Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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mardi, 29 juin 2021 20:13

Cessez-le-feu unilatéral au Tigré

Un cessez-le-feu « unilatéral et inconditionnel » a été décrété à compter de ce lundi jusqu’à la fin de la saison des cultures au Tigré dans le nord de l’Ethiopie, a annoncé lundi soir le gouvernement éthiopien dans un communiqué.

«Afin que les agriculteurs puissent cultiver paisiblement, que l’aide humanitaire puisse être distribuée en dehors de toute activité militaire, que les forces résiduelles du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) puissent reprendre le chemin de la paix (…), un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel a été décrété à compter d’aujourd’hui, 28 juin, jusqu’à la fin de la saison des cultures», précise le communiqué relayé par les médias locaux.

Cette décision intervient après un appel lancé par l’Administration provisoire de l’Etat régional du Tigré, pour un cessez-le-feu en vue de favoriser les activités agricoles à l’approche de la saison des pluies et aussi humanitaires, selon la télévision éthiopienne FBC.
Mardi dernier, un raid aérien mené dans la localité Togoga du Tigré dans le nord de l’Ethiopie contre des troupes loyales à l’ancien parti au pouvoir dans cet Etat régional, le TPLF, avait fait 64 morts et 180 blessés.

Selon un porte-parole de l’armée fédérale éthiopienne, la frappe a visé «des troupes résiduelles du TPLF réunis dans le village de Togoga pour célébrer ce qu’ils appellent la fête des martyrs”.
Début novembre 2020, l’armée fédérale éthiopienne a mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

De hauts responsables du TPLF, dont un ancien chef de la diplomatie éthiopienne, ont été tués lors d’opérations menées par l’armée et la police fédérales dans cette région et plusieurs autres dirigeants et officiers supérieurs ont été arrêtés et déférés devant la justice.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien), avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF et du groupe armé Shene comme organisation terroriste.
Selon le gouvernement, les deux groupes ont commis ces trois dernières années des crimes qui pourraient être considérés comme des actes de terrorisme. Ils ont joué un rôle dans l’organisation, le financement, la formation et le soutien aux attaques contre les civils au cours des trois dernières années, ajoute-t-on

hn

 
 

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Un intervalle de plusieurs mois entre la première et la deuxième dose de vaccin AstraZeneca/Oxford améliore la protection contre le Covid-19, selon une étude publiée lundi par l’université d’Oxford, qui y voit un élément “rassurant” pour les pays ayant des problèmes d’approvisionnement.
Les chercheurs ont montré que, loin de nuire à l’efficacité du vaccin, un intervalle allant jusqu’à 45 semaines entre les deux doses améliorait la réponse immunitaire face au virus.
“Cela devrait être une nouvelle rassurante pour les pays disposant d’un moindre approvisionnement en vaccin, qui pourraient s’inquiéter des retards dans l’approvisionnement de deuxième doses à leurs populations. Il y a une excellente réponse à une deuxième dose, même après un délai de 10 mois par rapport à la première”, a commenté le professeur Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group qui a développé le vaccin avec le groupe pharmaceutique anglo-suédois.

En février, une étude de l’université d’Oxford publiée dans The Lancet avait déjà indiqué que l’efficacité du vaccin était plus grande avec un intervalle de 3 mois entre les doses (81%), qu’après un intervalle de 6 semaines (55%).

Dans leur étude publiée lundi, les chercheurs ont aussi montré qu’une troisième dose injectée plus de six mois après la deuxième entraîne une “augmentation importante” des anticorps et provoque une “forte hausse” de la réponse immunitaire contre le Covid-19, y compris contre les variants.
“On ne sait pas si des injections de rappel seront nécessaires en raison de la diminution de l’immunité ou pour augmenter l’immunité contre les variants préoccupants”, a déclaré Teresa Lambe, autrice principale de ces études.

Mais cette professeure relève que les recherches montrent qu’une troisième dose de vaccin “est bien tolérée et augmente considérablement la réponse en anticorps. C’est une nouvelle très encourageante, si nous devions constater qu’une troisième dose est nécessaire”.

