Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, lundi à Abidjan, un prêt de 210 millions de dollars américains en faveur du Nigeria pour la mise en œuvre de la phase 1 du Programme spécial de Zone de transformation agroalimentaire.

Le programme qui devrait avoir un impact sur la vie de millions de personnes dans le pays le plus peuplé d’Afrique contribuera à libérer le potentiel du secteur agricole nigérian. Il favorisera l’industrialisation grâce au développement de cultures et d’élevages stratégiques.

Le financement de ce programme par la Banque africaine de développement représente, à ce jour, l’une des opérations les plus ambitieuses de l’institution en termes d’envergure et de portée. Il se compose d’un prêt de 160 millions de dollars de la Banque africaine de développement et d’un autre de 50 millions de dollars de l’Africa Growing Together Fund. La phase 1 du projet ciblera sept États fédérés du Nigeria ainsi que la capitale fédérale Abuja.

Le projet appuiera les efforts déployés par le Nigeria pour accroître la productivité agricole, promouvoir les investissements, créer de la richesse et des emplois, et transformer les zones rurales en corridors de prospérité économique. La première phase sera mise en œuvre avec le cofinancement d’autres partenaires pour un montant total de 538,05 millions de dollars.

« Nous disposons de plusieurs millions d’hectares de terres arables et nous avons décidé de créer des Zones spéciales de transformation des produits agricoles à travers le pays. Nous sommes convaincus que ces initiatives faciliteront les investissements dans le secteur agricole », a déclaré le président nigérian Muhammadu Buhari aux dirigeants mondiaux lors du sommet de la Future Investment Initiative à Riyad, peu avant la réunion du Conseil d’administration de la Banque.

Le programme des Zones spéciales de transformation agroalimentaire devrait permettre de doter les régions rurales à fort potentiel agricole d’infrastructures économiques. Ces zones attireront les investissements des agro-industriels et des entrepreneurs, contribueront au développement économique et social du Nigeria et permettront d’endiguer l’exode rural. Les régions concernées par le projet représentent 19 % de la superficie totale du Nigeria et 50,4 millions de personnes en bénéficieront. Les États dans lesquels la première phase du programme sera mise en œuvre ont été sélectionnés sur la base d’un critère de préparation et de la nécessité d’assurer un équilibre géographique entre les six zones géopolitiques du Nigeria.

La Banque islamique de développement et le Fonds international pour le développement agricole fourniront un financement additionnel. Le gouvernement fédéral et les gouvernements des États fédérés concernés apporteront des contributions en espèces et en nature.

« Cette première phase du programme n’est pas pilotée par le gouvernement. Elle est soutenue par le gouvernement et menée par le secteur privé, a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina. C’est de cette façon que la transformation structurelle de l’agriculture s’opèrera. C’est remarquable de voir un engagement aussi fort de la part du gouvernement nigérian. L’engagement du ministre des Finances nigérian et de tous les gouvernements des États est extrêmement fort parce qu’ils doivent donner les terres, s’assurer que toutes les réglementations et les incitations sont mises en place. »

Le programme des Zones spéciales de transformation agroalimentaire de la Banque africaine de développement est un élément phare de la stratégie « nourrir l’Afrique » de la Banque. La Banque prévoit d’établir les zones spéciales de transformation agroalimentaire dans 18 pays africains, dont le Nigeria. Les zones sont conçues de manière à regrouper la production, la transformation, le stockage, le transport et la commercialisation de produits de base, tels que le coton ou le maïs, afin d’accroître la productivité et la compétitivité tout en réduisant les coûts logistiques.

Pour Lamin Barrow, directeur général du Bureau pays de la Banque africaine de développement pour le Nigeria, « la phase 1 du programme des Zones spéciales de transformation agroalimentaire du Nigeria mobilisera les investissements du secteur privé dans les pôles agro-industriels et les centres de transformation agricole. Au moins, 1,5 million de ménages en seront les bénéficiaires directs. Le programme a pour objectif de créer 400 000 emplois directs et jusqu’à 1,6 million d’emplois indirects. »

Généralement implantées à proximité de villes de taille moyenne, les zones agro-industrielles sont conçues pour revitaliser les économies périurbaines et créer des emplois pour les femmes, les hommes et les jeunes. La Banque africaine de développement prévoit un investissement de deux millions de dollars pour financer un plan d’action en faveur de l’égalité des genres, qui fournira des lignes directrices tenant compte de la dimension genre pour les zones agro-industrielles et incluant des ateliers pour les coopératives agricoles dirigées par des femmes et des renforcements de capacité pour les femmes.

