Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les réformes opérées par l’Etat dans le secteur de l’éducation nationale, depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir en 2011, ont produit des résultats significatifs.

Entre autres réformes, le vote en septembre 2015 de la Loi sur l’Ecole Obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, la réinstauration des cours de mercredi pour l’atteinte des quantums horaires normaux et l’adoption d’un Plan stratégique d’accélération de l’éducation des filles (PSAEF) en mars 2018.

Ces différentes réformes ont donné des résultats significatifs.

Ainsi, les investissements réalisés depuis 2011 ont permis de booster le Taux Brut de Scolarisation (TBS) qui était de 89,30% en 2011-2012. Il est passé à 100,5% en 2018-2019.

De façon générale, le taux d’achèvement au primaire est passé de 59,1% en 2010-2011 à 82,15% en 2019-2020.

Grâce à la réinstauration des cours de mercredi, nous avons désormais 1 020 heures d’apprentissage par an, contre 800 avant.

Chez les filles, en particulier, on a atteint 82,2% de taux d’achèvement au primaire en 2019-2020 contre 52,1% en 2011. Dans le secondaire général, elles représentaient 44% des effectifs d’élèves en 2018.

Les réformes se poursuivent depuis 2021 avec le programme « Côte d’Ivoire solidaire », qui entend aller plus loin dans l’amélioration de la qualité et de l’efficacité du système éducatif pour que chaque enfant, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, ait accès à une bonne éducation.

C’est dans cette dynamique que le gouvernement a lancé, le 19 juillet 2021, les états généraux sur l’éducation qui sont destinés à recueillir les contributions des acteurs et partenaires du système éducatif pour la construction d’une école performante et excellente.

En attendant les résultats des états généraux sur l’éducation, le gouvernement a décidé du retour de la dictée au premier cycle, afin d’aider les apprenants à améliorer leurs sens de l’écoute, de compréhension et surtout leurs capacités rédactionnelles.

L’on note également le retour de l’année subdivisée en trois trimestres totalisant 32 semaines, la différenciation des coefficients dans le premier cycle de l’Enseignement secondaire avec le plus fort coefficient, en l’occurrence, le coefficient 3 pour français et mathématiques.

Il s’agit aussi de la réinstauration des compositions de passage en classe supérieure dans tous les niveaux de l’Enseignement primaire du CP1 au CM1 et du passage de la formation des élèves-maîtres (au CAFOP) de deux à trois ans comme institué en 2017.

Afin de redynamiser le système éducatif et de réduire les charges des parents d’élèves, l’Etat a décidé de la suppression des cotisations des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES).

Le classement annuel des établissements privés en vue de créer l’émulation entre ces établissements et d’accompagner les parents d’élèves dans l’affectation de leurs enfants, a été arrêté par le gouvernement.

Pour rappel, le Président de la République, Alassane Ouattara, dans son discours du nouvel An, a indiqué que les récentes réformes adoptées à la rentrée scolaire, ainsi que les états généraux de l’Éducation et de l’Alphabétisation dont les recommandations seront bientôt disponibles, contribueront à améliorer le contenu et les méthodes d’enseignement du système éducatif ivoirien.  

mc

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Des journalistes et vidéastes du monde entier sont invités à envoyer leurs meilleurs sujets qui mettent l’accent sur les pays du Sud ; La BEIparraine le prix « Women’s solutions » qui récompense les reportages sur des solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières; Les inscriptions pour les prix sont ouvertes jusqu’au 10 février 2022

Cette année, pour la deuxième fois, la Banque européenne d’investissement (BEI) s’associe à One World Media pour célébrer les meilleurs sujets du monde entier faisant l’objet d’une couverture médiatique insuffisante. One World Media est une ONG dont l’action tend à promouvoir un traitement précis et créatif des questions de développement pour faire tomber les stéréotypes, faire émerger un autre discours et créer un pont entre les cultures.

