Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Burkina Faso a reçu 115 000 doses de vaccins contre la Covid-19 délivrées grâce à la facilité COVAX, un partenariat entre la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l’Alliance du Vaccin (Gavi), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les doses de vaccins ont été réceptionnées à l’aéroport international de Ouagadougou par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouedraogo et son équipe, accompagné des membres du mécanisme COVAX (Gavi, CEPI, UNICEF et OMS -les deux agences du Système des Nations-Unies) et des Représentants des Partenaires techniques et financiers.

Les vaccins proviennent du réseau de production d’AstraZeneca. Cette livraison est une étape importante pour la distribution équitable des vaccins contre la Covid-19, dans le cadre de ce qui constitue la plus grande opération de fourniture de vaccins de l'histoire de la solidarité humaine.

« C'est un moment important pour le Burkina Faso, le continent africain et COVAX. Cette livraison nous rapproche de notre objectif commun d'accès équitable aux vaccins COVID-19 », a déclaré le Dr Ahawo Komi M. Alain, responsable pays, Gavi, l'Alliance du Vaccin. « Gavi est fier de voir arriver cette livraison au Burkina Faso ; ces vaccins protégeront les plus vulnérables, y compris les travailleurs de la santé en première ligne de la lutter contre cette pandémie ».

Depuis le début de l’épidémie, les partenaires techniques et financiers ont soutenu les efforts du gouvernement burkinabè par la fourniture des matériels de protection individuelle (masques, gants, gel hydroalcoolique, savons, etc.), des respirateurs, des frigos solaires pour la conservation des vaccins, ainsi que par le soutien aux campagnes de sensibilisations auprès des populations.

« Comme le soulignait Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS, ‘L'équité vaccinale n'est pas seulement une question de solidarité mondiale, mais elle l’est aussi d'un intérêt personnel éclairé : personne n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous’. Alors, ce premier arrivage de vaccin et ceux qui vont suivre vont permettre au Burkina Faso de contribuer à l’effort régional et mondial de contrôle de la pandémie par la vaccination, mais surtout de permettre aux groupes à risque de bénéficier des bienfaits de la vaccination en évitant de tomber malades, de développer des formes graves et de mourir de la Covid-19. Je pense aux agents de santé, aux personnes vulnérables en raison de leur âge et des maladies chroniques qui les affectent », a dit la Représentante de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata Diarra Nama. « Le vaccin reçu est un vaccin sûr dont l’efficacité a été prouvée même dans le contexte actuel marqué par l’apparition de nombreux variants. J’attends avec impatience le début de la campagne de vaccination », a-t-elle ajouté.

Le Burkina Faso fait partie de 92 pays à faible et moyen revenu bénéficiant de doses gratuites grâce à la garantie de marché COVAX. Afin de recevoir des doses, le gouvernement a élaboré un plan national de déploiement et de vaccination Covid-19, qui sera désormais opérationnalisé grâce à cette livraison. Les personnels de santé, les personnes avec des comorbidités et les candidats au pèlerinage à la Mecque seront vaccinés prioritairement dès le début du mois de Juin. A terme, la campagne nationale de vaccination permettra de vacciner la totalité de la population adulte de plus de 18 ans soit plus de 10,2 millions de personnes.

« Cette première livraison est une victoire. Tous les principaux indicateurs de l’enfance mondiaux ont régressé un an après la déclaration de la pandémie, laissant plus d’enfants et de jeunes exsangues, sans perspectives d’avenir. Il est donc urgent de vacciner les adultes et éviter une flambée épidémique qui génèrerait plus de détresse et de pauvreté. Rappelons-le : les vaccins sauvent des vies », a dit la Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf. « Nous saluons le leadership du gouvernement burkinabè qui mobilise les ressources techniques et humaines nécessaires pour organiser cette campagne nationale de vaccination », a-t-elle ajouté.

