Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a ouvert  officiellement ce mardi 28 décembre 2021, les travaux de la 2ème édition du Forum national de la jeunesse. Placées sous le thème: « Une jeunesse résiliente au cœur d’un Tchad fort et émergent », ces assises regroupent 500 participants venus de 23 provinces du pays et de la diaspora. L’ouverture officielle des travaux a été marquée par quatre discours.

Souhaitant la bienvenue aux participants, le Président du Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT), M. Abakar Al-Amine Dangaya a rappelé que le présent Forum est un cadre de rencontre, d’échanges et une opportunité de brassage entre les filles et fils du pays.

Rappelant également la genèse de ce Forum, le président du CNJT dira que c’est une sollicitation exprimée par la jeunesse tchadienne au Champion de la Jeunesse africaine le feu Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, au sortir du Forum Panafricain tenu de N’Djaména. C’est pourquoi, a-t-il déclaré, la reconnaissance de la jeunesse doit être éternelle à l’égard de l’illustre disparu.  

Abordant les maux auxquels sont confrontés les jeunes, M. Abakar Al-Amine Dangaya a précisé que la jeunesse a conscience de tous les problèmes qui entravent son épanouissement. Selon lui, ils sont vécus au quotidien et sont pluriels. Mais, la question de l’emploi des jeunes est l’épine dorsale. Il devait ensuite exprimer le soutien de la jeunesse tchadienne au Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. « La jeunesse est engagée à vos côtés pour une transition réussie. Parce qu’elle sait que vous l’écoutez ».

Intervenant pour la circonstance, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Tchad, Mme Violette Kakyomya a fait remarquer que « les jeunes tchadiennes et tchadiens sont de plus en plus ingénieux, créatifs, entreprenants et ils aiment leurs pays, ce qui donne espoir en l’avenir de ce pays et cet avenir peut s’écrire avec eux et pour eux. Le Système des Nations Unies s’est engagé dès la mise en place de cette transition à accompagner le gouvernement du Tchad afin de faciliter la mise en œuvre de la feuille de route».

Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian a, en son nom et au nom de toute la jeunesse tchadienne remercié vivement le Président de la République, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. « Mille fois merci d’être parmi nous, avec nous, pour nous et surtout pour la toute première fois en face de la jeunesse. Quel honneur ! », s’est-il exclamé. Chemin faisant, il a souligné que le niveau de mise en œuvre des recommandations du premier forum est satisfaisant, malgré un contexte économique et sanitaire mondial peu favorable. Il devait enfin faire observer une minute de silence en la mémoire du Maréchal du Tchad, qui selon ses propres termes, est l’aiguillon, l’icône et la référence pour la jeunesse tchadienne.

Prononçant son discours d’ouverture, le Président du Conseil Militaire de Transition, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO s’est adressé à l’assistance à ces termes : « Je suis conscient que la jeunesse tchadienne fait face à de nombreux défis. Ces défis sont liés au développement du potentiel de la jeunesse qu’il faut promouvoir. Ils ont trait à l’accès au marché du travail qu’il faut élargir et à la participation citoyenne qu’il faut renforcer à tous les niveaux. Je sais que le malaise des jeunes transcende les nombreuses difficultés du quotidien. La grande hantise des jeunes, et je le comprends parfaitement, c’est l’absence de perspectives lors qu’ils arrivent, aux prix de mille sacrifices, au bout de leur cursus académique et professionnel ».

Pour MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, « les multiples efforts et investissements consentis par le Gouvernement en faveur des jeunes jusqu’ici n’ont pas encore permis de solutionner les différents maux ». Mais, dit-il, le gouvernement ne doit pas baisser la garde, en dépit de la situation politique, économique et financière difficile que le pays traverse. « Nous devons développer notre ingéniosité et innover sans cesse pour répondre, dans la mesure du possible, aux besoins croissants des milliers de demandeurs d’emploi ».

