Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Pénurie des denrées alimentaires, disparition des plantes et essences médicinales, ou encore changement de mode de vie, telles sont les conséquences de la déforestation sur les peuples autochtones d’Afrique Centrale. 

A près de 60 km de Douala au Cameroun, dans la région du Littoral ,département du Nkam,  sur une route normale qui longe une piste qui s’englue dans la forêt et sortie de nulle part, l’on entre au village Mamba perdu au milieu de la forêt.

Ici, on vit principalement des dérivés de la forêt et de l’agriculture. Mais désormais, la situation a changé et les conséquences se font ressentir. Toumé Joseph, un habitant du village Mamba explique : « Je suis venu ici pour la première fois je n’avais que 8 ans et mes parents étaient à l’aise. On parle des années 1972 à ces temps-ci. Parlant des animaux, ils étaient à la portée de tout le monde, ils venaient carrément jusqu’à la maison. Ils venaient manger les noix de palme et quand on venait manger du gibier, c’était à notre portée »

Paul quant à lui, affirme que  lorsqu’il y avait encore beaucoup d’arbres, le sol était fertile et il produisait correctement, les habitants du village mangeaient à leur faim.

 

« Lorsque la SNC bois existait c’était la grande société de ce village en dehors des petites, on ne souffrait pas, le gibier ne manquait pas, on ne criait pas la famine, une tige de manioc pouvait faire le plein d’une cuvette, les hérissons n’étaient pas nombreux. Vous voyez cela à l’air bien, mais revenez-vous n’allez rien trouver, pourtant avant les gens vivaient à l’aise »

Plus loin du Cameroun au sud de la République du Congo, l’exploitation forestière a poussé les peuples autochtones à trouver désormais refuge au village Loukana, situé à environ 6 Km du district de Sibiti dans le département de la Lékoumou. Une relocation qui s’est faite en plusieurs étapes comme explique Jean MIETE,  un des membres de la communauté autochtone du village.

 « Nous habitions la brousse tranquillement sans plainte. Ce sont ceux qui ont pensé que nos vies étaient menacées par je ne sais pas quoi dans la forêt, ont décidé de nous délocaliser et sur conseils des anciens, nous sommes venus vivre ici »

La forte exploitation des forêts tropicales fait craindre le pire à ces populations autochtones considérées par plusieurs comme gardiennes des forêts. Une crainte dont n’hésite pas à parler Audrey, une habitante autochtone de ce village.

« Tout est fini déjà là-bas, et cela continue…tout a été détruit et tout est presque détruit s’il faut dire ainsi : Ils ont à nouveau repris la coupe d’arbres pour faire passer la route, jusqu’à dans notre ancien village dans la forêt, tout a été détruit dans la brousse pour faire passer la route »

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La situation est pareille à MBATA située dans la Préfecture de Lobaye, dans la région du sud de la Centrafrique. Dans cette zone forestière où vivent des milliers de personnes, les problèmes de santé récurrents au sein de la population autochtone sont résolus grâce à la pharmacopée traditionnelle, accessible pour tous et axée sur les racines, les feuilles et les écorces d’arbres. Paul Mamba, chef du camp explique comment la déforestation est un danger pour son peuple.

 « Tous nos produits viennent de la forêt, ils ont tout détruit, les grands arbres comme des petits, nous sommes en danger. »

La déforestation dans cette région du SUD de la Centrafrique, due par les sociétés forestières et les abatteurs clandestins d’arbres, est un handicap grave pour les peuples autochtones de MBATA et ses environs car les essences médicales sont détruites mettant en difficulté la médecine traditionnelle. Odyssin est le spécialiste de la pharmacopée dans la localité et maire de ladite commune. Il ne trouve plus des produits nécessaires pour le traitement de ses patients.

 « Vous savez que la forêt regorge une pharmacie, avec les ressources que nous pouvons soutirer de la forêt on peut avoir des médicaments, la forêt est la base de tout. Notre regret c’est que les sociétés, nos parents qui font les sciages artisanaux sont à l’origine de la déforestation et cette déforestation va jouer négativement dans la masse paysanne de la République Centrafricaine. »

Partout où elle passe, l’exploitation forestière n’apporte que désolation et pleurs au lieu d’une amélioration des conditions de vie des peuples autochtones. Il est donc impératif que les autorités de ces pays prennent conscience et agissent en vue de freiner la déforestation due à l’exploitation forestière qui menace tout sur son passage. François Medjo est Expert en Écodéveloppement au Cameroun. Il attire l’attention des décideurs sur la question.

