Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La pauvreté au Liban a considérablement augmenté au cours de l’année écoulée, affectant désormais environ 74% de la population totale, met en garde la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO).

La prise en compte de dimensions autres que le revenu, telles que l’accès à la santé, à l’éducation et aux services publics, augmente le taux à 82% de la population vivant dans “la pauvreté multidimensionnelle”, ajoute la CESAO dans une note d’orientation.

Avec les progrès de la recherche sur le développement et la disponibilité d’enquêtes plus détaillées, le concept de pauvreté s’est élargi pour prendre en compte les conditions de vie et divers aspects de la privation ne se limitant pas au revenu. Ce nouveau concept est désormais connu sous le nom de “pauvreté multidimensionnelle” mesurée par six dimensions clés: l’éducation, la santé, les services publics, le logement, les actifs et la propriété, et l’emploi et le revenu.

L’an dernier, la CESAO avait constaté qu’entre 2019 et 2020, le taux de pauvreté par habitant était déjà passé de 28% à 55% au Liban. Selon les mises à jour d’aujourd’hui, le taux de pauvreté multidimensionnelle au Liban a presque doublé, passant de 42% en 2019 à 82% en 2021.

Dans ce contexte, la Secrétaire exécutive de la CESAO, Rola Dashti, a réitéré son appel à la création d’un fonds de solidarité sociale pour atténuer la crise humanitaire du pays. Elle a rappelé qu’en 2020, la CESAO avait fait une proposition : le décile des 10% les plus riches du Liban, qui détenait alors près de 91 milliards de dollars de richesse, pourrait combler le déficit de financement pour l’éradication de la pauvreté en versant des contributions annuelles de 1% de leur richesse.

Selon l’étude, les chocs ont exposé le taux de change de la livre libanaise, qui est fixe depuis le début du siècle, à d’énormes pressions, provoquant une dépréciation de la monnaie. L’inflation a grimpé à 281% entre juin 2019 et juin 2021. Ces chocs combinés ont entraîné une baisse significative du niveau de vie des Libanais et des non-Libanais, ainsi qu’un dénuement généralisé.

De plus, l’extrême pauvreté multidimensionnelle, qui désigne la privation dans deux ou plusieurs dimensions de la pauvreté, touche aujourd’hui 34% de la population, dépassant la moitié dans certaines régions du pays.

Étant donné que la crise socio-économique sans précédent au Liban affecte tous les segments de la société, les groupes de population ayant les niveaux de scolarité les plus élevés et les plus bas enregistrent désormais des taux de pauvreté similaires. L’étude souligne également que la part des ménages privés de soins de santé est passée à 33%, et la part de ceux qui ne peuvent pas obtenir de médicaments a également augmenté de plus de la moitié.

“Atténuer l’impact de la crise nécessite la solidarité et la coopération entre tous les segments de la société libanaise”, a souligné Mme Dashti, tout en exhortant au développement de régimes de protection sociale efficaces qui répondent mieux aux besoins des pauvres, en particulier ceux qui vivent dans une extrême pauvreté multidimensionnelle, et l’élargissement de leur champ d’application aux chômeurs.

fm

Comment

lundi, 06 septembre 2021 18:04

Guinée: L'ONU condamne le coup d'Etat

Le Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a “fermement condamné” dimanche 5 Septembre 2021 la prise de pouvoir par la force en Guinée Conakry.

“Je suis personnellement de très près la situation en Guinée”, a indiqué M. Guterres sur Twitter. “Je condamne fermement toute prise de pouvoir par la force des armes et je demande la libération immédiate du Président Alpha Condé”, a-t-il souligné.

Des militaires guinéens ont annoncé, dimanche, avoir arrêté le président de la Guinée Conakry,  gelé la Constitution, dissous le gouvernement et les institutions et fermé les frontières terrestres et aériennes du pays.

Les auteurs de ce coup de force justifient leur action par “la situation politique et économique de la Guinée, le blocage des institutions du pays, l’exploitation de la justice, la violation des droits des citoyens, la corruption financière et la propagation de la pauvreté”, indique-t-on de sources médiatiques.

Des tirs nourris d’armes automatiques ont retenti, dimanche matin, dans le centre de Conakry et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues, selon les médias qui citent des habitants de la capitale.

fm

Comment

L’Union africaine (UA) a appelé vendredi 3 Septembre 2021 le gouvernement éthiopien à faire “davantage” pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire au Tigré, devenu le théâtre de combats armés depuis novembre.