« L’emploi et les opportunités économiques équitables sont la pierre angulaire du travail de la Banque, a déclaré Beth Dunford, vice-présidente de la Banque chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social. Ce programme cible une participation d’au moins 50 % de femmes. Le plan d’action pour l’égalité des genres contribuera à faciliter un élargissement de l’accès des femmes aux prêts. »

La réalisation de la phase 1 devrait permettre d’augmenter la chaîne de valeur des produits de base suivants :

État de Cross River  : cacao, riz et manioc

Territoire de la capitale fédérale  : élevage de bétail (bovins de boucherie et bovins laitiers)

État d’Imo  : élevage de bétail (bovins de boucherie et bovins laitiers)

État de Kaduna  : tomates, maïs et gingembre

État de Kano  : riz, tomates, arachides et huile de sésame

État de Kwara  : élevage de bétail

État d’Ogun  : manioc, riz, volaille et pêche

État d’Oyo  : manioc, soja et riz

hn

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Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Abdulla Shahid a plaidé, mardi 14 décembre 2021 à New York, en faveur de l’égalité vaccinale pour venir à bout de la pandémie du coronavirus et ses variantes.

“Sans l’égalité vaccinale, il n’y aura pas de reprise économique ou de retour à la normale”, a estimé M. Shahid, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse sur le bilan de ses 100 jours à la tête de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a, dans ce cadre, appelé la communauté internationale à réunir les efforts pour généraliser la vaccination dans le monde en 2022, relevant qu’une réunion de haut niveau sera organisée le 30 janvier prochain sur l’égalité vaccinale dans le but de rallier le soutien des Etats membres.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est fixée l’objectif de vacciner 40% de la population de chaque pays d’ici la fin de l’année en cours et 70% d’ici la mi-2022.

Selon l’OMS, seuls cinq pays africains, soit moins de 10% des 54 nations du continent, atteindront cet objectif, à moins que des efforts ne soient déployés pour accélérer le rythme de vaccination.

D’après l’agence onusienne, 7,804 milliards de doses du vaccin ont été administrées à travers le monde jusqu’au 25 novembre dernier et 3,2 milliards de personnes ont été entièrement vaccinées alors que 4,15 milliards ont reçu au moins une dose.

De son côté, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres avait appelé à un plan de vaccination mondial pour vaincre la pandémie de Covid-19.

“Seul un plan de vaccination mondial peut mettre fin à une pandémie mondiale et à une situation injuste”, avait-il indiqué lors d’une réunion ministérielle du Groupe des 77 et la Chine tenue récemment en mode virtuel.

Au lendemain de l’apparition du nouveau variant du coronavirus, Omicron, plusieurs experts de la santé ont insisté sur la nécessité d’intensifier la vaccination à l’échelle mondiale, en estimant que tant que de vastes parties du monde ne bénéficieront d’aucune couverture vaccinale, c’est toute la planète qui restera vulnérable.

mc

 
 

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La nouvelle souche de Covid-19, Omicron, progresse plus rapidement que n’importe quel autre variant de coronavirus jusqu’à présent, a indiqué mardi 14 décembres 2021 l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

“Omicron a été signalé dans 77 pays, mais la réalité est qu’Omicron se trouve probablement dans la plupart des pays même s’il n’a pas encore été détecté. Il se propage à un rythme que nous n’avons jamais vu avec aucun autre variant”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

Le chef de l’agence onusienne pour la santé s’est dit “préoccupé par le fait que les gens considèrent Omicron comme bénin”. “Même si Omicron provoque des maladies moins graves, le nombre de cas pourrait une fois de plus submerger les systèmes de santé qui ne sont pas préparés”, a-t-il fait observer.