COVAX a signé des accords permettant d’accéder à plus de deux milliards de doses de vaccins contre la Covid-19. A ce jour, plus de 68 millions de doses ont été expédiées à 124 pays par le mécanisme COVAX.

mc

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Aster Beyene, 43 ans, mère de sept enfants, qui a perdu sa maison et ses récoltes il y a deux mois en raison du conflit, est devenue la millionième personne à recevoir du blé, des pois cassés et de l'huile végétale auprès du PAM lundi.

«Jusqu'à présent, je comptais sur le peu de nourriture que je pouvais obtenir de mes voisins. Au moins maintenant, nous sommes soulagés de la faim dont nous souffrons », a déclaré Aster d'Adi Millen, un village rural isolé à 50 kilomètres de Shire dans la zone du Nord-Ouest. Le PAM a fourni des vivres aux 4 500 villageois, mettant fin à la première série de distributions de vivres, qui aura lieu toutes les six semaines au Tigray.

«Je suis heureuse que le PAM ait pu nous apporter la nourriture ici à Adi Millen, où nous sommes loin et coupés de nombreuses villes et marchés», a ajouté Aster.

  • Le PAM est responsable de l'aide alimentaire d'urgence dans les zones du nord-ouest et du sud du Tigré, et intensifiera ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes ayant besoin d'une aide alimentaire dans ces zones. Depuis avril, le PAM a réussi à accéder aux 13 woredas (districts) du nord-ouest et a soutenu 885 000 personnes. En outre, les distributions du PAM ont commencé à la fin du mois de mars dans trois woredas de la zone sud où 168 000 personnes ont jusqu'à présent reçu des vivres d'urgence du PAM, ce qui porte le total à 1,05 million de personnes. En mars, avant que le PAM ne soit affecté aux zones Nord-Ouest et Sud, le PAM avait aidé 33 000 personnes dans la zone Est.

 

  • Cette semaine, le PAM a lancé une deuxième série d’aide alimentaire d’urgence pour six semaines, à commencer par Korem et Ofla, deux des cinq nouveaux woredas de la zone sud récemment ajoutés aux zones opérationnelles du PAM. Dans les premiers jours de ses opérations, le PAM prévoit de soutenir environ 80 000 personnes sur près de 200 000 ciblées.

 

  • En outre, le PAM dirige la réponse nutritionnelle d'urgence dans tout le Tigré avec ses partenaires et intensifie son appui pour atteindre les populations de 70 woredas. L'accès, en particulier dans les zones rurales, reste le principal défi. Le PAM a livré 315 000 rations nutritionnelles d'urgence aux enfants et aux femmes depuis février dans 31 woredas. En mai, le PAM a touché près de 100 000 enfants et femmes enceintes ou allaitantes dans toutes les zones, à l'exception de l'Ouest.

 

  • En plus d'appuyer la réponse globale, le PAM a livré 40 000 tonnes de nourriture pour le gouvernement et ses partenaires au Tigray et a transporté 22 000 tonnes pour la Commission nationale de gestion des risques de catastrophe (NDRMC) dans la région.

 

  • Au total, 5,2 millions de personnes, soit 91 pour cent de la population du Tigré, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence en raison du conflit depuis novembre dernier.

 

  • Avant les résultats du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) sur les niveaux de faim dans le Tigré, le PAM est très préoccupé par le nombre de personnes qui ont besoin d'un soutien nutritionnel et d'une aide alimentaire d'urgence, et fait tout son possible pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans les mois à venir.

 

  • Cependant, le PAM a besoin de 203 millions de dollars américains pour continuer à intensifier sa réponse au Tigray afin de sauver des vies et les moyens de subsistance jusqu'à la fin de l'année.
  • fm 

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Le président du Sénat ivoirien, Ahoussou Jeannot-Kouadio a reçu, mardi 1er juin 2021, le directeur exécutif du Fonds mondial de développement des villes, Jean-François Habeau pour échanger sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 sur les collectivités territoriales.

