Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les transferts internationaux effectués en 2020, année marquée par la suspension de nombreuses compétitions de football due à la pandémie de Covid-19, ont connu une baisse supérieure à 5% sur un an, selon la FIFA.

Le total de mouvements répertoriés d’un pays à un autre a atteint 17.077, contre 18.047 en 2019, soit un total en recul de 5,4%, précise un rapport de la FIFA publié lundi, précisant qu’il s’agit de la première baisse constatée depuis dix ans.

Le “Global Transfer Market Report” de la FIFA ajoute, en revanche, que le niveau de 2020 reste supérieur à celui de 2018.

Sur l’ensemble des transferts d’un pays à un autre, la grande majorité (14.804, soit 86,7%) n’a entraîné le versement d’aucune indemnité. Sur les 2.273 transferts avec indemnité, plus de la moitié (55,7%) se rapportait à des mouvements de moins de 500.000 dollars (413.000 euros).

Les dix transferts les plus coûteux, dont la FIFA n’a pas communiqué le montant, ont représenté environ 15% des indemnités totales versées.

En tête de ce top-10 figure Kai Havertz, du Bayer Leverkusen à Chelsea, un transfert estimé par la presse à plus 80 M EUR. Suivent Arthur (du Barça à la Juve), Victor Osimhen (de Lille à Naples) et Bruno Fernandes (du Sporting à Manchester United).

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Les populations de la région du Bafing résidant à Abidjan se sont engagées mardi 18 janvier 2021 , à contribuer de manière significative au développement de leur contrée.

C’est dans cette optique qu’ils ont mis en place une structure dénommée " Famille des générations pour l’essor du Bafing " (Fageb). Cette organisation regroupe 84 cadres originaires de la région, notamment Moussa Sanogo, ministre du Budget et du Portefeuille de l'État et Sarah Sako, 1ère vice-présidente du Sénat et de nombreux jeunes étudiants et travailleurs.

A en croire les initiateurs, Fageb se veut un creuset d’échange, de rencontre, de partage et de réflexion sur les actions à mener pour le développement de la région dont le chef-lieu est Touba.

Lors du lancement des activités de cette association, son président Moussa Diomandé, a indiqué que: "la Fageb avait pour objectif principal de faciliter l’autonomisation de porteurs de projets, de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et de mobiliser auprès de ses membres et des opérateurs économiques de la région des ressources".

Pour ce faire, un fonds dénommé « Diêmanly » (apporter de l’aide en Mahouka) d’un montant de 100 millions de FCfa, dédié uniquement à l’investissement, sera mis en place.

Pour lui, cette association de développement vient aussi apporter une pierre à l’édification de la région riche de par sa culture.

« Chaque cadre doit jouer son rôle dans cette nouvelle ouverture au monde à laquelle la Côte d’Ivoire en général, et le Bafing en particulier, fait face », précise-t-il.  

Pour mieux atteindre leurs objectifs, le président Fabeg annonce la création d’une web télévision et d’un compte Facebook. Le ministre Moussa Sanogo a appelé les jeunes, les travailleurs et les cadres à se mettre ensemble pour le développement du Bafing.  

Izoudine Y.

 
 

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mardi, 19 janvier 2021 18:46

Soudan: Le calme revient au Darfour

Le calme règne mardi au Darfour après des heurts interethniques qui ont fait quelque 155 morts et déplacé des dizaines de milliers de personnes, mais les craintes de nouvelles violences persistent dans cette région de l’ouest du Soudan.

Le gouvernement de transition à Khartoum a envoyé des troupes dans la région où ces violences ont éclaté un peu plus de deux semaines après la fin de la mission de paix conjointe de l’ONU et de l’Union Africaine (Minuad).

Ces affrontements avaient débuté samedi à El-Geneina, la capitale du Darfour-Ouest, entre la tribu Al-Massalit et des nomades arabes. Au moins 100 personnes ont été tuées et 132 blessées, selon le gouverneur du Darfour-Ouest, Mohamed Abdalla al-Douma.