Pour conclure, le Chef de l’Etat a invité  jeunesse « à une prise de conscience pour faire un usage responsable de l’internet, notamment, les réseaux sociaux. Il est temps de bannir de notre espace virtuel la haine, la division, la discorde, la jalousie, l’injure et la diffamation. Les réseaux sociaux doivent servir des canaux modernes et efficients de communication rapide et constructive, pour véhiculer des messages rassembleurs qui fortifient, rapprochent, unissent et grandissent les jeunes». Juste après la cérémonie officielle d’ouverture, le Chef de l’Etat a visité les différents stands des jeunes qui ont fait étalage de leur génie créateur.

Source: Présidence Tchadienne 

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La Chine a envoyé en orbite un nouveau satellite d’étude des ressources depuis la base de lancement de Taiyuan, dans la province chinoise du Shanxi (nord), a annoncé dimanche 26 décembre 2021 l’Administration nationale de l’espace de Chine.

Une fusée Longue Marche-4C transportant le satellite Ziyuan-1 02E (ZY-1 02E) a décollé à 11h01 (heure de Pékin), a-t-on précisé de même source.

Développé par l’Académie chinoise des technologies spatiales, le satellite est équipé d’une caméra proche infrarouge, d’une caméra hyperspectrale et d’une caméra infrarouge.

Le Ziyuan-1 02E rejoint un autre satellite d’étude des ressources (ZY-1 02D) qui a été placé en orbite le 12 septembre 2019. Les deux satellites formeront un réseau afin de répondre aux besoins actuels en données de télédétection à moyenne résolution dans le domaine de la surveillance et de l’investigation des ressources naturelles, de l’exploration minière et de la surveillance géologique de l’environnement, précise l’Administration.

Ce lancement marque la 403e mission de la série de fusées porteuses Longue Marche.

ng

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lundi, 27 décembre 2021 15:34

Tchad: Amnistie générale pour les Rebelles

Le Parlement de transition au Tchad a voté en faveur d’une amnistie générale pour des rebelles opposants condamnés notamment pour “trahison”, a annoncé Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication.

“Nous remettons le compteur à zéro pour ces personnes condamnées et nous leur souhaitons de rentrer de façon sereine dans leur pays pour assister au dialogue”, a indiqué M. Koulamallah dans une déclaration à la presse, soulignant qu’il s’agit d’une phase “importante et historique” pour le Tchad.

“L’amnistie a été une condition pour nos frères qui ont pris les armes, il est normal que le gouvernement accède à cette revendication”, a-t-il ajouté.

Annoncée à la fin du mois de novembre par les autorités, cette mesure concerne 296 personnes condamnées et répond à l’une des exigences des principaux groupes rebelles pour venir à la table des négociations du dialogue national à l’invitation du président Mahamat Idriss Déby Itno.

Sont concernés 39 personnes condamnées pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion et 257 membres des groupes armés, détenus et jugés notamment pour “terrorisme” après une offensive de l’Union des forces de la résistance (UFR) en 2019.

ng

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Les clubs européens sont obligés de libérer leurs joueurs 13 jours avant le coup d’envoi de la  CAN, à savoir demain lundi 27 décembre 2021. Ces derniers refusent de le faire.

En effet, le Forum des Ligues mondiales, dominé par les puissants championnats européens a fait connaitre sa position le jeudi 23 décembre dernier dans la soirée à la FIFA. Il est prêt à engager un bras de fer avec le gouvernement du football mondial. Et pourtant, le règlement de la FIFA oblige tous les championnats du monde entier à libérer les joueurs devant prendre part à la CAN dès le lundi 27 décembre 2021.

Mais, le Forum des Ligues mondiales refuse de se soumettre à la règle de l’organisation basée à Zurich, en Suisse. Et pour cause, dans un courrier musclé adressé le 23 décembre 2021 à la FIFA et à la CAF que nous avons pu consulter, ces Ligues (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, France, etc.) affirment qu'elles ne respecteront pas ce règlement qu'elles trouvent disproportionné et déraisonnable. 

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A quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2022, prévu le 9 janvier prochain, au Cameroun, les grosses écuries européennes, qui emploient les footballeurs africains, refusent que leurs employés rejoignent leurs sélections nationales qui prendront part à la fête du ballon rond africain du 9 janvier au 6 février 2022. Et cela, à la date indiquée par la FIFA, à savoir le 27 décembre 2021. 