Le Dr Tedros a également averti que les vaccins à eux seuls ne permettront à aucun pays de sortir de cette crise, et a appelé à utiliser l’ensemble des outils anti-Covid qui existent, comme les masques, l’aération régulière des intérieurs et le respect des gestes barrières.

“Faites tout cela. Faites-le de manière cohérente. Faites-le bien”, a-t-il dit.

Il a aussi fait remarquer que l’apparition d’Omicron a incité certains pays à offrir des doses de rappel pour l’ensemble de leur population adulte, et ce “même si nous manquons de preuves concernant l’efficacité des rappels contre ce variant”.

Cependant, l’OMS craint que ces programmes ne contribuent à l’accumulation des vaccins contre le Covid par les pays riches, comme cela a été le cas jusqu’à présent, mettant à mal la vaccination dans les pays pauvres.

“L’OMS n’est pas contre les doses de rappel. Nous sommes contre l’iniquité” vaccinale, a-t-il précisé.

mc

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mercredi, 15 décembre 2021 14:54

Le Maroc participe au Forum sur l’agenda 2030

La Chambre des Représentants a participé, lundi 12 décembre 2021 par visioconférence, au Forum parlementaire sur l’agenda 2030 pour le développement durable, organisé sous le thème “le rôle du Parlement dans une meilleure reconstruction pour tous”.

Ce Forum parlementaire vise à créer un espace de dialogue et d’échange d’expériences et d’expertises entre les représentants des institutions parlementaires et d’autres acteurs concernés par le développement durable. Il sera sanctionné par un ensemble de conclusions qui seront soumis au Forum arabe pour le développement durable prévu en 2022.

Cette rencontre, qui a connu la participation de Mme Ilham Saki, membre du bureau de la première Chambre, et de M. Mohamed Chaouki, président de la commission des Finances et du développement économique, a été organisée sous l’égide de la Commission sociale et économique des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de la Banque islamique pour le développement (BID), en coopération avec l’Union Interparlementaire (UIP), indique un communiqué de la Chambre des Représentants.

Lors de son intervention à la 2ème séance de ce Forum portant sur “la riposte à la crise de la Covid-19 : le rôle des parlements dans la représentation et l’élaboration des lois”, Mme Saki a mis l’accent sur les mutations induites par cette conjoncture qui a contraint les gouvernements à prendre des mesures exceptionnelles pour la protection de la santé publique, par le biais de textes législatifs, de politiques et de programmes spéciaux visant à faire face aux répercussions et aux impacts de la pandémie.

Elle a estimé que la propagation de la Covid-19 a constitué un défi national collectif qui a mobilisé tous les efforts pour le relever, soulignant que la vision clairvoyante et anticipative de SM le Roi Mohammed VI, qui a donné Ses Hautes instructions pour la création d’un fonds dédié à la gestion des répercussions de la pandémie et les mesures et dispositifs pris par la suite conformément aux Hautes Directives Royales, a permis de tracer une voie claire pour la fédération des efforts nationaux concertés entre le Parlement et le gouvernement et de jeter les bases d’une approche holistique qui canalise les moyens de l’ensemble des autorités, des établissements publics et des autres acteurs.

S’agissant des rôles assumés par la Chambre des Représentants durant la pandémie, Mme Saki, citée dans le communiqué, a réaffirmé l’attachement de la Chambre à ses missions constitutionnelles en termes de législation et de contrôle, et son ouverture sur les citoyennes et citoyens, ajoutant qu’il a été procédé à l’adoption des textes juridiques instituant l’état d’urgence sanitaire, ainsi que de plusieurs textes législatifs ayant trait aux domaines social et économique.

Elle a rappelé que le travail législatif des commissions permanentes a été également marqué par une grande vitalité au cours de la période ayant suivi la déclaration de l’état de urgence sanitaire.

Mme Saki a, en outre, souligné que malgré les mesures préventives et de précaution prises en vue de réduire la présence et le nombre des réunions programmées, conformément aux exigences dictées par cette conjoncture exceptionnelle à l’instar de ce qui est en vigueur dans les autres institutions parlementaires, cette situation n’a pas affecté, sur le plan pratique, la continuité du travail des commissions permanentes à la Chambre et son implication agissante dans l’accomplissement des missions qui leur sont conférées par la Constitution en termes de législation et de contrôle.