Les incidents ont également touché un camp pour personnes déplacées après le conflit entamé en 2003 au Darfour. Quelque 50.000 personnes ont été déplacées à la suite des nouvelles violences, selon l’ONG Save the Children.

Les autorités locales au Darfour-Ouest ont imposé un couvre-feu dans l’ensemble de cet Etat régional. Des troupes sont arrivées de Khartoum et d’autres Etats régionaux pour tenter de contenir la situation.

“Il n’y a pas eu d’affrontements depuis dimanche mais il y a eu des pillages, en particulier de maisons ou de fermes de gens vivant au camp de déplacés de Kerindig”, a indiqué M. Douma.

“La situation est calme dans l’Etat, alors que les forces de sécurité se déploient autour d’El Geneina et Kerindig”, a-t-il ajouté.

Lundi, des affrontements similaires ont eu lieu entre la tribu des Fallata et la tribu arabe des Rizeigat au Darfour-Sud, faisant 55 morts et 37 blessés.

“La situation est calme aujourd’hui dans notre village au Darfour-Sud”, a dit à l’AFP le chef tribal Mohamed Saleh par téléphone. “Les gens restent toutefois tendus de peur que de nouveaux incidents n’éclatent”, a-t-il affirmé.

Le Soudan a connu une transition agitée depuis la destitution de l’ancien président, Omar el-Béchir, en avril 2019, sous la pression de la rue.

Les nouvelles autorités se sont efforcées de stabiliser la région qui a connu des années de conflit.

Le conflit au Darfour avait opposé les forces loyales au régime de Béchir à Khartoum et des membres de minorités ethniques s’estimant marginalisées.

Les violences ont fait quelque 300.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés, essentiellement durant les premières années du conflit, selon l’ONU.

Les affrontements restent encore fréquents concernant l’accès à la terre et à l’eau, opposant éleveurs nomades arabes et fermiers darfouris.

hn

 
 

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Des heurts ont éclaté pour la quatrième nuit consécutive dans plusieurs villes de Tunisie, où des jeunes ont pris pour cible la police mobilisée pour faire respecter le couvre-feu lié à la pandémie de coronavirus et qui a répliqué avec des gaz lacrymogènes.

Plus de 630 personnes ont été arrêtées dans plusieurs gouvernorats par les forces de sécurité, assistées par l’armée mobilisée pour contenir les manifestations nocturnes et actes de vandalisme.

D’après le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Khaled Hayouni, les unités sécuritaires ont interpellé 632 individus, pour la plupart des mineurs, à la suite de ces actes de vandalisme et de vols constatés dans de nombreuses régions tunisiennes.

Il a précisé que les unités sécuritaires mettent tout en œuvre pour faire face aux actes de violence et aux tentatives de vol et de pillage des biens privés et publics, ajoutant que les saccageurs ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre.

Il a fait état de plusieurs blessés d’un degré de gravité variable dans les rangs des forces de l’ordre, rappelant que des cocktails Molotov ont été lancés sur des policiers “leur causant des brûlures”.

Pour sa part, le porte-parole du ministère tunisien de la Défense Mohamed Zekri a annoncé le déploiement des unités militaires dans quatre gouvernorats à savoir Sousse (côte-est), Kasserine (centre-ouest), Bizerte (extrême-nord) et Siliana (nord-ouest) afin de protéger le institutions de souveraineté.

Le responsable militaire a ajouté que “ce renforcement sécuritaire a été décidé en premier lieu par la nécessité de protéger les quartiers généraux des établissements souverains dans ces quatre gouvernorats à la lumière de l’évolution de la situation due aux émeutes et aux actes de saccage dans un certain nombre de régions”.

Cette décision intervient alors que la plupart des provinces du pays, dont Tunis, Ariana, Siliana, Bizerte, Monastir, Manouba, Nabeul, Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa et Sousse, sont en proie à de violentes manifestations populaires nocturnes pour le troisième jour consécutif, marquées par des affrontements entre les forces de sécurité et des jeunes ayant délibérément fermé des routes et jetant des pierres ainsi que d’autres projectiles contre les forces de l’ordre.