« Nous attirons l’attention des décideurs et du gouvernement du Cameroun à aider les communautés en reprenant cette activité entre leurs mains, ce qui va permettre aux communautés de capitaliser les revenus forestiers qui leur sont reversés notamment la RFA et les revenus sociaux. Elles sont aujourd’hui victimes car les destructions au niveau de l’environnement sont énormes »

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Des données récentes disponibles sur Global Forest Watch ont révélées que le bassin du Congo a perdu plus de 600 mille hectares de forêts primaires en 2020, soit une augmentation de 9% comparativement à l’année 2019. Le Congo a perdu 350 KHA de forêts primaires humides de 2002 à 2020, soit 42% de sa perte totale de couverture forestière. La Centrafrique pour sa part a perdu 169 kha de forêts primaires humides, soit 21% de sa couverture totale durant la même période, tandis que le Cameroun avec 708 kha de forêts primaires humides perdues, soit 48%, ce qui représente plus de cent mille hectares de forêts détruites.

Reportage réalisé au Congo par Rosie Pioth, au Cameroun par Joel Kouam et en Centrafrique par Samuel Nzam grâce au Pulitzer Center et au Rainforest Journalism Fund

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Elle est désormais la nouvelle présidente de la Mission de paix des premières Dames du continent africain (MIPREDA). Aïcha Bouhari, First Lady du Nigeria a été élu hier lors de  la 9eme Assemblée générale de la MIPREDA à Abuja Capitale du Nigeria. Pour cette session ordinaire, elles étaient une dizaine de premières Dames avec certaines représentantes.

La Côte d’Ivoire était représentée par la Ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, qui au nom de la première Dame Dominique Ouattara, a salué le retour de l’ordre constitutionnel au sein de leur organisation.

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Pour elle, cette élection vient mettre fin à une période de vacance de pouvoir.  Poursuivant, Nassénéba Touré a félicité la nouvelle présidente pour son élection, avant de traduire le soutien de la première Dame Dominique Ouattara, pour la réussite de sa mission.

La ministre de la femme de la famille et de l’enfant a  réaffirmé la ferme volonté de Dominique Ouattara ainsi que de toutes les premières Dames à œuvrer auprès de leurs époux pour la paix sur le continent africain.

Prenant la parole à la suite de cette élection, la nouvelle présidente de la MIPREDA a exprimé sa gratitude à ses sœurs pour leur soutien. Seule candidate en lice pour cette élection, Aicha Buhari dit compter sur le soutien continu et les conseils des membres de l’organisation pour mener à bien cette mission. Celle de lutter contre la pauvreté, l’insécurité tout en œuvrant pour la paix et l’autonomisation économique des femmes du continent.

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« Mon élection à ce poste est celle de toutes les femmes africaines, celles des zones rurales comme urbaines, pauvres ou riches. Ensemble, nous devrions mener un seul combat, celui du développement et de la paix sur le continent », a-t-elle confié.

Le président de la République fédérale du Nigeria,Muhamad Buhari a quant à lui félicité les premières dames d’Afrique pour le dynamisme et la cohésion qui règnent désormais dans leur organisation. Il se dit disposer à les accompagner pour une organisation plus forte et plus dynamique sur le continent.

« Les femmes ont un rôle essentiel à jouer dans le maintien de la paix sur le continent. Nous devrions nous efforcer à vous accompagner pour que cette organisation joue véritablement son rôle de mission de paix en Afrique », a-t-il conclu.

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Cette 9éme Assemblée générale se tient après celle de 2015 qui avait vu l’élection de l’ex première Dame de la Sierra Léone, qui a démissionné depuis quelques années. Les Premières Dames du Ghana, du Congo Brazzaville, du Burundi, du Burkina Faso, de la Sierra Léone ont fait des déclarations de soutien à la nouvelle présidente. Un dîner gala a été organisé à la suite des travaux pour récolter des fonds pour la fondation que ces 1ères dames comptent mettre en place pour la paix en Afrique.

Rappelons qu’à la fin de l’élection, les fisrt Ladys ont procédé au  lancement des travaux de construction du secrétariat permanent de cette organisation. Une Bâtisse qui sera construite dans la ville d’Abuja, capitale du Nigeria.

                                                        

Sercom

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mercredi, 24 novembre 2021 13:11

L’Inde veut interdire le cryptomonnaies

Le gouvernement indien va présenter une loi pour interdire les cryptomonnaies privées et créer un cadre pour une monnaie numérique contrôlée par la Banque centrale, a annoncé, mardi 23 novembre 2021, le Parlement.