Après avoir mis la pression sur la FIFA pour faire reporter la compétition, après que leur volonté ait échouée, puisque la CAF a décidé de maintenir la CAN et ce, après des jours de réunion, les clubs européens qui se croient au-dessus des règles de l’institution dirigée par Gianni Infantino ont fixé une nouvelle date pour la libération de leurs joueurs.

Dans un courrier adressé à la FIFA et à la CAF, le Forum des ligues mondiales (WLF) qui représente plus de 40 Ligues professionnelles,  dont la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne ou l’Italie, indique que les joueurs ne seront pas libérés pour participer à la CAN avant le 3 janvier.

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«  Afin d’atténuer l’impact des décisions prises sur la CAN, nous considérons que la libération des joueurs commencera le 3 janvier pour les clubs et les joueurs ayant des matches avant cette date », précise le secrétaire général de la WLF, Jérôme Perlemuter.

Cela est interdit par la FIFA, qui dit qu’en cas de compétition majeur, les clubs sont obligés de libérer leurs joueurs 13 jours avant la compétition. Pour la CAN 2022, tous les clubs doivent libérer les joueurs retenus pour jouer cette compétition dès ce lundi 27 décembre.

Face aux refus des clubs européens de libérer leurs joueurs, ce 27 décembre 2021, à savoir ce lundi, que va faire la FIFA pour les contraindre à respecter sa règle ?

gm

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Face aux délestages électriques qu’a connu la Côte d’Ivoire en 2021, la minoterie ivoirienne Les Grands Moulins d’Abidjan (GMA), adopte une réaction proactive et investit 2 millions d’euros dans de nouveaux équipements pour garantir son approvisionnement en électricité. 

Les pénuries d’électricité auxquelles la Côte d’Ivoire a fait face en avril 2021 ont affecté Les Grands Moulins d’Abidjan, ainsi que l’approvisionnement en farine du marché ivoirien. Mais bien que la capacité de production de GMA ait baissé de plus de 70% en avril 2021, l’entreprise a adopté une réponse rapide et proactive.

En effet, en réponse à ce défi, GMA s’équipe de groupes électrogènes de 6 mégawatts d’un montant de 2 millions d’euros, couvrant la totalité de l’activité de l’entreprise, et la mettant ainsi à l’abri de toute situation similaire.  

Cet investissement qui garantit l’approvisionnement fiable en électricité de l’entreprise et la reprise de ses activités a été facilité par la relation de confiance entre le gouvernement ivoirien et Les Grands Moulins d’Abidjan, à travers ses partenaires étrangers et locaux du groupe SEABOARD. 

La société Les Grands Moulins d’Abidjan pourra ainsi continuer à livrer ses clients, garantir la stabilité des emplois de ses collaborateurs et la confiance de ses parties-prenantes afin de lui conférer un atout sur le marché local et régional.  

Créé en 1963 peu après l'indépendance de la Côte d'Ivoire et racheté par le groupe américain Seaboard Corporation en 2018, les Grands Moulins d'Abidjan sont une entreprise agroalimentaire spécialisée dans la production et la commercialisation de farines et d’issues de blé.

mc

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lundi, 27 décembre 2021 13:57

La BAD s’engage contre les VBG

L’édition 2021 de la campagne de 16 jours contre les violences basées sur le genre à la Banque africaine de développement a pris fin la semaine dernière. Mais les activités de sensibilisation sur les impacts des violences basées sur le genre se poursuivent.

Chaque année, le Groupe de la Banque africaine de développement se joint à d’autres organisations pour marquer la campagne de la Journée internationale pour l’élimination de toutes les formes de violences à l’égard des femmes, qui commence le 25 novembre et se termine le 10 décembre, la Journée internationale des droits de l’Homme.

Cette année, la Banque africaine de développement a observé les 16 jours d’activisme sur le thème suivant : « Que faut-il faire ? Les efforts de la Banque africaine de développement pour mettre fin aux violences basées sur le genre ».

Durant ces 16 jours, le Complexe de l’agriculture, du développement humain et social de la banque, a partagé des exemples de ses engagements pour mettre fin aux violences basées sur le genre par des courriels, des webinaires et des articles.