Et la députée de conclure en appelant à davantage de mobilisation, de coopération, de flexibilité et d’adaptation en continu pour être au service de la société et de ses questions dans les divers domaines, et à placer les parlements au cœur de la mise en œuvre des objectifs de l’agenda pour le développement durable, malgré les changements imprévus imposés par les conjonctures et les événements.

De son côté, M. Chaouki a passé en revue, dans le cadre de la troisième séance du forum, qui portait sur “la riposte à la crise de la Covid-19 : le rôle des parlements dans le budget public et le contrôle”, le rôle de la Chambre des Représentants et sa réaction face à la pandémie, notant qu’à travers les rôles constitutionnels qui lui sont conférés, le parlement marocain a, depuis le début de la pandémie, approuvé les Lois de finances propres à chaque exercice et qui ont pris en compte les défis et les répercussions de la Covid-19 et placé la satisfaction des besoins des citoyens et la réalisation des ODD en tête des priorités des pouvoirs législatif et exécutif. ‎

Le président de la Commission des finances et du développement économique a aussi mis en relief les efforts de la première Chambre pour l’exécution des programmes, plans et chantiers socio-économiques durant la pandémie, rappelant que le parlement marocain a adopté un projet de loi de finances complémentaire en 2021, qui comprenait une batterie de mesures visant à faire face aux répercussions de la pandémie, consolider et garantir un ensemble de droits, dont le droit à la santé, le droit à la protection sociale et le droit à l’éducation.

Afin de faire face aux effets de la pandémie, ajoute le communiqué, la Chambre des représentants a approuvé des textes législatifs à caractère social, qui portent sur l’instauration de mesures exceptionnelles au profit des employeurs affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de ceux touchés par les répercussions de la pandémie.

Elle a également approuvé la loi-cadre relative à la protection sociale qui se veut un prélude incontournable à la promotion de l’élément humain en tant que maillon essentiel de tout processus de développement et l’édification d’une société où prévaut la justice sociale et spatiale dans le cadre d’un grand projet sociétal et d’une nouvelle révolution sociale, a précisé la même source, notant que SM le Roi Mohammed VI en a défini les fondements et tracé les contours dans le discours prononcé à l’ouverture de la session législative d’octobre dernier.

Le communiqué a fait remarquer que les commissions permanentes à la Chambre des représentants ont tenu une série de réunions pour discuter des répercussions de la pandémie et suivre les explications des responsables gouvernementaux au sujet des mesures prises pour faire face à la Covid-19, ce qui a permis d’accélérer la cadence de la réalisation des ODD et de contribuer à l’augmentation du budget alloué aux secteurs sociaux (santé, enseignement et emploi).

M. Chaouki a soutenu que le parlement marocain a contribué de manière significative et efficiente à l’accompagnement et au contrôle de l’action gouvernementale avant et après l’apparition de la pandémie, à travers le suivi des différents programmes de développement malgré tous les défis posés par la crise sanitaire.

hn

 
 

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L'Auberge de L'Onde récompensée pour la meilleure carte des vins le 06 décembre 2021, par le Magazine européen des vins ainsi que le Guide gastronomique « le FALSTAFF» pour l’année 2022.

Dirigé par le Maître d’hôtel et Sommelier Jérôme Aké Béda, le restaurant l’Auberge de l’Onde est situé à Saint-Saphorin, au cœur de Lavaux dans le canton de Vaud et est l'un des plus beaux villages viticoles de Suisse. Fréquentée par des célébrités, la traditionnelle « Auberge de l'Onde » s'intègre parfaitement dans ce cadre pittoresque.

Le restaurant confortable accueille des clients depuis environ 700 ans. Aujourd'hui, en plus de la cuisine vaudoise et française classique, les clients viennent principalement pour une chose : rencontrer et se faire conseiller par le Maître d'hôtel et grand sommelier Jérôme Aké Béda.

M. Aké Béda, originaire de la Côte d’Ivoire, est tombé dans le vin, il y a de nombreuses années. Entré en Suisse en 1990, après avoir terminé sa formation au Lycée hôtelier d'Abidjan et après avoir occupé divers postes dans des restaurants de renoms en suisse romande, il s’est depuis lors entiché de la culture du vin locale et du monde comme presque personne en Suisse.

