circulation à des fins de protection de la santé publique doit être proportionnée et non discriminatoire et doit être levée dès que la situation épidémiologique le permet”, souligne le Conseil.

En vertu de cette recommandation, les États membres devraient fournir au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) les données disponibles sur les critères ayant trait au nombre de cas nouvellement notifiés pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours, au nombre de tests de dépistage pour 100 000 habitants effectués au cours de la semaine écoulée (taux de dépistage), ainsi qu’au pourcentage de tests de dépistage positifs effectués au cours de la semaine écoulée (taux de positivité des tests)

Sur la base de ces données, l’ECDC devrait publier chaque semaine une carte des États membres de l’UE, ventilée par région, afin d’aider les États membres à prendre leurs décisions.

Chaque zone devrait ainsi être marquée d’une des couleurs suivantes : vert, si le taux de notification sur 14 jours est inférieur à 25 tandis que le taux de positivité des tests est inférieur à 4 %; orange, si le taux de notification sur 14 jours est inférieur à 50 tandis que le taux de positivité des tests est supérieur ou égal à 4 %, ou si le taux de notification sur 14 jours est compris entre 25 et 150 tandis que le taux de positivité des tests est inférieur à 4 %; rouge, si le taux de notification sur 14 jours est supérieur ou égal à 50 tandis que le taux de positivité des tests est supérieur ou égal à 4 %, ou si le taux de notification sur 14 jours est supérieur à 150; et gris, si les informations disponibles ne sont pas suffisantes, ou si le taux de dépistage est inférieur à 300.

D’après la recommandation adoptée par les ministres européens, les États membres ne devraient pas restreindre la libre circulation des personnes voyageant à destination ou en provenance de zones vertes. Par ailleurs, les États membres ne devraient, en principe, pas refuser l’entrée aux voyageurs en provenance d’autres États membres.

La recommandation souligne, de même, que les États membres qui estiment nécessaire d’introduire des restrictions pourraient imposer aux voyageurs en provenance de zones autres que vertes: de se soumettre à une quarantaine et de subir un test de dépistage après leur arrivée.

Les États membres, précise-t-on, peuvent laisser aux voyageurs la possibilité de remplacer ce test par un test de dépistage effectué avant leur arrivée.

Ils pourraient également imposer aux personnes entrant sur leur territoire de soumettre des formulaires de localisation des passagers.

La recommandation relève, en outre, qu’il conviendrait d’élaborer un formulaire européen commun de localisation des passagers susceptible d’être utilisé en commun.

Selon les ministres des Affaires européennes, les États membres qui ont l’intention d’appliquer des restrictions devraient en informer l’État membre concerné avant l’entrée en vigueur de la mesure, ainsi que les autres États membres et la Commission européenne. Dans la mesure du possible, souligne-t-on, l’information devrait être communiquée 48 heures à l’avance.

Les États membres devraient également fournir au public des informations “claires, complètes et en temps utile” sur toute restriction et exigence. En principe, ces informations devraient être publiées 24 heures avant que les mesures ne prennent effet.

fm

 
 

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde lundi contre la stratégie dite d'”immunité collective” pour combattre la pandémie de coronavirus, la considérant comme inutile et contraire à l’éthique.

“Permettre à un virus dangereux que nous ne comprenons pas entièrement de circuler librement est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option”, a souligné le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse à Genève.

“L’immunité collective est un concept utilisé pour la vaccination, dans lequel une population peut être protégée contre un certain virus si un seuil de vaccination est atteint”, a-t-il expliqué.

“Par exemple, l’immunité collective contre la rougeole nécessite la vaccination d’environ 95% d’une population. Les 5% restants seront protégés par le fait que la rougeole ne se propage pas parmi ceux qui sont vaccinés. Pour la polio, le seuil est d’environ 80%”, a fait observer M. Tedros.

En d’autres termes, a-t-il dit, “l’immunité collective est obtenue en protégeant les gens contre un virus, et non en les y exposant”.

“Jamais dans l’histoire de la santé publique l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est problématique d’un point de vue scientifique et éthique”, a précisé M. Tedros, notant que “nous n’en savons pas assez sur l’immunité au Covid-19”.

Pour le patron de l’agence onusienne pour la santé, “la plupart des personnes infectées par le virus qui cause le Covid-19 développent une réponse immunitaire dans les premières semaines, mais nous ne savons pas à quel point cette réponse immunitaire est forte ou durable, ni en quoi elle diffère selon les personnes. Nous avons quelques indices, mais nous n’avons pas une image complète”.

“Laisser le virus circuler sans contrôle signifie donc permettre des infections, des souffrances et la mort inutiles”, a-t-il dit.

“Nous avons de nombreuses options. Il y a beaucoup de choses que les pays peuvent faire et font pour contrôler la transmission et sauver des vies”, a jouté le directeur général de l’organisation.

Et de préciser : “Ce n’est pas une option de choisir entre laisser le virus fonctionner librement et fermer nos sociétés. Ce virus se transmet principalement entre contacts étroits et provoque des épidémies qui peuvent être contrôlées par la mise en œuvre de mesures ciblées”.

mc

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La Chine a exprimé dimanche sa volonté de promouvoir une coopération totale avec l'Algérie dans les domaines de l'économie, du commerce, de la science, des technologies et de la lutte contre le terrorisme, afin de faire franchir une nouvelle étape à leur partenariat stratégique global.