La loi proposée “cherche à interdire toutes les cryptomonnaies privées en Inde, cependant, elle permet certaines exceptions pour promouvoir la technologie sous-jacente des cryptomonnaies et ses utilisations”, selon le bulletin du Parlement.

Le projet de loi sur la cryptomonnaie et la réglementation de la monnaie numérique officielle, qui sera présenté lors de la session d’hiver du Parlement, fait partie d’un total de 29 projets de loi dans le programme législatif du gouvernement.

Cela intervient une semaine après la toute première table ronde parlementaire axée sur les grands contours de la crypto-finance, où un large consensus a été atteint sur le fait que la crypto-monnaie doit être réglementée.

La réunion du Comité parlementaire permanent des finances était présidée par le député et ancien ministre des syndicats Jayant Sinha, qui a rencontré, le 16 novembre, des représentants des bourses de cryptographie, du Blockchain, du Crypto Assets Council (BACC), des organismes de l’industrie et d’autres parties prenantes.

En Inde, la sécurité de l’argent des investisseurs et les publicités trompeuses dans les médias concernant le potentiel et les risques d’investissement sont depuis longtemps une source de préoccupation.

Le gouvernement a tenu plusieurs réunions avec les parties prenantes pour discuter de la réglementation des monnaies numériques. Le Premier ministre, Narendra Modi a également présidé dernièrement une réunion consacrée à la cryptomonnaie avec des responsables de divers ministères et de la Banque centrale.

Selon les autorités indiennes, la cryptomonnaie crée une sphère d’investissements parallèle et non règlementée qui peut être utilisée dans des transactions et des échanges interdits par la loi.

Le gouverneur de la Banque centrale indienne a même mis en garde que ces transactions pouvaient déstabiliser l’environnement macroéconomique du pays.

hn

 
 

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L’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, le Slovaque Jan Kubis a présenté, mardi 23 novembre 2021, sa démission, a annoncé le porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric.

“L’envoyé spécial pour la Libye a présenté sa démission que le secrétaire général de l’ONU a acceptée avec regret”, a indiqué le porte-parole lors de son briefing quotidien sans préciser les raisons de cette décision.

Il a également relevé que le chef de l’organisation internationale s’attellera à la recherche d’un “remplaçant approprié” dans ce poste, assurant que les équipes onusiennes sur le terrain continueront à s’acquitter de leurs missions en Libye.

Malgré sa démission, M. Kubiš tiendra un briefing, mercredi, devant le Conseil de sécurité sur la situation en Libye, a dit M. Dujarric.

M. Kubiš, qui a démissionné un an après son entrée en fonction, a été Représentant spécial et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak (MANUI), de 2015 à 2018, ainsi que Représentant spécial et chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), de 2011 à 2015.

La démission de l’émissaire onusien intervient au lendemain de la clôture du dépôt des candidatures pour briguer le poste de chef d’Etat en Libye lors du scrutin du 24 décembre.

Selon la Haute commission électorale libyenne, 98 candidats dont deux femmes ont soumis un dossier pour l’élection présidentielle.

ng

 
 

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Les Nations Unies ont décidé, mardi 23 novembre 2021, de réduire leur effectif déployé en Ethiopie au vu de la situation sécuritaire dans ce pays, a annoncé le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric.

“Compte tenu de la situation sécuritaire en Ethiopie et par mesure de prudence, les Nations Unies ont décidé de réduire leur empreinte dans le pays en déplaçant, de façon temporaire, toutes les personnes à charge éligibles”, a indiqué le porte-parole lors de son point de presse quotidien.

Précisant que des membres du personnel y resteront pour remplir les mandats onusiens, il a relevé que l’organisation internationale continuera de superviser la situation tout en prenant en considération la nécessité d’assurer la continuité des opérations de soutien à toutes les personnes qui en ont besoin.

Alors que les combats se poursuivent dans le nord du pays au niveau des zones des Etats régionaux d’Afar et d’Amhara à 300 km de la capitale Addis-Abeba, des pays occidentaux notamment ont appelé leurs ressortissants à quitter l’Ethiopie, à l’instar des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni.

L’Etat régional du Tigray est en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien), avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme “organisation terroriste”.

Après une présence de huit mois au Tigray, le gouvernement fédéral avait décrété fin juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel au Tigray et décidé de retirer ses troupes de la région après une présence de huit mois.

Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigray

ng

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, est arrivé le 22 novembre 2021 à Dubai (Émirats Arabes Unis), où il conduit la délégation ivoirienne à Expo Dubaï 2020.

Expo Dubaï 2020 est une rencontre d’affaires internationale qui se déroule du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Il a pour thème : " Connecter les esprits, construire le futur". 25 millions de visiteurs provenant de 190 pays y sont attendus.

A cette rencontre d’éco-diplomatie, le Premier Ministre Patrick Achi est accompagné par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara.

A Dubai, une Journée nationale et un Forum économique seront consacrés à la Côte d’Ivoire, pour faire la promotion économique et socioculturelle du pays.

Il est prévu la signature de plusieurs accords, avec pour objectif de capter plus de 1 000 milliards de F CFA d’intentions d’investissements.

Le Chef du Gouvernement et sa délégation vont ‘’vendre’’ la destination Côte d’Ivoire, à travers le thème : « Construire en Côte d’Ivoire, le chemin de la nouvelle Afrique ». Le secteur privé y est fortement représenté.

ng

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Le projet de loi de finances portant budget de l’Etat pour l’année 2022 et son annexe fiscale ont été adoptés à l’unanimité, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 novembre 2021, par la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale.

D’un niveau de 9 901,1 milliards Fcfa, en hausse de 17,9% par rapport à 2021, le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo a précisé que le projet de budget devrait permettre au gouvernement de mettre en œuvre sa politique de développement économique et social.

M.Sanogo a expliqué que l’économie continuera de bénéficier de la dynamique impulsée par la mise en œuvre du plan de soutien économique, social et humanitaire pour se situer à un taux de croissance de 6,5% en 2021 contre 2% en 2020.

Ce taux de croissance économique devrait ressortir en 2022 à 7,1%, soutenu par les différents secteurs d’activité. La valeur ajoutée du secteur secondaire progressera de 10, 4%, soutenue par l’énergie, le Bâtiment et travaux public (BTP), les industries manufacturières, agro-alimentaires et l’extraction minière.

Les produits pétroliers connaitront un repli de 4,2% quand le secteur tertiaire ressortira à 7,9% grâce au commerce, télécommunication et au transport.

Au niveau du secteur primaire, c’est une progression de 1,6% qui est attendue, tirée principalement par l’agriculture vivrière et l’élevage contre un repli de l’agriculture d’exportation de 0,1%.

Concernant le projet d’annexe fiscale composé de 25 articles, dont certains portent sur le renforcement de la mobilisation des ressources fiscales et d’autres sur le soutien à l’économie nationale et à l’emploi, le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat a souligné qu’elle a été élaborée dans un contexte assez particulier avec la COVID 19.

Entre autres mesures contenues dans le projet d’annexe fiscale, on note le relèvement du taux  de droit d’assises sur le tabac et l’institution d’une taxe sur les jeux du hasard.

Une taxe forfaitaire douanière de 1,1% du prix de référence du caoutchouc sec sur le marché international est également instituée, quand à la noix de cajou, il sera retenu 5 Fcfa/kg à la souche à titre d’impôt sur les Bénéfices industriels et commerciaux (BIC) à la charge des exportateurs.

Par ailleurs, Moussa Sanogo a souhaité que le volume des exonérations qui dépassent en moyenne les 300 milliards Fcfa par an soit revu.

«On a déjà atteint un pic de 409 milliards Fcfa en 2015 et en 2019 nous étions ressortis à 381 milliards Fcfa. Pour l’année 2021, c’est un montant de 354 milliards Fcfa d’exonération », a-t-il fait remarquer Moussa déplorant que l’Etat est ainsi privé de ressources pour financer son développement.

Avec le basculement de la Côte d’Ivoire en mode budget-programme depuis le 1er janvier 2020, chaque membre du gouvernement est passé à l’Assemblée nationale du mardi 16 novembre au vendredi 19 novembre 2021 pour défendre son projet de budget devant les parlementaires.

(AIP)

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Plus de 90 candidats, dont deux femmes, ont déposé leurs dossiers pour l’élection présidentielle prévue le 24 décembre prochain en Libye, a annoncé lundi 22 novembre 2021 la Haute commission nationale électorale (HNEC).

Plus de 90 candidats ont déposé leurs dossiers depuis l’ouverture du dépôt des candidatures le 8 novembre, a précisé l’Autorité électorale en Libye, cité par les médias locaux.

Parmi les candidats les plus en vue figurent notamment Seif al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, le maréchal Khalifa Haftar, l’ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, et le chef du gouvernement intérimaire, Abdelhamid Dbeibah.