La BEI parraine un prix visant à récompenser l’excellence dans la couverture médiatique de sujets mettant en avant des solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières en réponse aux défis actuels. Ce prix est ouvert aux médias, dont la télévision et la radio, la presse écrite et en ligne, qui explorent les solutions mises en œuvre par des femmes ou pour ces dernières dans les pays du Sud, à savoir des solutions qui tiennent compte de l’impact des changements climatiques et protègent l’environnement, qui améliorent l’accès à l’éducation et aux soins médicaux, ou qui favorisent l’autonomisation des femmes.

Jon Snow, parrain de One World Media, ancien présentateur de Channel 4 : « Depuis 1988, les prix One World Media ont récompensé plus de 1 000 journalistes et vidéastes, établissant ainsi une norme pour les reportages internationaux. Ce sont quelques-uns des plus grands conteurs de notre génération qui nous aident à comprendre les enjeux et les solutions du monde qui nous entoure. »

Thomas Östros , vice-président de la BEI chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes : « À la BEI, par l’intermédiaire de nos investissements, nous cherchons à lutter contre les inégalités profondes entre les femmes et les hommes tout en renforçant la résilience et la capacité d’adaptation des femmes et des filles dans le monde entier. Notre participation au Défi 2X  et notre initiative SheInvest nous ont montré qu’investir dans les femmes peut aider à résoudre les crises climatique et économique. Nous avons besoin de plus de sujets montrant la voie à suivre. »

Marjut Falkstedt , secrétaire générale de la BEI, qui fera partie du jury décernant le prix « Women’s Solutions » : « Je suis extrêmement fière de soutenir ce prix récompensant l’excellente couverture médiatique des solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières. Nous avons besoin de sujets montrant des initiatives, petites ou grandes, qui peuvent aider la société à relever des défis tels que les changements climatiques et la pandémie actuelle, et qui sont susceptibles d’être reproduites. Je suis fermement convaincue que les femmes jouent un rôle pionnier et j’espère que ce prix contribuera au partage de leurs bonnes idées et qu’il nous inspirera toutes et tous. »

Les inscriptions aux prix One World Media sont ouvertes jusqu’au 10 février 2022 et la procédure d’attribution des prix s’étendra jusqu’en juin 2022, offrant ainsi une plateforme de partage de sujets sur les solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières. Restez à l’écoute des nouvelles concernant ces prix.


MC

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L’amélioration du climat des affaires constitue un élément majeur pour créer un cadre attractif pour des investissements privés et ainsi favoriser la compétitivité du secteur privé. La paix, la sécurité, des décisions et décrets gouvernementaux sont autant de facteurs qui ont participé, en 2021, à améliorer le climat des affaires en Côte d’Ivoire.

Dans son message du nouvel an, le 31 décembre 2021, le Président de la République, Alassane Ouattara, affirmait que « la Côte d’Ivoire a retrouvé la paix avec bonheur, grâce aux efforts de chacune et de chacun (...) ainsi que de toutes les forces vives de la Nation ». Cette paix, a-t-il reconnu, est le creuset de tous les progrès qu’a connus le pays.

Peut-on évoquer l’amélioration du climat des affaires sans aborder la question de la sécurité ? Le Chef suprême des armées a rassuré, populations et investisseurs, sur l’engagement des forces de défense et de sécurité à contrer toutes velléités de déstabilisation, en particulier le terrorisme, qui constitue une menace aux frontières nord du pays.

Les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de sécurité ont conduit à des résultats probants. Ainsi le Premier Ministre, Patrick Achi, n’a pas manqué, lors de sa conférence de presse, le 8 novembre 2021, de rappeler que l’indice de sécurité est passé de 6.8 en 2012 à 1.6 à fin septembre 2021. Toute chose qui confirme le retour à la paix et à la sécurité, facteurs importants dans l’amélioration de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire.

A côté de la paix et de la sécurité, plusieurs réformes ont été engagées par le gouvernement ivoirien en vue d’améliorer le climat des affaires.

