Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le mardi 15 décembre 2020, marque la 4e édition de la solidarité manifestée par la Fondation African Women Initiative (AWI), à l’endroit  du Centre de Santé Urbain de Gbanandougou, situé dans le plus vaste et plus peuplé quartier de la cité de l’arbre céleste. Cette année, tout comme les éditions précédentes, les personnels ainsi que les pensionnaires dudit centre, ont reçu d’importants  dons.

 Le centre de santé a reçu des produits  de nettoyage (savons, javel), des  gants,  draps de lit et bien d’autres. Ils ont été réceptionnés par mademoiselle Oulla Jocelyne, sage-femme au nom du médecin chef, Diabaté Dopré. Les quinze (15) agents de santé présents à leur poste ce jour, garderont pour longtemps encore en souvenir, le passage madame Mariama Diarra Bakayoko, Secrétaire générale de la Fondation, représentant la présidente fondatrice  Mariam Fadiga Fofana. Car ils   sont partis chez eux les bras chargés kits alimentaires.

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Dans le même élan, dix (10) nouvelles mamans ayant accouché à la maternité, en guise d’encouragement  ont reçu, des kits pour bébé. En leur nom, Bamba Aminata, a salué cette action sociale et a souhaité qu'elle se pérennise. Oulla Jocelyne du centre de santé urbain de Gbanadougou, ne dira pas le contraire.

« Nous ne pouvons que dire Merci à la Fondation AWI car elle apporte son soutien, régulièrement, aux plus démunis », dira-t-elle.

Madame Bakayoko Mariama, a indiqué que cet appui constant au CSU de Gbanandougou, commencé en 2017, est plus qu’impératif pour la structure qu’elle représente.

«Ce centre de santé situé dans un quartier populaire, est fortement fréquenté. Et les besoins étant énormes, la Fondation AWI apporte constamment sa contribution pour soulager un tant soit peu les travailleurs et encourager les populations surtout les femmes à le fréquenter», a-t-elle conclu.

Karamoko Yahaya, Correspondant Régional

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Le projet « Desert to Power » (D2P), lancé en septembre 2019 à Ouagadougou par le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a obtenu un large soutien des partenaires lors de la 4ème Rencontre sur le marché de l’énergie en Afrique, qui s’est tenue du 8 au 10 décembre derniers.

La rencontre, dont l’objectif était de faire un point d’étape sur les progrès réalisés dans l’une des initiatives phares de la Banque, était organisée en mode virtuel sur le thème « Débloquer le potentiel solaire des pays du G5Sahel ».

Elle a permis aux pays du G5 Sahel -Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad- de présenter leurs feuilles de route respectives pour le déploiement du D2P et d’entrer en relation avec un éventail de partenaires sur leur mise en œuvre, les réformes nécessaires et les priorités.

« L’approche adoptée sur le programme « Desert to Power » est alignée sur la vision des pays du G5 Sahel. Elle est louable car ces pays présentent les mêmes défis et les mêmes difficultés énergétiques », a déclaré le ministre malien de l’Énergie, Lamine Seydou Traoré.

                                          

Son homologue mauritanien, Abdessalem Ould Mohamed Saleh, et d’autres hauts représentants gouvernementaux des pays du G5 Sahel étaient présents à cette rencontre ainsi que des représentants de plusieurs organisations :

Dans son exposé liminaire, Kevin Kariuki, le vice-président de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, a déclaré que le manque d’énergie était « un dénominateur commun des nombreux problèmes de développement dans la région du Sahel. L’initiative catalytique et transformatrice du D2P permettra de mettre à profit les ressources solaires abondantes du Sahel pour alimenter la région en se fondant sur le solide mandat politique venant des chefs d’État des pays du G5 Sahel. » Kevin Kariuki a également fait état des progrès réalisés au cours de la dernière année dans la réalisation de la vision du D2P, y compris la mise sur pied d’une équipe de travail spécialisée, la mobilisation de ressources afin de préparer des projets, et l’approbation de plusieurs projets.

Les participants, dont ceux du secteur privé, ont échangé sur des sujets majeurs comme l’intégration régionale des marchés de l’énergie, le rôle que les technologies innovantes, comme le stockage, peuvent jouer dans l’exploitation du potentiel solaire de la région, les défis et les possibilités qui s’offrent aux producteurs indépendants d’électricité, et la façon d’appréhender le lien énergie‑agriculture et énergie‑santé, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid‑19.