L’Etat de Côte d’Ivoire entend faire en sorte que les collectivités territoriales participent activement dans le développement du pays grâce à l’élaboration et à la mise en place d’un agenda 2030 s’articulant sur six axes stratégiques.

Il s’agit d’assurer la représentation des collectivités territoriales par le Sénat, rendre effectif le transfert de compétences et de ressources de l’Etat aux collectivités territoriales, promouvoir la coopération décentralisée et l’action internationale des collectivités territoriales, assurer la participation citoyenne dans la gestion des collectivités territoriales, assurer l’implication des collectivités territoriales dans la lutte contre le changement climatique et la transition des territoires et  améliorer le statut des élus locaux.

Au terme de la rencontre avec le n°1 du Sénat, Jean-François Habeau a précisé à la presse que les échanges ont porté sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 et de la transformation de ces recommandations en programme national envers les collectivités territoriales.

« L’idée est de développer un programme transversal avec l’ensemble des autorités ivoiriennes et locales pour satisfaire les attentes pour un renforcement des collectivités territoriales mais aussi être aligné par les objectifs fixés par cet agenda », a-t-il relevé, précisant que cet agenda est aligné sur les calendriers mondiaux des Nations Unies.

Le Directeur de la coopération, des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire du Sénat, Kouakou Réné Dossan a souligné qu’il est question de voir au niveau législatif, ce qui peut être fait pour accompagner le processus de la décentralisation.

Aussi a-t-il annoncé que l’institution se prépare à organiser un autre forum avec les ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire avec pour thème l’attractivité des territoires et la contribution de la diaspora, le cas spécifique de la Côte d’Ivoire.

Le Sénat est la chambre haute du Parlement de la Côte d’Ivoire depuis l’adoption de la Troisième République en 2016. Il assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire.

(AIP)

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Le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a réceptionné, dimanche 30 mai 2021, un lot de 100.000 doses de vaccin contre la COVID-19 acheminé dans le cadre du mécanisme Covax.

« Aujourd’hui, nous recevons 100.000 doses de vaccin contre la COVID-19 dans le cadre du mécanisme Covax. Ces doses vont permettre de poursuivre la campagne de vaccination qui a été lancée en Côte d’Ivoire et qui donne de bons résultats », a indiqué le directeur général de la Santé, Pr Mamadou Samba, qui s’est rendu à l’aéroport d’Abidjan afin de réceptionner les vaccins.

Il a souligné à la presse que la veille, la Côte d’Ivoire a également réceptionné 25.000 doses de vaccins AstraZeneca contre la COVID-19 en provenance de la France, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Plus de 550.000 doses de vaccins contre la COVID-19  ont été administrées aux populations en Côte d’Ivoire, depuis la réception des premières doses de vaccin, fin février.

Le COVAX est une initiative de plusieurs organisme de santé ayant pour but d’assurer un accès équitable à la vaccination contre la COVID-19 dans 200 pays.

fm

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Dans une note d’orientation politique intitulée « Impact de la crise Covid-19 sur l’emploi et les TPME au Maroc », publiée le 31 mai 2021, la Banque africaine de développement et l’Organisation internationale du Travail (OIT) appellent à donner une nouvelle impulsion à l’entreprenariat des jeunes et au développement des très petites et moyennes entreprises (TPME) afin de renforcer la résilience aux chocs - facilitée par les mesures de soutien - et créer des emplois de qualité dans le Royaume.

Fruit d’une collaboration entre les deux institutions, ce document analyse les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’emploi et le développement des TPME marocaines, avec des recommandations à la clé.

Cette note a été initiée par la plateforme entrepreneuriale « Souk At-Tanmia », soutenue par la Banque africaine de développement, avec un financement du Programme de partenariat dano-arabe (DAPP). Elle s’appuie sur les résultats des outils de simulation macroéconomique et de données d’enquêtes portant sur 300 TPME du Maroc. La note reprend les conclusions d’une consultation nationale organisée en distanciel à la fin de 2020. Cette rencontre a réuni près de 70 participants issus d’organismes nationaux et d’institutions de développement.

