Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’ancien policier Derek Chauvin a été reconnu mardi coupable du meurtre de George Floyd à Minneapolis en mai dernier, dans un procès qui a tenu en haleine les Etats-Unis rattrapés encore une fois par les démons de la brutalité policière et du racisme.

Le jury a déclaré l’ex-officier blanc coupable de meurtre non intentionnel au second degré, de meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire au deuxième degré. Dès l’annonce du verdict, il a été menotté et conduit en prison.

Sur demande du procureur, le juge Peter Cahill a révoqué la liberté provisoire pour l’accusé, qui devra attendre huit semaines derrière les barreaux avant de connaître sa sentence finale. Il risque plus de 40 ans de prison.

Le 25 mai dernier, Derek Chauvin s’est agenouillé pendant plus de neuf minutes sur le cou de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, près d’une supérette à Minneapolis, jusqu’à l’asphyxie. Cet incident tragique a été filmé par plusieurs passants, déclenchant des manifestations sans précédent à travers les Etats-Unis contre le racisme et la brutalité policière.

Pour beaucoup d’Américains, le procès de Chauvin est considéré comme un référendum sur la possibilité de condamner un policier pour avoir tué un Noir.

Depuis les rues menant au palais de justice où Chauvin a été jugé, jusqu’à la capitale fédérale Washington DC, les bâtiments ont été fortifiés avec du contreplaqué et la police a été mise en état d’alerte, alors que l’État et les dirigeants locaux se préparent à une soirée de protestations après la décision du jury.

À Minneapolis, des milliers de soldats de la Garde nationale ont été déployés. Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a déclaré lundi qu’il n’était pas encore prévu d’ordonner un couvre-feu à l’échelle de l’État ou de la région, mais qu’il surveillerait la situation après le verdict. Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, a prévenu, de son côté, que les émeutes et les pillages “ne seront pas tolérés”.

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Le président Vladimir Poutine a dit mercredi viser une immunité collective contre le Covid-19 en Russie à l’automne, saluant la “véritable percée” scientifique de son pays avec la création de trois vaccins.

“La vaccination a aujourd’hui une importance capitale (…) pour permettre à l’immunité collective de se développer à l’automne”, a déclaré M. Poutine lors de son grand discours annuel sur l’état de la Nation.

“Nos scientifiques ont fait une véritable percée. La Russie dispose désormais de trois vaccins fiables contre le coronavirus”, dont son injection phare, le Spoutnik V, a poursuivi M. Poutine.

Notant la “retenue” de ses compatriotes qui ont “respecté des mesures de précaution épuisantes”, il les a appelés à se faire vacciner, alors que la campagne d’immunisation connaît des lenteurs en Russie, sur fond de méfiance de la population.

Le président Poutine a également dit vouloir “garder toutes les frontières sous contrôle pour ralentir la propagation” du virus.

Ces propos optimistes de Vladimir Poutine viennent pourtant au lendemain d’inquiétudes du maire de Moscou, Sergueï Sobianine, qui a relevé une dégradation de la situation épidémiologique dans la capitale russe.

M. Sobianine a dit vouloir lancer “un programme de stimulation de la vaccination des personnes âgées” pour éviter de mesures de confinement dures comme en Europe.

Moscou a enregistré quelque 2.000 nouveaux cas quotidiens ces derniers jours et la Russie entre 8.000 et 9.000 cas chaque jour au mois d’avril.

Pour protéger l’économie, la capitale et le reste du pays n’ont pas introduit de confinement lors de la seconde vague qui a frappé la Russie de plein fouet à l’automne 2020.

Selon l’institut Gamaleïa, qui a créé le vaccin Spoutnik V, 3,8 millions personnes pour un pays de 146 millions d’habitants ont reçu les deux doses.

Les chiffres de la mortalité divergent fortement selon les sources : le gouvernement reconnaissait mercredi 106.706 décès, quand l’agence des statistiques Rosstat en avait recensé au moins 224.000 fin février, ce qui place la Russie parmi les pays les plus meurtris au monde.

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Les restrictions de circulation mises en place en France, dans le cadre des mesures de freinage contre l’épidémie du Covid-19, ne seront pas prolongées au-delà du 3 mai, selon des sources gouvernementales, citée par les médias de l’hexagone mercredi.