Il est aujourd'hui le spécialiste reconnu du chasselas dans son pays d’adoption qu’est la Suisse et l'un des sommeliers les plus réputés de ce pays. Sa carte des vins de l'Auberge de l'Onde, de la taille d'un long livre, propose une collection unique de raretés de Lavaux et de perles recherchées du monde entier. Une visite à l'Auberge de l'Onde est un must pour tous les amateurs de vin.

A noter que cette distinction est la 2ème du genre pour Jérôme Aké. En 2015, il avait été nommé « Sommelier suisse de l’année » par le prestigieux Guide gastronomique Gault Millau.

Correspondance Particulière 

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Le nouveau Premier ministre burkinabè, Lassina Zerbo, a dévoilé lundi 13 décembre 2021 soir, un nouveau gouvernement dans lequel figurent sept femmes.

Plusieurs ministres ont gardé leur poste sous la houlette de Lassina Zerbo, qui a été nommé Premier ministre vendredi.

On note dans ce nouveau cabinet le départ de 19 ministres sortants, dont Alpha Barry (Affaires étrangères), Harouna Kaboré (Commerce), Clément Sawadogo (Administration territoriale), Eric Bougouma (Infrastructures), Siméon Sawadogo (Environnement), Laurence Marchal Ilboudo (Solidarité nationale), Elise Ilboudo (Culture) et Salifo Tiemtoré (Jeunesse).

Le ministre en charge de la Défense, le général Aimé Barthelemy, et celui de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, gardent leur portefeuilles, de même que le ministre de l’Education Stanislas Ouaro. Enfin, l’ex-ministre des Finances Rosine Coulibaly (2016-2019) revient cette fois aux Affaires étrangères.

Entré officiellement en fonction lundi soir, M. Zerbo a appelé dans une brève allocution à la “cohésion et la tolérance” pour lutter contre la violence jihadiste qui frappe le pays.

“C’est à l’unisson que l’on pourra être mieux engagé pour vaincre le terrorisme”, a-t-il déclaré, lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Christophe Joseph Dabiré.

“Je ne ménagerai aucun effort pour continuer l’œuvre entamée et d’être à l’écoute du peuple. On essayera de contacter toutes les composantes avec l’appui du chef de l’Etat pour qu’on puisse nous comprendre et gagner la confiance du peuple”, a ajouté M. Lassina Zerbo .

Nommé Premier ministre vendredi, M. Zerbo, 58 ans, était ancien secrétaire exécutif de l’organisme onusien de surveillance de l’interdiction des essais nucléaires (OTICE) de 2013 à août dernier.

hn

 
 

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mardi, 14 décembre 2021 12:34

Algérie: La répression se durcit

Quelque 7.000 Algériens ont été interpellés pour leurs opinions depuis février 2019, a dénoncé le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), l’un des partis politiques d’opposition les plus influents en Algérie.

“Depuis février 2019, plus de 7.000 personnes ont fait l’objet d’interpellations, 2.500 d’entre elles de poursuites judiciaires et 790 placées sous mandat de dépôt”, a précisé le RCD dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration du 73e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

La même source a relevé que depuis cette date, 300 citoyens, dont des femmes, des avocats, des journalistes, des responsables de partis politiques, collectifs ou associations, des étudiants, “croupissent en prison pour leurs opinions”.

Dressant un bilan sombre de la situation des droits de l’Homme en Algérie, le Rassemblement pour la Culture et la Ddémocratie s’est dit “préoccupé” par les “atteintes massives aux droits fondamentaux et aux libertés individuelles et collectives des Algériens”.

“La Loi fondamentale du pays et les conventions internationales, dûment signées par l’Algérie et qui devraient protéger les citoyens des abus, sont tous les jours foulées aux pieds”, a déploré le parti de Mohcine Belabbas.

Le RCD a regretté également que le pouvoir ait choisi de “gouverner par l’arbitraire, l’instauration de la peur et de la terreur”, “une situation qui a atteint de telles proportions qu’aucune voix discordante, poursuit-il, ne trouve grâce”.