 L’impact de la crise sur l’emploi et les TPME

Le Maroc, comme le reste du monde, a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19. En 2020, la crise a entraîné la perte de 432 000 emplois selon le Rapport du Haut-Commissariat au Plan sur l’emploi (janvier 2021), et a provoqué une hausse de la précarité de l’emploi, en particulier chez les jeunes, les femmes et les populations les plus vulnérables. On note également une baisse de 26% du volume horaire travaillé par semaine, équivalant à près de deux millions d’emplois.

Les TPME, qui concentrent 73% des emplois, ont été particulièrement affectées par la crise. Près de 80% d’entre elles ont accusé une baisse de plus de 15% de leur chiffre d’affaires, conséquence du premier confinement.

L’enquête réalisée a ainsi révélé un besoin d’accompagnement technique exprimé par plus de 77 % de ces entreprises.

 Les mesures publiques ont substantiellement amorti le choc de la crise

Les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise, relève le document.

Les résultats du modèle de simulation utilisé pour cette étude démontrent l’effet amortisseur du soutien public. Les mesures d’indemnisation des travailleurs prises par le gouvernement et les facilités accordées aux TPME ont contribué à préserver 71% des emplois menacés à la suite du premier confinement. Ces efforts ont aussi permis d’éviter une décélération plus importante de la croissance du PIB, avec une baisse supplémentaire d’environ six points de pourcentage.

 Des vulnérabilités structurelles accentuées

Avant la crise, les TPME marocaines faisaient face à des difficultés d’accès au financement, ne recevant que 15,6% du total des crédits bancaires, selon la note. Ce tissu économique est aussi caractérisé par un faible niveau de qualification qui limite les gains de productivité. Le document révèle, par ailleurs, la prédominance du secteur informel qui concerne 81% des TPME et 60% des emplois du secteur privé. En outre, près de deux tiers des salariés ne disposent pas de couverture sociale.

 Une relance davantage tirée par les TPME et créatrice d’emplois

La note relève les avancées réalisées dans le cadre du plan de relance économique pour faciliter notamment l’accès au financement des entreprises et renforcer le socle de protection sociale. Elle souligne les importants progrès du programme « Intelaka » relatif au déploiement d’instruments financiers adaptés aux besoins des TPME. Le document préconise, à cet effet, le renforcement, à court terme, des dispositifs d’accompagnement technique destinés aux entrepreneurs. Il appelle notamment à adopter une vision holistique et intégrée de la promotion de l’entreprenariat et des TPME afin de lever les contraintes structurelles.

Pour soutenir la reprise, le document propose d’inclure, dans chaque plan sectoriel de relance, des projets et programmes à fort potentiel d’impact sur la création d’emplois et de réaliser une revue à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’emploi.

Penser l’après Covid-19 permet d’appréhender l’économie marocaine avec des fondations plus résilientes, plus inclusives et plus innovantes. Une croissance endogène créatrice d’emplois décents, davantage tirée par les TPME, s’avère ainsi fondamentale. C’est autour de ces axes que s’articulent les principales recommandations de cette note conjointe.

Daniel Coulibaly

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lundi, 31 mai 2021 12:05

La CEDEAO suspend le Mali

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis dimanche à Accra en Sommet extraordinaire sur la situation au Mali, ont décidé de suspendre ce pays de l’Organisation sous-régionale, a annoncé dimanche soir la cheffe de son conseil des ministres, Shirley Ayorkor Botchway.

Au nom des dirigeants de ce bloc régional, elle a indiqué que le Mali avait pour tâche de respecter le calendrier de transition et de rétablir un régime démocratique avant février 2022.