Certains manifestants dans plusieurs villes ont pris d’assaut des supermarchés avant de se livrer à un pillage en règle. Ils ont également tenté de brûler un centre de sécurité, un entrepôt municipal, une succursale bancaire ainsi que d’autres propriétés privées et publiques, selon des sources sécuritaires.

En réaction à ces émeutes, l’influente centrale syndicale, l’Union Générale Tunisienne du Travail, a appelé les jeunes à cesser les protestations nocturnes, propices à des dépassements, tout en rappelant que la Constitution garantit le droit de manifester.

Pour leur part, l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et le Syndicat des Agriculteurs de Tunisie (Synagri) ont condamné, lundi, ces actes de violence et de vandalisme et les attaques aux biens publics et privés enregistrés ces derniers jours, critiquant le “mutisme des gouvernants et leur incapacité à gérer la situation”.

Pour cette organisation professionnelle, “ces pratiques ne généreront à la Tunisie que davantage de pertes dans un contexte économique et social très délicat, marqué par les répercussions de la pandémie sanitaire”.

De son côté, le Synagri a exprimé l’attachement au droit à la protestation pacifique en raison de la “situation socio-économique catastrophique” que vivent les différentes catégories sociales et les agriculteurs notamment dans les milieux ruraux.

“Les mouvements sociaux recrudescents que connaît le pays sont le résultat inévitable de l’échec des choix économiques, notamment dans le secteur agricole”.

Ces affrontements avaient éclaté vendredi quelques heures après l’annonce par le chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi d’un vaste remaniement de son gouvernement affectant douze ministères notamment ceux de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé.

Dix ans après la chute du président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011 sous l’effet d’un soulèvement populaire, la Tunisie connaît toujours une instabilité politique et des problèmes socio-économiques.

La classe politique, plus fragmentée que jamais depuis les élections législatives de 2019, se déchire alors que l’urgence sociale s’accentue avec la pandémie de coronavirus (175.065 cas, 6.000 morts), qui s’ajoute à la hausse des prix, la persistance du chômage et la défaillance croissante des services publics.

hn

 
 

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La capitale américaine se barricade à la veille de l’investiture de Joe Biden comme 46ème président des États-Unis, les événements du 6 janvier ayant traumatisé le pays.

Quelques 25.000 soldats de la Garde nationale sont déployés à Washington pour la cérémonie du 20 janvier, date de la passation des pouvoirs entre l’ancien président, Donald Trump et le nouveau, Joe Biden.

Le FBI redoute une attaque « de l’intérieur » c’est à dire des partisans de Trump qui, le 6 janvier dernier, ont investi le Capitole, siège du pouvoir législatif des Etats-Unis.

Des grilles barrent les rues, des blocs de béton, des barbelés, des engins blindés et de nombreux militaires sont déployés devant les bâtiments officiels pour sécuriser les lieux et éviter que des individus ne s’en prennent au nouveau président ou à ses invités.

Les commerçants ont tiré les rideaux et protégé leurs vitrines comme avant une tornade dévastatrice. Washington est en état de guerre.

C’est dans cette ambiance très tendue que Joe Biden et Kamala Harris vont prêter serment mercredi et devenir président et vice-présidente des États-Unis.

fm

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La direction du lycée moderne Boga Doudou de Lakota a procédé lundi 18 janvier 2021, à la destruction de plusieurs téléphones portables appartenant à des élèves, au cours de la cérémonie de salut aux couleurs.

Ce sont environ une cinquantaine de téléphones portables qui ont été saisis et brûlés en présence des élèves et de l’ensemble du personnel de l’établissement.

Selon le proviseur du lycée, Yacouba Koné, après les nombreuses sensibilisations et interpellations faites aux élèves, ces derniers continuaient à enfreindre à la règle interdisant les téléphones portables dans l’enceinte de l’établissement.

« Il fallait leur envoyer un signal fort, cette opération va dissuader les élèves à venir à l’école avec des téléphones », a-t-il indiqué.