“Nous savons que le gouvernement éthiopien fait au mieux, mais nous voulons que davantage soit fait pour garantir que la population ne meure pas de faim”, a déclaré le commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye.

“Les femmes et les enfants ne doivent pas continuer à être victimes d’un conflit qui n’est pas de leur propre initiative”, a ajouté M. Adeoye.

L’accès pour acheminer l’aide humanitaire dans la région éthiopienne du Tigré continue d’être “extrêmement restreint”, a averti jeudi le Coordinateur humanitaire par intérim de l’ONU pour l’Éthiopie, Grant Leaity.

“La région reste sous un blocus de facto de l’aide humanitaire, où l’accès pour acheminer une aide humanitaire vitale continue d’être extrêmement restreint”, a souligné M. Leaity dans un communiqué.

Le conflit armé et la crise humanitaire ont gagné ces derniers mois les régions voisines de l’Afar et de l’Amhara, où 1,7 million de personnes sont désormais confrontées à la faim, selon l’ONU.

La semaine dernière, l’Agence humanitaire des Nations unies (OCHA) a déclaré que les convois d’aide vers le Tigré s’étaient pratiquement arrêtés depuis le 20 août, aucun camion ne pouvant pénétrer dans la région où 400.000 personnes vivent dans des conditions de famine.

Le nord de l’Éthiopie est plongé dans un conflit armé depuis novembre. L’extension du conflit a aggravé la crise humanitaire et les agences onusiennes et ONG déplorent, de plus en plus, les difficultés à accéder aux populations.

ng

Comment

Une centaine de personnalités algériennes, issues de la société civile, ont appelé à la libération “immédiate et inconditionnelle” de tous les détenus d’opinion dans le pays qui “traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire”.

“Nous invitons les Algériens à se mobiliser pour apporter toute forme d’aide possible à ces victimes et à leurs familles”, lit-on dans cette pétition qui souligne que “cette solidarité est un devoir citoyen et une dette envers des femmes et des hommes qui sont emprisonnés pour avoir exercé leur droit à la libre expression”.

Les signataires de la pétition expliquent qu’après plus de deux années de mobilisation citoyenne pacifique pour un changement radical du système, le régime effectue un saut dans le passé et veut replonger le pays dans l’ère du parti et de la pensée unique.

“Comme toujours, cette offensive connaît son paroxysme en Kabylie”, relèvent-ils, ajoutant que les “militants de la cause amazighe se font enlever sans raisons ni explications et l’une des premières actions du nouveau gouvernement était de remettre en cause l’enseignement de Tamazight”.

Tout en qualifiant de “calamité nationale” cette politique, ils soulignent que chaque fois que la Kabylie a été visée, la démocratie recule dans le pays.

“Sans légitimité, sans crédibilité et dépourvu de compétences, le pouvoir recourt à une répression aussi brutale qu’illégale contre des citoyens qui ne demandent qu’à vivre libres et en fidélité avec leur culture et leur environnement”, explique la pétition.

Incapable d’offrir une solution à l’impasse dans laquelle le système en place depuis 1962 a plongé le pays et faute d’entrainer la conviction et l’adhésion des citoyens par l’argument et l’exemple, le régime retourne aux accusations des années de plomb qui accumulent les provocations en Kabylie tout en invoquant la main de l’étranger pour masquer ses échecs, dénoncent les signataires de ce document.

Selon la même source, des citoyens et des militants, dont le seul crime est d’avoir exprimé une opinion libre ou défendu leur identité, croupissent aujourd’hui en prison depuis plusieurs mois.

Mauvais élève de l’histoire, le pouvoir ne comprend pas que la stigmatisation de la Kabylie est l’une des fautes qui ont condamné l’Algérie à la régression, regrette-t-elle encore.

Elle estime que le combat pour la démocratie d’aujourd’hui commence par la dénonciation de cette imposture.

ng

Comment

 92% des accidents de la circulation sont liés aux comportements des conducteurs et des usagers sur la route. Ce constat renforce la volonté du Gouvernement de Côte d’Ivoire de passer à la phase de répression, après une longue période de sensibilisation.