“Les chefs d’Etat ont décidé, conformément au traité de démocratie et de bonne gouvernance, de suspendre le Mali de la CEDEAO avec effet immédiat”, a dit Mme Botchway.

Par ailleurs, la direction de la CEDEAO travaillera avec le Mali pour s’assurer que la transition reste en bonne voie vers l’objectif final de ramener le pays au régime démocratique d’ici février 2022, a-t-elle souligné.

Mme Botchway, ministre ghanéenne des Affaires étrangères, a précisé que les chefs d’Etat avaient aussi demandé que “dans les prochains jours, le Mali devrait désigner un Premier ministre civil pour guider le processus de transition”.

La CEDEAO exhorte aussi la communauté internationale à continuer de dialoguer avec le Mali “pour s’assurer qu’il ne fasse pas dérailler le processus de transition. Le coup au Mali est quelque chose que la CEDEAO désapprouve parce qu’il a des répercussions sur le reste de l’Afrique de l’Ouest”, a-t-elle ajouté.

La Cour constitutionnelle du Mali a été saisie mercredi de la lettre de démission du président Bah N’Daw, qui, selon elle, a entraîné “la paralysie et le dysfonctionnement” des organes de transition.

La Cour a ainsi conféré au vice-président, le colonel Goïta, “les attributs et prérogatives de président de transition pour conduire le processus à son terme”.

“Le vice-président de transition porte le titre de président de transition, chef de l’Etat”, a précisé la Cour constitutionnelle dans un arrêt justifié selon la Cour par les articles 7 et 8 de la Charte de la transition qui stipulent que “le président de transition est secondé par un vice-président” désigné dans “les mêmes conditions que lui” et que les deux peuvent être des personnalités civiles ou militaires.

Le Colonel Assimi Goïta a informé la classe politique malienne vendredi de son souhait de désigner un Premier ministre dans les rangs du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) dont les manifestations ont fragilisé le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé le 18 août dernier.

daniel Coulibaly

 
 

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La France ouvre, dès ce lundi, la vaccination contre le nouveau coronavirus à toute la population majeure, en ce qui représente une étape importante dans la stratégie gouvernementale de lutte contre la pandémie.

Les personnes âgées de 18 à 49 ans étaient officiellement la dernière catégorie à pouvoir intégrer sans conditions la campagne de vaccination.

Ainsi, les autorités sanitaires françaises espèrent atteindre l’immunité collective face au Covid-19 et ses variants dans les prochains mois, alors que la levée progressive des restrictions se poursuit.

Dans sa campagne vaccinale qui a débuté fin 2020, le gouvernement français s’est fixé pour objectif d’atteindre 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin.

Selon les dernières données de l’agence Santé publique France, 25.333.361 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid.

Cette montée en puissance de la vaccination est accompagnée par une décrue des contaminations et de la pression sur le système hospitalier.

En effet, le nombre de patients atteints du Covid-19 admis en réanimation dans le pays a poursuivi sa décrue, passant sous la barre des 3000 personnes dimanche, ce qui représente une première depuis le 24 janvier dernier.

Au total, 2.993 malades se trouvent actuellement en soins critiques, contre 3028 patients samedi et 3104 vendredi, d’après la même source.

Côté hospitalisations, Santé publique France a fait état de 16.775 patients atteints du coronavirus accueillis actuellement dans les hôpitaux français, contre 16.847 samedi et 17.272 vendredi.

Et entre samedi et dimanche, 44 personnes ont succombé au Covid-19 en milieu hospitalier, portant le total des décès attribués à la pandémie à 109.403.

mc

 
 

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La Banque africaine de développement  et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Niger ont remis, le 27 mai, trois ambulances médicalisées, du matériel médical et des médicaments au ministère nigérien de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales pour l’aider à faire face à la pandémie de Covid-19.

Le responsable du bureau-pays de la Banque au Niger, Nouridine Kane Dia, et le représentant du HCR, Emmanuel Gignac, ont rencontré, à cet effet, le ministre nigérien de la Santé, Dr Idi Illiassou Maïnassara.

