Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Fondation Wikimédia, l'organisation mondiale à but non lucratif qui gère Wikipédia, vient d'annoncer le lancement de Wiki Unseen, une collaboration avec des artistes visant à étendre la représentation visuelle des Noirs, des indigènes et des personnes de couleur (BIPOC) dans les projets Wikimédia et à faire progresser l'équité des connaissances.

Introduite aujourd'hui, la première phase du projet, une collaboration avec des artistes d'Afrique, d'Amérique du Nord et des Caraïbes, permettra de remédier à la sous-représentation visuelle et écrite de plusieurs figures historiques noires sur Wikipédia et dans la médiathèque en ligne Wikimédia Commons. Outre les artistes du monde entier, la Fondation collabore avec AfroCROWD.org, une initiative menée par une équipe de bénévoles de Wikipédia visant à créer et à enrichir les connaissances sur la culture et l'histoire des Noirs sur Wikipédia, ainsi qu'avec Bēhance, un réseau de médias sociaux qui présente les œuvres créatives réalisées dans le cadre de cette initiative.

Une recherche récente a révélé que les articles de Wikipédia comportant des illustrations augmentent l'engagement du public et les vues, créant un point d'entrée supplémentaire pour les apprenants visuels et élargissant la compréhension des informations présentées. C'est dans cet esprit que la Fondation Wikimédia et AfroCROWD.org ont travaillé ensemble pour sélectionner 20 articles Wikipédia de personnages historiques BIPOC sans représentation visuelle, puis ont collaboré avec Bēhance pour établir une liste d'artistes des États-Unis, d'Afrique et des Caraïbes pour créer des portraits de chacun. Cette année, les artistes créeront des portraits pour six des 20 figures historiques totales. 

Les artistes mandatés sont Enam Bosokah du Ghana, Esther Griffith de Trinidad et Bukhtawar Malik des États-Unis. Parmi les premiers articles, qui comporteront de nouvelles illustrations figurent : Marian Ewurama Addy, William Greaves, Rose Dieng-Kuntz, May Miller, Mercedes Richards et Asquith Xavier. Ces portraits seront publiés tout au long du mois de février ; ils concernent des personnalités dont les images ne sont pas sous licence libre et ne peuvent donc pas être ajoutées aux articles de Wikipédia.

"Wiki Unseen vise à rendre plus visibles l'histoire des Noirs et celle d'autres personnes sous-représentées sur Wikipédia", a déclaré Anusha Alikhan, vice-présidente de la communication de la Fondation Wikimédia. " Réduire les écarts d'équité en matière de connaissances - y compris les écarts visuels - est essentiel pour garantir que les projets Wikimédia soient accessibles à tous et permettent la représentation de l'étendue des cultures, des expériences et des langues du monde entier. Nous savons que notre travail ne peut être achevé tant que la diversité de l'histoire de notre monde ne sera pas vue."

Quand on raconte l'histoire des BIPOC, trop souvent elle manque de représentation visuelle. Sur plus de 30 articles de la catégorie Royauté africaine sur Wikipédia en anglais, par exemple, seules trois pages illustrent leurs sujets. Les supports visuels et les illustrations aident les gens à comprendre et à retenir l'information ; leur absence renforce et perpétue les préjugés. 

"Participer à ce projet fait partie de ce que j'ai toujours voulu faire en tant qu'artiste en Afrique. Les Africains noirs ont été exclus de l'histoire et c'est un honneur de pouvoir contribuer à réparer cette injustice. Wiki Unseen m'a donné l'occasion de faire la différence à une plus grande échelle", a déclaré Enam Bosokah. "J'espère que davantage d'artistes africains prendront en compte cet appel et contribueront au mouvement de la connaissance libre".

Wikipédia est alimentée par une communauté mondiale de contributeurs bénévoles qui travaillent à l'avancement des projets Wikimédia afin de soutenir une vision visant à garantir que tous les peuples du monde puissent partager la somme de toutes les connaissances humaines. L'un des piliers centraux de la stratégie 2030 du mouvement Wikimédia est de faire disparaître les barrières sociales, politiques et techniques entravant l'accès et la contribution à la connaissance libre, en se concentrant sur les communautés exclues par les structures de pouvoir et de privilégiée.