Les chercheurs relèvent en effet que le vaccin a eu “moins de cas d’effets secondaires après les deuxième et troisième doses qu’après les premières”.
Le vaccin AstraZeneca, qui utilise la technologie dite “à vecteur viral” (adénovirus), a suscité de nombreuses inquiétudes après qu’un lien a été établi entre le sérum et des caillots sanguins très rares mais souvent mortels.

De nombreux pays ont du coup restreint son utilisation aux personnes âgées et certains ont arrêté de l’utiliser.
Dans une autre étude publiée lundi, l’université d’Oxford indique qu’un schéma vaccinal mixte combinant une dose de vaccin AstraZeneca/Oxford et une dose de vaccin Pfizer/BioNTech injectées à quatre semaines d’intervalles “génère une forte réponse immunitaire” contre le Covid-19.

L’efficacité varie selon l’ordre d’immunisation, indique cette étude, une dose d’AstraZeneca/Oxford suivie d’une dose de Pfizer/BioNTech générant une “meilleure réponse immunitaire” que l’inverse.
Les résultats portant sur un intervalle de 12 semaines entre les deux doses seront bientôt connus et “auront un rôle déterminant à jouer dans les décisions concernant l’avenir du programme de vaccination du Royaume-Uni”, a souligné le professeur Jonathan Van-Tam, médecin-chef adjoint pour l’Angleterre.
Combiner deux sérums différents “pourrait nous offrir encore plus de flexibilité”, a-t-il noté.

Au Royaume-Uni, 84,1% de la population adulte a reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19 et 61,6% a reçu deux doses.

Mohamed Compaoré

 
 

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Le Liberia demeure engagé à continuer de soutenir la proposition d’autonomie présentée par le Maroc pour ses provinces du sud ainsi que l’intégrité territoriale du Royaume, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr.

“Nous avons réaffirmé notre engagement à continuer de soutenir les droits légitimes du Maroc en ce qui concerne le Sahara marocain,” a indiqué le ministre libérien dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“Nous continuerons à nous prononcer en faveur du rôle joué par l’ONU en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional,” a-t-il ajouté, notant que son pays soutient pleinement la décision 693 adoptée par le Sommet de l’Union Africaine (UA) à Nouakchott en 2018 au sujet de la question du Sahara.

Le ministre libérien a également salué “le rôle constructif” du Royaume dans la recherche d’une solution durable à la situation actuelle en Libye en accueillant de nouveaux rounds du dialogue libyen à Bouznika et à Tanger.

“Nous soutenons tous les efforts visant à créer un environnement pacifique en Libye qui permettra aux Libyens de vivre dans le cadre d’institutions unifiées”, a-t-il indiqué.

S’agissant des relations entre Rabat et Monrovia, le chef de la diplomatie du Liberia a affirmé que les relations entre les deux pays ont évolué de manière dynamique et constructive.

“Nous sommes intéressés non seulement à maintenir cette dynamique, mais aussi à élargir la coopération mutuellement bénéfique dans les domaines de l’agriculture, des mines, de l’énergie, du tourisme, de l’éducation et de la formation professionnelle ainsi que dans tous les domaines d’intérêt mutuel,” a ajouté le ministre.

Les entretiens avec M. Bourita ont porté sur les aspects des relations bilatérales et ont permis d’échanger sur des questions régionales et internationales, a-t-il dit.

“Nous avons aussi discuté de la mise en œuvre des accords conclus lors de la deuxième session de la Commission mixte de coopération tenue en 2019,” a poursuivi le ministre, notant que les services concernés travaillent à la tenue de la troisième réunion de la Commission dans les mois à venir.

“Nous avons confirmé la nécessité de promouvoir nos relations économiques et d’élargir nos échanges commerciaux. A cette fin, nous avons convenu de stimuler les contacts entre les agences économiques et d’encourager les communautés d’affaires et les investisseurs des deux pays à explorer pleinement les possibilités offertes par nos marchés en croissance,” a-t-il expliqué.

“Dans ce contexte, nous considérons l’ouverture, en 2020, du Consulat général du Liberia à Dakhla comme une étape importante vers le renforcement de nos relations économiques avec le Royaume,” a indiqué le ministre.