Deux femmes seulement se sont portées candidates: Laila Ben Khalifa, 46 ans, présidente et fondatrice du ” Mouvement National” et Hounayda Al-Mahdi, chercheuse en sciences sociales.

Pour ce premier scrutin au suffrage universel en Libye, le dépôt des candidatures s’est déroulé exclusivement dans trois bureaux de la Haute commission électorale: à Tripoli (ouest), Benghazi (est) et Sebha (sud).

Avec le scrutin législatif qui doit se tenir en janvier, ces élections, aboutissement d’un processus politique laborieux parrainé par l’ONU, sont censées mettre un terme à une décennie de chaos depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011.

Plus de 2,83 millions de Libyens sur environ sept millions d’habitants se sont inscrits sur les listes électorales.

hn

 
 

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Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a réaffirmé, lundi 22 novembre 2021, la disponibilité de son pays à poursuivre et renforcer le dialogue avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue d’une meilleure compréhension et appréhension des réalités et fragilités du Mali.

Le ministre s’exprimait lors d’une rencontre avec le Groupe africain des ambassadeurs accrédités au Mali, au cours de laquelle les échanges ont essentiellement porté sur la situation au Mali, suite aux conclusions du 3ème sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu à Accra au Ghana, le 07 décembre dernier.

Un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères indique que M. Diop a exprimé, à cette occasion, la gratitude du Mali à l’ensemble de ses partenaires pour les sacrifices, la constance de leur engagement et leur accompagnement dans la recherche de solutions à la crise malienne.

Il a également fait un exposé sur la situation actuelle en mettant un accent sur les efforts consentis et les actions entreprises par le Gouvernement dans le cadre du processus de Transition en cours.

Le ministre a, en outre, indiqué que le Mali a pris acte des conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 7 novembre et de celles du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne du 15 novembre.

«Regrettant les sanctions prises qui, selon lui, n’aident pas à avancer dans la situation actuelle du Mali», M. Diop a invité ses interlocuteurs à s’investir auprès de leurs Gouvernements respectifs en vue d’une lecture objective et réaliste de la situation complexe du Mali.

Prenant la parole au nom de ses collègues, l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali et doyen du Corps diplomatique, M. Hassan Naciri, a renouvelé l’attachement des partenaires du Mali à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali, son unité, sa sécurité et sa cohésion sociale.

Dans leurs interventions respectives, les ambassadeurs présents à la rencontre «ont tous salué cette initiative et promis d’en rendre compte à leurs pays respectifs avant d’insister sur l’importance de la communication et la nécessité de maintenir le dialogue au niveau national et avec les partenaires notamment la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations unies à travers un cadre d’échange régulier», ajoute encore la même source.

Le ministre malien a, enfin, assuré les ambassadeurs africains d’avoir pris bonne note de leurs préoccupations et attentes et s’est engagé à maintenir et poursuivre cette dynamique de dialogue constructif en vue de trouver une solution consensuelle et africaine à l’abri de toute ingérence extérieure.

hn

 
 

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lundi, 22 novembre 2021 21:57

Tunisie: Un cellule terroriste démantelée

Les autorités tunisiennes ont annoncé, samedi 20 novembre 2021, avoir démantelé une cellule terroriste dans le gouvernorat de Jendouba (nord).

L’activité de la cellule, composée de 20 individus, s’est concentrée sur le repérage de certaines institutions vitales de la région ainsi que du déploiement des unités de sécurité, a précisé le ministère tunisien de l’Intérieur dans un communiqué.

La même source a ajouté que les membres du réseau se réunissaient quotidiennement en groupes après que certains d’entre eux aient purgé des peines de prison pour leur implication dans des affaires terroristes.

La menace terroriste a considérablement baissé en Tunisie depuis les attentats sanglants de 2015 et la grande offensive contre la ville de Ben Guerdane, en mars 2016, à la faveur du démantèlement de dizaines de cellules dormantes et des opérations préventives dans les milieux extrémistes.

L’activité des groupes armés est, actuellement, confinée dans les zones montagneuses, proches de la frontière algérienne, où des incidents sont signalés par moment.

Les montagnes avoisinantes les frontières algériennes sont le théâtre depuis 2012 d’affrontements entre l’armée tunisienne et les groupes armés, en particulier la phalange Oqba Ibn Nafie, branche locale d’Aqmi, tenue pour responsable de plusieurs attaques dans le pays.

hn

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