A noter que la Fondation Wikimédia est l’organisation à but non lucratif qui gère Wikipédia et les autres projets de connaissances libres de Wikimédia. sa vision est celle d'un monde dans lequel chaque être humain peut librement partager la somme de toutes les connaissances.

Sercom:  Wiki Unseen

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Près de deux ans après la notification du premier cas de COVID-19 en Afrique (le 14 février 2020), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) constate que, si la tendance actuelle se poursuit, le continent sera en mesure de maîtriser la pandémie en 2022. Cependant, l’OMS a averti que la vigilance doit être maintenue pour y parvenir.

Au cours des deux dernières années, le continent a connu quatre vagues de COVID-19, chacune présentant des pics plus élevés ou un nombre total de nouveaux cas plus élevé que la précédente. Ces vagues ont été principalement provoquées par de nouveaux variants du SARS-CoV-2, qui étaient hautement transmissibles mais pas nécessairement plus mortels que lors des vagues précédentes. Chaque nouvelle vague a déclenché une riposte plus efficace que la précédente, et chaque nouvelle flambée des cas était de 23 % en moyenne plus courte que celle qui l’a précédée. Alors que la première vague a duré environ 29 semaines, la quatrième vague a pris fin après six semaines, soit environ un cinquième de la durée de la première vague.

« Ces deux dernières années, le continent africain est devenu plus intelligent, plus rapide et plus efficace à riposter à chaque nouvelle recrudescence des cas de COVID-19 », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Malgré les obstacles, notamment les importantes inégalités dans l’accès à la vaccination, nous avons résisté avec résilience et abnégation à la tempête de la COVID-19, en nous appuyant sur la longue expérience de l’Afrique en matière de lutte contre les flambées épidémiques. Mais la COVID-19 nous a coûté cher, avec la perte de plus de 240 000 vies et des dégâts considérables infligés à nos économies. »

D’après la Banque mondiale, la pandémie de COVID-19 a poussé jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté sur le continent, et l’on estime que chaque report d’un mois de la levée des mesures de confinement coûterait à l’Afrique une perte de 13,8 milliards de dollars É.-U. de produit intérieur brut.

« Bien que la COVID-19 est là pour durer, nous commençons à apercevoir le bout du tunnel. Cette année, nous pouvons mettre fin aux perturbations et à la destruction que le virus a laissées dans son sillage et reprendre le contrôle de nos vies », a affirmé la Dre Moeti. « Maîtriser cette pandémie doit être une priorité, mais nous sommes conscients qu’aucun pays n’a eu la même expérience de la pandémie qu’un autre, ce qui signifie que chaque pays doit tracer sa propre voie de sortie de cette situation d’urgence. »

Lorsque l’Afrique a connu sa première vague, attribuée à la propagation du SARS-CoV-2 sauvage, le taux de létalité moyen – autrement dit la proportion de personnes infectées qui décèdent de causes liées à la COVID-19 – était élevé (2,5 %). Ce chiffre est passé à 2,7 % lors de la deuxième vague alimentée par le variant Bêta, avant de redescendre à 2,4 % lors de la troisième vague due au variant Delta. En revanche, le taux de létalité moyen au cours de la quatrième vague est faible (0,8 %). C’est la première fois que la recrudescence du nombre de cas au cours d’une vague ne se solde pas par une augmentation proportionnelle des hospitalisations et des décès.

Depuis le début de la pandémie, la capacité du continent à prendre en charge les cas de COVID-19 s’est progressivement améliorée, avec une disponibilité accrue de travailleurs de santé formés, d’oxygène et d’autres fournitures médicales. Le nombre de lits en unités de soins intensifs a augmenté sur tout le continent, passant de huit lits pour un million de personnes en 2020 à 20 lits pour un million de personnes aujourd’hui. L’OMS a aussi apporté sa contribution à l’augmentation du nombre d’usines de production d’oxygène en Afrique, le faisant passer de 68 à 115 (soit une hausse de 60 %), en soutenant la réparation, l’entretien et l’achat de nouvelles usines de production d’oxygène. Là où de telles usines ont été implantées, le coût de l’oxygène a baissé de 40 %. Malgré ces améliorations, la disponibilité de l’oxygène reste une préoccupation et une grande majorité des patients qui en ont besoin dans le cadre de leur traitement clinique ne peuvent pas y accéder.

