Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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  • Le commerce mondial devrait se contracter de 9,2 % en 2020, après une baisse de 2,8 % en 2019.
  • La part de l'Afrique du commerce mondial est retombée à 2,7 % en 2019, à comparer aux 4 % enregistrés dans les années 1970.
  • Le commerce transfrontalier informel (CTI), qui est une composante essentielle du commerce intra-africain, est d'une composition très diverse.
  • Le Rapport sur le commerce en Afrique estime qu'en Afrique australe, le CTI est très élevé et pourrait représenter 80 % de la valeur du commerce officiel dans certains pays.
  • L'Afrique du Sud est le pays qui a le plus contribué au commerce intra-africain en 2019, avec 23 % des échanges. Le plus grand bond est venu de la RD Congo, qui est devenue le deuxième acteur du commerce intra-africain, totalisant 10,4 % du total des échanges. Le Nigeria s'est classé au troisième rang, avec 7 %.
  • Le continent demeure trop dépendant des exportations de matières premières, le pétrole et le gaz représentant plus de 37 % des exportations totales.
  • L'indice des produits de base d'Afreximbank a décliné de 20 % depuis l'an dernier, mais affiche une reprise en forme de V depuis le creux du mois d'avril.

LE CAIRE, Égypte, Le 16 Décembre, 2020,-/African Media Agency (AMA)/- Afreximbank a publié hier son Rapport annuel sur le commerce en Afrique (ATR). Ce rapport passe en revue l'évolution commerciale et économique en Afrique, lors d'une année 2019 dominée par les guerres commerciales et la hausse des droits de douane qui ont entraîné un fort ralentissement du commerce mondial. Cette situation a été aggravée par le Covid-19, et de ce fait, après une baisse de 2,8 % l'an dernier, le commerce mondial devrait se contracter de 9,2 % en 2020.

Le Rapport annuel sur le commerce en Afrique propose une étude approfondie du commerce transfrontalier informel (CTI). C'est la première fois que l'on tente de mesurer de manière détaillée le volume et la composition du commerce informel. Malgré les variations régionales, le rapport souligne l'importance du CTI pour la création d'emplois et de revenus, estimant qu'il apporte une source de revenus à environ 43 % de la population africaine et qu'il est dominé par les femmes. En Afrique australe (le bloc de la SADC), les femmes représentent environ 70 % du commerce transfrontalier informel. En Afrique de l'Ouest, les produits alimentaires et agricoles constituent 30 % du commerce intra-régional.

En s'appuyant sur des données factuelles pour mesurer le CTI, le rapport met en évidence les transformations à apporter pour développer le commerce intra-africain et faire passer le CTI dans le secteur formel. Par exemple, la suppression des obstacles techniques et non tarifaires au commerce, ainsi que la simplification des processus, l'amélioration de l'accès aux financements et la création de systèmes de paiements numérisés réduisant les risques permettront aux commerçants de se développer et de progresser dans la chaîne de valeur. Dans le commerce transfrontalier informel, les transactions s'effectuent uniquement en espèces.Commentant le rapport, Prof. Benedict Oramah, Président d'Afreximbank, a précisé : "Même si le commerce transfrontalier informel représente une part importante des achats intérieurs et est devenu une source majeure de revenus permettant de maintenir les niveaux de consommation des ménages, sa contribution au PIB n'est guère reconnue".

Le rapport contient de nombreuses recommandations qui deviendront encore plus pertinentes avec le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Afreximbank, pour sa part, met en place son Système panafricain de paiements et de règlements (PAPSS) pour permettre aux acheteurs et aux vendeurs d'effectuer des transactions en monnaie locale, tout en réduisant le risque associé aux transactions en espèces.

Commerce mondial

Entre janvier et août 2020, le commerce de marchandises de l'Afrique s'est contracté de 12 % par rapport à la même période de l'an dernier, les mois d'avril et de mai ayant affiché les plus forts reculs. Les perspectives pour 2021 sont bonnes : le commerce de l'Afrique devrait connaître un rebond important, dans le sillage de la reprise de l'activité économique mondiale et l'augmentation de la demande en matière d'exportations africaines.

La part des exportations africaines à destination de l'Asie a augmenté pour atteindre 30,79 % en 2019, tandis que la part de l'Union européenne est tombée à 24,6 %. La Chine et l'Inde ont été les principaux moteurs de l'essor des échanges commerciaux entre l'Afrique et l'Asie, ces deux pays ayant absorbé 27 % des exportations totales de marchandises de l'Afrique en 2019.