Certains élèves ont été pris plusieurs fois en flagrant délit de tricherie avec des téléphones portables pendant les devoirs de classe ou aux examens de fin d’année. Les professeurs se plaignent de la sonnerie des téléphones portables qui perturbent les cours, rapporte-t-on.

Source : AIP

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Zéphirin Diabré, arrivé à la troisième position à la présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso, vient d’être nommé ministre d’État, ministre auprès du président en charge de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Et maintenant qu’il n’est plus chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré a donc annoncé son retrait de l’opposition politique. Il répond aux questions de Carine Frenk.

RFI : Quel était le sens de votre alliance avec la quasi-totalité des candidats de l’opposition si c’était pour rejoindre le pouvoir au lendemain des élections ?

Zéphirin Diabré Chaque élection consacre la fin d’un cycle politique et le début d’un autre. Dans ces circonstances, chaque parti détermine un peu son cheminement futur. C’est sur la base de cela que mon parti, l’UPC [Union pour le progrès et le changement], a souverainement décidé la trajectoire nouvelle sur laquelle il veut se porter.

Mais pendant toute la campagne électorale, vous avez eu des mots très durs contre le chef de l’État. Ne craignez-vous pas que ce virage à 180° ne nuise à la crédibilité des hommes politiques ?

Mais le chef d’État et ses hommes aussi, pendant la campagne, n’ont pas eu des mots très gentils vis-à-vis de moi. Mais cela c’est le jeu de la campagne électorale. Tout cela, c’est déjà fini. Les Burkinabè ont décidé, et c’est leur liberté, que je n’étais plus la personne indiquée pour conduire l’opposition politique. J’en prends acte. Mon parti et moi sommes libres maintenant de tracer notre trajectoire. Rappelez-vous qu’en 2015, il y a eu ce qu’on appelle un rendez-vous manqué. Les Burkinabè s’attendaient à ce que nous puissions gouverner ensemble parce que nous avions fait ensemble une insurrection. Donc, se retrouver aujourd’hui n’a rien d’un sacrilège. Il n’y a pas de trahison de qui que ce soit ni de virage à 180°. C’est cela qui est important.

Est-ce que ce sera possible d’organiser un grand forum de réconciliation au premier semestre de cette année comme l’avez promis le chef de l’État ?

Oui, c’est tout à fait possible. De toute façon, dans le cheminement qui sera dessiné et arrêté de manière collective et de manière participative, j’insiste sur cela, il est clair qu’à un moment donné, à une étape, il va bien falloir qu’il y ait un évènement qui rassemble l’ensemble des Burkinabè sur la base d’un travail qui est fait en amont, du genre d’un forum. Mais je ne peux pas vous dire avec exactitude à quelle date on va le faire.

L’ancien président Blaise Compaoré pourra-t-il participer à ce forum ?

La manière de poser votre question me surprend. Lorsque dans la démarche que nous aurons arrêtée, l’idée d’un forum sera bien affirmée, les participants répertoriés et le calendrier arrêté, pourquoi voulez-vous qu’il y ait un ostracisme vis-à-vis de telle ou telle personne, y compris Blaise Compaoré. Il n’y a aucune raison. Donc, le moment venu, l’ensemble des participants sera connu. Il a été un acteur important de la vie politique de cette nation, il est clair que dans un exercice comme celui-là, sa participation et sa voix seront importantes et utiles.

Mais l’ancien président est poursuivi par la justice dans le cadre du procès Sankara [l’ancien président Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987]. Comment peut-il rentrer dans de telles conditions ?

C’est à nous de voir dans le déroulement de la démarche. Sur toutes ces questions-là, il y a des questions qui relèvent de la justice, il y a des questions qui relèvent de la sécurité personnelle, il y a des questions politiques. C’est pour cela justement qu’on aura un processus pour pouvoir les trancher, ce sur quoi nous travaillons.

La réconciliation ne risque-t-elle pas de consacrer l’impunité ?