« Alors que nous entrons dans cette nouvelle phase de la pandémie de COVID-19, nous devons utiliser les enseignements tirés des deux dernières années pour renforcer les systèmes de santé de notre continent afin d’être mieux préparés à faire face aux futures vagues de la maladie », a déclaré la Dre Moeti. « Dans la mesure où les nouveaux variants sont à l’origine des vagues successives, il est primordial que les pays renforcent leur capacité de détection des variants grâce à un meilleur séquençage génomique. Cela nous permettra également de repérer rapidement d’autres virus mortels. »

L’OMS a augmenté le nombre de laboratoires capables de détecter la COVID-19, le faisant passer de deux à plus de 900 aujourd’hui, et l’Organisation intensifie les efforts de séquençage génétique en Afrique par l’intermédiaire de plusieurs initiatives telles que la création du Centre régional d’excellence pour la surveillance génomique et la bio-informatique en Afrique du Sud, en collaboration avec l’Institut national sud-africain de bio-informatique (SANBI) basé à l’Université du Cap-Occidental. Grâce à ces efforts, plus de 7500 échantillons sont séquencés chaque mois en Afrique australe par rapport à la situation qui prévalait il y a un an, et les données de séquençage ont augmenté de plus de 54 % sur le continent.

La vaccination est l’arme la plus puissante contre l’apparition de nouveaux variants. À ce jour, près de 672 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 ont été reçues en Afrique, dont 65 % par le canal du mécanisme COVAX, 29 % par des accords bilatéraux et 6 % par l’intermédiaire du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins créé par l’Union africaine. En janvier 2022, un total de 96 millions de doses de vaccins ont été expédiées vers l’Afrique, soit plus du double du nombre de doses de vaccins livrées au continent il y a six mois. Depuis janvier, le mécanisme COVAX n’expédie les vaccins aux pays qu’à leur demande, ce qui donne à chaque pays la possibilité d’obtenir au bon moment le volume exact de vaccins dont il a besoin.

« Même si l’Afrique accuse du retard en matière de vaccination, avec seulement 11 % de sa population adulte entièrement vaccinée, nous disposons désormais d’un approvisionnement régulier en doses de vaccins anti-COVID-19 », a déclaré la Dre Moeti. « La vaccination est primordiale, mais nous ne devons pas oublier le dépistage et la surveillance, dont nous savons qu’ils sont des outils essentiels pour ramener un semblant de normalité dans nos vies. »

Le dépistage est essentiel pour endiguer la propagation de la COVID-19, et depuis le début de la pandémie, 95 millions de tests ont été effectués sur le continent. Le dépistage s’est progressivement amélioré, avec 21 pays sur les 47 de la Région africaine qui remplissent désormais le critère de référence recommandé par l’OMS, à savoir effectuer 10 tests de dépistage pour 10 000 personnes chaque semaine. L’année dernière, seulement 15 pays en étaient capables. Dans la mesure où la transmission de la COVID-19 en Afrique est essentiellement le fait de personnes asymptomatiques, il est important d’accroître le nombre de tests de dépistage et des actions de riposte au sein des communautés.

L’OMS pilote une initiative dans 15 pays, consistant à mener des tests antigéniques rapides mobiles dans les communautés et à leur fournir des masques, du gel hydro-alcoolique pour les mains et d’autres outils de lutte anti-infectieuse. Le recours aux tests de diagnostic antigénique rapide est en augmentation. Récemment, le consortium Produits de diagnostic liés à la COVID-19 a acquis au moins 50 millions de tests rapides à distribuer sur le continent. Les données fournies par le Zimbabwe, un pays qui a régulièrement rendu compte de l’état du dépistage, montrent que les tests rapides ont surclassé les tests PCR, avec une augmentation de 88 % entre avril et décembre 2021.

En vue de maîtriser la pandémie, l’OMS met l’accent sur l’utilisation à plus grande échelle des vaccins anti-COVID-19 dans les pays, ce qui devrait limiter l’apparition de variants, sur l’élargissement ou le maintien du réseau de laboratoires dotés de capacités de séquençage génomique, sur l’augmentation du nombre de tests pour faciliter la détection précoce et la riposte à un groupe de cas. L’OMS continue par ailleurs d’apporter un appui aux pays pour qu’ils puissent respecter les mesures de santé publique et sociales jusqu’à ce que la pandémie soit maîtrisée.