On observe une tendance similaire dans la provenance des importations des pays africains. Même si l'UE a toujours constitué la principale source, sa part dans les importations africaines n'a cessé de diminuer et l'Asie rivalise aujourd'hui avec l'UE.

Commerce intra-africain

La valeur du commerce intra-africain total a diminué de 5,2 % en 2019, réduisant sa part dans le commerce africain, qui est passée d'environ 15 % en 2018 à 14,4 % en 2019.

L'Afrique du Sud est le pays qui contribue le plus au commerce intra-africain, avec 23,1 % du total des échanges commerciaux intra-africains en 2019. La République démocratique du Congo (RDC) a consolidé sa position : avec une part de 10,4 % des échanges commerciaux intra-africains, elle est devenue le deuxième acteur du commerce intra-africain en 2019. Malgré une baisse de 4,7 % des échanges en valeur, la part du Nigeria est restée constante à environ 7 %, plaçant ce pays au troisième rang du commerce intra-africain.

Matières premières

Le poids des matières premières dans la valeur des exportations africaines est très élevé. Le pétrole et le gaz, malgré une baisse significative des cours, représentaient encore 37 % du total des exportations africaines en 2019. Afreximbank, à travers son African Commodity Index, un indice pondéré qui suit les 13 principales matières premières africaines, a présenté une reprise en forme de V entre février et octobre. Bien que l'indice soit environ 30 % inférieur à ce qu'il était en décembre 2018 et 20 % inférieur à ce qu'il était au début de l'année.

Prof. Benedict Oramah, 

Président d'Afreximbank

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Le Ministre ivoirien de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Vagondo Diomandé et l'Ambassadeur américain en Côte d'Ivoire Richard Bell ont lancé le projet Eau, Assainissement et Hygiène des Municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH), un programme d'assistance régionale financé par le gouvernement américain pour améliorer l'accès aux services d'eau potable et d'assainissement en Côte d'Ivoire et au Bénin. 

 Les activités de MuniWASH, financées par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), bénéficieront aux résidents de huit villes ivoiriennes pour soutenir l'objectif de la Côte d'Ivoire d'atteindre 100% de couverture en eau et assainissement d'ici 2030.

La Ministre de la Salubrité et de l'Assainissement, Anne Désirée Ouloto, le Ministre de l'Hydraulique, Laurent Tchagba, et la Représentante Pays de l'USAID, Dr. Nancy Lowenthal ont également assisté à ce lancement à Abidjan, avec le Directeur de la Mission régionale de l’USAID pour l’Afrique occidentale, Daniel Moore en virtuel.

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 MuniWASH est un programme d'assistance régionale de l'USAID sur cinq ans, d'une valeur de 13 millions de dollars, dont environ 7 millions de dollars sont réservés aux activités en Côte d'Ivoire.

Le projet fournira une assistance technique à huit municipalités ivoiriennes, notamment  Abengourou, Abobo, Bouaké, Gagnoa, San Pedro, Soubré, Yamoussoukro et Yopougon pour développer des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène qui répondent de façon plus durable aux besoins essentiels des populations pauvres et mal desservies vivant en milieu urbain et dans les zones périurbaines.

 Selon l'Ambassadeur Bell, MuniWASH démontre le consensus politique des États-Unis autour de la conviction que l’atout le plus précieux de tout pays, c’est son peuple. « MuniWASH soutient le programme ambitieux de la Côte d’Ivoire visant à étendre l’accès à l’eau à tous les Ivoiriens au cours des dix prochaines années », a déclaré Bell.

« Les États-Unis continueront de soutenir les efforts ivoiriens qui renforcent les systèmes et favorisent la bonne gouvernance et le partenariat entre nos deux pays », a-t-il soutenu.

 « Ce projet démontre la synergie entre l’Etat, les communes et les partenaires au développement. Il s’inscrit dans le cadre de la politique sociale du gouvernement qui a décrété l’année 2020 année du social dans le but de favoriser l’accès aux services sociaux de base aux populations », a déclaré le Ministre Vagondo Diomandé, qui est également Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.

 Selon le rapport 2019 du Programme conjoint de suivi de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement et de l'hygiène de l’Organisation Mondiale de la Santé, 20% des Ivoiriens n'ont pas un accès fiable à l'eau potable et 65% des Ivoiriens n'ont pas accès à des services d'assainissement adéquats.

bk

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Samedi 12 décembre au soir, un grand concert était organisé par Orange et ses partenaires à Sofitel Hôtel Ivoire, Abidjan pour célébrer les trente ans du zouglou, musique populaire ivoirienne.