Lors de tables‑rondes consacrées aux préoccupations particulières de chaque État, les représentants des gouvernements des pays du G5 Sahel ont présenté leurs principales priorités, leurs projets et feuilles de route stratégiques aux partenaires techniques et financiers. Ces sessions ont fourni de fortes indications sur le niveau d’adhésion des partenaires aux projets présentés par les pays du G5 Sahel. 

Selon Daniel Schroth, directeur par intérim de la Banque chargé des énergies renouvelables, « la 4ème Rencontre sur le marché de l’énergie est une plateforme efficace qui a favorisé la formation d’une large coalition autour de l’initiative Desert to Power ».

D’autres partenaires principaux de l’initiative ont fait écho à ces propos, parmi lesquels Mark Carrato, coordonnateur de Power Africa, et Maria Shaw-Barragan, directrice de Global Partners de la Banque européenne d’investissement. Maria Shaw-Barragan a notamment remercié « la Banque africaine de développement, en particulier pour le choix du sujet, afin que les populations des pays du G5Sahel puissent bénéficier de l’énergie disponible, à un coût abordable, fiable et propre. »

L’initiative « Desert to Power » est un partenariat ambitieux et innovant, qui couvre onze pays de la région du Sahel, et vise à produire dix gigawatts d’électricité solaire d’ici à 2030 à travers la réalisation de projets sur les réseaux et hors réseaux afin d’alimenter 250 millions de personnes. Le D2P devrait faire du Sahel, la plus grande région de production d’électricité solaire dans le monde.

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L’ambiance, était à la fête à l’école Maternelle du groupe scolaire El Hadj Nadiani Mory Fadiga 1 et 2de Touba.  Concours de danse,  de beauté (Miss,  Bagnon), sketch. Le tout, couronné par la distribution de cadeaux aux tout-petits écoliers.

C’était le mardi 15 décembre 2020, à la faveur du désormais traditionnel, « arbre de Noël », dédié pour la 4è année, aux pensionnaires de ladite école Maternelle. Une initiative de la Fondation African Women Initiatives (AWI), qui depuis 2017, donne du sourire aux enfants surtout ceux issus des milieux défavorisés. Pour l’édition 2020, ils sont au total 130 enfants, comblés par la maison « AWI KIDS ».

 Avant la distribution des présents, Bakayoko Mariama Diarra, Secrétaire générale de, AWI au nom de   Mariam Fadiga Fofana, donatrice et numéro 1 de la Fondation, a tenu à exprimer sa joie renouvelée, de partager  chaque année à la veille de la célébration de la fête de Noël, ce grand moment d’intense bonheur avec les tout-petits de Nadiani Mory Fadiga de Touba.  

Elle a particulièrement salué, la qualité de l’encadrement fait par les enseignantes au regard des prestations scéniques de très belles factures offertes aux visiteurs.

Poursuivant, elle ajoute : « Nous offrons depuis 2017, des cadeaux de Noël aux enfants de l'école Maternelle du groupe scolaire Nadiani Mory Fadiga. Cela fait cette année, quatre ans que  Mariam Fadiga Fofana donne le sourire aux enfants à cette période. Car pour Madame la Présidente, les enfants de familles modestes ont également droit au sourire ». 

« C'est tellement amusant et éducatif pour nos enfants que nous sommes reconnaissants à la Fondation AWI et sa présidente  Mariam FADIGA »,  a dit dans un excès de joie,  la directrice de l'école Maternelle, Vanié Lou Nan Nina.

Quand  Dosso Salimata, parent d'élève de son côté, renchérit en ces termes : « Nous saluons ces actions sociales de madame FOFANA Mariam Fadiga qui donnent à nos enfants, la joie de vivre. Merci à la Fondation AWI ».

Pour rappel,  la Fondation AWI apporte par le biais de la cantine scolaire du groupe scolaire Nadiani Mory Fadiga, depuis quatre ans, offre des milliers de repas  chauds et équilibrés à l’ensemble des élèves de ce groupe scolaire.

Karamoko Yahaya, Correspondant Régional

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NSIA Banque CI, établissement bancaire coté à la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières), poursuit l’intégration de la succursale ivoirienne de NSIA Banque Bénin, après l’autorisation du Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) obtenue le 4 décembre 2020.