Il y a des victimes, il y a des victimes, il y a des victimes et je le dis trois fois. Elles sont parties prenantes et intégrantes de tout ce que nous ferons, et bien entendu, leurs intérêts doivent être préservés et fortement sauvegardés. Mais qu’on comprenne bien que ce n’est pas simplement ramener à la question de la réconciliation à un truc politicien. Si nous laissons apparaître le sentiment que c’est une histoire de deal entre politiciens pour que les exilés reviennent, nous ne risquons pas d’avoir l’adhésion de la population. Et cela, c’est dangereux.

Alors la réconciliation, ce n’est pas seulement la question du retour de Blaise Compaoré. Votre premier geste en tant que ministre a été de recevoir jeudi dernier les responsables du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés. Vous avez évoqué le massacre de Yirgou en janvier 2019 lors duquel peut-être 200 Peuls ont été tués…

Oui, tout à fait, nous l’avons évoqué. Et la procédure judiciaire est en cours. Il faudrait qu’elle puisse aboutir rapidement pour que justement, là aussi, on ne donne pas une prime à l’impunité. Disons les choses très clairement : le collectif que j’ai rencontré et d’autres personnes d’une certaine manière sont animées par des femmes et des hommes qui estiment que certaines communautés dans notre pays ne se sentent plus tout à fait intégrées dans le tissu national et sont même parfois justement accusées de connivence avec les terroristes. C’est une question très grave qui appelle donc à un effort de réconciliation si nous voulons parler de réconciliation et de cohésion nationale.

Est-ce que qu’un grand forum, seul, peut régler ces questions ?

Toutes ces questions seront réglées par une batterie de mesures. Le fait même que le président du Faso ait jugé utile de créer ce poste de ministre d’État, rattaché directement à lui, qu’il ait pris solennellement cet engagement juste au moment de sa réélection, montre bien toute l’attention qu’il veut apporter au sujet maintenant. Rien que ça déjà, c’est un message très fort qui devrait rassurer les uns et les autres que les questions seront prises à-bras-le-corps.

La question des exactions de l’armée sera-t-elle abordée ?

Il va de soi que la question sécuritaire sera donc examinée. Il va de soi clairement que les populations concernées feront savoir leur manière de voir les choses par rapport aux relations qu’ils entretiennent avec tout le monde, y compris avec les forces de défense et de sécurité dans ce théâtre-là.

Source : RFI

NB : Le titre est de la rédaction de LDA

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le texte de la déclaration à la presse faite, mardi 19 janvier 2021, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Tarek Ladeb (Tunisie):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attaque perpétrée le 15 janvier 2021 contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) près de Tessalit (région de Kidal), au cours de laquelle un Casque bleu égyptien a été tué et un autre grièvement blessé.

Les membres du Conseil ont adressé leurs condoléances les plus sincères et leur solidarité à la famille de la victime, ainsi qu’à l’Égypte et à la MINUSMA. Ils ont souhaité un prompt rétablissement au Casque bleu blessé et rendu hommage aux soldats de la paix, qui risquent ainsi leur vie.

Les membres du Conseil ont demandé au Gouvernement malien de transition d’ouvrir rapidement une enquête sur cette attaque et d’en traduire les auteurs en justice. Ils ont souligné que les attaques visant des soldats de la paix pouvaient constituer des crimes de guerre au regard du droit international. Ils ont souligné également que le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de mener des attaques contre des soldats de la paix de la MINUSMA constituait un critère d’imposition de sanctions en application de résolutions du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. Ils ont souligné que les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les finançaient devaient être traduits en justice. Ils ont fait valoir que les responsables devaient être amenés à répondre de leurs actes et exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont réaffirmé leur appui sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, à la MINUSMA et aux autres forces de sécurité présentes au Mali et dans la région du Sahel, comme il est indiqué dans la résolution 2531 (2020).