Après l’adoption des différents décrets, arrêtés et mesures par l’État de Côte d’Ivoire ainsi que le déploiement d’une campagne de sensibilisation de grande envergure,  rappelant à tous les conducteurs de circuler dans des véhicules aux normes (pneus, freins, plaques d’immatriculation…), de posséder des titres et documents en règles (mutation, carte grise…), et d’adopter les codes de bonne conduite (ceinture, limitation de vitesse, respect du feu rouge…), dans le respect des textes en vigueur, le Gouvernement rend actif la vidéo-verbalisation.

En s’appuyant sur un système de transport intelligent innovant et sachant que le district d’Abidjan enregistre, à lui seul, 41% du nombre de tués sur les routes, le Gouvernement ivoirien s’engage ainsi à lutter efficacement contre l’incivisme et l’insécurité routière.

Le dispositif déployé et déjà actif dans le Grand Abidjan, comprend des radars fixes, des radars mobiles embarqués, des véhicules avec les équipes de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale ; ainsi que des caméras de vidéo-verbalisation situées en priorité sur les axes les plus accidentogènes de la capitale.

« Durand 6 mois, nous avons sensibilisé les transporteurs et les conducteurs pour qu’ils puissent se mettre en règle. Aujourd’hui, tous les conducteurs ayant un comportement dangereux, ne possédant pas des véhicules aux normes ou des documents conformes, sont dans l’illégalité. Les négligences de certains causent la mort d’autres personnes. Nous ne pouvons plus accepter de perdre des vies », déclare Amadou Koné, Ministre des Transports de Côte d’Ivoire.

Désormais, les manquements au code de la route sont donc constatés, enregistrés et sanctionnés, et plus particulièrement certaines catégories d’infractions routières (le non-respect des signalisations, le non-respect des vitesses maximales autorisées, la non-régularité des documents du véhicule, le non-respect des normes pour tous les véhicules en circulation).

L’enjeu de toutes ces mesures est d’influencer durablement le comportement des usagers de la route en les incitant au respect strict des règles du code de la route, partout et tout le temps.

« Lutter contre l’incivisme sur les routes, est une priorité nationale, alors mobilisons-nous pour respecter et faire respecter les règles de sécurité routière. Je dis stop à l’incivisme sur la route et je vous invite à faire de même », ajoute le Ministre des Transports de Côte d’Ivoire.

En renforçant les contrôles, en s’appuyant sur un Système de Transport Intelligent novateur, et une technologie de pointe, le gouvernement de Côte d’Ivoire montre sa détermination à faire de la sécurité des usagers de la route, une priorité nationale, et positionne la Côte d’Ivoire comme le pays le plus innovant en Afrique de l’Ouest, en matière de sécurité routière.

hn

Comment

Le Dr Denis Mukwege appelle à la fin de l’impunité pour les commanditaires de violences sexuelles et à la création d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo

Les femmes sont les premières victimes des violences qui déchirent la République Démocratique du Congo depuis 25 ans. Les violences sexuelles, devenues des armes de guerre, sont régulièrement infligées aux habitantes de l’Est de la RDC.

 Récompensé par le Prix Nobel de la Paix 2018 pour son action médicale et psychologique aux côtés des femmes victimes, le Docteur Denis Mukwege s’est confié au Podcast Pourparlers réalisé par l’agence 35°Nord.

Il détaille son nouveau combat en faveur d’une justice transitionnelle. Selon lui, « réparer ne suffit plus, il faut combattre l’impunité pour empêcher la répétition de ces crimes ». Denis Mukwege appelle notamment à la création d’un Tribunal Pénal International pour la RD Congo.  

A l’hôpital Panzi de Bukavu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le chirurgien gynécologue Denis Mukwege prend en charge les victimes de viols et d’agression sexuelles, qui demeurent toujours aussi nombreuses.

S’il y effectue des procédures de réparation génitale, la reconstruction psychologique et sociale de ces femmes est également au cœur de son combat. Tant que les victimes n’obtiendront pas justice et réparation, leur guérison ne saurait être complète.