La Dre Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne. Elle était accompagnée par Dr Sandile Buthelezi, Directeur-Général du Département national de la santé d’Afrique du Sud ; le Dr Albert Tuyishime, Responsable de la prévention et du contrôle des maladies au Ministère de la santé et au Centre biomédical du Rwanda ; et le Dr Arlindo Nascimento do Rosário, Ministre de la santé de Cabo Verde.

Étaient également présents pour répondre aux questions les experts du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique : le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de riposte à la COVID-19, le Dr Richard Mihigo, Coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins, et la Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue.

mc

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Le Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga, a indiqué le 10 février 2022 à Abidjan, que son institution apporte son expérience au gouvernement ivoirien dans le succès des Etats Généraux de l’Education et de l’Alphabétisation (#EGENA). 
 
C’était à la suite d'une audience que lui a accordée le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi.
 
« Au cours de cette semaine, les différentes commissions thématiques sont en train de conclure leurs travaux. Nous avons jugé nécessaire au niveau de l’Unesco, d’envoyer une équipe de haut niveau pour participer à la fin de ces travaux, afin de pouvoir apporter les expériences qui ont été observées dans les autres pays, à travers le monde, sur ces questions qui sont discutées par les Ivoiriens », a-t-il déclaré.
MC

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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement , Dr Akinwumi Adesina, a déclaré que la plus importante leçon à tirer de la pandémie de Covid-19 pour l’Afrique est la nécessité de mettre en place un mécanisme de protection contre les chocs extérieurs, en particulier dans les domaines de la sécurité sanitaire et financière.

« Investir dans la santé, c’est investir dans la sécurité nationale, a déclaré Dr Adesina aux dirigeants africains samedi, à l’ouverture de la 35e assemblée de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne. L’Afrique ne peut se permettre de confier la sécurité sanitaire de ses 1,4 milliard de citoyens à la bonne volonté d’autrui. »

Le président de la Banque a déclaré que le continent aura besoin de 484 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour faire face aux impacts socio-économiques de la pandémie de Covid-19 et soutenir la reprise économique.

Dr Adesina a énoncé trois priorités stratégiques pour la mise en place d’un système de protection sanitaire en Afrique : construire des infrastructures sanitaires de qualité, développer l’industrie pharmaceutique du continent et accroître la capacité de fabrication de vaccins. Il a ajouté que la Banque africaine de développement prévoit d’investir trois milliards de dollars pour soutenir la capacité de production de produits pharmaceutiques et de vaccins en Afrique.

Évoquant d’autres domaines critiques pour le continent, tels que la gestion de la dette, Dr Adesina a déclaré : « La dette publique de l’Afrique, estimée actuellement à 546 milliards de dollars, représente le quart du PIB du continent et est supérieure au total combiné des recettes publiques annuelles qui s’élève à 501 milliards de dollars. »

Dr Adesina a déclaré que le Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, a accordé 8,5 milliards de dollars de financement aux pays à faible revenu au cours des cinq dernières années.

Appelant les dirigeants de l’Union africaine à soutenir fermement la 16e reconstitution des ressources du Fonds en 2022, Dr Adesina a indiqué qu’une restructuration du mode de financement du Fonds africain de développement lui permettrait d’aller sur les marchés de capitaux pour optimiser ses 25 milliards de dollars de fonds propres et ainsi lever 33 milliards de dollars supplémentaires pour financer les pays à faible revenu.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement a rappelé aux dirigeants africains qu’ils avaient demandé que les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI réalloués à l’Afrique soient canalisés vers la Banque africaine de développement, détenteur agréé de DTS.

« Canaliser les DTS réalloués à l’Afrique vers la Banque africaine de développement sera très utile pour l’Afrique, car cela permettra d’exercer un effet de levier financier et aidera à recapitaliser d’autres institutions financières africaines, dont un grand nombre ont été créées avec le concours de la Banque », a-t-il déclaré.

Dr Adesina a réitéré ses appels en faveur d’un mécanisme africain de stabilité financière, afin de constituer des réserves de liquidités qui protégeront le continent contre les chocs financiers et économiques. Il a déclaré que les autres continents disposent de tels mécanismes, et que seule l’Afrique en est dépourvue. Il a expliqué que cela avait engendré des effets de contagion et une instabilité généralisée au niveau régional, résultant des chocs financiers induits par le Covid-19. « Les économies africaines doivent être protégées », a-t-il souligné.

