Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le fossé vaccinal entre riches et pauvres se creuse, s’est inquiété lundi l’OMS, qui a besoin de 26 milliards de dollars pour son dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le Covid-19.

“Le nationalisme vaccinal pourrait coûter à l’économie mondiale jusqu’à 9.200 milliards de dollars”, a déclaré aux journalistes le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, citant une nouvelle étude de la Chambre de commerce internationale.

“Près de la moitié de ce montant, soit 4.500 milliards de dollars, serait perdu pour les économies les plus riches”, a-t-il ajouté.

A l’occasion de sa conférence de presse bi-hebdomadaire, le directeur de l’OMS a également indiqué que le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le Covid-19, baptisé Accélérateur ACT, avait encore besoin de 26 milliards de dollars en 2021 (21,4 milliards d’euros).

Lancé fin avril 2020, lors d’un événement coorganisée par le directeur de l’OMS, le président français, le président de la Commission européenne, et la Fondation Bill & et Melinda Gates, l’accélérateur ACT vise à accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre le nouveau coronavirus et à en assurer un accès équitable.

“Le nationalisme vaccinal peut servir des objectifs politiques à court terme, mais il est dans l’intérêt économique à moyen et long terme de chaque nation de soutenir l’équité vaccinale”, a insisté M. Tedros.

“Tant que nous n’aurons pas mis fin à la pandémie partout, nous n’y mettrons pas fin”, a-t-il.

Et d’ajouter: “Au moment où nous parlons, les pays riches déploient des vaccins tandis que les pays les moins développés du monde regardent et attendent. Chaque jour qui passe, le fossé se creuse entre les nantis et les démunis”.

mc

 
 

Comment

Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a remis mardi sa démission au président Sergio Mattarella, qui lui a demandé d’expédier les affaires courantes, selon un communiqué de la présidence de la République.

M. Mattarella a reçu ce matin M. Conte, “qui a remis la démission de son gouvernement”. “Le président prendra son temps pour décider et a invité le gouvernement à rester en fonction pour gérer les affaires courantes”, précise le communiqué.

A partir de ce mardi, l’Italie se retrouvera donc sans gouvernement et dans l’incertitude suite à la démission de M. Conte, faisant planer le spectre d’une nouvelle crise politique dans la troisième économie de la zone euro.

La crise politique a été déclenchée par l’ex-Premier ministre Matteo Renzi (2014-2016), qui a retiré son petit parti Italia Viva (IV) de la coalition au pouvoir après des semaines de critiques sur la gestion de la crise sanitaire et les plans de dépenses économiques de M. Conte.

Cependant, les analystes politiques estiment que la décision de Conte de démissionner de son poste augure de scénarios à plusieurs inconnues, au risque de faire sombrer le pays dans l’instabilité et aggraver les répercussions de la pandémie.

Commentant les nouveaux développements politiques, le journal “La Repubblica” a estimé que cette démission laisse présager différents scénarios que le Président de la République, Sergio Mattarella, devra évaluer avant d’entamer des consultations “rapides” avec toutes les forces politiques, qui pourraient aboutir à la reconduction du Premier ministre démissionnaire à la tête d’un nouveau gouvernement, ou à la désignation d’un autre Premier ministre.

La coalition au pouvoir, composée du Parti démocrate et du Mouvement Cinq étoiles, rejette le scénario de la nomination d’un nouveau Premier ministre, se disant prête à former un nouveau gouvernement dirigé par Conte qui serait pro-européen et soutenu par une large base parlementaire, de manière à garantir la crédibilité et la stabilité, et à relever les graves défis auxquels l’Italie est confrontée.

En revanche, les partis de droite s’opposent à cette option et réclament un gouvernement d’unité nationale. Pour Silvio Berlusconi, chef du parti «Forza Italia», le pays se trouve face à deux options: soit former un large gouvernement, soit retourner aux urnes.