Ce don, d’une valeur de près de 1,45 million de dollars américains, s’inscrit dans le cadre du projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel pour lutter contre la pandémie.

Après cette première livraison, une centaine de concentrateurs d’oxygène et cinquante moniteurs multiparamétriques seront bientôt livrés au Niger. Quelque 300 agents de santé seront également formés à la surveillance épidémiologique et à la réponse au coronavirus ainsi qu’à la prise en charge de la santé mentale et du bien-être psycho-social.

« Le gouvernement du Niger fait de la lutte contre le Covid-19 l’une de ses premières priorités dans le but de protéger sa population au moment où cette pandémie continue de faire des ravages dans le monde, a déclaré Idi Illiassou Maïnassara. L’appui de la Banque africaine de développement et du HCR vient à point nommé pour soulager les patients ainsi que le personnel soignant qui sont en première ligne. »

« Les ambulances permettront l’évacuation des malades du coronavirus et contribueront également au renforcement du système sanitaire au bénéfice des réfugiés et de l’ensemble de la communauté qui les accueille », a souligné, pour sa part, Emmanuel Gignac, dont l’institution apporte un soutien à plus de 500 000 personnes déplacées et réfugiées au Niger.

Le projet d’appui, coordonné par le G5 Sahel, est financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 20 millions de dollars. Il est mis en œuvre par le HCR, en collaboration avec les gouvernements des cinq pays bénéficiaires de la région sahélienne : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ce financement est destiné à renforcer leur capacité de réponse et à moderniser leurs systèmes de surveillance épidémiologique. Le projet soutient également la mise en œuvre de mesures nationales de protection sociale en faveur des réfugiés et de leurs communautés d’accueil. Il contribue enfin à appuyer les systèmes alimentaires et nutritionnels.

« Cette aide s’inscrit dans le cadre d’un programme de soutien sans précédent de la Banque africaine de développement aux pays du G5 Sahel dans leur réponse globale à la pandémie de Covid-19, a précisé Nouridine Kane Dia. Ce programme repose sur une réponse intégrée à la crise sanitaire articulée autour des priorités des plans de riposte des pays du G5 Sahel. Au-delà de l’urgence, les appuis de la Banque contribueront à renforcer les capacités du Niger à répondre plus efficacement aux futures pandémies et aux questions de santé publique. »

Outre cet appui, la Banque africaine de développement a également accordé au G5 Sahel un don de 1,4 million de dollars issu de la Facilité d’appui à la transition. Cette aide vise à consolider les capacités d’exécution et de coordination de son secrétariat exécutif et à assurer des formations sur la biosécurité et la gestion des déchets biomédicaux dans les cinq pays de l’organisation.

« L’appui de la Banque africaine de développement et du HCR permet aux États du G5 Sahel de mieux coordonner leurs interventions pour améliorer l’accès aux soins des populations vivant dans les zones frontalières », a souligné Maman Sambo Sidikou, secrétaire exécutif du G5 Sahel.

NG

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Dans un communiqué en date du 28 mai 2021publié sur sa page officiel Facebook,  l’Ambassade du Burkina Faso en République de Côte d'Ivoire appelle les Burkinabè ne se mêlent pas des questions politiques ivoiriennes. Communiqué.

Depuis un certain temps, une vidéo circulant  sur les réseaux sociaux tente de présenter  les Burkinabè comme la source des problèmes de la Côte d’Ivoire et invite les Ivoiriens à considérer la communauté burkinabè comme leur véritable ennemi. 

Confondant ethnie et nationalité, l’auteur cite nommément une personnalité présentée comme un Mossi qui se mêlerait des  affaires politiques  de la République de Côte d’Ivoire. 

Face à cette situation, l’Ambassade du Burkina Faso en République de Côte d’Ivoire tient à rappeler que les Burkinabè ne se mêlent pas des questions politiques ivoiriennes.