Le Conseil des ministres du 08 décembre 2021 a pris une série de mesures pour répondre aux préoccupations des organisations professionnelles du secteur privé national. Il s’est agi notamment de la réduction des délais de paiement des créances des entreprises sur l’Etat et la mise en place d’un système intégré de traçabilité, la sécurité juridique et judiciaire de l’investissement privé, la lutte contre la corruption et le renforcement de la bonne gouvernance, la lutte contre la fraude, la contrefaçon, la contrebande et la concurrence déloyale, la compétitivité du système fiscal et douanier et la fiscalité du secteur des télécoms et la délégation du service public de métrologie légale.

Deux décrets, s’inscrivant dans le cadre de la mise œuvre de la stratégie nationale de l’amélioration du climat des affaires, de la facilitation de l’accès au crédit pour les PME et de la fiabilisation des garanties par le renforcement du cadre institutionnel en la matière, ont été adoptés le 6 octobre 2021.

Le 24 mars 2021, le Conseil a adopté un décret pour le financement de la politique de développement de la réponse d’urgence à la Covid-19. Ce projet, émanant d’un accord de prêt N° 6831-CI d’un montant de 166 088 312 400 de FCFA, visait à renforcer les moyens de lutte contre la pandémie et à consolider la reprise de l’économie nationale.

Une communication relative à la réforme de la fiscalité applicable aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) a été adoptée, en janvier 2021. Cette réforme s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la simplification du système fiscal, initiées par le gouvernement, à l’effet d’élargir l’assiette de l’impôt pour accroître les recettes de l’Etat. Elle consiste en un dispositif fiscal plus homogène et simplifié, plus adapté aux capacités contributives et au développement des PME.

En matière des finances publiques, l’objectif du gouvernement est de permettre aux entreprises de suivre dès 2022 l’évolution de leurs dossiers jusqu’au paiement.

Le Chef de l’Etat et le gouvernement n’ont sans cesse de réaffirmer leur engagement à soutenir le secteur privé qui demeure le partenaire idéal en tant que vecteur de croissance économique et de création d’emplois.

mc

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La ville de Ouidah a accueilli une fois encore ce 10 janvier 2022, les manifestations officielles entrant dans le cadre de la célébration de la 27ème édition de la fête nationale des religions traditionnelles du Bénin. Après deux rendez-vous consécutifs célébrés dans un format modeste en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, l’édition 2022 a été célébrée ce lundi à la plage de Ouidah, dans le respect strict des gestes barrières, en présence d’une forte délégation gouvernementale, des autorités administratives et traditionnelles, des dignitaires, adeptes et sympathisants ainsi que des touristes venus de plusieurs contrées du monde. 

Deux importantes interventions des autorités, la Consultation du Fâ, les libations par le Pontife et la parade d’une dizaine de divinités ont été les temps forts de la célébration. 

Dans son intervention, le maire de Ouidah Christian HOUETCHENOU, s’est réjoui d’accueillir les manifestations officielles de cette journée nationale après le retour de 26 œuvres des trésors royaux du Bénin se trouvant en France. Il a ensuite salué les efforts considérables du Gouvernement du Président Patrice TALON à travers la mise en œuvre d’importants projets structurants pour redonner à Ouidah ses attributs de cité historique et d’en faire la capitale mondiale du tourisme. 

À sa suite, le Ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel ABIMBOLA a d’abord souligné l’option faite par le Chef de l’État d’intensifier les efforts dans les secteurs du tourisme, de la culture et des arts. Ce qui se traduit par l’initiative dans le PAG 2 (2021-2026) d’une dizaine de projets ambitieux et structurants dont la Route des couvents et le musée Vodun, afin de mettre sur orbite la « Destination Benin ». Dans son hommage aux cultes endogènes, objets de toutes les attentions le 10 janvier de chaque année, le Ministre ABIMBOLA a fait remarquer que « dans la quasi-totalité des pays africains, le vodun s’est régénéré, plus éclectique, intégrant, à chaque fois, les apports des éléments des cultures locales. Malgré l’hostilité et le mépris dont elle a souffert, cette religion reste toujours vivante et pratiquée par beaucoup d'afro-descendants qui ont trouvé en elle les réponses à leurs interrogations identitaires, l'apaisement à leurs angoisses spirituelles. » 

Faire du Bénin, la capitale mondiale du Vodun 

Outre le nombre d’adeptes qu’il draine partout dans le monde, le vodun fait l’objet de nombreux travaux scientifiques, de films documentaires et continue de fasciner de millions de curieux à travers le monde. « Et le Bénin qui en est le berceau, rêve d’en devenir la Mecque, la capitale mondiale, pour y drainer la foule des adeptes, des dignitaires, des chercheurs, des créateurs et des touristes » s’est exclamé le Ministre en charge de la culture. 