“Militants politiques ou associatifs, activistes pacifiques, journalistes et simples citoyens subissent la traque d’une machine institutionnelle à fabriquer des accusations au mépris du droit”, détaille le RCD, qui estime que “la justice est réduite à un appareil qui assume d’entériner les desiderata des gouvernants du moment”.

Pour le RCD, la situation s’est compliquée depuis la mise en place des nouveaux dispositifs de loi.

“La criminalisation de l’expression d’une simple opinion de l’activité politique pacifique est désormais affublée d’une prétendue base légale et ce, à travers les dispositions liberticides de la dernière modification de l’article 87 bis du code pénal en date du 8 juin 2021 et du décret exécutif du 7 octobre 2021 fixant les modalités d’inscription et de radiation de la liste nationale des personnes et entités terroristes et des effets qui en découlent”, a t-il expliqué.

D’après le RCD, le recul en matière des droits de l’Homme ne s’arrête pas uniquement aux libertés politiques et d’expression puisque au plan des droits socio-économiques, le chômage massif, la perte vertigineuse du pouvoir d’achat des salariés, la dégradation des services publics et la misère qui s’installe “plongent les populations dans l’angoisse”.

Dans ce sens, le parti a appelé les autorités algériennes de stopper “la campagne d’arrestations, de systématisation de la détention provisoire et de poursuites judiciaires à l’encontre de citoyennes et de citoyens en raison de leurs opinions ou de leurs activités politiques pacifiques”.

hn

 
 

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Les professionnels de la fabrique de la ville (architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, spécialistes en bâtiments verts et intelligents, experts en développement durable, paysagistes, et élus locaux) se sont engagés à mettre fin à l’anarchie dans le secteur de l’immobilier, à la clôture d’ARCHIBAT 2021, samedi 11 décembre à Abidjan.

Dans la déclaration finale à l’issue des quatre jours du Salon international de l’architecture et du bâtiment, les experts de l’immobilier ont précisé que le changement climatique implique une transformation du mode de consommation de la ville.

Le non-respect des règles d’urbanisme, le manque de civisme des citoyens, la prolifération d’acteurs non professionnels, le manque de qualité des constructions constituent, selon les professionnels de l’immobilier, constituent des menaces majeures pour le développement durable des villes et du cadre de vie.

« En somme, les échanges ont été forts constructifs et ont permis de souligner l’importance et l’urgence d’agir et d’agir différemment. Il est nécessaire d’innover dans le processus de fabrication et de gestion de la ville et de réinventer les relations entre toutes les parties prenantes de ce processus », recommande la déclaration finale de l’édition 2021 d’ARCHIBAT.

Aussi, l’Ordre des architectes propose-t-il la tenue d’assises du bâtiment et de la ville durable avec une concertation nationale comme prochains pas pour réfléchir de manière globale, inclusive et prospective en vue de dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable.

Le commissaire général d’ARCHIBAT, Ismaël Boga-N’guessan, a précisé que ce Salon ouvert le 08 décembre 2021 a enregistré 150 exposants de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, de la Tunisie, de la Suisse, de la France,  entre autres, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan et plus de 12.000 visiteurs.

En outre, le président du Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire (CNOA), Joseph Amon, a salué la tenue de ce Salon qui a permis de nombreuses innovations, une offre de nouvelles technologies ainsi qu’une gamme de produits de bon niveau dans de beaux stands avec une animation.

Représentant le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, le directeur de cabinet, Diabaté Kaladji a promis que toutes les propositions suivront une attention particulière du ministère pour leur mise en œuvre.

Il a promis que l’objectif est de mettre en œuvre le certificat de conformité tant dans les constructions urbaines, péri-urbaines et à l’intérieur du pays en vue de lutter contre les constructions anarchiques et les effondrements de maison.

Des prix ont été remis à des entreprises exposantes et à des professionnels du secteur.