Les mélomanes n’ont pas été déçus par la célébration des 30 ans d’existence du zouglou ce week-end. Loin de là. D’abord le 12 décembre au palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire où se tenait le premier acte VIP des célébrations des Trente glorieuses du zouglou. La salle était comble. Signe qu’année après année, ce rythme représentatif de notre culture musicale conquiert les masses et donc n’est pas prêt de s’étioler.

Né dans les recoins de la cité universitaire d’Abidjan, le zouglou fête désormais ses 30 ans. La soirée est une forme de reconnaissance pour ce style musical, selon l’organisateur, Angelo Kabila : « Nous avons voulu reconstituer tout le puzzle de ce rythme. Nous avons fait appel à tous les anciens, tous les créateurs jusqu’à aujourd’hui pour pouvoir fêter ensemble ce soir. »

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En lever de rideau de ce show sélect, ShowBox international, l’organisateur, a eu la bonne idée de concocter un fil conducteur très cohérent, partant des premiers sons zouglou, ce qu’on a coutume d’appeler rétro. Ainsi, en play-back se sont succédé Système Gazeur (Maga Dindin, Lago Paulin), Djigbô, Poignon, Yodé Côcô, Allan Bill, Zouglou Machine, Boby Yodé et les Potes de la rue, Blocko.

A ce stade déjà, le mercure est monté dans la salle. Le public a accompagné les artistes en prestation avec des pas de danse et des chants. Aux premiers rangs des zouglouphiles VIP de cette soirée, les ministres Touré Mamadou et Belmonde Dogo.

Avec entrain et prestance, ces deux personnalités ont participé à leur manière à l’intensité de l’ambiance. Le second acte du concert fut les spectacles live livrés par une escouade de zougloumen issus tant de la génération des précurseurs, celle intermédiaire, que de la nouvelle génération.

Bilé Didier, Espoir 2000, Les Garagistes, Les Patrons, Surchocs, et Yodé et Siro, un beau casting relevé qui a tenu le public en haleine, pour clore ce spectacle fait dans les règles de l’art.

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A la suite de l’élection Présidentielle du 31 octobre 2020, le Président de la république Alassane Ouattara a été  déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante et confirmé par le Conseil Constitutionnel à l'issue d'une élection qui a été émaillée de violences.

Pour rappel, de  vives tensions ont éclaté  à la  suite de l'annonce du 6 Août 2020 du  Président  Alassane OUATTARA d’être candidat à l’élection présidentielle  du 31 octobre 2020.  Plusieurs manifestations ont eu lieu dans certaines  villes du pays suite à l'appel à la désobéissance civile lancé par une plateforme de l’opposition. Celles-ci  ont occasionné la mort de 85 personnes, des  destructions de biens publics.  

Conformément à la constitution, le Chef de l'Etat  a été investi ce lundi 14 décembre 2020. Au cours de son investiture, il a prononcé un discours annonçant plusieurs mesures dont l'ouverture du dialogue politique, la création d'un Ministère de la réconciliation nationale, la prise en charge des frais de COGES par le gouvernement et les collectivités territoriales, la lutte contre l'impunité etc.

  La POECI se réjouit  de la volonté du Chef de l'Etat de reprendre le dialogue politique avec les partis et groupements politiques de l’opposition. La POECI espère que cet énième dialogue aboutira à l’organisation des élections législatives inclusives et apaisées d’une part et à mettre fin définitivement aux violences électorales dans notre pays d’autre part.

La POECI préconise que ce dialogue soit un débat inclusif et participatif  avec  l'ensemble de l'opposition politique ainsi que de la société civile.  

En outre, la POECI félicite le chef de l'Etat pour son initiative de créer un Ministère de la Réconciliation qui aura pour vocation d'amener les ivoiriens et les ivoiriennes à la réconciliation, à la cohésion sociale, à la démocratie et au développement.  Aussi, la POECI, conformément aux propositions contenues dans son communiqué de presse du 16 novembre 2020, recommande t-elle qu’une personnalité apolitique et jouissant d’une bonne réputation soit désignée pour diriger ce ministère .  Ce ministère devra de ce fait être doté  de moyens conséquents assortis d'un plan d'action pour réussir sa mission. La société civile entend jouer un rôle important dans ce processus de réconciliation.