Le Docteur Mukwege s’insurge contre le climat d’impunité régnant dans son pays, et appelle à un changement d’approche qui passerait par la mise en place de réformes institutionnelles pour garantir la non-répétition de ces atrocités de masse. « Les bourreaux sont connus mais ne sont pas poursuivis. Ils évoluent dans un climat d’impunité totale. Nous avons des généraux qui sont des criminels et qui continuent à commander des troupes. Après l’échec des solutions militaires, nous devons constater avec regret l’échec des solutions politiques. Il est temps de se tourner vers les solutions judiciaires ».

Pour le lauréat du Prix Nobel de la Paix 2018, les mécanismes juridiques tels qu’ils existent aujourd’hui en RD Congo sont en effet inopérants. « Nous parlons de millions de femmes violées. La justice classique n’est pas en mesure d’appréhender des crimes de cette ampleur. Il faut créer un mécanisme spécifique et nous pensons que la justice transitionnelle, qui a fait ses preuves dans plusieurs pays en conflit, peut s’appliquer en RDC ».

La justice transitionnelle désigne l’ensemble des processus mis en œuvre au sein d’une société pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, afin d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation. Ces outils vont de la création de commissions de vérité à celle de cours pénales internationales. C’est d’ailleurs en faveur de ce dernier mécanisme que Denis Mukwege plaide : « Neuf pays ont livré des combats en RD Congo pour et ont commis des crimes qui ne peuvent rester impunis. Il faudrait absolument créer un Tribunal Pénal International pour le Congo qui pourrait permettre de juger les commanditaires ».

Afin d’être pleinement efficaces, ces mécanismes devront octroyer aux femmes victimes des réparations individuelles et collectives, afin qu’elles ressentent que leurs droits sont respectés, que les crimes sont reconnus et pour qu’une telle situation ne se reproduise plus. « Ces mécanismes sont importants pour permettre que l’on reconstruise une société réconciliée avec elle-même et avec ses voisins. Il faut un travail de vérité et de commémoration pour construire une société apaisée », conclut le Prix Nobel de la Paix.

Source ; 35°Nord

Comment

 Les ministres de l’énergie des pays du G5 Sahel ont validé, le 2 septembre dernier lors d’une deuxième réunion, la feuille de route régionale de l’initiative Desert to Power, un projet emblématique d’accès à l’énergie durable promu par la Banque africaine de développement.

La réunion, tenue par visioconférence, a permis aux ministres de faire le point sur les efforts de mobilisation des ressources et d’examiner les moyens d’accélérer la mise en œuvre de l’initiative.

Le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l'Électricité, de l'Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, a salué l’engagement des pays du G5 Sahel, notant que les chefs d’État avaient réitéré leur soutien à l’initiative lors du sommet extraordinaire des pays du G5 Sahel tenu en juillet dernier à N’Djamena, au Tchad.

La feuille de route régionale Desert to Power, élaborée par la Banque africaine de développement en étroite collaboration avec ses partenaires et les pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) identifie les grands projets qui permettront à ces cinq pays de mettre en commun leurs ressources afin de développer un réseau électrique stable et flexible intégrant une grande production solaire au service de la sous-région. Elle vise également à exploiter les synergies pour mieux répondre aux préoccupations des pays du G5 Sahel en matière d’accès à l’électricité. Structurée autour de quatre priorités principales à savoir l’énergie solaire et le stockage à grande échelle, l’intégration des réseaux des pays du G5 Sahel, la programmation pan-sahélienne hors-réseau, et l’hybridation des centrales thermiques ; la feuille de route va largement faciliter la coordination des pays du G5 Sahel. Une approche qui permettra de réaliser des économies d’échelle dans la construction de parcs solaires régionaux et des interconnexions sous régionales.

En complément des feuilles de route nationales des pays membres, la feuille de route régionale contribuera à la densification des échanges entre les pays du G5 Sahel et donnera d’importantes perspectives aux acteurs privés et publics.

Le président du comité directeur de Desert to Power, Mustapha Bakkoury, également président de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), a souligné que cette initiative jetait les bases d'un développement économique et social, garant de l'épanouissement et de la sécurité des populations du Sahel.

Le ministre du Pétrole et de l’Énergie du Tchad, Oumar Torbo Djarma, en sa qualité de président en exercice des pays du G5 Sahel, a invité ses homologues à mettre l’accent sur les mesures et actions pouvant insuffler un dynamisme nouveau aux activités et à fédérer les efforts pour la réussite de cet ambitieux projet régional.