Les membres du Conseil se sont déclarés préoccupés par les conditions de sécurité qui règnent au Mali et par la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel. Ils ont exhorté les parties maliennes à appliquer intégralement sans plus tarder l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (« l’Accord »). Ils ont noté que l’application intégrale de l’Accord et l’intensification de l’action menée pour écarter les menaces asymétriques pouvaient concourir à améliorer les conditions de sécurité dans l’ensemble du Mali. Ils ont souligné que les mesures prises par la Force conjointe du G5 Sahel pour lutter contre les activités des groupes terroristes et autres groupes criminels organisés contribueraient à sécuriser la région du Sahel.

Les membres du Conseil ont souligné également qu’il importait que la MINUSMA soit dotée des capacités nécessaires pour s’acquitter de son mandat et assurer la sécurité et la sûreté des Casques bleus des Nations Unies, conformément à la résolution 2531 (2020) du Conseil.

Les membres du Conseil ont en outre souligné que ces actes odieux n’entameraient pas leur volonté résolue de continuer à appuyer le processus de paix et de réconciliation au Mali.

fm

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Le projet Africa GRADIENT appelle les chercheurs locaux à présenter des propositions d’étude sur lien entre la diversité génétique et la réponse aux médicaments contre le paludisme et la tuberculose chez les patients africains.

le projet bénéficie d’un engagement de financement combiné de 2,8 millions de livres (3,6 millions de dollars) sur cinq ans. Les chercheurs rattachés à des universités, conseils scientifiques et établissements publics de recherche africains sont invités à manifester leur intention de présenter une proposition au plus tard le 1er mars 2021

GSK et Novartis (www.Novartis.com) ont annoncé aujourd’hui leur décision de soutenir les importants travaux de recherche scientifique sur le lien entre la diversité génétique des différentes régions d’Afrique et son incidence potentielle sur la réponse aux médicaments.

Doté d’un engagement de financement combiné de 2,8 millions de livres (3,6 millions de dollars) sur cinq ans, le projet Africa GRADIENT (Genomic Resarch Approach for Diversity and OptimisinTherapeutics, ou Approche de recherche génomique pour la diversité et l’optimisation des médicaments) appelle les chercheurs africains à soumettre des propositions de recherche pertinentes sur l’importance de la diversité génétique africaine dans le traitement du paludisme et de la tuberculose.1

Pauline Williams, vice-présidente principale, Global Health Pharma chez GSK, a déclaré : « La génétique humaine est au cœur de la stratégie de R&D de GSK. La diversité génétique de la population africaine est beaucoup plus vaste que celle de toute autre population continentale, ce qui fait que la réponse de certains patients africains aux traitements est variable ».

                                  

il a également exprimé sa satisfaction sur le démarrage du projet : «  Nous sommes ravis de lancer le projet Africa GRADIENT afin de mobiliser les meilleurs scientifiques du continent pour optimiser les réponses aux médicaments contre le paludisme et la tuberculose, deux maladies infectieuses qui affectent de manière disproportionnée les populations africaines »

Selon le Dr Lutz Hegemann, directeur des opérations Global Health chez Novartis soutient que : « Novartis s’est engagé de longue date à améliorer et à prolonger la vie des patients partout dans le monde. Nos efforts incluent la recherche de moyens innovants pour améliorer la qualité des soins ».

« C’est pourquoi nous sommes enthousiastes à l’égard de cette importante collaboration de recherche scientifique sur la diversité génétique en Afrique. Nous espérons qu’elle débouchera sur des solutions permettant d’améliorer l’efficacité et la tolérabilité des médicaments actuels et futurs, à commencer par ceux visant à traiter deux des maladies les plus meurtrières, le paludisme et la tuberculose », a souhaité M.  Hegemann.

Dans le cadre de leurs efforts actuels pour renforcer les capacités scientifiques dans des contextes où les ressources sont limitées, le projet offre également à de jeunes scientifiques africains des formations à l’utilisation de méthodes avancées de recherche et des mentorats en matière de développement de médicaments.