Dans un discours prononcé lors de la séance plénière du sommet, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la pandémie de Covid-19 avait mis en évidence l’impréparation de l’Afrique aux chocs extérieurs tels que les nouveaux virus. Il a ajouté que le recul de 2,1 % de la croissance de l’Afrique constitue une régression pour le continent et une menace pour la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont parlé de l’impact socio-économique du Covid-19 sur leur pays et des mesures qu’ils prennent pour lutter contre le virus et répondre à d’autres défis. Le pays hôte, l’Éthiopie, qui est confronté à de nombreux défis, a réalisé d’importants investissements dans la production de blé et est en passe d’atteindre son objectif de 20 milliards d’arbres plantés d’ici 2022. Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’initiative atténuerait les effets du changement climatique.

L’année 2022, déclarée « Année de la nutrition » par l’Union africaine, est axée sur le renforcement de la résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire sur le continent africain. En collaboration avec le Fonds international de développement agricole et la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement a lancé la Facilité pour la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique , lors du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires en 2021. Dr Adesina a déclaré que la facilité « mobilisera un milliard de dollars pour soutenir la fourniture de technologies résistantes au changement climatique à 40 millions d’agriculteurs et produire 100 millions de tonnes métriques de nourriture pour nourrir 200 millions de personnes. » Il a ajouté que « cela réduira de 80 % le nombre de personnes en proie à la faim en Afrique. »

Dr Adesina a appelé à accélérer la mise en œuvre de mesures favorisant le développement rapide de l’Afrique et a laissé percer une note d’optimisme. « Grâce à votre leadership audacieux et visionnaire, une Afrique nouvelle est en train d’émerger. Tout comme l’aigle s’élève au-dessus des tempêtes, l’Afrique s’élèvera et accomplira son destin. L’Afrique est destinée à la grandeur », a-t-il affirmé.

MC

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Dans la continuité de ses actions dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle, la fondation Orange Côte d’Ivoire poursuit son engagement auprès de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan à travers un important don de médicaments et d’équipements.

En septembre dernier, à la faveur de la semaine du cœur initié par la Fondation Orange Côte d’Ivoire, la Fondation de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan a reçu un chèque de 10 millions de francs CFA destinés à l’achat de médicaments et à la prise en charge des cardiopathies congénitales infantiles. Le vendredi 21 janvier a eu lieu la remise officielle du don de médicaments et d’équipements à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, au CHU de Treichville.

La Fondation Orange Côte d’Ivoire de l’opérateur digital engagé accentue ses actions pour lutter contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle. En effet, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans le monde. Or, plus des trois quarts des décès qu’elles engendrent interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

En effet 80% des cas de malformations cardiaques en Côte d’Ivoire ne peuvent être pris en charge faute d’équipements adéquats de chirurgie, surtout dans les cas cardio-pédiatriques. La Fondation Orange espère contribuer ainsi à améliorer la santé cardiovasculaire des enfants issus de familles démunies.

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Cette action vient confirmer l’engagement de la Fondation Orange Côte d’Ivoire qui s’implique depuis plus de 13 ans pour une meilleure prise en charge des maladies cardiovasculaires aux côtés de la Fondation de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan. De fait, ce nouveau don s’inscrit dans la relation gagnant-gagnant entre les deux institutions.

A ce jour, la Fondation Orange Côte d’Ivoire a mis à disposition plus de 110 millions de francs CFA au service des petits malades du cœur. Oui, la santé est un pilier pour la Fondation Orange Côte d’Ivoire qui a développé à ce jour plus de 500 projets pour un budget de 13 milliards de francs CFA.

Selon Habib Bamba, Directeur de la Fondation Orange Côte d’Ivoire :

« avec les équipes de la Fondation Orange Côte d’Ivoire nous sommes heureux de participer à une meilleure prise en charge des enfants atteints de cardiopathies congénitales. En tant qu’opérateur digital engagé pour la santé des Ivoiriens, nous soutenons depuis plusieurs années la lutte contre l’ensemble des maladies cardiovasculaires. A ce titre, la Fondation Orange Côte d’Ivoire compte prochainement inaugurer un centre d’excellence pour la lutte contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle. »

km

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Le Ministre Konan Kouadio Bertin alias (KKB) face à la société civile ivoirienne mercredi 9 février 2022, s’est dit favorable pour la création d’un cadre permanent de concertation. Ci-dessous son discours.