ARCHIBAT 2021 s’est tenue du 08 au 11 décembre 2021 à Abidjan autour du thème « La fabrique de la ville aux professionnels».(AIP)

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Le Groupe de la Banque africaine de développement et l’ONG Invest in Africa Sénégal ont signé, ce vendredi 10 décembre 2021, à Dakar, un accord de don du Fonds pour l'Afrique d'aide au secteur privé (FAPA), géré par la Banque et destiné à financer les petites et moyennes entreprises (PME). Cet accord est soutenu par une subvention du Japon dans le cadre du FAPA. D’un montant d’un million de dollars, il sera consacré au renforcement des capacités des PME/PMI, qui comprendra entre autres, la formation des PME/PMI, les diagnostics des entreprises et le transfert de technologie.

« Ce projet a pour objectif global de renforcer le développement économique et social en favorisant un accès accru des PME à de nouveaux marchés, financements et partenariats avec de grandes entreprises », a affirmé le DG de Invest in Africa Sénégal, Ibrahima Fall. Ainsi, répond-il à trois objectifs du FAPA, notamment la promotion du développement des petites et moyennes entreprises, la promotion du commerce et la création d’emplois durables. « A travers ce projet, nous allons toucher un nombre important d’entreprises locales, en les connectant avec de grandes entreprises multinationales », a-t-il conclu.

Les bénéficiaires directs du projet sont les PME sénégalaises dans le domaine du pétrole et du gaz et d’autres acteurs clés du secteur privé. Les PMEs sénégalaises bénéficieront à ce titre d’une formation de qualité aux compétences entrepreneuriales et des affaires, tout en ayant accès au financement et à la technologie. Le projet contribuera à la mise en œuvre de deux objectifs prioritaires du High 5 de la Banque, notamment « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

Selon le responsable‑pays de la Banque africaine de développement au Sénégal, Mohamed Cherif, « ce projet est très bien aligné aux grandes priorités du gouvernement du Sénégal et de la Banque car il contribuera à renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises du pays, en particulier celles tenues par des femmes et des jeunes. A terme, il permettra à ces petites entreprises de créer des emplois décents, de gagner des marchés publics et privés, et d’augmenter ainsi le contenu local. C’est l’occasion aussi de se féliciter de la solide coopération entre le Japon, la Banque et le Sénégal. »

La Banque africaine de développement intervient au Sénégal depuis 1972. Le Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé 116 opérations en faveur du Sénégal pour un montant cumulé de plus de 3,47 milliards de dollars américains (environ 1 957 milliards de francs CFA) sur la période 2016 à 2020.

mc

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Les travaux de la 9ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption ont été lancés, lundi 13 décembre 2021, à Charm el-Cheikh, en Egypte.

Cette réunion de cinq jours, qui se tient sous format hybride, rassemble environ 2.700 participants, dont des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’organisations régionales et de la société civile, des universitaires, des chercheurs et des représentants du secteur privé.

Le Maroc est représenté à cette conférence par une délégation qui comprend notamment l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzeddine Farhane, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Bachir Rachdi, et l’adjoint de l’ambassadeur du Maroc au Caire, Abderrazak Dinar.

Cette conférence bisannuelle rassemble les États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption pour examiner sa mise en œuvre et discuter des moyens à même de renforcer la lutte contre la corruption.

Parmi les sujets phares qui seront abordés lors de cette neuvième session, figurent la prévention, le recouvrement d’avoirs, la coopération internationale, les questions de propriété de facto et les moyens permettant de faire avancer les engagements pris dans la Déclaration politique de la session extraordinaire de l’Assemblée générale sur la lutte contre la corruption.

La conférence s’arrêtera également sur la promotion du développement durable, la relance post-covid et la stabilité économique et politique.

Selon les organisateurs, la 9ème session de la Conférence des Etats parties à “la Convention des Nations Unies contre la corruption constitue un jalon mondial pour améliorer la coopération internationale contre la corruption et aider le monde à se remettre, avec intégrité, de la pandémie de la Covid-19”.

La Convention des Nations Unies contre la corruption est entrée en vigueur en décembre 2005. Elle a été ratifiée par tous les États membres des Nations Unies.

En vertu de la Convention, les États sont juridiquement tenus de prévenir et de criminaliser la corruption, de renforcer la coopération internationale, de restituer les fonds pillés et d’améliorer l’assistance technique et l’échange d’informations dans les secteurs public et privé.

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