Le journal estime que la crise politique qui a commencé avec le retrait du parti «Italia Viva» de la coalition au pouvoir après des désaccords avec le Premier ministre sur le plan de relance économique d’un montant de 222 milliards d’euros et sa critique de la gestion par Conte de la crise sanitaire, peut pousser le pays vers «le risque d’élections anticipées».

D’après les sondages, la tenue d’élections anticipées représentent un haut risque pour les partis du centre et de gauche. Une telle éventualité pourrait, au contraire, renforcer l’emprise de la droite dirigée par Silvio Berlusconi, alliée à l’extrême droite de la Ligue et Fratelli d’Italia.

Depuis le début de l’actuelle crise, Conte a mené des tractations difficiles dans l’espoir de gagner la confiance des parlementaires indépendants et dissidents des partis de droite, pour pouvoir rester au pouvoir grâce à un remaniement ministériel, mais ses tentatives se sont révélées infructueuses.

En conséquence, Conte a été contraint d’adopter l’option de démission, espérant qu’il gagnerait à nouveau la confiance du président de la République pour former un nouveau gouvernement. En outre, le Premier ministre, à travers sa démission, anticipait une autre gifle cinglante qui se profilait au Sénat. Les Sénateurs devaient se prononcer sur des réformes du ministre de la Justice Alfonso Bonafede (M5S), qui prévoyait notamment l’adoption de nouvelles règles en matière de procès civils et pénaux, ou encore l’abolition de la prescription après la première condamnation.

Un vote qui se profilait comme un référendum contre le gouvernement.

Des politiciens ont averti qu’il est encore trop tôt pour présager d’un succès de Conte dans la formation d’un nouveau gouvernement, estimant que s’il échouait, le mouvement 5 Etoiles et le Parti démocrate pourraient “l’abandonner au profit d’un nouveau Premier ministre”.

Le quotidien “Corriere della Sera” estime que “le plus sûr, à la lumière de la situation actuelle, est d’entamer la formation d’une coalition élargie pour éviter le danger d’instabilité, qui pourrait affecter l’avenir politique et économique de l’Italie”.

Le journal met l’accent sur le rôle de premier plan que le président de la République Sergio Mattarella pourrait jouer pour préserver le pays du «chaos politique», en accordant un «mandat» à la personnalité qu’il juge capable d’obtenir une majorité au Parlement.

Face à la confusion régnant sur la scène politique et au spectre d’un processus long et compliqué pour former un nouveau gouvernement, le sort du plan de relance économique et l’avenir relations avec l’Union européenne laissent planer de sérieuses inquiétudes et soulèvent de nombreuses questions, l’Italie étant la troisième économie de la zone euro et le pays le plus touché par la pandémie.

fm

Comment

L’escalade de la violence en lien avec les élections présidentielles et législatives de décembre 2020 en RCA a provoqué un afflux croissant de réfugiés dans les pays frontaliers.

En dix jours, près de 25.000 Centrafricains ont fui leur pays. La plupart de ces personnes sont parties en République démocratique du Congo (RDC), en traversant le fleuve Oubangui, où le nombre de réfugiés a atteint 74.000.

« L’augmentation la plus rapide du nombre de nouveaux arrivants se situe dans les provinces du Bas Uélé et du Nord Oubangui de la RDC », a précisé le HCR dans son dernier bulletin humanitaire.

Au total, 4.891 personnes sont arrivées au Cameroun, la plupart d’entre elles dans la ville frontalière de Garoua-Boulai. Par ailleurs, 4.858 personnes sont arrivées au Tchad et environ 388 autres en République du Congo.

Le HCR renforce sa présence aux différents points frontaliers

Cet afflux de réfugiés centrafricains aurait pu être beaucoup plus important. « Les frontières de la RCA avec le Tchad et le Cameroun restent officiellement fermées dans le cadre des restrictions de mouvement pour empêcher la propagation de COVID-19 », relève le HCR.