Ces propos ont été tenus par Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), au cours de sa rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Alger, la capitale de ce pays d'Afrique du Nord.

M.Yang, qui est également directeur du bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du PCC, a salué l'amitié profondément enracinée qui a toujours uni la Chine et l'Algérie, comme en attestent la compréhension et le soutien mutuels constants entre les deux pays depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques il y a 62 ans.

Au cours des dernières années, les relations sino-algériennes ont connu un développement rapide, notamment grâce à une coopération pragmatique fructueuse, a indiqué M. Yang, soulignant que les deux pays jouissaient de relations fraternelles, et partageaient les joies aussi bien que les peines - comme le montrent la solidarité et l'entraide mutuelle dont ils ont fait preuve dans leur lutte contre la pandémie de COVID-19.

La Chine est prête à travailler de concert avec l'Algérie pour renforcer la convergence de l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" et du nouveau plan de relance économique de l'Algérie, tout en perpétuant leur amitié traditionnelle et en renforçant leur confiance politique mutuelle, a-t-il noté.

En tant que partisans d'une politique étrangère indépendante et pacifique, les deux pays partagent des points de vue identiques ou similaires sur les grandes questions internationales, a déclaré M. Yang, ajoutant que la Chine était prête à maintenir une communication et une coordination étroites et à perpétuer des relations de soutien mutuel avec l'Algérie, dans le but de défendre l'équité et la justice internationales et de sauvegarder les intérêts communs de nombreux pays en développement.

Pour sa part, M. Tebboune a salué les relations traditionnelles d'amitié, de confiance et de soutien mutuel qui unissent la Chine et l'Algérie, et a fait l'éloge des réalisations de la Chine en matière de développement.

L'Algérie attache une grande importance à la promotion de l'initiative "la Ceinture et la Route", et travaillera de concert avec la Chine pour faire avancer leurs grands projets conjoints pour que les peuples des deux pays bénéficient davantage de la coopération bilatérale, a-t-il déclaré.

Le président algérien a également salué le rôle important de la Chine dans les affaires internationales, ainsi que ses efforts de lutte contre la pandémie de COVID-19.

Dimanche également, M. Yang a rencontré le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum. Au cours de la rencontre, ils ont échangé des vues sur les questions régionales et mondiales d'intérêt commun, ainsi que sur la manière de faire progresser les relations bilatérales des deux pays.

M. Yang est arrivé en Algérie après avoir visité le Sri Lanka et les Emirats arabes unis, les deux premières étapes d'un voyage de cinq jours à l'étranger. Sa tournée le mènera également en Serbie.

Xinhua

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Les Européens sont appelés lundi à se prononcer sur de nouvelles mesures contre le régime au pouvoir au Bélarus et cherchent un consensus pour sanctionner le président Loukachenko, à la demande de l’Allemagne.

Ils doivent également se prononcer sur des sanctions contre la Russie pour l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny réclamées par la France et l’Allemagne.

“Rien ne s’est amélioré au Bélarus. La violence du régime de Loukachenko et l’arrestation de manifestants pacifiques se poursuivent. J’ai suggéré que nous lancions un nouveau paquet de sanctions et que Loukachenko fasse partie des personnes sanctionnées”, a annoncé le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l’UE.

Le président du Bélarus ne figure pas pour le moment au nombre des personnes visées par de nouvelles sanctions, mais “la décision d’ajouter son nom appartient aux ministres”, a déclaré un participant à la réunion.

L’UE a déjà sanctionné 40 responsables du régime, dont le ministre de l’intérieur et son adjoint, accusés d’être impliqués dans la répression et le truquage de l’élection présidentielle du 9 août dont l’UE ne reconnaît pas le résultat.

Mais les dirigeants européens n’ont pour l’instant pas sanctionné le président du Bélarus dans l’espoir de le contraindre à accepter une médiation de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) et d’engager des discussions avec l’opposition pour organiser une nouvelle élection présidentielle.

Plusieurs pays de l’UE ont par ailleurs rappelé leurs ambassadeurs à Minsk pour consultations en signe de solidarité avec la Pologne et la Lituanie, contraintes par Minsk de réduire le nombre de leurs diplomates en poste à Minsk.

L’UE veut “coordonner son action” de protestation, “mais cherche également à maintenir un lien avec la société civile, victime de la répression”, a-t-on expliqué de source diplomatique.

Toutes les sanctions doivent être adoptées à l’unanimité.

Les Européens vont également chercher un accord pour sanctionner l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny.

“Nous avons soumis une proposition avec la France et nous en discuterons pour la première fois aujourd’hui et nous nous mettrons d’accord sur la marche à suivre”, a expliqué Heiko Maas.

Les ministres vont avoir “une discussion sur cette proposition, mais aucune décision” n’est prévue lundi, a-t-on indiqué de sources diplomatiques européennes.

La France et l’Allemagne proposent à leurs partenaires d’accepter d’inscrire plusieurs personnes et une entreprise russe où est fabriquée le Novitchok, un agent neurotoxique dont l’utilisation est interdite, sur la liste européennes des sanctions créées pour l’utilisation d’armes chimiques.

Cette liste compte déjà 8 noms et un centre de recherche en Syrie. Les sanctions européennes consistent en une interdiction de visa et le gel des avoirs dans l’UE, ainsi que l’interdiction de bénéficier de financements européens.

ng

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