Devant des autorités politiques, administratives, du corps diplomatique et touristes, Jean-Michel ABIMBOLA a rassuré que l’écosystème qui permet de réaliser ce rêve, se met progressivement en place, pour permettre aux industries touristiques et culturelles de prendre le relais afin d’alimenter les offres les plus crédibles, attractives et originales dans le respect et la dignité. À noter que les manifestations se sont poursuivies dans les différents couvents avec des prières sur la Nation.

hn

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Dans le cadre de la modernisation des systèmes de transport routier et tenant compte de sa volonté de diversification de l’économie nationale par l’industrialisation, le Gouvernement a conclu plusieurs accords dans le secteur de l’industrie automobile, et notamment avec la société IVECO. Cette dernière s’est engagée à accompagner la reprise des activités de SOTRA industries, en réalisant une unité d’assemblage de véhicules utilitaires de type minibus, assurant principalement le transport de personnes en Côte d’Ivoire (transport urbain communément appelé « Gbaka » et interurbain dit « Massa ») et en Afrique en général.

Le processus d’installation de l’unité d’assemblage a été lancé en 2018 et marque marque la volonté du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA de faire de l’industrialisation le pilier majeur de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.

La chaine d’assemblage est totalement opérationnelle et permet la création immédiate de 500 nouveaux emplois occupés par des travailleurs nationaux. Le personnel, cadres ingénieurs et ouvriers, a donc été formé malgré les restrictions de déplacements internationaux du fait de la COVID-19. Elle a aujourd’hui, une capacité de départ de production de 1000 minibus par an de 26 places, configurables en ambulances, camionnettes frigorifiques, utilitaires de transport de matériels et de marchandises diverses. C’est une Chaîne de montage intégral donnant lieu à l’autorisation de porter la mention « Made in Côte d’Ivoire » sur les véhicules sortis de l’unité d’assemblage. Ces véhicules seront commercialisés en Afrique de l’ouest et du centre dans un premier temps et dans toute l’Afrique ultérieurement, grâce au réseau de distribution de la société IVECO.

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« La réalisation, de ce projet, met en avant les efforts de modernisation du secteur des transports entrepris par le Président de la République Alassane Ouattara. Ce projet démontre que la Côte d’Ivoire est de retour. Il montre notre engagement à faire en sorte que le secteur des transports assure une sécurité et un confort à tous les usagés et soit un secteur propre, moderne, et porteur d’emplois innovants pour les jeunes », a déclaré le Ministre des Transports, Amadou Koné.

Le lancement et la présentation de cette chaîne d’assemblage et du véhicule produit, ouvrent une ère nouvelle dans l’industrie automobile en Côte d’Ivoire, mais aussi pour les usagers des transports en commun.

Le pays qui a enregistré, grâce aux réformes hardies entreprises par le gouvernement depuis 2017 dans le secteur des transports, une croissance historique de 57% de vente de véhicules neufs en 2021, se prépare à accueillir d’autres constructeurs.

mc

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a salué, vendredi 7 janvier 2022, la libération en Ethiopie de plusieurs opposants dont des anciens responsables des rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF), tout en appelant à un dialogue national “inclusif” dans le pays.

Dans un communiqué rendu public par son porte-parole, le chef de l’ONU a appelé toutes les parties à capitaliser sur cette étape “importante de renforcement de la confiance” pour se mettre d’accord sur la cessation des hostilités ainsi que sur un cessez-le-feu durable.

Il est question aussi, selon M. Guterres, de “lancer un processus national inclusif et crédible de dialogue et de réconciliation”.