Dans ces conditions, l’agence onusienne continue de plaider pour l’accès à l’asile des personnes fuyant la RCA et a renforcé ses opérations au Cameroun, au Tchad, en République du Congo et en RDC. Sur le terrain, les équipes du HCR travaillent en étroite collaboration avec les autorités nationales et les partenaires pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants.

La plupart de ces nouveaux arrivants sont hébergés au sein des communautés d’accueil ou dans des abris de fortune. Ils ont d’urgence besoin d’eau, d’abri, d’accès aux services de santé et d’installations sanitaires dans le cadre de la prévention contre la pandémie de Covid-19 et d’autres maladies.

Le rapatriement librement consenti des réfugiés centrafricains après des années d’exil au Cameroun et en RDC avait repris en novembre 2020. Mais il est à présent temporairement interrompu. Selon le HCR, ce programme de retour volontaire reprendra lorsque la situation sécuritaire dans les principales zones de retour en RCA sera propice à un rapatriement sûr et digne et à une réintégration durable des rapatriés.

En attendant, l’agence onusienne estime que la situation sécuritaire reste « tendue à Bangui et dans le reste du pays ».

Plus de 100.000 personnes déplacées à l’intérieur de la RCA

Le HCR et ses partenaires en Centrafrique recueillent des informations sur les abus commis par les groupes armés, y compris des violences sexuelles. « Dans ce contexte, de nouveaux déplacements à l’intérieur de la RCA et vers les pays voisins sont attendus dans un avenir proche », note l’agence onusienne. 

Par ailleurs, le HCR s’est également inquiété des perturbations survenues sur la principale route d’approvisionnement du pays reliant la capitale Bangui à la fois au pays et au port le plus proche, au Cameroun. Une situation qui « empêche la livraison sûre et rapide de fournitures humanitaires et autres fournitures commerciales essentielles en RCA ».

Sur le terrain, les prix des produits de base essentiels, dont le poisson et le pétrole, ont augmenté de plus de 50%. « Ce qui a eu un impact dévastateur sur la protection et le bien-être des civils, y compris les personnes déplacées et les réfugiés », fait remarquer le HCR.

Depuis que les violences et les tensions liées aux élections de décembre ont éclaté, près de 200.000 autres personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), la moitié d’entre elles est rentrée mais 100.000 personnes sont toujours déplacées.

En 2021, l’ONU estime que 2,8 millions de personnes - plus de la moitié de la population - ont besoin d’aide humanitaire et de protection.

hn

Comment

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, prendra une part active au Sommet international sur l’adaptation au changement climatique qui s’ouvre ce lundi 25 janvier.

Le président de la Banque interviendra dans trois sessions, dont celle consacrée au dialogue interministériel sur l’adaptation globale au climat et une autre au dialogue avec l’Afrique.

Lors de ce sommet, qui se poursuivra le 26 janvier, Akinwumi A. Adesina participera également au dialogue avec les chefs d’État et les autres dirigeants de la planète.

Pour saluer son engagement en faveur de la finance climatique, la Banque a été choisie en 2020 par les partenaires au développement pour abriter le Bureau régional pour l’Afrique du Centre mondial sur l’adaptation.

Le président Adesina avait inauguré ce nouveau centre le 16 septembre 2020 en présence des chefs d’États africains et d’autres personnalités éminentes, dont Ban Ki Moon, ancien secrétaire général de l’Onu, et Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international.

Au lendemain de la Conférence des Nations unies pour le climat organisé en 2015 à Paris (COP 21), la Banque africaine de développement s’est dotée d’un Plan d’action pour le climat pour la période 2016-2020  qui accorde une grande priorité au renforcement de la résilience climatique.

Outre son engagement pour l’adaptation, la Banque a consenti des efforts exceptionnels en faveur de la mobilisation de la finance climatique.