Ce scénario est conforme aux annonces du président Emmanuel Macron, qui avait décrété la limitation des déplacements à 10 km du domicile à partir du 3 avril pour 4 semaines, ce qui correspond au 3 mai.

L’exécutif prévoit également d’alléger le couvre-feu et de rouvrir à partir de mi-mai les terrasses, commerces non alimentaires et lieux de culture, avec des jauges réduites à compter du 17 mai, notent les mêmes sources.

De nombreux lieux culturels pourraient être concernés par la réouverture. Outre les musées, les médias évoquent même cinémas et théâtres avec une jauge de 35% de leur capacité d’accueil.

“C’est le président qui souhaite plutôt ouvrir tous les lieux de culture et ne pas faire du catégoriel”, indique une source au sein de l’exécutif à la chaîne d’information en continu BFMTV.

Les modalités de la réouverture et de l’allégement des restrictions devront être annoncées par le chef de l’Etat, selon la même source gouvernementale.

Emmanuel Macron avait annoncé le 31 mars, pour quatre semaines à partir du 3 avril, un couvre-feu à 19H00 dans tout l’Hexagone, la limitation des déplacements à 10 km du domicile sauf motif impérieux, l’interdiction des déplacements inter-régionaux ainsi que le recours systématique au télétravail et la fermeture des écoles, afin de lutter contre la 3ème vague épidémique.

Dans une interview accordée au journal régional “Télégramme” et publiée lundi soir, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué que la France a entamé «une décroissance de l’épidémie» du Covid-19 depuis cinq jours, soulignant qu’il s’agit d’une décrue encore «fragile».

«Il y a moins de nouveaux cas au quotidien: on était monté à 40.000, on est aujourd’hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne», a-t-il précisé

Le gouvernement espère que le nombre des nouveaux cas quotidiens tombera à 20.000 d’ici un mois et atteindre son objectif de vacciner 20 millions de personnes à la mi-mai.

Selon les derniers chiffres de l’Agence Santé publique France, 101.597 personnes ont succombé au Covid-19 depuis l’apparition de la pandémie, tandis que 12.766.311 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-coronavirus.

mc

 
 

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Les Nations Unies ont salué la mémoire du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, mort mardi des suites de blessures, alors que sa réélection à la tête du pays d’Afrique centrale venait d’être annoncée. 

« Le Secrétaire général a été profondément attristé par la nouvelle du décès du Président tchadien Idriss Déby Itno ce matin », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans une déclaration de presse publiée le 20 avril.

Selon le porte-parole du chef de l’ONU, « le Président Déby Itno était un partenaire essentiel pour les Nations Unies et a contribué de manière significative à la stabilité régionale, en particulier dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et le crime organisé au Sahel ».

Le Tchad est l’un des plus grands contributeurs de troupes aux opérations de paix de l’ONU. Près de 1.500 soldats tchadiens servaient comme Casques bleus à la fin du mois de février, la quasi majorité au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dont il est le deuxième plus grand fournisseur de troupes. N’Djamena participe également à la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie Niger et Tchad) dont il assure actuellement la présidence.

Au pouvoir au Tchad depuis 1990, M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles, a annoncé mardi le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Sa mort a été annoncée le jour même de l’annonce de sa réélection à un sixième mandat présidentiel.

M. Guterres a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de M. Déby Itno, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Tchad. « En ces moments difficiles, les Nations Unies soutiennent le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère », a souligné le porte-parole du Secrétaire général.

Sur Twitter, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a également adressé ses plus sincères condoléances au peuple tchadien à la suite du décès de M. Deby. M. Bozkir a annoncé sur Twitter qu’il convoquerait bientôt une réunion de l’Assemblée générale pour rendre hommage à la mémoire du chef d’Etat tchadien.

Besoins humanitaires croissants au Tchad

La situation actuelle au Tchad est caractérisée par des besoins humanitaires croissants liés au conflit dans le bassin du lac Tchad, ainsi que par les effets du changement climatique.

« (Les Nations Unies) et (leurs) partenaires poursuivent leurs opérations dans ce pays d’Afrique centrale pour aider les communautés touchées », a précisé, mardi, le porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse.

Le plan de réponse humanitaire pour le Tchad requiert un financement de l’ordre de 617 millions de dollars cette année. À ce jour, il n'est financé qu'à hauteur de 6%. L’ONU exhorte la communauté internationale à fournir un soutien financier pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin.