Le SG de l’ONU a indiqué qu’il restera “activement” engagé avec toutes les parties prenantes afin de soutenir l’Ethiopie dans les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans le pays. Il a par la même occasion appelé à une amélioration “significative” de l’accès humanitaire à toutes les régions affectées par le conflit.

Dans un communiqué, le Service de la Communication du gouvernement éthiopéen avait indiqué que l’objectif de cette amnistie est “d’ouvrir la voie à une solution durable aux problèmes de l’Ethiopie, de façon pacifique et non violente”.

Cette amnistie intervient quelques jours après la création d’une commission de dialogue national et de réconciliation qui a été approuvée par le Parlement éthiopien.

La Commission, composée de 11 membres, est appelée à faciliter un processus de dialogue et de réconciliation inclusif dans le pays.

ng

 
 

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Le Premier ministre Lassina Zerbo a obtenu, vendredi 7 janvier 2022 soir après sa déclaration de politique générale, la confiance de l’Assemblée nationale burkinabè avec 103 voix pour, 0 voix contre et 24 abstention, soit la majorité absolue.

“Lassina Zerbo, conformément à l’article 63, et au vu des résultats, vous êtes désormais investi comme Premier ministre du Burkina Faso”, a déclaré le Président du Parlement Alassane Bala Sakandé, ajoutant que le Parlement est disponible pour accompagner le gouvernement.

Avant le vote, quatre présidents de groupes parlementaires ont appelé à voter pour et deux ont appelé à voter abstention.

Le Groupe parlementaire Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir), 56 députés et ses alliés ont appelé à voter pour la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre. Par contre le Groupe parlementaire Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-chef de file de l’opposition), 15 députés et son allié le Groupe parlementaire Paix justice et réconciliation nationale (PJRN-10 députés) se sont abstenus.

Les alliés du pouvoir sont le Groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC-12 députés), le Groupe parlementaire Nouveau temps pour la démocratie (NTD-13 députés) et le Groupe parlementaire Rassemblement pour la démocratie et la justice (RDJ-21 députés).

Avec la confiance obtenue, Lassina Zerbo se trouve ainsi investi dans ses charges de Premier ministre, chef du gouvernement par le parlement burkinabè.

M. Zerbo, qui prend fonction dans un contexte marqué par la dégradation de la situation sécuritaire dans plusieurs régions du pays, a déclaré que malgré les efforts déployés jusque-là, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, l’intégrité du territoire est mise à mal.

Il a souligné que l’état de la défense et de la sécurité du pays réclame des gestes audacieux et rapides.

ng

 

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Au moins 200 personnes ont été tuées au cours de plusieurs attaques menées cette semaine  par des hommes armés dans l’Etat de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé, dimanche 9 janvier 2022, un responsable gouvernemental.

“Plus de 200 personnes ont été enterrées à cause de l’invasion des bandits (…) nous nous inquiétons également pour les personnes déplacées qui fuient par centaines leurs communautés”, a déclaré Sadiya Umar Farouq, ministre des affaires humanitaires, cité par sa porte-parole Nneka Ikem Abiebeze.

Un bilan fourni samedi par des habitants et des médias faisait état de 140 morts.

Samedi, le président Muhammadu Buhari a condamné ces attaques  perpétrées, selon lui, par des “meurtriers de masse” qui terrorisent les populations du nord-ouest rural du Nigeria.

“Les dernières attaques des bandits contre des personnes innocentes sont un acte de désespoir de la part de meurtriers de masse”, a déclaré le président Buhari dans un communiqué .

“Laissez-moi rassurer ces communautés assiégées et les autres Nigérians, ce gouvernement ne les abandonnera pas à leur sort car nous sommes plus que jamais déterminés à nous débarrasser de ces hors-la-loi”, a-t-il ajouté.