L’opération se fera sous la forme d’un apport partiel d’actif de la succursale ivoirienne de NSIA Banque Bénin (ex-Diamond Bank SA). Elle est soumise au régime juridique de la scission, conformément à l’article 195 de l’Acte Uniforme de l’OHADA relatif au droit des Sociétés Commerciales et du GIE (AUSCGIE), et conduira NSIA Banque Bénin à transmettre un actif net de 6 427 171 508 F CFA à NSIA Banque Côte d’Ivoire, sur la base des comptes au 31 décembre 2019.

1 564 572 actions de NSIA Banque CI, d’une valeur nominale de 1 000 F CFA chacune, seront créées et réparties entre les actionnaires de NSIA Banque Bénin, société apporteuse. L’émission d’actions nouvelles sera pilotée par NSIA Finance, société de gestion et d’intermédiation du Groupe NSIA.

« Cette opération annoncée au marché depuis 2019 a obtenu l’autorisation du CREPMF. La conséquence pour NSIA Banque CI est une augmentation du capital social. Les actions nouvelles qui seront créées seront admises à la cote de la BRVM. » a précisé Eliane ALANGBA, Directeur Général Adjoint de NSIA Finance.

L’opération avait préalablement reçu l’avis favorable de la Commission Bancaire en date du 27 mars 2020 ainsi que l’approbation du Ministère de l’Économie et des Finances du Bénin, le 29 mai 2020.

Les Conseils d’Administration de NSIA Banque Bénin et de NSIA Banque CI, réunis le 14 juin 2019, avaient arrêté le projet de traité d’apport partiel d’actif qui leur avait été soumis. Ce traité a fait l’objet d’une révision au cours de la session du 19 octobre 2020 du Conseil d’Administration de la Banque, sur la base des chiffres arrêtés au 31 décembre 2019. La date d’effet de l’opération a été fixée au 1er janvier 2020. L’Assemblée Générale Extraordinaire réunie en date du 09 novembre 2020 a approuvé les modalités de l’opération.

Léonce YACE, Directeur Général de NSIA Banque CI s’est réjoui de cette avancée notable dans le processus de reprise : « nous attendions depuis plusieurs mois la fin du processus d’intégration de la succursale ivoirienne de la filiale francophone du Groupe Diamond Bank acquise en 2017. Nous entamons la dernière étape de ce parcours. Cette reprise augure de nouveaux horizons et opportunités pour nos clients, Entreprises et Particuliers, qui pourront bénéficier à moyen terme des synergies du Groupe NSIA dans les pays d’implantation de notre marque. Nous remercions tous nos collaborateurs pour leur engagement dans la conduite de ce projet amorcé depuis 2017. Nous sommes heureux d’accueillir de nouveaux collaborateurs et une clientèle nouvelle dans la maison NSIA. »

Sur le plan commercial, les prochaines échéances consisteront à attribuer de nouveaux numéros de compte et moyens de paiement à la clientèle provenant de Diamond Bank CI avec une indication des agences bancaires de destination. De plus amples informations seront communiquées à la clientèle en temps opportun.

Une campagne de communication avec pour signature « Avec NSIA Banque, voyons plus grand en 2021 » matérialisera les ambitions de la banque ivoirienne pour les prochaines années telles que contenues dans le Plan Stratégique 2020-2024.

L’aboutissement de cette opération de croissance externe démontre la volonté constante du Groupe NSIA de devenir un acteur bancaire majeur sur le continent africain.

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De nouveaux remplacements supplémentaires seront testés dans les matches de football en cas de commotion à partir de janvier 2021, a annoncé mercredi l’International Board (IFAB), garant des lois du jeu.

Cette décision a été prise pour éviter “de graves conséquences” si le joueur est victime d’un deuxième choc crânien dans le même match, ceci sans désavantager son équipe en le sortant du terrain, a précisé l’IFAB dans un communiqué.

Le directeur technique de l’IFAB, David Elleray, a expliqué lors d’une conférence téléphonique qu’une sortie définitive du joueur permettra “de bien évaluer” son état de santé, et a été préféré à un remplacement temporaire qui aurait maintenu “une pression sur le joueur pour reprendre le match”.