Au cours des neufs premiers de l’année 2020, les Nations Unies ont atteint au moins 2,2 millions de personnes avec une aide humanitaire au Tchad qui accueille également un certain nombre de communautés de réfugiés des pays limitrophes.

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La Présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne (UE), en collaboration avec la Banque européenne d'investissement (BEI), a organisé jeudi 15 avril à Rabat une matinée de discussion sur la transition énergétique en Afrique, intitulée : « Efficacité énergétique dans le logement social et les bâtiments publics : opportunités et défis. » Cet événement s'est tenu dans le cadre de la préparation du Forum de haut niveau sur les investissements verts UE-Afrique, organisé conjointement par la Présidence portugaise de l'UE et la BEI, qui se tiendra à Lisbonne le 23 avril 2021, Forum de haut niveau UE-Afrique sur l’économie et l’investissement vert (2021portugal.eu).

L’objectif du « Green talk » de Rabat était de donner une impulsion à Lisbonne en engageant un dialogue sur les solutions de développement durable au Maroc et en Afrique, en partageant les meilleures pratiques, expériences et approches innovantes. L’atelier a abordé la question de l’efficacité énergétique dans le secteur du logement social et des bâtiments publics, ainsi que les défis et les opportunités liés à l’utilisation de mécanismes financiers, d’un cadre législatif et de politiques appropriés pour mener la transition verte.

Le dialogue a été ouvert par l’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey, par l’Ambassadeur du Portugal au Maroc, Bernardo Futscher Pereira, et Anna Barone, représentante de la BEI au Maroc. L’événement a réuni des représentants du gouvernement, du secteur privé et des experts du secteur de l’énergie : Joao Galamba, secrétaire d’Etat Portugais chargé de l’Energie, Saïd Mouline, Directeur général de l’Agence Marocaine de l’Efficacité Energétique (AMEE), Paola Mendez, ingénieur à la Division Efficacité Énergétique et conseils en Énergie à la BEI, Badr Kanouni, Président du Directoire du Holding Al Omrane, et Jorge Humberto Ribeiro Balsas, Directeur Casais Maroc.

Les participants ont discuté des moyens de conduire la transition énergétique, grâce à des mesures d’accompagnements dédiées, des financements ciblés et la mise en valeur des expériences réussies, afin de créer des emplois et lutter efficacement contre les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique.

« Il y a plus d’un an, nous avons présenté le Pacte vert pour l’Europe : la nouvelle stratégie de croissance de l'Europe pour allier durabilité environnementale, économique et sociale. L’efficacité énergétique fait partie du paquet d’initiatives stratégiques mises en avant dans le Pacte vert. Au Maroc, l’Union européenne a déjà soutenu 9 projets d’efficacité énergétique dans les bâtiments, dont 4 concernant les logements sociaux avec Al Omrane. Plus récemment nous avons appuyé la création des Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE) ainsi qu’un jumelage Maroc-UE pour mettre en place des formations et des échanges d’expérience sur la pratique des audits énergétiques, le renforcement de l’efficacité des bâtiments et son contrôle. » a déclaré Claudia Wiedey, Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc. Et d’ajouter « Nous venons par ailleurs de lancer un appel à projets dans le cadre du programme de recherche Horizon 2020 pour améliorer la performance énergétique des bâtiments en Afrique et en Europe, en partenariat au Maroc avec l’Agence Marocaine pour l’efficacité énergétique et l’Université Al Akhawayne d’Ifrane. Ensemble nous avons maintenant une occasion unique d'adopter une transition verte pour reconstruire en mieux ».

« La transition énergétique est une priorité fondamentale du Portugal, nous nous sommes engagées pour atteindre la neutralité carbone au plus tard d’ici 2050 grâce à des investissements importants ces dernières années dans l’éolien, le solaire, l’hydrique et à présent l’hydrogène vert. Il s’agit aussi d’une priorité internationale car le changement climatique est un défi mondial auquel il faut faire face ensemble. Dans le cadre de notre présidence de l’Union européenne, nous avons organisé ce Forum de haut niveau sur l'investissement vert UE-Afrique à Lisbonne afin d’attirer l’attention sur l’importance de cette transition mais aussi en raison des nombreuses opportunités économiques que renferment cette transition », a déclaré Bernardo Futscher Pereira, Ambassadeur du Portugal au Maroc.