La Taskforce de Desert to Power a présenté l’état d’avancement des projets prioritaires identifiés dans les feuilles de route nationales pour 2021, soulignant l’avancement du projet Yeleen au Burkina Faso et de la centrale solaire de Djermaya au Tchad, dont le financement devrait être bouclé d’ici à la fin 2021. Ces projets figuraient dans le rapport d’avancement de l’initiative Desert to Power remis en août dernier aux chefs d’État par le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina.

La Taskforce a également présenté les progrès réalisés dans la mise en œuvre des activités d’assistance technique et de préparation de projets Desert to Power du Fonds SEFA approuvé en décembre dernier. Ce financement devrait notamment servir à appuyer la réalisation d’études de faisabilité et d’impact de l’hybridation de centrales thermiques et d’études d’intégration de la production solaire dans les réseaux électriques des pays membres du G5 Sahel.

hn

Les ministres ont unanimement salué les progrès accomplis par la Banque africaine de développement dans la mise en œuvre des activités de l’initiative Desert to Power. Ils ont souligné l’importance de l’accès des populations du G5 Sahel à des services énergétiques fiables et à un coût abordable. Ils ont également appelé la Banque à soutenir les pays dans le développement et la mise en œuvre de systèmes de stockage d’électricité afin d’intégrer les énergies renouvelables et de stabiliser les réseaux électriques.

Projet emblématique de la Banque africaine de développement, l’initiative Desert to Power est déployé dans onze pays de la bande sahélienne. Elle vise à produire 10.000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2030 pour 250 millions de personnes.

Comment

Le secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Abdourahmane Cissé, a déclaré jeudi 02 septembre 2021 à l’occasion d’une consultation de haut niveau sur l’enrichissement des aliments en Afrique, que l’élimination de la faim et de la malnutrition à l’horizon 2030, est une nécessité pour les pays africains qui ne devront pas perdre ce combat.

M. Cissé qui procédait à l’ouverture de ces assises virtuelles au Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) à Abidjan Cocody, a rappelé que plusieurs solutions en Afrique, de lutte contre la faim et la malnutrition ont fait leurs preuves et doivent être promues pour favoriser la sécurité alimentaire. Pour lui, la transformation des chaînes de valeur alimentaire est nécessaire pour rendre les systèmes alimentaires résilients, sains et nutritifs.

« Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest dont la Côte d’Ivoire ont rendu obligatoire la fortification des aliments tels que le sel, la farine de blé, les huiles alimentaires et le riz. Ils ont également mis en place des cadres réglementaires favorables. Cependant la bio fortification reste encore timide dans nos pays », a déclaré le secrétaire général de la présidence.

En Côte d’Ivoire, selon l’enquête démographique et de santé (EDS) 2012, le taux de prévalence de l’anémie dû à la carence est de 75% chez les enfants de six à 59 mois, 54% chez les femmes en âge de procréer et de 29% chez les hommes de 15 à 49 ans. C’est face à toutes ces situations que le gouvernement a donc inscrit la malnutrition dans son Plan National Multisectoriel de Nutrition 2016-2020 en ayant la fortification comme une stratégie majeure.

La situation de la malnutrition est alarmante en Afrique sub-saharienne. Selon les dernières estimations en 2019, sur les 144 millions d’enfants de moins de cinq ans touchés pas la malnutrition chronique ou le retard de croissance dans le monde, plus de 52,7 millions vivaient en Afrique. Au cours de la même année, on estime que 12,7 millions d’enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition aigüe ou étaient émaciés en Afrique.

« Aujourd’hui, il y a une bonne frange des populations qui souffre de malnutrition surtout dans les micronutriments, notamment la vitamine A, les iodes, le fer et zinc qui sont des éléments essentiels pour la bonne santé des populations », a indiqué le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba.

Pour lui, cette consultation permettra non seulement d’échanger les bonnes pratiques à travers les différents pays et surtout de définir un plan d’action qui soit réalisable pour que d’ici à 2030, la faim soit vaincue. « La faim, ce n’est pas seulement le manque d’aliment mais c’est également d’avoir un repas équilibré avec les sels minéraux, les vitamines nécessaires pour une bonne croissance et être en bonne santé. La Côte d’Ivoire travail énormément sur ce sujet », a-t-il exprimé.