Les violences basées sur le genre engendrent d’énormes coûts sociaux et économiques. En 2016, les Nations unies estimaient leur coût mondial à 1,5 milliard de dollars, soit environ 2% du produit intérieur brut mondial. Une étude de KPMG (2014) révèle que les coûts des violences basées sur le genre en Afrique du Sud atteignaient 2,7 milliards de dollars par an, soit 1,3% du Pib annuel du pays.

Les violences basées sur le genre sont enracinées dans les inégalités hommes-femmes, dans la façon dont les uns et les autres interagissent. Elles sont tributaires de ce qui est appris dès le plus jeune âge. Selon des dernières estimations d’ONU Femmes, près d’une femme sur trois, dans le monde a été victime de violences physiques ou sexuelles. Ces chiffres n’ont malheureusement pas beaucoup changé durant la décennie écoulée.

Bien qu’elles soient considérées comme un problème de femmes, nous pensons que les violences basées sur le genre sont une question de droits humains qui touche tout le monde, indépendamment du sexe, de l’âge, de la religion, de la nationalité, du statut social ou économique. Les hommes subissent des violences basées sur le genre, même s’il est vrai que les femmes en sont les plus grandes victimes. 

Les mesures de contrôle liées à la pandémie de Covid-19, ont aggravé les violences basées sur le genre en Afrique en raison des restrictions de mouvement et de la perte de moyens de subsistance. Par exemple, au Libéria, le nombre de cas signalés de violences basées sur le genre a bondit de 50% durant cette période. En réponse, le président George Weah a déclaré, le 11 septembre 2020 que le viol était une urgence nationale. Il a lancé une Feuille de route nationale pour mettre fin aux violences sexuelles et celles basées sur le genre.

Comment le Groupe de la Banque africaine de développement contribue-t-elle à mettre fin aux violences de genre ? Les projets d’infrastructure de la Banque en Afrique de l’Est examinent les risques des violences basées sur le genre. Des activités de sensibilisation communautaire visant à mettre en place des mesures de prévention y sont déployées. Les projets d’infrastructures routières fournissent généralement l’éclairage public afin d’augmenter la visibilité le long des allées et des ponts routiers. Le but étant de réduire les risques de violences basées sur le genre.

En Afrique du Sud, la Banque a financé le Programme de soutien à la réponse au Covid-19, qui comprenait des mesures de lutte contre les violences basées sur le genre et le féminicide.

Au Tchad, la Banque investit dans un projet d’éducation des filles et d’alphabétisation des femmes qui fournit des infrastructures et des services sensibles au genre. Le programme a rénové et reconstruit des établissements d’enseignement offrant un environnement d’apprentissage plus sûr. Ces activités complètent les sensibilisations sur les violences de genre et du mariage précoce dans le pays.

Les projets de la Banque dans le domaine de l’eau et de l’énergie préservent les communautés, car de nombreuses femmes et filles subissent des violences sexuelles et physiques lorsqu’elles vont chercher de l’eau et du bois de chauffe.

Ce sont là quelques exemples des actions de la Banque pour mettre fin aux violences basées sur le genre. En collaboration avec ses partenaires, la Banque s’engage à faire davantage pour mettre fin aux violences basées sur le genre grâce à son capital d’’influence. Pour mettre fin au phénomène, des lois et des politiques nationales sont essentielles ; des mécanismes efficaces de signalement sont également utiles.

Les activités de sensibilisation du public sont nécessaires pour transformer les habitudes qui alimentent les violences basées sur le genre. Les entreprises publiques et privées doivent rendre des comptes sur leurs rôles. La société civile, les organisations de femmes et les partenariats avec les hommes en tant qu’alliés sont essentiels dans ce combat. Chacun doit, au niveau individuel, dénoncer les violences basées sur le genre, en apprendre davantage sur la façon d’y faire face, éduquer les autres et aider les victimes à accéder aux services appropriés.

Le Groupe de la Banque africaine de développement appelle tout le personnel et ses partenaires à prendre des mesures dans les domaines susmentionnés et à intensifier leurs efforts pour mettre fin aux violences de genre pour une Afrique sûre et prospère.

hn

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Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 17 décembre dernier à Abidjan, un prêt de quelque 104 millions d’euros à la Tunisie pour mettre en œuvre la seconde phase du Programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II).