« La coopération en matière d’énergie représente un axe fondamental de la relation stratégique entre l’UE et le Royaume du Maroc, dans le cadre du Partenariat vert, en particulier en matière d’efficacité énergétique. En tant que Banque européenne du climat, la BEI est fortement engagée à appuyer la stratégie énergétique du Royaume du Maroc qui met notamment l’accent sur les mesures d‘atténuation dans le logement social. Depuis 2014 la BEI a déjà investi 526 millions d’euros dans les énergies renouvelables et efficacité énergétique au Maroc. Par ailleurs, en 2020 le Groupe BEI a démontré qu’il n’y avait aucune incompatibilité entre investir dans la relance économique post-Covid et dans l’action climatique, et la part des projets climatiques et environnementaux du groupe BEI est passé de 34% à 40% du financement global. A cet égard, les bâtiments verts représentent une des plus grandes opportunités d’investissement mondial dans la prochaine décennie. », a commenté la représentante de la BEI au Maroc Anna Barone.

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Le président tchadien, Idriss Déby Itno, est décédé des suites de blessures reçues au front, a annoncé mardi 20 avril 2021, le porte-parole de l’Armée, Général Azem Bermandao, dans un communiqué lu à la télévision nationale.

Le maréchal-président Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, venait de remporter l’élection présidentielle au Tchad. Selon des résultats officiels provisoires publiés lundi 19 avril 2021, il a été réélu pour un sixième mandat avec 79,32 % des suffrages exprimés à la présidentielle du 11 avril, attendant la certification des résultats par la Cour suprême.

Âgé de 68 ans, il était le chef d’État du Tchad depuis son coup d’État, le 2 décembre 1990. Il est décédé au front à l’issue d’un combat contre le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), venu du Sud de la Libye et qui a toujours contesté le régime Déby. Les combats entre les forces armées tchadiennes et le FACT se déroulaient depuis plus d’une semaine.

La peur s’était emparée de N’Djamena, la capitale tchadienne, au lendemain de violents combats entre les rebelles du FACT. Le gouvernement affirmait, samedi 17 avril, avoir repoussé les insurgés qu’il qualifie de “terroristes” et de “mercenaires”, plusieurs véhicules blindés avaient  été déployés, mardi 20 avril, sur les principales artères de N’Djamena et à sa sortie Nord.

Le groupe rebelle FACT a été créé en avril 2016 par Mahamat Mahdi Ali après scission de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), un autre groupe rebelle fondé par l’ancien ministre de la Défense d’Idriss Déby Itno. Le FACT s’est installé dans le Sud de la Libye et s’est militairement engagée aux côtés des forces de Misrata, à la fois contre l’Etat islamique et l’Armée nationale Libyenne (ANL) du général Khalifa Haftar.

(AIP)

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2021 doit être l’année de l’action contre le changement climatique “dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète”, a exhorté l’ONU lundi, avant un sommet sur le climat organisé par Joe Biden.

“Nous sommes au bord du précipice”, a mis en garde le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors de la présentation, en compagnie de Petteri Taalas, le patron de l’Organisation météorologique mondiale, de son rapport annuel.

Les pays “doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique”, a-t-il ajouté.

Le rapport rappelle que l’année dernière a été l’une des trois plus chaudes jamais enregistrées et que les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté malgré le ralentissement économique lié à la pandémie.

Pour l’ONU, 2021 est donc une année “cruciale” pour tenter de freiner les effets “désastreux” du changement climatique. L’organisation compte sur une série de sommets clés, qui commencent cette semaine, pour offrir aux dirigeants de la planète l’occasion d’agir.

Le rapport est publié peu avant le sommet sur le climat organisé par le président américain Joe Biden jeudi et vendredi: quarante dirigeants mondiaux ont été invités à participer à ces discussions virtuelles visant à galvaniser les efforts des principales économies pour lutter contre la crise climatique.

L'”occasion” pour les pays qui ne l’ont pas encore fait d’annoncer de nouveaux objectifs climatiques ambitieux, a souligné Antonio Guterres.

Washington doit notamment dévoiler ses nouvelles cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.