La POECI encourage le chef de l'Etat dans sa   lutte contre l'impunité qui  devra mettre fin à la violence et aux violations répétées des droits de l'homme.

 Enfin, la POECI salue la prise en charge des cotisations des COGES et frais annexes  qui constituaient une préoccupation pour les parents d’élèves. Elle invite le gouvernement à veiller à lever toutes les mesures pouvant constituer des obstacles à l’accès à l’éducation des jeunes.   

Fait à Abidjan le 14 décembre  2020

Pour le Bureau du Conseil d'Administration

Le Président

Imam Kone Ibrahima

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Les groupes panafricains Oragroup présent dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale et Axian présent dans 6 pays de l’océan indien et du continent africain, s’associent pour accélérer l’inclusion financière en Afrique.

Les deux entités entendent tirer parti de la révolution numérique pour offrir des services financiers novateurs (monnaies électroniques, services financiers sur mobiles, nano-épargne en ligne…) aux populations les plus modestes du continent. Grâce à ce rapprochement, les succursales et filiales d’Oragroup se joindront à différents opérateurs de téléphonie mobile, dans l’objectif d’offrir aux usagers ciblés des services financiers numériques de qualité.

Au Togo, une phase pilote a déjà été lancée : Orabank Togo et l’opérateur Togocom lanceront prochainement le service MBanking. À travers ce dernier, les utilisateurs pourront réaliser des opérations dites de bank to wallet et wallet to bank, en liant leurs comptes bancaires à ceux qu’ils créent auprès de leurs opérateurs.

Des services de gestion de compte comme la consultation de soldes ou l’historique des transactions et à terme un produit de nano-épargne/crédit seront aussi proposés aux utilisateurs. Oragroup s’est imposé depuis des années comme un soutien de taille aux PME et PMI africaines.

Aujourd’hui, le groupe va plus loin dans son engagement, en se concentrant désormais sur des segments de population jusque-là délaissés. Cette annonce vient par ailleurs illustrer l’engagement d’Axian au service du développement du continent. L’entreprise est aujourd’hui le partenaire incontournable de la transformation socioéconomique des pays dans lesquels elle opère.

Oragroup et Axian entendent développer ces services dans tous les pays où le groupe bancaire est déjà implanté, mais aussi dans ceux où il n’est pas encore présent et où des opportunités se présenteraient.

Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur Général d’Oragroup, déclare : « Oragroup se réjouit de s’associer à Axian pour accompagner la révolution numérique en Afrique. Après l’application KEAZ et sa plateforme omnicanal, qui donne la possibilité aux clients d’exécuter leurs transactions où qu’ils soient, Oragroup s’engage à nouveau en faveur de l’inclusion financière. Le groupe est fier de proposer des services de mobile banking qui permettront à un grand nombre d’africains de devenir citoyens du monde numérique ».

Matthieu Macé, CEO du Pôle Open Innovation &Fintech Axian, ajoute : « C’est avec détermination qu’Axian s’allie à Oragroup pour soutenir et renforcer l’inclusion financière en Afrique. Notre groupe s’est toujours donné pour objectif d’œuvrer pour un développement humain et économique plus inclusif et pérenne dans l’océan indien et en Afrique. La transformation digitale constitue un levier de développement majeur, et nous espérons que les services financiers qui naîtront de ce partenariat encourageront l’émancipation des tranches de population les plus modestes d’Afrique ».

bk

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Un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé mardi que l’agence onusienne cherchait des moyens pour combler un énorme déficit de financement du budget de 28 milliards de dollars dédié à son programme de lutte contre le coronavirus dans les pays en développement.

Le financement du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT) s’avérait être un « véritable défi », selon le Conseiller principal de l’OMS, Bruce Aylward, qui dirige ce programme.

« C’est un véritable défi dans l’environnement fiscal actuel, malgré le fait qu’il s’agit de la meilleure offre ou affaire en ville », a ajouté M. Aylward, relevant « cela sera rentabilisé en 36 heures une fois que nous reprendrons nos échanges et nos voyages ».

Répondant aux questions des journalistes à Genève, M. Aylward a noté que les États membres soutenaient totalement l’objectif de l’Accélérateur ACT. Cependant, le problème est la complexité des instruments de financement actuels, a-t-il dit.