Le représentant et directeur pays du Programme alimentaire mondiale (PAM) en Côte d’Ivoire, Ussama Osman, a expliqué que son institution est partenaire avec l’Union africaine dans le domaine de la fortification des aliments. Pour lui, la fortification est une stratégie importante pour réduire l’insécurité alimentaire et la faim dans le monde et c’est une occasion pour voir les carences et aussi les enrichir.

« En Côte d’Ivoire le PAM est en train de faire des études pour voir la fortification du riz parce que le riz est un aliment de base et ce serait très important de l’enrichir avec des micronutriments parce que cela fait une grande différence dans la santé des citoyens », a-t-il déclaré.

Le gouvernement ivoirien et le PAM, à travers le CERFAM, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), ont lancé une consultation virtuelle de haut niveau jeudi et vendredi sur le thème “L’enrichissement des aliments : quelle approche alimentaire pour réduire les carences en micronutriments en Afrique ?”.

La consultation vise à favoriser l’échange d’expériences et de bonnes pratiques en matière d’enrichissement des aliments afin d’accélérer la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes en Afrique.

(AIP)

Comment

vendredi, 03 septembre 2021 17:14

Le PM japonais va quitter le pouvoir

Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga ne se représentera pas à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD) lors d’une élection prévue le 29 septembre, et va de fait quitter le pouvoir, a annoncé vendredi 3 Septembre 2021 le numéro deux du PLD.

M. Suga “a dit qu’il voulait concentrer ses efforts sur les mesures contre le coronavirus et qu’il ne participerait pas à l’élection” pour la présidence du PLD, a déclaré à la presse Toshihiro Nikai, confirmant des informations de médias locaux.

“Honnêtement je suis surpris”, a ajouté M. Nikai. “C’est vraiment regrettable. Il a fait de son mieux mais après mûre réflexion, il a pris sa décision”.

Ce développement était en effet très inattendu, car M. Suga, 72 ans, était jusqu’ici considéré comme le favori de ce vote interne pour mener le PLD lors d’élections législatives devant se tenir cet automne, en dépit d’une impopularité record de son gouvernement dans les sondages.

Fin août, son gouvernement ne recueillait que 26% d’opinions favorables dans un sondage du quotidien Mainichi, un plus bas record. D’autres récents sondages le donnaient à peine au dessus des 30%.

M. Suga a vu sa popularité fondre depuis des mois pour sa gestion très critiquée de la pandémie qui s’éternise au Japon, et pour son entêtement à maintenir coûte que coûte les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo cet été malgré l’opposition d’une majorité de la population japonaise.

Il était arrivé au pouvoir en septembre 2020, s’imposant à l’époque comme l’homme du consensus au sein du PLD pour succéder au Premier ministre Shinzo Abe, dont il était jusqu’alors le fidèle lieutenant et qui avait démissionné pour des raisons de santé.

hn

Comment

vendredi, 03 septembre 2021 17:07

Canada: Le passeport sanitaire entre en vigueur

Le Québec est la première province du Canada à imposer le passeport vaccinal, alors que le pays nord-américain fait face à une nouvelle flambée de cas de Covid-19.

Les Québécois de 13 ans ou plus doivent prouver qu’ils sont adéquatement vaccinés contre le COVID-19 pour accéder à certains lieux et de pratiquer certaines activités non essentielles.

Une période d’adaptation a débuté le 1er septembre et s’étale jusqu’au 15 septembre, pendant laquelle le passeport vaccinal est déployé, sans toutefois qu’aucune sanction ne soit appliquée.

En Colombie-Britannique, une preuve de vaccination sera requise à compter du 13 septembre, pour assister à des événements culturels et sportifs, ou encore pour se rendre dans un restaurant.

Quant à l’Ontario, la preuve de vaccination complète standardisée sera exigée dès le 22 septembre.

Cette nouvelle règle sanitaire est instaurée pour lutter contre la 4ème vague qui commence à prendre de l’ampleur.

Selon les autorités sanitaires canadiennes, le nombre de cas (derniers 7 jours) a atteint 22.142, alors que le nombre de décès s’élevait à 107 au 1er septembre.

Selon Radio Canada, l’augmentation constante des cas observée à la fin de l’été “fait craindre une rentrée très chargée” aux autorités sanitaires, qui comptent déjà trois fois plus de cas à Montréal qu’à pareille date l’an dernier.

mc

 
 

Comment