Le projet Africa GRADIENT comprend trois mécanismes de financement qui soutiendront les trois volets suivants :

  • Bourses : un nombre limité de bourses d’études dans des établissements universitaires de renommée mondiale pour leur excellence en matière de collecte et d’analyse de données sur les déterminants de la réponse aux médicaments.
  • Recherche parrainée par un chercheur :recherche fondamentale axée sur la compréhension des variations génétiques régionales des réponses aux médicaments.
  • Fonds d’amorçage :en fonction des résultats des volets 1 et 2, un nombre limité de projets seront financés pour explorer de nouveaux objectifs de recherche.

Le projet sera géré par le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) et un comité directeur conjoint supervisera l’examen des propositions. La priorité sera donnée aux travaux de recherche visant à collecter des données dans les régions actuellement sous-représentées et à améliorer la qualité scientifique des données manquant de cohérence. Toutes les données recueillies seront rassemblées sur une base de données publique, afin de favoriser une évolution positive des méthodes de compréhension des variations de l’efficacité et de l’innocuité des traitements pour les patients dans l’ensemble du continent.

La professeure Glenda Gray, présidente et directrice générale du SAMRC, a déclaré : « Nous constatons que de plus en plus de partenaires mondiaux s’intéressent aux problèmes spécifiques à l’Afrique et cela est très prometteur. Nous sommes ravis de voir que certains parmi eux veulent maintenant relever le défi consistant à comprendre les différences fondamentales entre la génétique de l’Afrique et celle du reste du monde. »

Dans un premier temps, les chercheurs rattachés à des universités, des conseils scientifiques et autres établissements publics de recherche d’Afrique sont invités à manifester leur intention à soumissionner via le site web du SAMRC . Les lauréats finaux devraient être annoncés fin 2021.

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Le Président de la FIFA Gianni Infantino revient d’une visite de deux jours au Cameroun. Ce déplacement lui a permis de rencontrer des personnalités importantes du pays, ainsi que les principaux dirigeants de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Cette visite coïncidait en outre avec le coup d'envoi du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), disputé du 16 janvier au 7 février 2021 dans trois villes camerounaises.

Vendredi, le Président de la FIFA a été reçu en audience privée par Paul Biya, le président de la République du Cameroun, au palais de l’Unité de Yaoundé. Dans la foulée, il a assisté à une cérémonie au cours de laquelle Issa Hayatou a été fait président d’honneur de la CAF, après avoir dirigé l’institution de 1988 à 2017.

"J’ai eu le plaisir d’informer le président Biya du rôle tenu par la FIFA dans la relance du football non seulement au Cameroun, mais aussi dans toute l’Afrique et dans le monde", a déclaré le Président de la FIFA, accompagné pour l'occasion du président de la CAF, Constant Omari. Par la suite, Gianni Infantino a rencontré le Premier Ministre camerounais Joseph Ngute.

"Durant nos échanges avec les dirigeants de la CAF et de la Fecafoot, j’ai pu mesurer à quel point il était important que la FIFA témoigne de son soutien au football au Cameroun et à tout le continent africain. La période est cruciale car le Championnat d’Afrique des Nations, la première compétition internationale de l’année 2021, vient de débuter. Les spectateurs ont la possibilité d’assister aux matches, dans le respect des mesures de sécurité que nous avons adoptées", a ajouté le Président Infantino. "La reprise de la compétition en Afrique, et notamment dans un grand pays de football comme le Cameroun, est un message positif adressé à l’ensemble de la communauté."

Avant de partir, Gianni Infantino a assisté à la cérémonie d’ouverture et au match d’ouverture du CHAN au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, qui a vu le Cameroun s’imposer face au Zimbabwe. En tout, 16 équipes nationales africaines participent à la sixième édition du Championnat d’Afrique des Nations, une compétition biennale réservée aux joueurs évoluant dans leurs championnats nationaux respectifs.

Ce tournoi a, par ailleurs, bénéficié du soutien de la FIFA. En effet, depuis octobre 2020, la CAF utilise la subvention du fonds de soutien Covid de la FIFA (2 millions d’USD) pour relancer ses compétitions. Les procédures médicales, les vols et l’hébergement du CHAN ont été financés de cette façon.

dc

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