Elle invite en conséquence toute personne ayant connaissance de cas d’implication de Burkinabè dans des activités politiques ivoiriennes à les dénoncer immédiatement auprès des autorités compétentes ivoiriennes.

Aussi, l’Ambassade dénonce-t-elle ces accusations portées contre la communauté burkinabè et déplore une fois de plus l’insidieux amalgame fait entre patronyme, ethnie et nationalité dont la finalité est de stigmatiser toute une communauté et jeter d’innocentes personnes en pâture.

Enfin, l’Ambassade invite les Burkinabè à la sérénité et à ne surtout pas céder à d’éventuelles provocations d’une part et d’autre part, à saisir les autorités de leurs localités en cas de nécessité.

L’Ambassade renouvelle ses remerciements aux autorités ivoiriennes pour les dispositions prises avec célérité en vue de la quiétude des populations.

Ambassade du Burkina Faso

en République de Côte d'Ivoire

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La Chambre de commerce Canada-Afrique  et L’Ambassade du Sénégal au Canada a l’honneur d’accueillir représentants ministériels et des dirigeants de haut niveau du Sénégal et du Canada.

Lors du premier forum, la République du Sénégal, pays leader africain, présentera sa nouvelle politique économique. En tant que l’un des marchés africains les plus respectés, la croissance économique du Sénégal a été l’une des plus fortes en Afrique : entre 2014 et 2018, elle s’est maintenue chaque année à plus de 6 %. La croissance du PNB a été de 5,3 % en 2019.

« C’est un privilège d’accueillir une nation que le Canada considère comme une référence dans la gouvernance démocratique et le développement économique durable », a déclaré M. Sébastian Spio-Garbrah, Président du Conseil d’administration de la Chambre. « La croissance impressionnante du Sénégal, qui avoisine les 6 % durant la majeure partie de la décennie passée, est la parfaite illustration des opportunités sans pareil de ce marché incroyable. »

« Le Sénégal et le Canada ont une relation spéciale, encore illustrée lors de la visite du Premier ministre Trudeau en Afrique l'année dernière, à laquelle a pris part le Président de la Chambre de commerce Canada-Afrique », a expliqué son Excellence, Ambassadrice Viviane Bampassy, représentant le Sénégal au Canada. « Les opportunités sont nombreuses. Je suis fière du rôle que le Sénégal a joué en tant que partenaire de premier plan dans le commerce avec le Canada axé sur la diversification. »

Programme officiel : mardi 1er juin 2021 à 11h00 ET/07h00 PT/15h00 Dakar


11h00 Ordre du jour (maître de cérémonie : M. Jacques NdoutouMvé)

11h01 Président du Conseil d’administration de la Chambre de commerce Canada-Afrique (M. Sébastian Spio-Garbrah) et présentation de l’Ambassadeur

11h05 Allocution de bienvenue : Son Excellence Viviane Bampassy, Ambassadeur du Sénégal au Canada

11h10 Gouvernement du Canada : L’Honorable Rachel Bendayan (Députée), Secrétaire parlementaire de la Ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international

11h20 Allocution d’ouverture : Orientation de la nouvelle politique économique du Sénégal par le Ministre Amadou HOTT

11h30 Table ronde sur l’Orientation de la nouvelle politique économique du Sénégal

Modérateur : Christin Azarian, Conseiller et Délégué Principal au Commerce, Ambassade du Canada au Sénégal

Intervenants

  • El Hadji Ibrahima Boutouthe Mané, Directeur général de la Coopération, des Financements Extérieurs, du Développement du secteur privé et des Partenariats publics-privés
  • Evelyne Dioh SIMPA, Directrice exécutive, WIC Capital premier fonds d’investissement des femmes d’Afrique de l’Ouest Francophone


12h05 Q-R et délibérations

12h30 Clôture officielle

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