Cependant, l’idée est de fixer une règle “applicable à tous les niveaux du football” professionnel ou amateur, surtout que l’essentiel des rencontres “sont disputées sans médecin ou personnel médicalement formé sur les lieux, a souligné l’instance internationale.

Il est à signaler que ce protocole devait initialement être expérimenté lors du tournoi olympique de football des JO de Tokyo, mais son report d’un an à l’été 2021 a bouleversé le calendrier.

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jeudi, 17 décembre 2020 15:02

Racisme: Un défi majeur en Afrique du Sud

Le président français Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19, jeudi, et va s’isoler pendant sept jours, a annoncé l’Élysée.

“Le Président de la République a été diagnostiqué positif à la Covid-19 ce jour. Ce diagnostic a été établi suite à un test RTPCR réalisé dès l’apparition de premiers symptômes”, a indiqué l’Elysée dans un communiqué.

“Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le Président de la République s’isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance”, a ajouté le Palais présidentiel.

La France a enregistré mercredi plus de 17.000 nouveaux cas de contamination et 292 décès à l’hôpital, portant le total des décès depuis le début de l’épidémie en mars dernier à 59.361, selon des chiffres de Santé publique France publiés au lendemain de la levée du deuxième confinement.

Le deuxième confinement, en vigueur depuis le 30 octobre, a été levé mardi et remplacé par un couvre-feu de 20 heures à 6 heures.

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jeudi, 17 décembre 2020 15:00

Covid-19: Emmanuel Macron testé positif

Le président français Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19, jeudi, et va s’isoler pendant sept jours, a annoncé l’Élysée.

“Le Président de la République a été diagnostiqué positif à la Covid-19 ce jour. Ce diagnostic a été établi suite à un test RTPCR réalisé dès l’apparition de premiers symptômes”, a indiqué l’Elysée dans un communiqué.

“Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le Président de la République s’isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance”, a ajouté le Palais présidentiel.

La France a enregistré mercredi plus de 17.000 nouveaux cas de contamination et 292 décès à l’hôpital, portant le total des décès depuis le début de l’épidémie en mars dernier à 59.361, selon des chiffres de Santé publique France publiés au lendemain de la levée du deuxième confinement.

Le deuxième confinement, en vigueur depuis le 30 octobre, a été levé mardi et remplacé par un couvre-feu de 20 heures à 6 heures.

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Alors que 2020 tire à sa fin, le ministère des Mines et des Hydrocarbures est heureux d’annoncer la conclusion de plusieurs réunions d’évaluation des programmes de travail et budget 2021 relatifs au développement des champs pétrolifères et gaziers de la République de Guinée équatoriale. Les réunions se sont tenues dans les villes de Malabo et de Bata pour examiner attentivement la dynamique d’exploration et de production du pays et établir une feuille de route pour 2021.

La République de Guinée équatoriale a été touchée comme tous ses voisins par les restrictions causées par la pandémie de Covid-19 et par la chute historique des prix du pétrole qui en a résulté. Ces chocs externes ont conduit à des réductions considérables des investissements étrangers et ont profondément affecté les performances opérationnelles tout au long de 2020.

Cependant, dans le cadre de son engagement ferme à soutenir les capitaux étrangers en République de Guinée équatoriale, le ministère des Mines et des Hydrocarbures a accordé cette année des extensions spéciales pour les grands projets en cours, permettant aux opérateurs et investisseurs de poursuivre leurs études et activités géophysiques et géologiques et d'identifier les structures à forer à la fin de 2021 ou en 2022.

« La Guinée équatoriale reste déterminée à fournir un environnement propice aux entreprises pour qu'elles puissent opérer dans le pays dans les bons et les mauvais moments. Nous continuerons à dialoguer avec tous les opérateurs pour nous assurer que les meilleures mesures sont prises pour soutenir la reprise des activités en amont », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures.

À la suite des réunions tenues à Malabo et à Bata, le ministère des Mines et des Hydrocarbures est heureux d'annoncer une prévision d'investissement direct étranger pour 2021 de 1 107 046 000 USD. Ces entrées se composent de 832 406 000 USD d'engagement ferme et de 370 642 000 USD d'investissements conditionnels.