Ce programme entend promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges intra et inter-régionaux. Il vise à assurer une plus grande accessibilité des régions prioritaires et des principaux pôles de développement du pays afin de soutenir la croissance et de créer les conditions favorables à l’emploi des jeunes.

« D’ici à 2026, cette nouvelle opération contribuera à mieux intégrer les territoires en améliorant l’accès au réseau routier pour 700 000 usagers, a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l‘Afrique du Nord. Elle permettra en moyenne de réduire, de plus de la moitié, la durée du trajet sur la RN2. Près de 1 800 nouveaux emplois seront créés. C’est un nouveau jalon d’une coopération réussie qui, sur la dernière décennie, a permis de moderniser plus de 70 % du réseau routier classé tunisien. »

Le programme a pour objectif de réhabiliter et renforcer un linéaire de plus de 230 kilomètres de routes classées dans les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Siliana. Il contribuera aussi à l’entretien périodique d’un linéaire de 1 000 kilomètres, dont une partie sera prise en charge par 80 microentreprises créées à cet effet. Il soutiendra également l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.

Le projet est en adéquation avec les priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High 5 ». Il s’inscrit dans la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

Le 30 novembre 2021, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Tunisie s’élevait à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.

hn

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Interrogée par l'Agence Anadolu (AA), au cours du 3e Sommet de partenariat Turquie-Afrique à Istanbul qui s’est tenu du 16 au 18 décembre 2021 , sur l'évolution des relations entre la Turquie et la Côte d'Ivoire, la cheffe de la Diplomatie ivoirienne a fait état « d'excellentes relations d'amitié et de coopération avec la Turquie […] depuis de nombreuses années ».

Rappelant que les relations diplomatiques directes ont été établies entre les deux pays en 2009, lorsque la Turquie a ouvert son ambassade en Côte d'Ivoire, Kandia Camara a ajouté que son pays avait ouvert la sienne à Ankara en 2013, précisant que « les relations sont au beau fixe ».

Reconnaissance des efforts de la Turquie en faveur de l'Afrique

Interrogée sur ses sentiments vis-à-vis du troisième Sommet de partenariat Turquie-Afrique, la ministre d'État des Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire a d'abord établi que ce sommet « nous donne l'occasion déjà de faire le bilan de notre coopération. Et ce bilan est très positif, comme nous avons pu le constater au cours de la réunion ministérielle », a-t-elle noté.

Kandia Camara a précisé que cela est valable « dans tous les domaines, au niveau de la sécurité, de la justice, de la paix, du développement, de l'éducation, de la santé, de l'agriculture.

« Dans tous ces domaines, nous avons une coopération étroite entre la Turquie et l'Afrique, c'est-à-dire que la Turquie accompagne les différents pays africains dans leur plan national de développement qui regroupe tous ces secteurs qui sont des secteurs prioritaires pour nous. », a-t-elle expliqué.

« Et c'est la raison pour laquelle je voudrais ici, au nom de mon pays, mais au nom de tous les pays africains, exprimer notre reconnaissance au président de la République de Turquie, au gouvernement turc pour l'accompagnement, pour le soutien apporté à l'Afrique, à travers la contribution de la Turquie dans tous les plans nationaux de développement au bénéfice de l'Afrique », a souligné la cheffe de la diplomatie ivoirienne.

Relation de confiance entre la Côte d'Ivoire et la Turquie

Interrogée sur les sentiments qui habitent les dirigeants des deux pays, Kandia Camara a souligné la relation de confiance établie entre les deux nations.

« Nous faisons beaucoup confiance à la Turquie et la preuve : je vous ai dit que nos relations sont très, très bonnes. Nos relations sont excellentes et dans tous les domaines. Vraiment, aujourd'hui, je peux dire, si je veux prendre un exemple, au niveau des échanges globaux commerciaux. Il faut savoir que nous nous sommes partis en 2009, d'un volume de 200 millions de dollars, à aujourd'hui un volume commercial de 650 millions de dollars. Vous voyez un peu la progression qui arrive. Et cela nous permet vraiment aujourd'hui de contribuer au développement de notre pays et à l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens », a expliqué la ministre Camara.