Samedi, la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grands pollueurs du monde, se sont engagés à “coopérer” dans la lutte contre le changement climatique. Une alliance “essentielle”, a souligné le chef de l’ONU.

Ce sommet devrait être l’occasion de mieux informer afin de faire “changer les mentalités”, selon la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg.

“Tant que nous ne traitons pas la crise(climatique) comme une crise, nous n’arriverons pas à obtenir de changement profond”, a-t-elle déclaré lors d’une autre conférence de presse, organisée par l’OMS.

M. Guterres compte par ailleurs sur la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, en novembre pour que des “changements radicaux” interviennent enfin.

Les niveaux d’ambition actuels en matière de climat sont en effet bien en deçà de ce qui serait nécessaire, estime-t-il.

“Les pays doivent s’engager à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Nous devons faire plus, et plus vite, dès maintenant”.

L’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique prévoit de plafonner le réchauffement de la planète en dessous de deux degrés par rapport au niveau préindustriel, tandis que les pays poursuivront leurs efforts pour limiter l’augmentation à 1,5 C.

Mais l’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime qu’il y a au moins une probabilité sur cinq que la température moyenne mondiale dépasse déjà temporairement la barre des 1,5°C d’ici à 2024.

“Tous les indicateurs climatiques clés (…) mettent en lumière l’aspect durable et implacable du changement climatique”, résume Petteri Taalas.

En 2020, les concentrations des principaux gaz à effet de serre – dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d’azote – ont continué d’augmenter malgré la réduction temporaire des émissions liée à la pandémie de Covid-19, qui a fait ralentir les économies.

Par ailleurs, selon le rapport, 2020 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, avec par exemple des températures ayant atteint 38°C à Verkhoyansk en Russie le 20 juin, du jamais-vu au nord du cercle polaire.

L’élévation du niveau de la mer s’accélère, tandis que le stockage de la chaleur et l’acidification des océans augmentent, diminuant la capacité de l’océan à modérer le changement climatique.

Le rapport pointe également que l’étendue minimale de la glace de mer dans l’Arctique en septembre 2020 a été la deuxième plus faible jamais enregistrée.

En outre, un nombre sans précédent de 30 tempêtes dans l’Atlantique a été enregistré avec à la clé au moins 400 décès et coûté 41 milliards de dollars de dégâts.

Des vagues de chaleur extrêmes, de graves sécheresses et des incendies de forêt ont également entraîné des dizaines de milliards de dollars de pertes et de nombreux décès.

Enfin, quelque 9,8 millions de déplacements, dus en grande partie aux risques et catastrophes hydrométéorologiques, ont été enregistrés au cours du premier semestre de 2020.

mc

 
 

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La Russie a annoncé mardi son intention de construire le premier module de sa propre station spatiale d’ici 2025, après que le gouvernement a laissé entendre qu’il pourrait abandonner la Station spatiale internationale (ISS).

“Le premier module de base pour la nouvelle station orbitale russe est déjà en construction”, a déclaré sur Telegram le chef de l’agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine.

“L’objectif est qu’il soit prêt à être lancé en orbite en 2025”, a-t-il dit.

Cette annonce survient après des propos contradictoires des autorités russes sur leurs plans spatiaux.

Le vice-Premier ministre Iouri Borissov avait laissé entendre dimanche, que Moscou allait se retirer de l’ISS dès 2025 pour se concentrer sur la construction de sa propre station.

Roscosmos avait nuancé ces propos en affirmant que la décision serait prise après 2024 “sur la base de l’état technique” de la station.

Selon Moscou, l’état de l’ISS laisse à désirer, avec des modules qui “ont pratiquement atteint leur fin de vie”.

Début avril, le directeur de vol du segment russe de l’ISS, Vladimir Soloviev, avait quant à lui estimé que la durée de vie du laboratoire orbital pouvait être prolongé jusqu’en 2030, tout en disant s’attendre à “une avalanche de défaillances” après 2025.

M. Borissov a lui estimé lundi que l’état de vieillissement de l’ISS laissait présager une “catastrophe”. “Nous ne pouvons pas mettre en danger les vies” des cosmonautes, a-t-il dit.

Selon lui, la future station spatiale russe pourrait être placée à une orbite plus haute que l’ISS et servir de “point de transfert intermédiaire pour des vols à destination de la Lune”.