“Cela permettra également au Liberia de saisir les opportunités futures offertes par la position unique du Maroc en tant que plaque tournante régionale entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient,” a-t-il ajouté.

Le ministre libérien s’est également félicité de la disponibilité du Maroc à soutenir ‘Liberia Vision 2030’, un plan qui vise à promouvoir le développement socio-économique soutenu du Liberia.

Une attention considérable a été consacrée au gazoduc Nigeria-Maroc, qui reliera le gaz nigérian à tous les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, jusqu’au rivage méditerranéen, a affirmé le ministre.

“Nous avons examiné les progrès du projet et exprimé notre satisfaction du début des activités de construction. Nous sommes convaincus que ce projet énergétique à grande échelle va énormément dynamiser l’intégration économique de la région et profiter à tous les pays concernés en libérant leur potentiel industriel et en réduisant leur déficit énergétique,” a-t-il dit.

“Naturellement, le Maroc peut compter sur la coopération et le soutien du Liberia pour atteindre les objectifs escomptés et accélérer la mise en œuvre de cette initiative,” a assuré le ministre.

Le chef de la diplomatie libérienne s’est félicité de l’échange soutenu des contacts et des visites entre les deux pays.

“Nous avons réaffirmé notre intention mutuelle de poursuivre une interaction et une coordination étroites de nos positions au sein de l’ONU, de l’Union africaine et dans d’autres instances internationales,” a affirmé le ministre, ajoutant que les deux pays apportent un soutien mutuel aux candidatures déposées par les deux nations au niveau des mécanismes de coopération régionale et internationale.

“Nous nous félicitons de la décision du Royaume du Maroc de soumettre sa candidature en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2028-2029 et nous allons évidemment soutenir cette candidature,” a-t-il indiqué à cet égard.

fm

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Les Etats-Unis pensent qu’un accord est toujours possible sur le nucléaire iranien, bien que les pourparlers en cours n’aient pas encore permis de rapprocher les positions, a déclaré jeudi un responsable du département d’Etat.
“Nous avons toujours des différends importants, qui n’ont pas été surmontés” lors du dernier cycle de négociations, a déclaré ce diplomate sous couvert d’anonymat.
“Mais nous n’aurions pas accepté un septième round si nous ne pensions pas qu’un accord est possible”, a-t-il ajouté, alors que l’élection de l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi à la présidence de la république islamique a jeté une ombre sur ces pourparlers.

Son élection “n’affecte pas notre détermination à conclure un accord”, a assuré le reponsable. “Les Iraniens ont discuté sérieusement jusqu’ici”, a-t-il noté, tout en soulignant que “le processus ne pourrait pas s’étendre indéfiniment”.

Ebrahim Raïssi, qui prendra ses fonctions en août, a déclaré lundi qu’il n’autoriserait pas des “négociations pour le plaisir” sur le dossier nucléaire. Mais “toutes négociations garantissant les intérêts nationaux de l’Iran seront certainement soutenues”, a-t-il ajouté.

Après de longues et âpres négociations, l’Iran, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Chine et la Russie avaient conclu, en 2015 à Vienne, un accord sur le programme nucléaire de Téhéran.

Il offrait à l’Iran un allègement des sanctions occidentales et onusiennes en échange de son engagement à ne jamais se doter de l’arme atomique, et d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous un strict contrôle de l’ONU.

Mais cet accord a été torpillé en 2018 par la décision de l’ex-président américain Donald Trump de s’en retirer et de rétablir les sanctions américaines. En riposte, l’Iran a renoncé à une partie de ses engagements.

A son arrivée à la Maison Blanche en janvier, Joe Biden a annoncé son intention de revenir dans cet accord et des négociations ont repris en avril dans la capitale autrichienne entre les pays signataires pour définir le cadre de ce retour.

Le dernier round de discussions s’est achevé dimanche. Le négociateur de l’Union européenne, Enrique Mora, a assuré que les parties étaient “plus proches” de sauver l’accord, mais que des points d’achoppement demeuraient.

hn

 
 

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La Russie a dit soutenir, jeudi, une proposition franco-allemande en vue de reprendre les contacts directs au niveau européen avec Moscou, notamment pour traiter des sujets d’intérêt majeur.

Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskova indiqué que le président russe Vladimir Poutine “est partisan de la création d’un mécanisme pour un dialogue et des contacts entre Bruxelles et Moscou”.

“Nous percevons positivement cette initiative” (franco-allemande), a-t-il ajouté.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron avaient jugé nécessaire d’organiser des rencontres avec le président russe pour traiter des sujets d’intérêt majeur pour l’Union européenne (UE), selon des sources européennes.

Pour le porte-parole du Kremlin, Bruxelles et Moscou “ont besoin de ce dialogue”.

Réunis en sommet à Bruxelles, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE discuteront, jeudi soir, de leurs relations avec la Russie et décideront du format du dialogue à engager avec Moscou.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, avait déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue du Guatemala, Pedro Brolo Vila, que “nos collègues” à l’UE doivent donner plus de précisions sur cette initiative.

Le porte Parole du Kremlin riposte : “L’initiative de Merkel est soutenue par le président Macron. Mais la discussion (à Bruxelles) aura lieu avec d’autres pays et nous devons savoir s’il y aura un accord à ce sujet ou non”.

hn

 
 

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vendredi, 25 juin 2021 15:37

Niger : plusieurs morts dans une attaque

Une dizaine de personnes ont été tuées jeudi au Niger lors d’attaques dans la région ouest de Tillabéri, où les civils sont de plus en plus ciblés par des jihadistes présumés, ont indiqué des élus locaux.

Les attaques ont eu lieu “aux environs de 15h30 locales (14h30 GMT), les assaillants à moto ont tué au moins quinze personnes, dont quatre dans le village de Danga-Zouani, et quatre à Korombara, un village tout proche. Les autres personnes ont été abattues dans leur champ”, a affirmé un élu local, cité par des médias. Un responsable municipal a affirmé “qu’au moins dix personnes ont été tuées dans ces attaques” évoquant “un bilan encore provisoire”.

Les assaillants “sont venus à motos” et “certains paysans ont été tués dans leur champs où ils semaient” des céréales en ce début de la saison des pluies au Niger, a expliqué ce responsable municipal. “On nous a annoncé également que des greniers à céréales et des cases ont été brûlés”, a-t-il déploré, assurant que “les Forces de défense et de sécurité (FSD) ont déjà été envoyées sur place pour sécuriser le secteur”. Un ex-maire de Tondikiwindi dans la même région, a “confirmé” les attaques, sans donner de bilan précis.

Le territoire de cette commune rurale de Tondikiwindi avait été la cible en janvier d’attaques particulièrement meurtrières sur les villages de Tchoma Bangou et Zaroumadereye, au cours desquelles 100 civils avaient été tués par des hommes armés venus à moto qui avaient fui vers le Mali voisin. Le territoire de la commune de Tondikiwindi avait déjà été le théâtre en 2017 d’une embuscade qui avait tué 4 membres des forces spéciales américaines et cinq soldats nigériens à Tongo Tongo. La région de Tillabéri se situe dans la zone dite des “trois frontières” entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Le 15 mars, dans la même région, des jihadistes présumés avaient mené plusieurs attaques contre des véhicules qui rentraient du grand marché hebdomadaire de Banibangou. Ils avaient également pris pour cible un village, massacrant des habitants et incendiant des véhicules et des greniers à céréales. Au total 66 personnes avaient été tuées. Le Niger est confronté à ses frontières ouest avec le Mali et le Burkina, à de fréquentes attaques des groupes jihadistes sahéliens dont l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et dans le sud-est, aux atrocités des jihadistes nigérians de Boko Haram et de l’Iswap, issu d’une scission de Boko Haram

Mohamed Compaoré

 
 

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Le parlement du Burkina Faso a voté jeudi la prorogation de l’état d’urgence en vigueur depuis décembre 2018 dans plusieurs provinces de ce pays qui connaît une recrudescence des attaques jihadistes.
D’une durée de 12 mois, cette prorogation qui prend effet à compter du 13 juillet, concerne quatorze provinces sur 45 réparties dans six régions sur les treize que compte le pays, notamment celles de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, de l’Est, des Hauts-Bassins, du Nord et du Sahel, en proie à des attaques jihadistes de plus en plus meurtrières.