Au cours des dernières années, les ressources de la Banque allouées au financement de l’adaptation au changement et à la résilience climatiques ont quintuplé, passant de 338 millions de dollars américains en 2016 à deux milliards de dollars en 2019.

Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a été nommé « champion » de l’initiative africaine de « la Grande muraille verte » (GGW), en marge de l’édition 2021 du « One Planet Summit » tenue le 11 janvier. Cette initiative  regroupe onze pays allant du Sénégal à l’Ouest à Djibouti à l’Est.

Organisé à l’initiative des Pays-Bas et du Centre mondial pour l’adaptation, le sommet des 25 et 26 janvier servira de cadre au lancement d’un programme d’action global sur l’adaptation qui énoncera des engagements clairs permettant de mettre en œuvre de nouveaux partenariats concrets capables de renforcer la résilience de la planète au changement climatique. 

hn

Comment

Rafael Benitez a quitté son poste d’entraîneur de Dalian, l’équipe de première division chinoise (CSL) dont il s’occupait depuis 2019, pour des raisons familiales liées au nouveau coronavirus.

“Malheureusement, comme tant de choses l’an passé, le Covid-19 a changé nos vies et nos projets. A partir d’aujourd’hui, mon staff et moi n’entraîneront plus hélas le Dalian Professional FC”, a déclaré samedi sur son blog l’Espagnol, âgé de 60 ans.

“La pandémie est toujours là pour tout le monde et le soutien à nos familles est la raison majeure de cette décision”, a ajouté l’ancien vainqueur de la Ligue des champions avec Liverpool (2005).

Après avoir entraîné quelques uns des plus grands clubs d’Europe, comme l’Inter Milan, Chelsea et le Real Madrid, Benitez avait signé à Dalian en juillet 2019 en provenance de Newcastle.

dc

 
 

Comment

Le président sortant du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a été réélu au premier tour lors d’un scrutin tenu dimanche.

L’actuel chef de l’Etat a obtenu 61,3% des voix, selon des résultats partiels portant sur 98,8% des circonscriptions.

Avec 12,5% des suffrages, l’ex-eurodéputée socialiste Ana Gomes est arrivée en deuxième position, devançant le candidat d’extrême droite André Ventura, qui comptait à ce stade 11,9% des voix.

Au Portugal, le chef de l’Etat joue un rôle d’arbitre en cas de crise politique, et il peut dissoudre le Parlement pour convoquer des élections législatives anticipées.

hn

Comment

Les enjeux et défis économiques et sociaux liés à la pandémie du Covid-19 sont au menu de la semaine des débats virtuels du Forum économique économie mondial (Forum de Davos) qui s’ouvre ce lundi, autour du thème “une année cruciale pour rebâtir la confiance”.

Crise du coronavirus oblige, le Forum économique mondial (WEF en anglais), créé en 1971, se scinde en 2021 en deux événements distincts pour sa 51e édition: une version virtuelle du 24 au 29 janvier (les dates habituelles du WEF) et le Forum lui-même, bien réel, décentralisé à Singapour du 25 au 28 mai.

Pendant l’habituelle “semaine de Davos” qui débute ce lundi, le Forum se déroulera sous forme de contributions virtuelles, avec à l’ouverture un discours du président chinois Xi Jinping.

Son homologue français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’exprimeront aussi lors de cette semaine. Côté américain, le nouveau chef de l’Etat Joe Biden n’est pas prévu, mais son émissaire pour le climat John Kerry doit toutefois y participer, de même que son conseiller pour le coronavirus Anthony Fauci, ont annoncé les organisateurs.

Lundi, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde débattra, aux côtés du ministre français de l’Économie Bruno Le Maire, et de son homologue allemand Peter Altmaier, de la manière de “restaurer la croissance économique”.

Ces prochains jours, plus de 1500 personnes doivent participer à la rencontre, qui se pencheront sur des questions diverses, de l’économie à la numérisation en passant par le renforcement de la collaboration dans le contexte de la pandémie.