« Par exemple, l’aide au développement pour la santé s’élève à environ 26 milliards de dollars, alors que 28 milliards sont nécessaires pour mettre en place les outils de l’Accélérateur ACT », a-t-il fait valoir, rappelant que « les gens mourraient d’autres maladies – comme le paludisme – si l’aide à la santé était détournée (ou orientée uniquement) vers la lutte contre la Covid-19 ».

Le Mécanisme de l’Accélérateur ACT est le programme mis en place en avril dernier par l’OMS, qui mène la lutte contre Covid-19. Il vise à fournir des vaccins, des tests et des traitements aux pays en développement et s’assurer ainsi que ceux-ci sont équitablement accessibles dans le monde.

Reposant sur trois piliers (diagnostic, traitement et vaccin), les trois objectifs de l’Accélérateur ACT sont de mettre à disposition 2 milliards de doses de vaccin d’ici la fin 2021, un demi-milliard de nouveaux diagnostics rapides pour les pays en développement et 250 millions de tests thérapeutiques. Sur les 28 milliards de dollars, 5 milliards de dollars à eux seuls sont nécessaires pour atteindre l’objectif de fournir deux milliards de doses de vaccin.

Cette mise au point du Dr Aylward intervient au lendemain de l’annonce de financement faite lundi par le Canada. Ottawa entend allouer une aide de 485 millions de dollars canadiens pour aider les pays en développement dans leur lutte contre la Covid-19.

mc

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mercredi, 16 décembre 2020 16:34

Guinée: Alpha Condé prête serment

Le président guinéen réélu Alpha Condé a prêté serment mardi devant la Cour constitutionnelle pour un troisième mandat à la tête du pays.

Le président réélu a prêté serment lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains et de représentants de la France, de la de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des Nations unies.

Ont assisté à la cérémonie les présidents de Sierra Leone, Liberia, Ghana, Togo, Tchad, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Congo, Comores et Ethiopie.

Dans son discours d’investiture, Alpha Condé a appelé les Guinéens à “oublier le passé” et à se tourner vers un “avenir d’unité et d’espérance”, promettant de “gouverner autrement”.

“Je jure devant le peuple de Guinée et sur mon honneur, de respecter scrupuleusement les dispositions de la Constitution, les lois et les décisions de justice, de défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale”, a-t-il déclaré, ajoutant qu’en “cas de parjure, que je subisse les rigueurs de la loi”.

Le président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura, qui l’a proclamé vainqueur du scrutin du 18 octobre en écartant les recours de l’opposition, a précisé que Alpha Condé sera “installé dans ses fonctions” lundi 21 décembre.

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mercredi, 16 décembre 2020 16:28

Niger: L'UA condamne l’attaque de Boko Haram

L’Union africaine a condamné l’attaque perpétrée par Boko Haram ayant fait 27 morts au sud du Niger et l’enlèvement de plusieurs élèves dans le nord du Nigéria.

Dans une déclaration publiée mardi, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est indigné de l’attaque barbare perpétrée par la secte Boko Haram dans la région de Diffa au sud du Niger ayant fait plus de 27 morts et de nombreux blessés.

Le président de la Commission condamne par la même occasion l’attaque d’une école d’enseignement secondaire dans l’Etat de Katsina dans le nord du Nigéria et l’enlèvement de plusieurs élèves.

Face à la recrudescence des activités terroristes au tour du Lac Tchad, le président de la Commission appelle à intensifier la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et à une plus grande solidarité avec les Etats de la région, lit-on dans cette déclaration.

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Après plusieurs reports, la tant attendue législation de l’Union européenne sur le numérique a été finalement dévoilée mardi par la Commission européenne avec l’ambition de réguler l’activité des géants du web dont l’hégémonie ne cesse de se renforcer dans un monde ultra-connecté.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’UE n’y est pas allée avec le dos de la cuillère en imposant de nouvelles obligations contraignantes aux grandes plateformes en ligne (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft …) souvent accusées d’abus de position dominante sur les marchés numériques.

Présentant cette nouvelle législation, la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager, a été on ne peut plus claire, en précisant que le but de l’UE est de “faire en sorte que nous ayons accès, en tant qu’utilisateurs, à un large choix de produits et services en ligne, en toute sécurité et que les entreprises actives en Europe puissent se livrer à la concurrence en ligne de manière libre et loyale tout comme elles le font hors ligne”.

Dans ce sens, le projet législatif présenté par l’exécutif européen se décline en deux textes relatifs aux services et aux marchés numériques.