« Mesdames et Messieurs, Chers amis,

Quel plaisir de me retrouver parmi vous, vous les représentants de la société civile ivoirienne. En cet instant précis et avant d’entrer dans l’objet de cette rencontre, permettez-moi de m’acquitter d’un agréable devoir : en ce début d’année, je voudrais souhaiter à vos familles et à vous-mêmes une bonne et heureuse année 2022. Que le Tout puissant vous donne la santé, la fortune et la sagesse qui vous permettront de vous consacrer pleinement au devenir de notre cher pays.

Mesdames et Messieurs,

Si l’idée de société est encore intellectuellement en débat dans la littérature sociologique depuis que Ferdinand Tonnies l’a offerte en analyse en 1887 à travers son ouvrage Communauté et société, il n’en est pas de même du concept de société civile qui, avec le poids de ses parrains, s’est tout de suite vu offrir une stabilité analytique et une utilité pratique.

En effet, portée par les grandes institutions internationales, singulièrement l’ONU, la société civile "désigne l'ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non lucratif qui agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques gouvernementales dans un sens favorable aux intérêts de ceux qu'elles représentent. Il s'agit donc de l'auto-organisation de la société, en dehors du ou parallèlement au cadre institutionnel politique, administratif ou commercial".

Organisations non gouvernementales (ONG), Fondations (publiques et privées), Associations professionnelles, syndicats, ainsi que coopératives et acteurs économiques dont les missions principales les définissent comme des entreprises sociales, vous qui êtes tous ici, vous représentez la société civile ivoirienne. Vous êtes des acteurs à part entière de la vie sociale de notre pays.

C’est à ce titre que vous participez au dialogue politique en cours dans notre pays, à l’initiative du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara et conduit par le Premier Ministre de Côte d’Ivoire Monsieur Patrick Jérôme Achi.

 

Ce dialogue qui est aujourd’hui formel avec le gouvernement a vocation à se prolonger sous une forme moins conventionnelle avec le Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale. Ontologiquement, nous sommes faits pour travailler la main dans la main dans l’intérêt supérieur de notre pays.

Je suis, d’ores et déjà, favorable à la création d’un cadre permanent de concertation entre le Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale et la société civile ivoirienne si tel était votre souhait.

Je vois dans cette instance l’opportunité, d’une part, de travailler à l’atteinte de nos objectifs communs, c’est-à-dire :

  • Consolider un climat politique et social apaisé,
  • Refaire de la Côte d’Ivoire un havre de paix et de stabilité,
  • Renforcer la citoyenneté.

D’autre part, de tout mettre en œuvre pour relever les défis auxquels notre pays est confronté dont quelques-uns pourraient être de :

  • Trouver des solutions inclusives et pérennes aux causes de l’instabilité politique,
  • Identifier dans une démarche inclusive les entraves structurelles et conjoncturelles à la réconciliation nationale,
  • Trouver les voies et moyens de parvenir à des échéances électorales apaisées.

Mesdames et Messieurs,

Nous devons être de véritables partenaires pour réussir le pari de la réconciliation. Nous savons que votre rôle est de contribuer au développement économique et social du pays, mais aussi de veiller à ce que les droits des citoyens soient respectés et que la démocratie puisse être renforcée.

Votre regard et vos analyses sur les questions publiques nous interpellent car vous êtes chaque jour au côté de nos concitoyens.

Chers amis,

Notre pays a besoin d’une société civile dynamique, honnête et donnant moins le sentiment d’être politiquement partisane. La politique, c’est souvent une question de timing : prendre parti au moment où la survenue d’un problème sensible est actée et où les tensions sont vives, c’est prendre le risque d’être traité en adversaire. En revanche, alerter et prévenir, longtemps à l’avance, tout en proposant des solutions raisonnables peut être regardé comme une attitude constructive.

Être constructif, ne pas abimer les fragiles équilibres qui fondent notre vivre-ensemble, voilà sans doute les postures les plus productives.

C’est dans ces interstices, dans ces chemins étroits que se situe l’énorme champ d’action de la société civile.

En tant que garant du bien vivre-ensemble, il ne faut jamais se méprendre sur la mission du gouvernement. Ici ou ailleurs dans le monde, aucun gouvernement ne se paye le luxe d’être spectateur d’un ordre public troublé.