L’exploitation de l’ISS est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les Etats-Unis, qui connaissent une période de tensions exacerbées depuis 2014.

La Russie a annoncé nombre de projets ambitieux dans l’espace ces dernières années, mais la plupart sont à la peine, à l’instar du vaisseau et du lanceur lourd appelés à remplacer le fiable mais vieillissant système Soyouz.

La coopération spatiale avec les Etats-Unis est en outre en train de se dégrader, sur fond de tensions internationales.

Moscou est ainsi sorti d’un projet lunaire avec la NASA, pour tenter d’en développer un autre avec la Chine.

mc

 
 

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Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE), réunis lundi par vidéoconférence, ont réaffirmé l’importance d’un partenariat “solide et à long terme” avec le Sahel et la nécessité de renforcer ce partenariat au moyen d’une stratégie ambitieuse.

“La relation privilégiée entre le Sahel et l’UE offre des opportunités stratégiques mutuelles. Elle permet de faciliter la prise de positions communes pour faire face aux enjeux communs. Par ailleurs, un Sahel stable est indispensable pour que les populations du Sahel et de l’UE puissent profiter pleinement d’opportunités économiques, dans une logique de partenariat gagnant-gagnant”, lit-on dans des conclusions adoptées par les ministres européens.

Pour autant, soulignent les ministres, au cours des dernières années, le Sahel a dû faire face à des situations complexes dans lesquelles les vulnérabilités, les fragilités et l’insécurité se renforcent mutuellement. “La crise sécuritaire profonde qui affecte certaines parties de la région depuis 2012 entrave son développement et risque de réduire à néant les progrès des décennies précédentes”, déplorent-ils.

Ils rappellent, dans ce sens, qu’au cours de la période 2011-2020, l’UE a mobilisé l’ensemble de ses instruments, de l’aide humanitaire au soutien des forces de sécurité, pour soutenir les populations du Sahel, et elle entend à présent intensifier ses efforts politiques au moyen d’une nouvelle stratégie “ambitieuse, inclusive et flexible”.

Par ailleurs, conformément aux efforts de coordination internationale déployés au sein de la coalition pour le Sahel, les ministres européens insistent sur l’importance d’un “sursaut civil et politique” mettant l’accent à la fois sur la stabilisation à court terme et sur des perspectives de développement durable social, environnemental et économique à long terme, au-delà de l’effort militaire.

“L’UE continuera d’appuyer ses partenaires du Sahel dans la lutte contre les groupes armés terroristes ainsi que de soutenir les efforts qu’ils déploient dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité”, relève-t-on.

Et d’ajouter que l’UE continuera de renforcer le système multilatéral, au cœur duquel se trouvent les Nations unies, aux côtés des organisations régionales, en particulier l’Union africaine, la CEDEAO et le G5 Sahel.

La stratégie de l’UE au Sahel a pour cadre géographique principal les cinq États du G5 Sahel: le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Elle inscrit toutefois l’action de l’UE dans le cadre plus large des enjeux régionaux et transfrontaliers et des liens qui existent en particulier entre le Sahel, les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest, le bassin du Lac Tchad et l’Afrique du Nord.

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La direction du parti allemand chrétien-démocrate CDU a soutenu, lundi soir, la candidature d’Armin Laschet, président de la formation conservatrice, pour succéder à la chancelière allemande Angela Merkel.

Après plus de six heures de réunion, le comité exécutif de la CDU s’est prononcé pour la candidature de son président face à celle du populaire dirigeant bavarois Markus Söder.

Selon les résultats de la consultation, 77,5% des responsables du parti se sont prononcés en faveur d’Armin Laschet contre 22,5% pour Markus Söder.

Candidat naturel de la CDU dont il a pris la tête en janvier, Armin Laschet, partisan de la continuité avec le cap centriste d’Angela Merkel, avait vu son investiture contestée par M. Söder, chef du parti-frère bavarois CSU.

Après des mois à entretenir le suspense sur ses intentions, ce dernier avait fait monter la tension en officialisant dimanche dernier sa candidature.

Dès le lendemain, M. Laschet avait obtenu un premier vote de soutien de la part des partisans de la CDU pour permettre aux conservateurs de conserver la chancellerie à l’issue des élections législatives du 26 septembre.

hn

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