Le règlement sur les services numériques (“Digital Services Act”) est le premier texte dans le cadre de ce paquet législatif. Ce Digital Services Act, qui vient remplacer une législation obsolète, la directive “e-commerce” de l’UE qui date de 2000, concerne toutes les entreprises du web qui touchent au moins 10 % de la population européenne chaque mois, soit 45 millions de personnes.

Il entend appliquer des obligations contraignantes à l’échelle de l’UE à tous les services numériques qui mettent en relation les consommateurs avec des fournisseurs de biens, de services ou de contenus. Le texte prévoit, de même, des dispositions obligeant les très grandes plateformes en ligne à prévenir l’utilisation abusive de leurs systèmes en adoptant des mesures fondées sur les risques, notamment en se soumettant à un contrôle effectué au moyen d’audits indépendants de leurs mesures de gestion des risques

Si elle reconnait que les plateformes en ligne ont été à l’origine d’avantages considérables pour les consommateurs et l’innovation et ouvert de nouvelles perspectives pour les entreprises, la Commission européenne pointe, toutefois, le fait qu’elles peuvent servir de vecteur pour la diffusion de contenus illicites ou la vente en ligne de biens ou de services illégaux.

Dans ce cadre, l’UE veut mettre en place de nouvelles procédures visant à supprimer plus rapidement les contenus illicites et à protéger pleinement les droits fondamentaux des utilisateurs en ligne.

“Ce qui est interdit dans le monde réel l’est aussi dans le monde virtuel”, insiste Thierry Breton, le commissaire européen pour le marché intérieur, évoquant notamment les contenus terroristes et haineux, la criminalité ou encore la vente de contrefaçons ou de produits ne respectant pas les normes européennes.

Pour ce qui est du règlement sur les marchés numériques (“Digital Markets Act”), il vise notamment à mettre fin à certaines pratiques déloyales de plateformes qui agissent en tant que “contrôleurs d’accès” sur les marchés numériques.

Ce texte, qui s’appliquera essentiellement aux moteurs de recherche, aux réseaux sociaux et aux services d’intermédiation en ligne, interdira également certaines pratiques, comme le fait d’empêcher les utilisateurs de désinstaller des logiciels ou applications préinstallés. Il imposera aussi aux contrôleurs d’accès de mettre en place de manière proactive certaines mesures, telles que des mesures ciblées permettant aux logiciels de fournisseurs tiers de fonctionner et d’interagir correctement avec leurs propres services.

Le Digital Markets Act établira notamment des règles harmonisées définissant et interdisant les pratiques déloyales de la part des contrôleurs d’accès et en prévoyant un mécanisme de contrôle du respect des règles fondé sur des enquêtes de marché.

L’exécutif européen a précisé que les entreprises concernées par ces règles seront celles ayant un chiffre d’affaires de plus de 6,5 milliards d’euros au cours des trois derniers exercices ou bien une valorisation boursière supérieure à 65 milliards.

Faisant le choix de la fermeté, l’UE brandit même la menace de sanctions en cas de non respect du règlement sur les marchés numériques. Il s’agit notamment d’amendes pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial de la plateforme numérique.

En cas de récidive, ces sanctions pourront comprendre l’obligation de prendre des mesures structurelles, pouvant aller jusqu’à la cession de certaines activités si aucune mesure de même efficacité n’est disponible pour garantir la mise en conformité.

Cette refonte majeure des règles sur le numérique devra désormais faire l’objet de négociations entre le Parlement européen et les Etats membres avant son adoption finale et son entrée en vigueur.

Présentée par la Commission européenne comme un plan “ambitieux” en vue de remettre de l’ordre dans le marché du numérique et protéger les consommateurs et leurs droits fondamentaux en ligne, elle constitue un enjeu de taille pour l’UE d’autant que la pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur sans précédent à la numérisation des sociétés.

hn

 
 

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Le PSG a indiqué dans un point médical que l’examen passé par Neymar concernant sa cheville gauche s’était avéré « rassurant ».
Touché à la cheville gauche et évacué sur civière dimanche contre Lyon (0-1), après un tacle mal maîtrisé de Thiago Mendes, Neymar a passé lundi un examen qui s’est avéré « rassurant », a annoncé lundi le PSG.
« Le bilan clinique et radiologique de Neymar Jr, dans les suites du mécanisme d’entorse de la cheville gauche survenue hier soir, est rassurant. Un nouveau point et des nouveaux examens seront effectués dans 48 heures », détaille le club dans un point médical.

dc

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