Lors de ce forum, un accent sera porté particulièrement sur l’Asie. “L’année 2020 est celle où l’Asie a représenté pour la première fois plus de 50 % de l’économie globale”, explique Borge Brende, président du Forum, en présentant le programme. C’est pourquoi de nombreuses tables rondes porteront, cette année, sur “le rôle que doit jouer l’Asie dans le redressement de l’économie mondiale”.

Outre le président chinois, le Forum accueillera les premiers ministres indien Narendra Modi et japonais Yoshihide Suga, ainsi que le président sud-coréen Moon Jae-in.

hn

Comment

Le Conseil de sécurité de l’ONU a vigoureusement condamné vendredi les violations de l’accord de paix en République centrafricaine, ainsi que les violences perpétrées par certains groupes armés avec le soutien de l’ancien Président François Bozizé, «visant à saper le processus électoral».

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil ont rappelé que « les individus et entités qui se livrent ou apportent leur soutien à des actes qui portent atteinte à la paix, à la stabilité ou à la sécurité de la RCA (…) peuvent être désignés sous le régime de sanctions du Conseil de sécurité».

Ils ont également condamné le discours de haine et l’incitation à la violence alimentés par des campagnes de désinformation et ont exhorté toutes les parties signataires de l’accord de paix de février 2019 à honorer pleinement leurs engagements et à s’engager sur la voie du dialogue et de la paix.

La République centrafricaine a décrété, jeudi 21 janvier, l’état d’urgence pour quinze jours sur l’ensemble du territoire face à la menace de groupes armés.

Devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce pays, Mankeur Ndiaye, a alors prévenu que la République centrafricaine était confrontée à un grave risque de recul en matière de sécurité. Il a demandé 3.000 Casques bleus supplémentaires pour permettre à la Mission de paix des Nations Unies (MINUSCA) qu’il dirige de disposer d’un outil robuste et adapté à la menace.

Les Quinze ont souligné vendredi «la nécessité urgente et impérative de mettre fin à l’impunité en RCA et de traduire en justice les auteurs de violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme ». Ils ont également encouragé les autorités nationales à poursuivre leurs efforts pour rendre opérationnelle la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation.

Le Conseil de sécurité a félicité les électeurs centrafricains pour leur détermination à exercer leur droit de vote aux élections du 27 décembre 2020, malgré les intimidations et les violences dans certaines parties du pays. Il a pris acte de la décision de la Cour constitutionnelle qui a validé le 18 janvier la réélection du Président sortant, Faustin Archange Touadéra, et a appelé toutes les parties prenantes à respecter la décision de la Cour.

Les membres du Conseil de sécurité ont pris note de la demande des autorités centrafricaines de lever l’embargo sur les armes et ont réaffirmé qu’ils étaient prêts à revoir cet embargo.

Ils ont condamné dans les termes les plus vifs la multiplication des attaques contre les travailleurs humanitaires et ont appelé toutes les parties à respecter leurs obligations au titre du droit international humanitaire.

Les membres du Conseil de sécurité ont fermement condamné les attaques en cours contre la MINUSCA et ont réaffirmé que les attaques contre les soldats de la paix pouvaient constituer des crimes de guerre, rappelant qu’il était important que la Mission dispose des capacités nécessaires pour s’acquitter de son mandat.

fm

Comment

L’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a organisé, samedi 23 Janvier 2021, la 22e édition de la soirée des Ebony à l’Hôtel Président de Yamoussoukro. Après délibérations des membres du jury, Marcelle AkissiAka  est sorti de cette édition en remportant le prix de Super Ebony 2020.