Dans la nuit du 4 au 5 juin des hommes armés – dont “des jeunes âgés de 12 à 14 ans”, selon le porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura – ont attaqué la localité de Solhan dans le nord-est, tuant au moins 132 personnes selon le gouvernement, 160 selon des sources locales.

C’est l’attaque la plus meurtrière depuis le début des actions jihadistes au Burkina en 2015.
Défendant le projet de loi, la ministre de la Justice Victoria Kibora a assuré que “l’état d’urgence a permis l’arrestation de 800 personnes et les procès vont s’ouvrir dans les jours à venir”.
Il est nécessaire, que “les autorités administratives puissent poursuivre la prise des mesures adaptées à leurs zones de compétence pendant une période assez longue, afin de lutter efficacement contre les terroristes et restaurer la présence et l’autorité de l’Etat dans les zones occupées” pour “permettre progressivement le retour des personnes déplacées dans leurs localités d’origine”, a-t-elle justifié.

Décrété par le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré en décembre 2018, l’état d’urgence, prorogé à plusieurs reprises, accorde notamment des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui de procéder à des perquisitions à domicile, de jour et de nuit.

Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes, comme la liberté de circulation ou de rassemblement.
Pays pauvre d’Afrique de l’ouest, le Burkina Faso est en proie depuis six ans à des attaques jihadistes régulières, comme ses voisins le Mali et le Niger.
Ces attaques attribuées aux groupes jihadistes ont fait plus de 1.400 morts et plus d’un million de déplacés fuyant leurs foyers. Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.

ng

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Le tout nouveau secrétaire d’état aux affaires maritimes,  Dr Serey Doh Célestin,  par ailleurs président du conseil régional du Guémon ( Ouest)  a reçu  ainsi que 9 autres membres  du gouvernement Achi 1,  des mains de la  grande  chancelière  , Henriette  Rose  Dagri Diabaté,  des distinctions au grade de commandeur dans l’ordre du mérite spécifique dans leurs domaines de compétence respectifs.   C’était ce jeudi 24 juin 2021 à la salle des fêtes  de la Grande  Chancellerie à Abidjan- cocody.

                 

Ce sont au total 10 ordres ministériels et 5 médailles spécifiques qui ont été remis ce jeudi par la grande chancelière  Henriette Rose Dagri Diabaté.

« Le président Alassane Ouattara et le premier ministre Patrick Achi vous ont choisis.  A  vous de faire en sorte de mériter leur confiance.  La présente cérémonie vise à vous manifester la solidarité de la Grande Chancellerie,  dans l’exercice de vos missions respectives. 

Aujourd’hui,  la Côte d’ivoire compte dix ordres ministériels et cinq médailles spécifiques.  En votre qualité de premiers responsables de  ces ordres sur le terrain, vous vous trouvez en position avancée de la promotion du mérite et de l’excellence. 

« Je voudrais donc vous exhorter à accorder une attention soutenue à la distinction des acteurs de la chaîne des valeurs de vos ministères respectifs » a fait  savoir, Mme Henriette Rose Dagri Diabaté,  grande  chancelière de l’ordre  national.

« C’est au nom du président de la république que je vais  avoir l’honneur de vous décerner  les plus hautes distinctions de l’ordre dont vous êtes désormais les garants.  C’est en son nom qu’à votre tour, vous aurez à officier. Je n'ai aucun doute que vous contribuerez à apporter aux Ivoiriens et aux amis de la Côte d’ivoire,  le réconfort de la reconnaissance nationale légitime » a-t-elle conclu. Ainsi,  le ministre d’état, ministre  de la défense,  Tené Birahima Ouattara et le secrétaire d’état auprès du ministre des transports en charge des affaires maritimes,  Dr Serey Doh Célestin  ont été distingués dans l’ordre du mérite Maritime ; Anne Ouloto et Adama Kamara, dans l’ordre du mérite de la fonction publique ; Mariatou Kone et Adama Diawara dans l’ordre du mérite de l’Éducation nationale ; Amadou Coulibaly,  dans l’ordre du mérite de la communication ; Thomas Camara, dans l’ordre du mérite des Mines ; Myss Belmonde Dogo, dans l’ordre du mérite de la solidarité et enfin,  Mme Arlette Badou Nguessan Kouame , dans l’ordre du mérite culturel.