Le gouvernement a officiellement qualifié mercredi les “bandits” opérant au Nigeria de “terroristes”, afin de durcir les sanctions à l’encontre des auteurs d’attaques, de leurs informateurs et de leurs partisans.

ng

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Les dirigeants  des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis, dimanche 9 janvier 2022 à Accra, ont décidé de fermer les frontières avec le Mali et de mettre le pays sous embargo, des mesures qualifiées de “très dures” sanctionnant le non-respect par les autorités maliennes de l’échéance de février pour des élections ramenant les civils au pouvoir.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, siégeant à huis clos dans la capitale ghanéenne, ont décidé de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et de suspendre les échanges autres que de produits de première nécessité, souligne un communiqué lu à l’issue du sommet.

Ils ont aussi décidé de couper les aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ils vont rappeler les ambassadeurs des pays membres au Mali.

Les dirigeants de la CEDAO ont entériné les mesures prises lors d’un sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) précédant immédiatement le leur, a dit un participant au sommet, parlant de mesures “très dures”. Les pays de l’UEMOA sont tous membres de la CEDEAO.

Les autorités maliennes disent aujourd’hui ne pas être capables d’organiser des élections présidentielle et législatives à la date prévue de fin février. Les autorités invoquent l’insécurité persistante dans le pays, en proie aux violences de toutes sortes, terroristes, communautaires, crapuleuses… Elles affirment la nécessité de réformes préalables pour que les élections ne souffrent pas de contestations à l’instar des précédentes.

Récemment, les autorités maliennes ont demandé jusqu’à cinq ans de transition, un délai inacceptable pour la CEDEAO.

Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, avait dépêché samedi à Accra deux ministres du gouvernement chargés de soumettre un calendrier révisé.

La nouvelle offre a été présentée dans le souci de “maintenir le dialogue et une bonne coopération avec la CEDEAO”, avait dit samedi à la télévision nationale l’un des deux émissaires, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale,  Abdoulaye Diop, sans en préciser le contenu.

A l’ouverture du sommet de l’UEMOA, le président en exercice de l’organisation, le chef de l’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, avait exprimé “la répugnance à la mansuétude”, disant sa “conviction que toutes les réformes politiques, économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues”.

La CEDEAO avait déjà suspendu le Mali de ses organes de décision et imposé un gel de leurs avoirs financiers et une interdiction de voyager à 150 personnalités de ce pays.

hn

 
 

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lundi, 10 janvier 2022 13:12

Italie/Covid: Le pass vaccinal étendu

Les nouvelles mesures sanitaires décidées par le gouvernement italien, confronté à un rebond des contagions dû au variant Omicron, sont entrées en vigueur lundi 10 janvier 2022. Désormais, le pass vaccinal est obligatoire dans les transports, les hôtels, les terrasses de restaurants, les foires et congrès ainsi que dans les salles de sports.

Ces nouvelles restrictions, adoptées lors d’un Conseil des ministres tenu le 29 décembre, entrent en vigueur aujourd’hui selon le décret-loi “introduisant des mesures urgentes pour contenir la diffusion de l’épidémie de Covid-19”.

Jusqu’ici, pour prendre le train et l’avion, il suffisait d’être en possession d’un pass sanitaire “de base”, qui pouvait être obtenu grâce à la vaccination mais aussi avec un test négatif.

Le pass vaccinal, baptisé en Italie “pass sanitaire renforcé”, s’obtient seulement avec un cycle vaccinal complet ou après guérison du Covid-19. En Italie, le pass vaccinal est actuellement exigé pour certaines catégories professionnelles comme le personnel de santé et les forces de l’ordre.

L’Exécutif a accordé dimanche une dérogation aux habitants des petites îles italiennes, exemptés dans certains cas du pass vaccinal pour accéder aux transports et qui risquait de les placer “en exil forcé”.

La péninsule a également décidé d’instaurer l’obligation vaccinale pour toutes les personnes âgées de plus de 50 ans. Selon l’Institut national de statistique (ISTAT), 28 millions d’Italiens sont concernés par cette décision.

Comme ses voisins européens, l’Italie, qui a payé un lourd tribut à la pandémie avec plus de 138.000 morts, est actuellement confrontée à un important rebond des contaminations au coronavirus.

mc

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