Selon le jury présidé par Kebé Yacouba, il y a eu au total 396 candidatures. Parmi lesquels le Super Ebony est revenu à Marcelle Aka pour avoir remporté  trois prix successivement notamment  le prix de la meilleure interview Jean Pierre Ayé, le prix du meilleur journaliste de la presse écrite et le Super Ebony. Germaine Boni, journaliste à Fraternité Matin, elle a remporté le prix de la meilleure enquête. Amy Sissoko de la Rti 1  a eu le prix du meilleur reportage.

Ajouté ces prix, il y a également eu  les prix sectoriels. A savoir  celui de la lutte contre le travail des enfants remporté par  à Germain Gabo de Fraternité Matin et de la déforestation. Le Prix  de l’immigration clandestine et irrégulière a été décerné  par le journaliste de la Radio chandelier de Yopougon N’Zi Kouakou Ernest. Les meilleurs journalistes en radio et télé reviennent aux journalistes Ly Aimé de Radio Yopougon, la télévision à Cheick Koné de la Rti 1 et la presse numérique à Ousmane Té Tenin de la Voix des femmes.

Quant au Prix du meilleur présentateur télé Ali Diarrassouba de la Nouvelle Chaine Ivoirienne remporte le prix. Il est suivi de Juliette Weah de la Rti 1 et Sharon Camara de Life Tv.

Km

Comment

Pour faire face à la problématique des catastrophes naturelles que connait la Côte d’Ivoire à savoir : l’érosion côtière, les inondations et les glissements de terrain, l’Unesco, Bureau d’Abidjan en collaboration avec la Mairie de Grand-Bassam et l’Anaged (l’Agence nationale de la gestion des déchets) a organisé vendredi 22 janvier 2021 une cérémonie de remise de matériel de salubrité à l’endroit de la jeunesse de Grand-Bassam au centre culturelle Jean-Baptiste Mokey suivi d’un nettoyage des plages  .

 Cette cérémonie de remise du matériel qui s’est tenue  en présence  de plusieurs personnalités dont Jean Louis Moulot,  Maire de la commune de Grand-Bassam qui a salué cette initiative, de Anne Lemaistre, la responsable de Unesco, bureau d’Abidjan, du représentant du ministre de l’Environnement et du développement durable et du représentant de l’Agence nationale de la gestion des déchets est la suite de la célébration de la Journée Internationale de la Prévention des Risques de Catastrophe qui s’est tenu le 14 octobre 2020 à Grand-Bassam .

WhatsApp Image 2021 01 22 at 22.19.00 2

 L’objectif visé par cette activité était de contribuer à la résilience des communautés en vue de la prévention des risques liés aux inondations dans la ville historique de Grand-Bassam.

Pour la propreté des plages de la ville balnéaire de Grand-Bassam, quatre organisations de jeunesse, ont reçu de la part de l’Unesco, du matériel de nettoyage composé de 10 brouettes standard vertes, 90 fourches Gazon, 40 manches de râteau, 40 pelles en acier, 40 Manches de pelle, 40 balais à gazon, 90 gants pvc, 1000 sacs poubelle biodégradables.

Prenant la parole, Assi Moise Aboua, chef de cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable appel à la responsabilité des populations pour la préservation de notre écosystème par des comportements éco citoyens. Car, « La Côte d’Ivoire en sa qualité de pays côtier, dispose d’un joyau inestimable à travers son océan et son littoral », a-t-il fait savoir.

Anne Lemaistre, représentante de l’Unesco, Bureau d’Abidjan a profité de l’occasion pour interpeller les populations sur la pollution des plages. Et d’appeler par ailleurs les leaders communautaires à mener des activités de sensibilisation à l’endroit des touristes.

WhatsApp Image 2021 01 22 at 22.19.00 1

Cette journée, a été aussi l’occasion de former et d’éduquer les leaders communautaires  aux risques de catastrophe naturelle. Renforcer également leur résilience et contribuer à la préservation des patrimoines culturels.

 Pour rappel, depuis juillet 2012, la ville de Grand-Bassam a été classée patrimoine mondial de l’Unesco.

Mohamed Compaoré

Comment