Un nouvel afflux d’investissements dans le secteur des hydrocarbures du pays entraînera inévitablement une augmentation de la production quotidienne de pétrole et de gaz de la République de Guinée équatoriale. Le ministère des Mines et des Hydrocarbures s'attend donc à une augmentation substantielle des chiffres de production en 2021, ainsi qu'à des activités de forage clés pour de nouveaux puits dans le bloc G.

« Alors que le secteur en amont est en cours de reprise, le ministère des Mines et des Hydrocarbures poursuivra également ses efforts pour promouvoir les projets et opportunités clés qui ont fait de son Année de l'investissement un succès malgré des conditions difficiles cette année », a ajouté S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima. Plusieurs projets d’infrastructure clés tels que des raffineries modulaires et des unités de fabrication à base de gaz sont actuellement en cours d’élaboration et devraient aider stimuler la reprise du pays en 2021.

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Malika Diarrassouba, Une ex migrante, en marge des activités de l’Unesco sur la lutte contre la migration irrégulière qui s’est tenue du 4 au 6 décembre 2020 à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro, dans une interview exclusive accordée à LDA, la jeune dame dans un témoignage poignant se prononce sur les dangers de la migration irrégulière et de sensibiliser par ailleurs, les potentiels candidats.

LDA : D’où est venue l’idée pour vous d’aller à l’aventure ?

MD : Cette envie d’aller à aventure parce que je cherchais un financement pour mon projet. En effet, je travaillais dans le milieu agricole notamment le secteur du cacao et l’anacarde avec un groupe de filles. Avec tout le travail que nous abattions, il était impossible pour nous de vivre décemment de ce travail et même avoir des financements des établissements financiers.  Etant natif de la ville de Daloa, des copine à nous, nous ont motivés à rencontrer les réseaux de voyage pour aller à l’aventure. Mais, c’était pour aller faire cinq ans et revenir investir dans l’agriculture.

LDA : Quels sont les dangers liés à l’immigration ?

MD : Les dangers sont nombreux. Et nous ne pouvons pas tous les énumérer. Etant une jeune qui décide de faire l’aventure dans le sahel en passant par le Niger, on peut être violée, volée,  rencontrer les trafiquants d’organes humains. Et même  mourir à tout instant vu les conditions difficiles de la traversée du désert.

LDA : Peux-tu décrire des scènes qui t’ont  marquées durant ton aventure ?

MD : Il y’a  plusieurs scènes. Avec ma taille (ndlr très grande de taille), j’ai été mise dans le coffre d’un véhicule jusqu’à mon arrivée en mer. Lors de ma première traversée en méditerranée, nous étions 100 personnes dans le zodiaque et il a chaviré. Le moteur s’est cassé entre la Tunisie et la Lybie. Entre temps, j’ai vu d’autres  passagers se debattrent dans l’eau. Car en difficulté. Pendant ce moment, j’ai commencé à implorer Dieu de me sauver de cette situation. Et  que la mort me prenne sur la terre ferme. Une autre scène qui m’a affecté fut le décès de ma sœur. Avec elle, nous avons entrepris beaucoup de projets si une fois nous arrivons à rentrer en Italie. Hélas, elle n’a pas pu supporter la traversée. et elle est décédée. Une autre scène fut le décès d’une mère sur le zodiaque avec son enfant de cinq ans. J’ai vu des zodiaques coulés. J’ai même été kidnappée.

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 LDA : Comment s’est organisé ton retour en Côte d’Ivoire ?

MD : Après tout ça, j’ai  voulu revenir au pays. Mais, il était impossible de revenir. Car les passeurs ont vos passeports en leur possession. Pour eux, soit tu fais forcement la traversée ou tu meurs en Lybie.  Malgré le désespoir, ces passeurs parfois de nationalité ivoirienne t’encouragent à faire la traversée pour avoir plus d’argent. Ils s’arrangent à endommager les bateaux de fortunes pour vous soutirer plus d’argent. Les femmes sont les plus vulnérables car avec elles coûtent chères. Avec un bateau gâté, nous avons ramé jusqu’au bord de l’eau. Etant sur terre, nous avons été capturés par des gardes qui nous ont mis dans les cellules. Là-bas, nous avons reçu la visite des agents de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) qui nous apportaient de la nourriture. Etant là-bas, j’ai commencé à aider les infirmiers qui étaient en charge des personnes. Avec plusieurs nationalités réunies, on m’appelait Maimouna OIM. Avec l’intention de retourner en Côte d’Ivoire, j’ai commencé à me renseigner pour mon retour. C’est dans cette condition que j’ai eu le contact du consulat ivoirien avec lequel nous avions planifié le retour via le téléphone après plusieurs mois d’attente. Nous avons regagné Tripoli grâce à l’OIM pour regagner ensuite le pays.