Rappelant que « les entreprises turques qui sont présentes en Côte d'Ivoire interviennent dans de nombreux domaines », par exemple dans le secteur de la santé, la cheffe de la Diplomatie ivoirienne a ajouté que ses concitoyens ont « bénéficié du soutien et [...] continueront de bénéficier du soutien de la Turquie au niveau des infrastructures, au niveau de l'eau, à tous les niveaux ».

« Vraiment, nous sommes très, très, très satisfaits. Nous sommes satisfaits », a expliqué Camara rappelant que « le président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de Côte d'Ivoire, a effectué déjà deux visites ici en Turquie et nous avons eu la chance et l'honneur de recevoir le président Erdogan en Côte d'Ivoire ».

Soulignant que « tout cela démontre de la qualité des relations entre nos deux pays », Kandia Camara a également rappelé l'objectif fixé par « nos deux chefs d'État [...] d'atteindre un niveau d'échanges commerciaux de 1 milliard de dollars et nous sommes aujourd'hui à 650 millions de dollars ».

Vers un renforcement des relations turco-ivoiriennes

« Et donc, il reste encore du chemin à parcourir », a-t-elle ajouté avant de réitérer avec vigueur la confiance établie entre les deux nations.

« Nous avons confiance, telles que les choses se présentent justement avec la volonté de nos deux chefs d'État, avec la détermination de nos deux gouvernements, avec le soutien de nos peuples. Nous sommes convaincus que nous pourrons atteindre cet objectif très prochainement et mon homologue, le ministre des Affaires Étrangères de la Turquie et moi-même, nous avons décidé de renforcer justement ces liens de coopération et d'amitié pour que nous puissions non seulement atteindre cet objectif assigné par nos deux chefs d'État, mais aller même au-delà et cela est possible », a-t-elle souligné avant de rappeler le potentiel économique que représente son pays pour les investisseurs turcs dont elle a salué les bienfaits pour l'économie de son pays.

« Cela est possible parce que la Côte d'Ivoire, aujourd'hui, a beaucoup de potentialités. Nous avons eu la chance de rencontrer plusieurs opérateurs économiques turcs et nous avons pris la décision d'organiser, au cours du premier trimestre de 2022, une commission mixte et de suivi d'un forum économique. Donc, c'est là, l'occasion de renforcer nos liens de coopération au niveau politique, mais aussi au niveau économique », a-t-elle souligné avant d'inviter les personnes d'affaires turques à saisir les opportunités qui s'offrent à elles en Côte d'Ivoire.

« Oui, la confiance est réciproque [...] et ce seront des opportunités aussi offertes justement au secteur privé turc. Nous voulons que les opérateurs économiques turcs viennent encore plus nombreux en Côte d'Ivoire », a-t-elle déclaré.

Source : Ambassade de Côte d’Ivoire en Turquie

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L’ancienne présidente de Corée du Sud, Park Geun-hye, condamnée à 20 ans de prison dans une affaire de corruption qui avait précipité sa destitution en 2017, a été graciée, a annoncé vendredi le ministre de la Justice.

Mme Geun-hye figure sur une liste de personnes bénéficiant d’une amnistie spéciale et a été graciée dans “une perspective d’unité nationale”, a déclaré à la presse, le ministre de la Justice, Park Beom-kye.

Âgée de 69 ans, elle purgeait une peine de 20 ans de prison pour corruption et abus de pouvoir, suivie de deux autres années pour violation de la loi électorale.

Première femme élue présidente en Corée du Sud, en 2013, Mme Park avait été reconnue coupable en 2018 d’avoir reçu ou demandé des dizaines de millions de dollars de conglomérats sud-coréens, d’avoir partagé des documents classés secrets, d’avoir mis sur une “liste noire” des artistes critiques de sa politique, ou encore d’avoir limogé des responsables qui s’opposaient à ses abus de pouvoir.

 ng

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Au terme de l'assemblée générale élective du parlement, le mercredi 22 décembre 2021, à l'orphelinat  de garçons de Bingerville, les enfants parlementaires venus de toutes les régions du pays ont porté leur choix en la personne de Yédé N'GUESSAN Evane de la région de l'agneby tiassa avec 60 point sur 114 soit 52,6%. 