Cette vérité n’est pas évoquée ici pour faire peur, elle doit au contraire permettre à chaque acteur de la société civile d’élever son coefficient de responsabilité et de renforcer son expertise en matière d’identification, de présentation et de traitement des problèmes politiques et sociaux qui assaillent nos jeunes nations.

Chers amis,

Entendons-nous très bien, le gouvernement ne cherche pas une société civile à sa botte, ni faire de vous des courtisans, encore moins, créer ce que le célèbre sociologue d’origine allemande Norbert ELIAS appelle un phénomène de "curialisation".

Vous devez, bien au contraire, remplir votre mission pleinement. La nation attend de vous une contribution significative à la fabrication du progrès social et politique.

A cet égard, nous devons inscrire nos actions dans la durée ; jamais sur du court terme, voire du très court terme.

Acteurs de la société civile, le Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale est votre maison, notre maison commune. Nous devons ensemble bâtir ce projet, cette ambition collective de voir notre pays débarrassé à jamais des égarements conduisant aux conflits les plus dommageables pour notre avenir et celui de nos enfants.

J’en appelle donc à notre intelligence collective et à notre capacité à voir loin et grand. C’est à ce prix que nous construirons le pays de nos véritables espérances.

Je vous remercie ».

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Plusieurs personnes venus  de différents quartiers d’Abidjan et de villes de l’intérieur ont pu bénéficiez de la première dose du vaccin contre la Covid-19 à l’occasion du lancement de séance de vaccination initiée par la Croix-Rouge Côte d’Ivoire. Cette cérémonie s’est tenue le vendredi 9 juillet au siège social de l’organisation sis à Abidjan-Plateau.

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François Kouao Sombo, planteur résident à Bécedi Brignan dans le département d’Adzopé, se dit heureux d’avoir reçu la première dose du vaccin. Il remercie la Croix-Rouge pour cette opportunité et l’invite à étendre cette action aux villes de l’intérieur. « La santé n’a pas de prix », affirme Bernadin Gbao Gnandé.

Il invite les personnes du troisième âge à s’intéresser à cette action. La Croix-Rouge de Côte d’Ivoire invite les populations à se faire vacciner. Timité, chauffeur, invite pour sa part tous les ivoiriens à se faire vacciner car selon lui, la Covid-19 est une réalité avec laquelle il faut compter.

 Selon le président de la Croix-Rouge Côte d’Ivoire, Léonce Da, son organisation a pour mission de prévenir et alléger les souffrances humaines.

Il fait savoir que d’autres points de vaccination sont disponibles, notamment dans les centres de la Croix-Rouge d’Adjamé et de Port-Bouët.

Pour Dr Léonce Da, l’objectif de cette action est de soutenir le ministère de la santé et de l’hygiène publique pour l’amélioration de la vaccinale de la Côte d’Ivoire.

Les villes de Daloa, Gagnoa et Yamoussoukro accompagnent les responsables sanitaires locaux dans la vaccination contre la covid-19. La Croix-Rouge hollandaise accompagne celle de la Côte d’Ivoire dans cette action, à travers le projet Mofa 3  qui est un projet orienté vers la sensibilisation des masses à l’adhésion à la vaccination.

« Un vaccin, c’est une protection pour la vie, il est important que tous les ivoiriens se fassent vacciner », a conclu Dr Léonce Da

Ibrahima Khalil de Siékèlou

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Le Bulletin officiel de l’État (BOE) en Espagne a publié, mercredi 9 février 2022, la modification du décret par lequel, à partir de jeudi 10 février 2022, les masques ne seront plus obligatoires en extérieur suite à une décision adoptée dans ce sens par le dernier Conseil des ministres et l’accord du Conseil inter-territorial du système national de santé (CISNS).

Toutefois, le port obligatoire du masque est maintenu lors de grandes manifestations qui se déroulent dans des espaces en plein air lorsque les personnes présentes sont debout ou, si elles sont assises, lorsqu’une distance de sécurité d’au moins 1,5 mètre ne peut être maintenue entre des personnes ou des groupes de personnes vivant ensemble.

L’utilisation de masques dans les transports publics reste également obligatoire, en précisant que cela inclut les quais et les stations de transport de passagers et de téléphériques. En outre, cette mesure de contrôle non pharmacologique est également maintenue dans tout espace clos utilisé par le public ou ouvert au public.