Notons que deux grandes cérémonies de distinctions sont organisées par an. Il s’agit ici de combler les attentes légitimes des travailleurs : ceux des secteurs publics et privés,  tout comme ceux d'Abidjan et de l’intérieur du pays,  des agents retraités et des travailleurs en exercice.

Au nom des récipiendaires,  Amadou Coulibaly,  ministre de la communication,  des médias  et de la Francophonie a salué toutes les actions républicaines de la grande chancelière et lui a promis de tout mettre en œuvre pour continuer à bénéficier de la confiance du président de la république,  du premier ministre ainsi que de la nation ivoirienne toute entière.

Sercom affaires maritimes

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La première session du Comité de Pilotage de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana s’est tenue à Abidjan le lundi 21 juin 2021, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développent Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et de son homologue du Ghana, Owosu Afriyie Akoto.

Cette session a vu l’élection de Owosu Afriyie Akoto comme 1er président du Comité de pilotage et la prestation de serment de l’Ivoirien Alex Pierre-Arnaud Assanvo comme Secrétaire exécutif de l’Initiative, jusqu’au 30 septembre 2025.

                    

Ci-dessous l’intégralité du Communique final :

Le Comité de Pilotage de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana réuni en sa première session, à Abidjan le 21 juin 2021, sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développent rural de la République de Côte d’Ivoire, Kobenan Kouassi Adjoumani :

Notant le vif intérêt des Chefs d’État des deux pays visant la mise en commun de leurs ressources, en vue de garantir une économie cacaoyère prospère et durable,

Reconnaissant la ratification de la Charte par la République du Ghana et  la République de Côte d’Ivoire, ainsi que la ratification de l’accord de siège par la République du Ghana, qui a favorisé l’établissement du siège permanent de l’Initiative Côte d’Ivoire - Ghana pour le cacao (CIGCI) à Accra,

Conscient du besoin urgent d’un secrétariat fonctionnel aux fins de coordonner et de promouvoir l’intérêt collectif des deux pays dans la production et la commercialisation du cacao,

Considérant la nomination du candidat de la République de Côte d’Ivoire au poste de Secrétaire exécutif de l’Initiative, et

Conformément à l’article 10 de la Charte de l’Initiative,

Le Comité de pilotage a tenu sa 1ère réunion à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le 21 juin 2021. Le Comité a :

  • Élu le Ghana comme 1er président du Comité de pilotage. Par conséquent, l’honorable ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture de la République du Ghana, Honorable Dr. Owosu Afriyie Akoto est désormais le président du Comité de Pilotage, organe suprême de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire – Ghana.
  • Approuvé les documents de travail de l’organe suprême de l’Initiative. Ces documents sont destinés à garantir le fonctionnement harmonieux et efficace du Secrétariat, à guider les procédures lors des réunions et le travail des organes de l’Initiative, ainsi que le traitement des questions financières de l’Initiative. Les documents approuvés sont les suivants :
  • Le Règlement administratif ;
  • Le Règlement financier ;
  • Le statut et règlement du personnel, y compris l’organigramme de l’Initiative ;
  • Le règlement de la caisse de prévoyance du personnel ;
  • Les critères de sélection du Secrétaire Exécutif ;
  • Et l’accord de Siège.
  • A nommé M. Alex Pierre-Arnaud Assanvo comme Secrétaire exécutif de l’Initiative, jusqu’au 30 septembre 2025, conformément à l’article 14.2 de la Charte.
  • A noté avec gratitude le grand geste du gouvernement du Ghana d’offrir le siège permanent du Secrétariat et une résidence de fonction pour le secrétaire exécutif.
  • A accepté de signer l’accord de siège, de lancer l’Initiative et de mettre en service le siège permanent à Accra en août 2021.
  • A décidé de rester activement inflexible sur la question de la promotion du bien-être et des intérêts collectifs des producteurs de cacao.

Fait à Abidjan, le 21 juin 2021

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