Il dirigera pour le  mandat 2021-2024, les instances du PECI.

                      

Il a exprimé sa reconnaissance à ses pairs pour lui  avoir confié les règnes du PECI, une œuvre de longue haleine, pour laquelle il a sollicité le soutien de tous.

« Chers camarades, je vous fais la promesse de respecter à la lettre mon programme d'activité pour la conduite de cette gouverne ». a-t-il souligné

A ce titre, il a fait la présentation de son bureau aux officiels avant d'ajouter qu'il saura compter sur son équipe dynamique pour la réussite de cette tâche. 

Peu avant, c'est le 5ème adjoint au maire de la commune de Bingerville Mariam Sanogo qui a accordé la fraternelle "Akwaba" aux autorités présentes et tous les enfants parlementaires. Elle a au nom du maire Youssouf Doumbia remercié le Ministère de la Femme, de la Famille et de l'enfant d'avoir fait le choix de la commune de Bingerville pour abriter cet événement national. 

Monsieur Djiké Raymond Claude, représentant la Ministre Nassénéba Touré à cette cérémonie ne sait pas garder de transmettre les sentiments de joie et d'admiration à l'endroit de tous, le comité d'organisation avec à sa tête la directrice de la Protection de l'Enfance  Mme Diaby née Alioune Diarra pour ce formidable travail abattu et les enfants pour leur sagesse.

Avant de rappeler à tous les avancées notables de la Côte d'Ivoire en matière de protection des enfants. Le gouvernement ivoirien sous le leadership du Président de la République SEM Alassane OUATTARA fait de la protection et des droits des enfants une priorité.  

« Depuis 2020, grâce aux efforts du Président de la République SEM Alassane OUATTARA,  la Côte d'Ivoire est classé pays pionnier dans la protection de l'enfance» a-t-il confié. 

Au président élu et tous les enfants parlementaires, au nom de la ministre Nassénéba Touré, il a prodigué des conseils allant dans le sens de la responsabilité, les exhortant à être des modèles de réussite. 

« Une fois que vous portez cette échappe, vous devenez les représentants de l'Etat, vous devriez alors êtes des modèles, des modèles de réussite par le travail, la discipline » a-t-il insisté. 

Cette avancée notable de la Côte d'Ivoire en matière de protection de l'enfance ne fait que réjouir le partenaire technique, l’UNICEF, organe onusien qui ne ménage aucun effort pour accompagner le gouvernement dans cette thématique de protection de l'enfance.

C'est en cela que Mme Faida Nséssélé, Directrice section Enfants et Adolescents de l'UNICEF, a exprimé sa satisfaction pour la tenue de  cette assemblée générale et réaffirme l'engagement de l'UNICEF à toujours œuvrer pour la protection des enfants. 

« L'UNICEF sera toujours disponible pour vous accompagner, pour relever ensemble le défi de la protection de l'Enfance et faire de la Côte d'Ivoire,  un état meilleur» a-t-elle affirmée.

Fort de son expérience, la présidente Mademoiselle Grace Lath Akaffou a prodigué de sages conseils aux enfants parlementaires.  Elle invite tous, à se mettre au travail pour être fierté de leur famille, la fierté de la nation.

Ainsi, elle exhorte la nouvelle équipe et tous les enfants parlementaires à s’unir pour réussir à atteindre leurs objectifs, en faisant de leur structure « un interlocuteur crédible et incontournable » pour les droits de tous les enfants de la Côte d’Ivoire sans distinction aucune. Ainsi ils pourront présenter le parlement au-delà des frontières de la Côte d'Ivoire. 

Il faut noter que cette Assemblée générale, qui s'est tenu du  20 au 22 décembre  a par ailleurs, permis aux enfants parlementaires de renforcer leur capacité en matière de protection de l'enfance, de leadership et de prise de parole en public. 

Le parlement des Enfants de Côte d’Ivoire a été créé il y a 25 ans et institutionnalisé par décret présidentiel Décret N°2013-857 le 19 décembre 2013 par le Président Alassane OUATTARA.

Sercom

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