LDA : Depuis votre retour, comment évolues-tu ?

MD : J’ai eu plus de chance à mon retour. Deux jours après mon arrivée, je me suis rendu au siège de l’OIM d’Abidjan et j’ai découvert un projet dans le secteur de l’agriculture financé par l’OIM. Je me suis inscrit et j’ai bénéficié de formation dans le domaine du cacao, palmier à huile, banane etc...  A partir de cette formation, nous, avec d’autres ex migrants, avons pu produire et vendre nos produits et faire des bénéfices. Mais avec l’avènement de la covid-19, nous avons eu du mal à vendre nos récoltes. Pour ne pas rester oisifs et perdre notre capital, nous nous sommes lancés dans l’élevage du poulet. En dehors de ce projet, l’Etat de Côte d’Ivoire à envoyé 150 migrants de retour  dans une école de formation dont j’ai eu la chance d’être parmi les formateurs. Nous avons la charge en tant que ex-migrant de former les nouveaux arrivants.

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LDA : Aujourd’hui, vous êtes aux côtés de l’Unesco, quelle relation entretenez-vous  avec institution ?

MD : Cette structure à une place prépondérante. Elle sensibilise la jeunesse sur les dangers liés à la migration régulière. Nous, ex-migrant, avec cette structure, nous sensibilisons sur les dangers de ce fléau. Ne disposant pas de moyens financiers, avec le concours de l’UNESCO, les activités sont plus visibles et touchent beaucoup de personnes.

 LDA : Quel message pouvez-vous lancer à l’endroit des potentiels candidats à la migration irrégulière ?

MD : L’aventure est une bonne chose car elle éduque et permet d’acquérir  des expériences de la vie. Mais, il faut voyager de façon régulière, dans de bonnes conditions et avoir plus d’informations avant d’entreprendre un voyage. Pour freiner ce fléau, il faut que le gouvernement finance les projets de la jeunesse et faire la promotion de l’entreprenariat. Quant à l’UNESCO, elle doit accentuer sa sensibilisation, travailler avec les ex-migrants pour élaborer des stratégies pour lutter contre ce fléau.

Entretien réalisé par Mohamed Compaoré

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Pour implorer l’assistance du Créateur sur la Côte d’Ivoire, la communauté musulmane  des cités route de Bingerville en collaboration avec le groupe de formation Imam Magassouba ont organisé ce samedi 12 décembre 2020 le mauoulid Naby autour du thème ‘’Le Messager et ses Khalifes’’

Cheick Tidiane Diabaté, conférencier de ce jour à indiqué que la société souffre d’une situation déplacée due à un poids satanique. Ainsi, cette commémoration est source de bénédiction et de lumière car nous tirons des enseignements qui pourront faire de nous des citoyens modèles et exemplaires dans la société.

S’agissant du thème central, il souligne que les compagnons du Prophète de l’Islam ont hérité  de lui dans les faits et  gestes. Car dira-t-il, un chef ou un maître qui ne laisse d’héritier, n’a rien accompli de sa vie. Raison pour laquelle, il a invité les héritiers du pays à sauvegarder les biens reçus.

Le  représentant du guide de la communauté, Imam Amadou Diallo a dans son intervention insisté sur le maintient de la cohésion et du vivre ensemble dans la société.

A en croire Imam Oumar Magassouba, le guide de ladite communauté, cette cérémonie est un moyen pour  implorer l’assistance du Créateur afin d’apporter la  quiétude et la sagesse à tous les dirigeants du pays.  

Comparant la paix à une termine dans un arbre, il fait savoir que pour avoir la paix, il faut une bonne justice. Car dira-t-il sans justice, il ne peut y avoir de stabilité et de développement.

Et demander à chaque habitant d’être patient, endurant, respectueux  pour que le navire ivoirien arrive à bon port.

Cette cérémonie a pris fin avec les bénédictions de l’imam Magassouba

Ibrahima Khalil de SiékèlouWhatsApp Image 2020 12 15 at 12.55.53

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