Cette décision a été prise suite à l’amélioration de la situation sanitaire en Espagne depuis fin janvier dernier.

« Tous les indicateurs sanitaires sont en train de s’améliorer, notamment le taux d’occupation” dans les hôpitaux et le taux d’incidence de cas, a défendu la ministre espagnole de la Santé, Carolina Darias.

La mesure qui entrera en vigueur ce jeudi “a été rendue possible grâce à la responsabilité de chacun dans l’exercice de la vaccination et des soins”, a relevé, de son côté, la porte-parole du gouvernement, Isabel Rodriguez.

ng

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mercredi, 09 février 2022 14:50

Kenya: deux ministres quittent le gouvernement

Les ministres kényans de la Décentralisation et du Pétrole et des Mines, Charles Keter et John Munyes, ont démissionné mardi 8 février 2022 de leurs postes respectifs pour se concentrer sur leur campagne électorale en vue des élections générales prévues en août prochain.

Ancien ministre de l’Energie et du Pétrole avant de s’occuper du département de la Décentralisation suite au remaniement opéré fin septembre 2021, M. Keter compte disputer le poste de gouverneur du comté de Kericho.

Il se présentera sous les couleurs de parti de l’Alliance démocratique unie (UDA), fondé en 2020 par le vice-président et candidat à la prochaine présidentielle, William Ruto.

Pour sa part, John Munyes envisage de se présenter comme candidat pour le poste de gouverneur du comté de Turkana.

Conformément à une directive de la Commission indépendante des élections (IEBC), les ministres qui envisagent de briguer des postes politiques lors des prochaines élections doivent démissionner avant le 9 février, soit six mois avant le scrutin prévu le 9 août.

Outre Charles Keter et John Munyes, d’autres membres du gouvernement sont concernés par la directive de l’IEBC, dont notamment le ministre du Trésor Ukur Yattani, la ministre de l’Eau de l’assainissement et de l’irrigation Sicily Kariuki et le ministre du Travail Simon Chelugui, qui ont tous manifesté leur intention de se présenter aux prochaines élections.

La démission de plusieurs membres de l’Exécutif, contraindra le chef de l’État à nommer de nouveaux responsables pour assurer le reste de son mandat ou étendre les attributions des ministres restants.

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3 791 transferts internationaux ont été effectués dans le football féminin et masculineDans le football masculin, l’activité du marché des transferts a quasiment retrouvé son niveau d’avant la pandémieNouveau record dans le football féminin, avec une augmentation de 40% par rapport à 2021

La FIFA vient de publier son International Transfer Snapshot (janvier 2022), qui analyse l’activité du marché des transferts au cours de la période d’enregistrement récemment achevée.

Avec 3 791 transferts internationaux menés à bien au cours de la fenêtre de janvier, le rapport confirme que le football se remet progressivement des répercussions du Covid-19. En termes d’indemnités de transfert, les montants dépensés par les clubs le mois dernier ont presque retrouvé les niveaux de janvier 2020.

Dans le football masculin, le nombre de transferts a augmenté de 28,0% par rapport à l’an dernier et le total des indemnités versées a progressé de 74,7%. Avec USD 349,5 millions et USD 113,6 millions, les plus dépensiers ont été respectivement les clubs anglais et italiens.

Dans le football féminin, le nombre de transferts enregistrés en janvier 2022 a connu une augmentation spectaculaire de 42,8% par rapport à janvier 2021. Au total, 257 transferts ont été menés à bien, un chiffre record dépassant de près de 40% les niveaux pré-pandémiques de janvier 2020.

Plusieurs conclusions majeures sont à tirer :

  • 3 534 transferts internationaux de footballeurs professionnels ont été effectués pendant la période d’enregistrement de janvier, soit 28,0% de plus que l’an dernier.
  • Le total des indemnités de transfert dépensées s’élève ainsi à USD 1,03 milliard dans le football professionnel masculin, un niveau similaire à ceux enregistrés avant la pandémie.
  • 257 transferts internationaux de footballeuses professionnelles ont été menés à bien en janvier dernier, soit une augmentation de 42,8% par rapport à la même période en 2021.


C’est la troisième année consécutive que la FIFA publie un rapport peu après la conclusion d’une période de transferts internationaux afin de fournir un aperçu du marché des transferts dans le football masculin comme féminin.

dc

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